jeudi 30 mai 2013

Transport fluvial : le débarcadère de Makotipoko presque achevé

Photo 1 : Le débarcadère de Makotipoko presque achevé.

Réceptionné provisoirement en fin d'année dernière, cet ouvrage pourrait être ouvert au public avant le 8 juin prochain. La mission de supervision de la Banque mondiale (BM) s'est rendue compte de l'état d'avancement des travaux démarrés en 2011

Le débarcadère de Makotipoko, dans le département des Plateaux, construit dans le cadre du Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (PDARP), cofinancé par la BM et le gouvernement congolais, est presque achevé. Le responsable de la composante 2, zone nord du Pdarp, a indiqué que cet ouvrage avait été réceptionné au niveau interne avec des réserves. « Ces réserves portaient sur la réalisation des garde-camps au niveau des escaliers et la fixation du ponton d'accostage. C'est ce que l'entreprise est en train de faire pour qu'avant le 8 juin, elle puisse remettre l'ouvrage achevé », a expliqué Nzassa-Ekassa.

Les travaux ont consisté à la fabrication du ponton d'accostage (barge flottante), du quai de 50 m de large sur 8 m fondé sur un béton, et d'un mur, remblayé par un sable compacté hydrauliquement. Au regard de la montée des eaux, un muret a aussi été construit avant le quai, fondé sur 1,50 m.

Deux pavillons pour le marché  de Makotipoko

La délégation a ensuite visité les deux pavillons du marché, construits par le PDARP. Estimé à 99 millions FCFA, le deuxième pavillon du marché a été construit suite à la demande de la population qui ne pouvait pas se contenir dans le premier hangar, dont le coût global des travaux est de 298 millions FCFA. L'œuvre du PDARP a été vivement félicitée par le comité du marché qui entend jalousement préserver cet ouvrage. Ainsi ses gestionnaires ont-ils demandé au gouvernement d'apporter une aide supplémentaire au marché de Makotipoko à travers le PDARP. « Nous veillerons à la sécurité de ce bijou qui fait la beauté de notre district. Nous nous félicitons du geste du PDARP. Vu le nombre de vendeurs que nous recevons, il nous faut encore d'autres pavillons », a déclaré Gustave Bodouma, chargé de la sécurité du marché.

Marché transfrontalier, Makotipoko reçoit, d'après les estimations, environ 34 000 personnes le jour de la vente, dont 18 000 de la République démocratique du Congo et 16 000 du Congo-Brazzaville. Le trafic de marchandises est, quant à lui, évalué à des milliers de tonnes de poissons, de manioc, d'ignames, de céréales, de produits manufacturés et de matériaux de construction. Il y accueille quatre bateaux de 320 chevaux avec quatre barges de 150 tonnes, quatorze canots rapides, 24 baleinières, 96 pirogues motorisées, le jour du marché. À cela, il faut ajouter des centaines de pirogues individuelles.

Les pêcheurs saluent l'action du PDARP

Dans cette localité, le PDARP avait offert aux pêcheurs des moteurs, des détecteurs de poissons, des gilets de sauvetage et des groupes électrogènes. Il avait aussi assuré leur formation. Conscients de cet investissement qui leur a permis de se rassembler en groupe et d'améliorer leurs conditions de pêche, ils ont témoigné leur reconnaissance au coordonnateur du projet, Isidore Ondoki. C'était au cours d'une rencontre avec la délégation conduite par le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture et de l'Élevage, Jean Fulgence Mouangou.

Rappelons que la BM effectue cette mission de supervision tous les six mois pour évaluer les projets en réalisation dans le cadre du PDARP.

Par Jrang An@go.

Coopération : le Congo et la Banque mondiale préparent un financement additionnel pour le PDARP

Photo : Les participants à la rencontre.

Loin d'être un autre programme de grande envergure comme le premier, la nouvelle phase permet de prolonger la date de clôture du Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (PDARP)

La Banque mondiale (BM) a cédé à la demande du gouvernement congolais consistant à préparer un financement additionnel dans les six mois à venir à la suite de la phase du PDARP qui se termine le 30 juin. Le chef du projet à la BM, Amadou Oumar Ba, l'a annoncé le 26 mai à Owando, au cours d'une rencontre avec les services déconcentrés du département de la Cuvette.

« Cela a pour conséquence de prolonger la date de clôture du PDARP au 31 décembre 2013, ce qui nous permettra aussi de faire aboutir la préparation du financement additionnel que nous allons démarrer en janvier 2014 pour une période de dix-huit mois. Le gouvernement n'a pas voulu que cette expérience soit stoppée ou se termine en queue de poisson », a-t-il indiqué.

D'après Amadou Oumar Ba, cette période permettra de consolider les acquis du PDARP, de réfléchir davantage avec le gouvernement sur ses politiques et ses stratégies, mais aussi de voir comment rendre cohérentes les activités qui ont été menées jusqu'à présent dans le cadre de ce projet. Il a reconnu que ces activités étaient certes importantes, mais dispersées à travers le territoire national.

Il a aussi noté le manque d'un dialogue plus cohérent, plus permanent visant le long terme avec les acteurs de terrain ayant la charge du développement de leurs structures au plan local. Selon lui, la BM s'est rendu compte que les structures déconcentrées de l'agriculture, de la pêche et de l'élevage n'avaient pas été suffisamment impliquées au cours de ces deux ans et demi durant lesquels elle a accompagné le PDARP.

C'est ainsi que l'institution bancaire entend apporter des innovations dans la prochaine phase avec une plus grande implication des acteurs de terrain à tous les niveaux. Tout projet, a-t-il ajouté, est appelé à disparaître, il n'est pas permanent.

« Le PDARP a été très dispersé un peu partout sur le territoire national. Nous sommes en train de réfléchir à une reconfiguration pour rendre l'action du projet plus cohérente et plus productive, notamment en termes de pôles concentrés autour des pistes qui ont été réalisées. Il y a des marchés qui ont été réalisés, mais les microprojets ne sont pas en adéquation avec ces pistes », a poursuivi Amadou Oumar Ba, déplorant qu'il n'y ait aucun microprojet concernant certaines pistes reliant les villages.

Les représentants des services déconcentrés ont, quant à eux, évoqué auprès de la mission de suivi de la Banque mondiale et du gouvernement les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans la réalisation de leurs tâches dans les neuf districts du département. Il s'agit notamment des problèmes liés au transport et aux conditions de travail.

Par Jrang An@go.

mercredi 29 mai 2013

Voies navigables : Gilbert Mokoki inspecte les installations de transport public sur le fleuve Kouilou

Photo : Le ministre et sa suite pendant la visite au village Bas-Kouilou

Le ministre délégué chargé des Voies navigables et de l'économie fluviale, accompagné des autorités du département du Kouilou, a visité le 27 mai les différents embarcadères sur le fleuve Kouilou

Cette visite, organisée par le député de la sous-préfecture de Kakamoeka, Alexandre Mabiala, répondait aux différentes demandes des populations du département du Kouilou et de Kakamoeka en particulier qui se plaignent de difficultés dans le transport fluvial.

Pendant cette visite, le ministre et sa suite ont pu voir un vieux débarcadère hors d'usage appartenant autrefois à la Société de navigation sur le Kouilou et à la fondation Congo Assistance, avant de visiter celui actuellement en service. Il a reconnu les difficultés en matière de transport public pour les populations.

« Il est difficile d'appliquer la réglementation fluviale dans les conditions actuelles du fleuve qui est dépourvu de port et de quai répondant aux normes. Il est donc du ressort du gouvernement de doter le fleuve Bas-Kouilou d'un vrai port répondant aux normes afin d'assurer la desserte fluviale du département du Kouilou et de la sous-préfecture de Kakamoeka. Ceci va encourager les initiatives privées dans l'objectif de faciliter la libre circulation des biens et des personnes », a souligné Gilbert Mokoki.

Saluant la visite du ministre, Alexandre Mabiala s'est félicité des efforts entrepris par le gouvernement et le président de la République pour tenir les engagements concernant l'amélioration prochaine des conditions de transport sur le fleuve Bas-Kouilou.

« Doter le fleuve Kouilou d'un bateau et construire une route reliant la sous-préfecture de Kakamoeka au village Bas-Kouilou sont des promesses faites par le président Denis Sassou N'Guesso lors de sa campagne présidentielle en 2009 aux populations de Kakamoeka », a-t-il indiqué.

La visite s'est conclue par un point de presse animé par le ministre à l'endroit des autorités départementales du Kouilou sur l'importance de l'économie fluviale en République du Congo et sur les questions liées à l'exploitation harmonieuse des fleuves.

Notons que la sous-préfecture de Kakamoeka, qui est éloignée de près de 91 km par voie fluviale du village Bas-Kouilou, est la plus enclavée du département..

Par Jrang An@go.

mardi 28 mai 2013

Vie des partis : « Force montante congolaise » portée sur les fonts baptismaux

Photo 1 : Juste Bernardin Gavet   Photo 2 : Les congressistes.

Le mouvement de jeunesse du Parti congolais du travail (PCT), dénommé Force montante congolaise (FMC) est né sur les cendres de l'Union de la jeunesse socialiste congolaise et du Comité d'action pour la défense de la démocratie-Mouvement de jeunesse.

Le congrès constitutif ayant conduit à la naissance de la FMC a pris fin le dimanche 26 mai à Brazzaville. Ce mouvement de gauche est dirigé par un Secrétariat permanent de 11 membres, présidé par Juste Bernardin Gavet (âgé de 27 ans), une Commission nationale de contrôle et d'évaluation composée de 7 membres et dirigée par Marien Mopondo Lendzonda, ainsi qu'un Comité central avec 261 membres. Ces jeunes exerceront un mandat de cinq ans en qualité de porte-paroles de la jeunesse.

Avec pour devise « le présent est à la lutte, l'avenir est à la jeunesse », cette formation juvénile tire ses valeurs de la social-démocratie. L'emblème de la FMC, représenté par une poignée de main jaune enlacée et pointée vers le haut, surmonté d'une plume verte dans un encrier jaune sur un étendard à fond rouge, a été dévoilé en présence du secrétaire général du PCT, tout comme l'hymne de cette organisation de jeunesse, intitulé Force montante.

Durant trois jours, les congressistes ont adopté avec amendement les documents fondamentaux de l'organisation afin de garantir le bon fonctionnement et la discipline au sein de cette formation juvénile. Celle-ci fonde son action sur la promotion de la bonne gouvernance, la démocratie pluraliste, la défense de la couche juvénile et le dialogue permanent. Composé essentiellement de jeunes âgés de 15 à 35 ans, ce mouvement de jeunesse est ouvert à toutes les couches sociales sans discrimination de religion, d'ethnie, de race et de sexe.

« L'organisation juvénile du PCT demeurera toujours au service du parti. Elle ne se détournera jamais de ses missions, notamment celle d'œuvrer dans l'intérêt général afin que de cette organisation, naisse l'instrument de défense des intérêts des jeunes, de consolidation des idéaux du PCT », a déclaré le premier secrétaire chargé de l'orientation, Juste Bernardin Gavet. Il a profité de cette occasion pour lancer un appel à la jeunesse congolaise, d'adhérer massivement à ce mouvement de jeunesse en vue d'assurer la relève.

Au cours des travaux, les congressistes ont été honorés de la présence du Secrétaire général, Pierre Ngolo. « La jeunesse doit participer au débat et formuler les propositions auprès du président du Comité central, car cette nouvelle organisation a pour mission d'informer et de sensibiliser la jeunesse congolaise sur le combat de la modernisation du Congo », a fait savoir Pierre Ngolo.

Au terme de ces assises, des recommandations ont été faites notamment sur : l'accès à l'emploi des jeunes ; l'ouverture des filières de formation répondant au besoin du marché de l'emploi ; la prise en charge des personnes vulnérables ; la construction et la réhabilitation des bibliothèques, des espaces culturels et d'expression des jeunes, des internats ; la relance des centres de vacances ; la délocalisation des structures universitaires sur toute l'étendue du territoire national ; enfin, l'accès des jeunes aux instances de prise de décision.

Notons que les douze départements ainsi que la diaspora congolaise de France étaient représentés. Ces assises se sont déroulées en présence du président de la commission préparatoire du Congrès constitutif de la jeunesse, Fernand Sabaye.

Par Jrang An@go.

lundi 27 mai 2013

Diplomatie : rencontre entre Boni Yayi et le pape François au Vatican

Photo : Thomas Boni Yayi et le cardinal Robert Sarah lors de l'ouverture de la chaire Bernardin-Gantin au Vatican.

Le chef de l'État béninois a présidé la cérémonie d'ouverture de la chaire Bernardin-Gantin dans une université pontificale romaine

Le chef de l'État béninois était à Rome mercredi et jeudi derniers. Thomas Boni Yayi est venu présider à l'ouverture officielle au Vatican d'une chaire Bernardin-Gantin, un cardinal béninois qui a travaillé au Vatican, dans une université romaine. C'est la première fois qu'un établissement supérieur géré par le Vatican à Rome consacre tout un département à l'étude de la pensée d'un haut prélat africain, l'occasion valait bien un déplacement. C'est pourquoi le chef de l'État béninois a été reçu en audience au Vatican mercredi 23 mai.

Le colloque avec le pape François a été jugé cordial. Du reste, les relations entre le Bénin et le Vatican ne souffrent d'aucun nuage particulier. Qui plus est, ce pays était également vu avec sympathie par le pape précédent, Benoît XVI, qui en a loué la stabilité et la constance dans les progrès pour asseoir une démocratie pluraliste. C'est là que Benoît XVI a effectué son deuxième et dernier voyage africain, en novembre 2011. Il s'y rendit pour proclamer une réflexion pastorale continentale issue du deuxième synode africain et s'incliner sur la tombe, justement, du cardinal Bernardin Gantin, ancien et collègue au Vatican.

Au cours d'une conférence de presse, en prélude de l'ouverture de cette chaire Bernardin-Gantin de l'université pontificale du Latran, M. Yayi Boni a estimé que le pape François s'annonçait comme « pape du peuple, pape des pauvres et pape du continent africain ». Le président, qui a assumé l'an dernier la présidence tournante de l'Union africaine (et qui a donc assisté à la montée en puissance naissante de la crise au Mali), a eu des considérations pessimistes sur les mécanismes actuels de gestion des conflits en Afrique : « Est-ce que l'Etat existe? Je ne le crois pas. Les institutions ne fonctionnent pas tellement. Une rébellion quitte un pays et rentre dans un autre, mettant en déroute toute une armée. »

Mais cet optimisme est tempéré, car le président Yayi Boni, qui appelle à faire l'inventaire de tous les bienfaits que l'Afrique pourrait apporter au monde, soutient que « l'homme africain peut alimenter le droit universel ». Notons que la nouvelle chaire Bernardin-Gantin, dont le principal animateur est un chercheur camerounais, est destinée à réfléchir sur la « socialisation politique en Afrique » et à favoriser les recherches sur la culture africaine.

Par Jrang An@go.

mercredi 22 mai 2013

Énergie : le système d'information énergétique (SIE) désormais disponible au Congo.

Photo : Le rapport Annuel SIE-Congo 2013

Le premier bilan énergétique fait l'objet du rapport 2013, publié le 21 mai à Brazzaville, au cours d'un séminaire qui a réuni les experts des ministères des Eaux et forêt, de l'Énergie et de l'hydraulique, du Chemin de fer Congo Océan (CFCO) et d'autres acteurs concernés.

Le projet de système d'information énergétique a été lancé en juin 2012 par le ministère de l'Énergie et de l'hydraulique, en partenariat avec l'Union européenne, la Communauté économique et monétaire des États de l'Afrique Centrale, l'Organisation internationale de la Francophonie et Econotec. Il vise la mise en œuvre des orientations contenues dans le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) et l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement.

Ce document de 68 pages présente la situation des approvisionnements de la biomasse, de l'électricité et des produits pétroliers. Il établit aussi la comparaison de la consommation finale totale par habitant du Congo avec d'autres pays d'Afrique.

« La consommation finale totale par habitant de la biomasse au Congo (0,28 tep) est supérieure à celle du Cameroun (0,22 tep), mais du même ordre de grandeur que celle observée en République démocratique du Congo (0,29 tep) », peut-on lire au chapitre 2 du rapport, consacré à l'analyse du bilan énergétique 2011.

Par ailleurs, la consommation finale totale par habitant des produits pétroliers au Congo (0,15 tep) est supérieure à celle du Cameroun (0,06 tep) et très supérieure à celle de la RDC (0,01tep). Le PIB1 par habitant du Congo (4 600 dollars américains) est supérieur à celui du Cameroun (2 300 dollars américains) et à celui de la RDC (300 dollars américains).

Dans le secteur des ménages, qui représente 59 % des consommations finales totales en 2011, la biomasse (bois de feu, charbon de bois, déchets forestiers, sciure et copeaux) représente, avec 1 012 ktep, la contribution la plus importante (97 %). Les secteurs de l'électricité et des produits pétroliers (gazole, butane et essence) représentent respectivement 28 ktep (2,7 %) et 6 ktep (0,6 %).

« Ce premier rapport qui sera transmis à différents échelons constitue une véritable base de données fiables du secteur de l'énergie au Congo, à partir de laquelle devraient être extraits différents indicateurs, tels que les taux de chacune des sources d'énergie dans l'approvisionnement global du pays, l'évolution des taux d'accès à l'électricité, ou des taux de consommation spécifique de la biomasse ou produits pétroliers », a indiqué le ministre de l'Énergie et de l'hydraulique, Henri Ossebi dans le message délivré par le directeur général de l'Énergie, Jean-Marie Iwandza.

Le Congo disposait d'un système d'information énergétique (SIE) à travers le Projet SIE-Afrique, qui couvre le Bénin, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Burkina-Faso, la Côte d'Ivoire, le Mali, la Guinée Bissau, la République centrafricaine, le Cameroun et la République démocratique du Congo.

A la fin du séminaire, le coordonnateur SIE-Congo, Sylvestre Ontou, a lancé un appel aux administrations publiques, aux organismes privés et publics pour solliciter leur appui en fournissant des données fiables concernant la consommation des produits pétroliers et de la biomasse.

Par Jrang An@go.

mardi 21 mai 2013

Karaté : Florent Ntsiba félicite le nouveau bureau de la fédération

Photo : Florent Ntsiba, en kimono, s'entretenant avec le nouveau bureau.

Le président d'honneur a recommandé aux nouvelles instances élues de la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires (Fécoka-ama) de transmettre leur savoir aux jeunes générations d'athlètes

Florent Ntsiba l'a indiqué le 20 mai lorsqu'il a reçu les nouvelles instances de cette structure dirigée désormais par Dominique Ondzé. Ce dernier est venu demander conseil auprès de l'un des doyens du karaté. Me Florent Ntsiba a profité de l'occasion pour féliciter le nouveau bureau avant de l'exhorter à maintenir la flamme allumée et de tirer les leçons nécessaires pour corriger ce qui n'a pas marché durant les dernières années.

« Il faut reinclulquer au niveau des combattants, le sens de l'honneur et de la réussite par l'effort », a recommandé Me Florent Ntsiba. Il a, par ailleurs, demandé à la nouvelle équipe dirigeante de combattre la distribution généreuse des grades et ceintures. « La ceinture doit correspondre au niveau du sportif. En refusant les distinctions honorifiques, j'ai régulièrement passé mes ceintures et mes grades », a-t-il expliqué. Et Me Florent Ntsiba d'insister sur l'organisation de rencontres entre les anciens maîtres karatékas et les jeunes. « Un esprit de solidarité caractérisait les karatékas à mon époque. Prenez exemple sur l'ancienne génération », a-t-il conseillé.

Par Jrang An@go.

lundi 20 mai 2013

Pointe-Noire : quinze jeunes bénéficient de stages en entreprise grâce à la sixième édition du SEEC

Photo : Anatole Collinet Makosso visitant les stands.

Placée sous la houlette d'Anatole Collinet Makosso, ministre de la Jeunesse et de l'éducation civique, cette édition du Salon entreprise emploi du Congo (SEEC) s'est déroulée du 14 au 15 mai sur le thème « L'orientation : parlons-en ensemble »

« La démarche d'orientation que nous souhaitons à travers ce salon repose avant tout sur la mise à disposition d'informations destinées à éclairer les choix », a expliqué Guylène Ghislaine Mbany Ondzé, présidente de l'Association Initiative d'aide au développement (Aidd) qui organise chaque année depuis 2008 le SEEC à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Ce salon propose des opportunités d'emploi et des possibilités de bâtir des projets professionnels conséquents. Il entend aider les écoles à recadrer les filières et les programmes selon les exigences du marché de l'emploi : il permet aux entreprises de se faire connaître et de renouveler leur personnel. « Nous savons tous la difficile réalité du système éducatif de notre pays. Nous percevons le défi que représente la recherche d'une adéquation valable entre le contenu de la formation et les exigences du marché du travail », a indiqué la présidente d'Aidd.

Le SEEC prend de plus en plus d'ampleur à Pointe-Noire. Il a reçu plus de mille jeunes cette année qui ont manifesté leur intérêt en prenant part aux diverses activités organisées, comme les conférences animées par les responsables des sociétés de la place ainsi que le ministre Anatole Collinet Makosso. Conférences qui ont porté, entre autres, sur la construction d'un projet professionnel, la recherche d'emploi, l'optimisation des processus de formation dans les entreprises.

Les participants ont pu échanger et obtenir des informations sur les stands des institutions et entreprises partenaires du salon (Total E&P Congo, Unicongo, Brasco, PAPN, APNI,  Campus France...). Dix jeunes ayant participé à la tombola ont pu bénéficier des stages en entreprise offerts par le SEEC et cinq autres des stages offerts par le ministère de la Jeunesse. Certaines entreprises présentes au salon ont aussi fait des offres d'emploi aux participants.

Avant Pointe-Noire, Brazzaville avait abrité le salon du 7 au 9 mai, toujours chapeauté par Anatole Collinet Makosso.

Par Jrang An@go.

vendredi 17 mai 2013

Travaux publics : les géotechniciens africains face au défi du génie civil à Brazzaville

Photo : les délégations présentes aux Journées de Brazzaville.

Brazzaville abrite, du 16 au 18 mai, les cinquièmes Journées africaines de la géotechnique consacrées au renforcement des liens de coopération qui unissent les États membres de l'Association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics (ALBTP)

Les journées africaines de Brazzaville se tiennent sur le thème « La géotechnique et le défi des grands travaux de génie civil en Afrique ». Elles se situent dans le prolongement de celles tenues en 2012 à Kribi au Cameroun et se fixent comment comme objectif d'ausculter l'avenir des géotechniciens africains au regard des défis de développement et de modernisation dans lesquels s'est engagé le contient africain.

« Les assises de Brazzaville ont pour ambition d'améliorer et de renforcer les liens de coopération qui unissent depuis de nombreuses années les États membres », a précisé le directeur général du Bureau de contrôle, du bâtiment et des travaux publics (BCBTP) au Congo, Louis Patrice Ngagnon. Car, a-t-il indiqué, il s'agit de créer des passerelles dans la perspective de traduire dans les faits le dynamisme, l'unité et la solidarité africains.

Les cinquièmes Journées africaines de la géotechnique ont été ouvertes par le directeur de cabinet du chef de l'État, Firmin Ayessa. Elles connaissent la participation des représentants et experts venus du Congo démocratique, du Congo, de Côte d'Ivoire, du Burundi, du Cameroun, du Burkina Faso, d'Allemagne, de France, du Tchad, du Sénégal et du Gabon. Elles se fixent pour mission de favoriser, au niveau continental, des échanges d'expérience en vue d'apporter des solutions idoines en rapport avec les politiques africaines de l'heure en matière de construction d'ouvrages de génie civil.

Placés aujourd'hui au cœur des défis d'une Afrique en pleine mutation, les géotechniciens sont appelés à donner le meilleur d'eux-mêmes afin de servir de conseil, tant pour les décideurs politiques que les entreprises chargées de mettre en œuvre les différents projets d'intégration. Au regard donc des enjeux environnementaux actuels et des grandes mutations qui s'opèrent dans le domaine de la géotechnique, les assises de Brazzaville constituent, après Kribi, l'occasion de rechercher de nouveaux mécanismes susceptibles de féconder une place incontournable aux prestations du laboratoire dans la mise en œuvre des réformes envisagées dans les États membres de l'ALBTP.

.« L'atteinte de ce noble objectif appelle la mobilisation des toutes nos énergies dans une union forte et dynamique pour mieux affronter, en rangs serrés et dans un esprit de corporation, les grands défis qui se dressent », a souhaité Louis-Patrice Ngagnon. Dans la perspective d'atteindre cet objectif, les assises de Brazzaville se proposent d'examiner la question liée au renforcement des laboratoires africains en vue de les placer au diapason des attentes des populations et surtout des décideurs africains.

Les journées de Brazzaville sont organisées par l'ALBTP et le comité transnational des géotechniciens d'Afrique (CGTA), en partenariat avec le ministère congolais des Travaux publics et de divers autres partenaires. Le CTGA, présidé par Ibrahima Khalil Cissé, et l'ALBTP, par Abdoulaye Saleh, partagent la mission de favoriser les échanges croisés dans le domaine de la recherche scientifique et le retour d'expérience des projets du bâtiment et des travaux publics (BTP) au niveau régional.

Cette coopération des laboratoires à l'échelle panafricaine renforce la qualification des professionnels de cette activité et contribue ainsi à la réussite du secteur du BTP dans chaque pays et au développement des infrastructures de base de l'Afrique.

Par Jrang An@go.

Travaux publics : les géotechniciens africains face au défi du génie civil à Brazzaville

Photo : les délégations présentes aux Journées de Brazzaville.

Brazzaville abrite, du 16 au 18 mai, les cinquièmes Journées africaines de la géotechnique consacrées au renforcement des liens de coopération qui unissent les États membres de l'Association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics (ALBTP)

Les journées africaines de Brazzaville se tiennent sur le thème « La géotechnique et le défi des grands travaux de génie civil en Afrique ». Elles se situent dans le prolongement de celles tenues en 2012 à Kribi au Cameroun et se fixent comment comme objectif d'ausculter l'avenir des géotechniciens africains au regard des défis de développement et de modernisation dans lesquels s'est engagé le contient africain.

« Les assises de Brazzaville ont pour ambition d'améliorer et de renforcer les liens de coopération qui unissent depuis de nombreuses années les États membres », a précisé le directeur général du Bureau de contrôle, du bâtiment et des travaux publics (BCBTP) au Congo, Louis Patrice Ngagnon. Car, a-t-il indiqué, il s'agit de créer des passerelles dans la perspective de traduire dans les faits le dynamisme, l'unité et la solidarité africains.

Les cinquièmes Journées africaines de la géotechnique ont été ouvertes par le directeur de cabinet du chef de l'État, Firmin Ayessa. Elles connaissent la participation des représentants et experts venus du Congo démocratique, du Congo, de Côte d'Ivoire, du Burundi, du Cameroun, du Burkina Faso, d'Allemagne, de France, du Tchad, du Sénégal et du Gabon. Elles se fixent pour mission de favoriser, au niveau continental, des échanges d'expérience en vue d'apporter des solutions idoines en rapport avec les politiques africaines de l'heure en matière de construction d'ouvrages de génie civil.

Placés aujourd'hui au cœur des défis d'une Afrique en pleine mutation, les géotechniciens sont appelés à donner le meilleur d'eux-mêmes afin de servir de conseil, tant pour les décideurs politiques que les entreprises chargées de mettre en œuvre les différents projets d'intégration. Au regard donc des enjeux environnementaux actuels et des grandes mutations qui s'opèrent dans le domaine de la géotechnique, les assises de Brazzaville constituent, après Kribi, l'occasion de rechercher de nouveaux mécanismes susceptibles de féconder une place incontournable aux prestations du laboratoire dans la mise en œuvre des réformes envisagées dans les États membres de l'ALBTP.

.« L'atteinte de ce noble objectif appelle la mobilisation des toutes nos énergies dans une union forte et dynamique pour mieux affronter, en rangs serrés et dans un esprit de corporation, les grands défis qui se dressent », a souhaité Louis-Patrice Ngagnon. Dans la perspective d'atteindre cet objectif, les assises de Brazzaville se proposent d'examiner la question liée au renforcement des laboratoires africains en vue de les placer au diapason des attentes des populations et surtout des décideurs africains.

Les journées de Brazzaville sont organisées par l'ALBTP et le comité transnational des géotechniciens d'Afrique (CGTA), en partenariat avec le ministère congolais des Travaux publics et de divers autres partenaires. Le CTGA, présidé par Ibrahima Khalil Cissé, et l'ALBTP, par Abdoulaye Saleh, partagent la mission de favoriser les échanges croisés dans le domaine de la recherche scientifique et le retour d'expérience des projets du bâtiment et des travaux publics (BTP) au niveau régional.

Cette coopération des laboratoires à l'échelle panafricaine renforce la qualification des professionnels de cette activité et contribue ainsi à la réussite du secteur du BTP dans chaque pays et au développement des infrastructures de base de l'Afrique.

Par Jrang An@go.

Travaux publics : les géotechniciens africains face au défi du génie civil à Brazzaville

Photo : les délégations présentes aux Journées de Brazzaville.

Brazzaville abrite, du 16 au 18 mai, les cinquièmes Journées africaines de la géotechnique consacrées au renforcement des liens de coopération qui unissent les États membres de l'Association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics (ALBTP)

Les journées africaines de Brazzaville se tiennent sur le thème « La géotechnique et le défi des grands travaux de génie civil en Afrique ». Elles se situent dans le prolongement de celles tenues en 2012 à Kribi au Cameroun et se fixent comment comme objectif d'ausculter l'avenir des géotechniciens africains au regard des défis de développement et de modernisation dans lesquels s'est engagé le contient africain.

« Les assises de Brazzaville ont pour ambition d'améliorer et de renforcer les liens de coopération qui unissent depuis de nombreuses années les États membres », a précisé le directeur général du Bureau de contrôle, du bâtiment et des travaux publics (BCBTP) au Congo, Louis Patrice Ngagnon. Car, a-t-il indiqué, il s'agit de créer des passerelles dans la perspective de traduire dans les faits le dynamisme, l'unité et la solidarité africains.

Les cinquièmes Journées africaines de la géotechnique ont été ouvertes par le directeur de cabinet du chef de l'État, Firmin Ayessa. Elles connaissent la participation des représentants et experts venus du Congo démocratique, du Congo, de Côte d'Ivoire, du Burundi, du Cameroun, du Burkina Faso, d'Allemagne, de France, du Tchad, du Sénégal et du Gabon. Elles se fixent pour mission de favoriser, au niveau continental, des échanges d'expérience en vue d'apporter des solutions idoines en rapport avec les politiques africaines de l'heure en matière de construction d'ouvrages de génie civil.

Placés aujourd'hui au cœur des défis d'une Afrique en pleine mutation, les géotechniciens sont appelés à donner le meilleur d'eux-mêmes afin de servir de conseil, tant pour les décideurs politiques que les entreprises chargées de mettre en œuvre les différents projets d'intégration. Au regard donc des enjeux environnementaux actuels et des grandes mutations qui s'opèrent dans le domaine de la géotechnique, les assises de Brazzaville constituent, après Kribi, l'occasion de rechercher de nouveaux mécanismes susceptibles de féconder une place incontournable aux prestations du laboratoire dans la mise en œuvre des réformes envisagées dans les États membres de l'ALBTP.

.« L'atteinte de ce noble objectif appelle la mobilisation des toutes nos énergies dans une union forte et dynamique pour mieux affronter, en rangs serrés et dans un esprit de corporation, les grands défis qui se dressent », a souhaité Louis-Patrice Ngagnon. Dans la perspective d'atteindre cet objectif, les assises de Brazzaville se proposent d'examiner la question liée au renforcement des laboratoires africains en vue de les placer au diapason des attentes des populations et surtout des décideurs africains.

Les journées de Brazzaville sont organisées par l'ALBTP et le comité transnational des géotechniciens d'Afrique (CGTA), en partenariat avec le ministère congolais des Travaux publics et de divers autres partenaires. Le CTGA, présidé par Ibrahima Khalil Cissé, et l'ALBTP, par Abdoulaye Saleh, partagent la mission de favoriser les échanges croisés dans le domaine de la recherche scientifique et le retour d'expérience des projets du bâtiment et des travaux publics (BTP) au niveau régional.

Cette coopération des laboratoires à l'échelle panafricaine renforce la qualification des professionnels de cette activité et contribue ainsi à la réussite du secteur du BTP dans chaque pays et au développement des infrastructures de base de l'Afrique.

Par Jrang An@go. thème « La géotechnique et le défi des grands travaux de génie civil en Afrique ». Elles se situent dans le prolongement de celles tenues en 2012 à Kribi au Cameroun et se fixent comment comme objectif d'ausculter l'avenir des géotechniciens africains au regard des défis de développement et de modernisation dans lesquels s'est engagé le contient africain.

« Les assises de Brazzaville ont pour ambition d'améliorer et de renforcer les liens de coopération qui unissent depuis de nombreuses années les États membres », a précisé le directeur général du Bureau de contrôle, du bâtiment et des travaux publics (BCBTP) au Congo, Louis Patrice Ngagnon. Car, a-t-il indiqué, il s'agit de créer des passerelles dans la perspective de traduire dans les faits le dynamisme, l'unité et la solidarité africains.

Les cinquièmes Journées africaines de la géotechnique ont été ouvertes par le directeur de cabinet du chef de l'État, Firmin Ayessa. Elles connaissent la participation des représentants et experts venus du Congo démocratique, du Congo, de Côte d'Ivoire, du Burundi, du Cameroun, du Burkina Faso, d'Allemagne, de France, du Tchad, du Sénégal et du Gabon. Elles se fixent pour mission de favoriser, au niveau continental, des échanges d'expérience en vue d'apporter des solutions idoines en rapport avec les politiques africaines de l'heure en matière de construction d'ouvrages de génie civil.

Placés aujourd'hui au cœur des défis d'une Afrique en pleine mutation, les géotechniciens sont appelés à donner le meilleur d'eux-mêmes afin de servir de conseil, tant pour les décideurs politiques que les entreprises chargées de mettre en œuvre les différents projets d'intégration. Au regard donc des enjeux environnementaux actuels et des grandes mutations qui s'opèrent dans le domaine de la géotechnique, les assises de Brazzaville constituent, après Kribi, l'occasion de rechercher de nouveaux mécanismes susceptibles de féconder une place incontournable aux prestations du laboratoire dans la mise en œuvre des réformes envisagées dans les États membres de l'ALBTP.

.« L'atteinte de ce noble objectif appelle la mobilisation des toutes nos énergies dans une union forte et dynamique pour mieux affronter, en rangs serrés et dans un esprit de corporation, les grands défis qui se dressent », a souhaité Louis-Patrice Ngagnon. Dans la perspective d'atteindre cet objectif, les assises de Brazzaville se proposent d'examiner la question liée au renforcement des laboratoires africains en vue de les placer au diapason des attentes des populations et surtout des décideurs africains.

Les journées de Brazzaville sont organisées par l'ALBTP et le comité transnational des géotechniciens d'Afrique (CGTA), en partenariat avec le ministère congolais des Travaux publics et de divers autres partenaires. Le CTGA, présidé par Ibrahima Khalil Cissé, et l'ALBTP, par Abdoulaye Saleh, partagent la mission de favoriser les échanges croisés dans le domaine de la recherche scientifique et le retour d'expérience des projets du bâtiment et des travaux publics (BTP) au niveau régional.

Cette coopération des laboratoires à l'échelle panafricaine renforce la qualification des professionnels de cette activité et contribue ainsi à la réussite du secteur du BTP dans chaque pays et au développement des infrastructures de base de l'Afrique.

Par Jrang An@go.

mercredi 15 mai 2013

Safari 2013 : 19 pays d'Afrique francophone participent à la rencontre de Brazzaville

Photo : Les participants posent avec les autorités congolaises.

Les travaux Safari 2013 : 19 pays d'Afrique francophone participent à la rencontre de Brazzaville de la Conférence internationale des instructeurs des académies Cisco (Safari) ont été ouverts le 14 mai, au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, par le secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Baptiste Ondaye

La rencontre de Brazzaville regroupe des instructeurs et ingénieurs venus de 19 pays de l'Afrique de l'Ouest francophone et de l'Afrique centrale. D'après le directeur général du Centre de formation en information du Ciras, le colonel Jérôme Iwandza, Safari 2013 a pour but de permettre la professionnalisation de l'enseignement par les outils modernes des technologies de l'information et de la communication (TIC).

Cette conférence est organisée conjointement par le CFI-Ciras et la firme Cisco qui est actuellement présente dans 109 pays au monde pour 10 000 académies, dont celles du Congo. Elle permet, grâce à un modèle de partenariat particulier, de former des jeunes dans le déploiement, l'exploitation et la maintenance des équipements réseaux informatiques. À ce jour, 232 jeunes Congolais issus de trois académies font partie d'un million d'apprenants en cours de formation dans le monde.

Outre les aspects liés à la formation, a ajouté  le directeur général de CIRAS, des solutions pour entreprises et administrations vont être présentées. Elles susciteront ainsi la possibilité  de partenariat avec ce géant de l'industrie technologique dans le cadre de la réalisation de leurs projets de modernisation. « Notre pays est en train de vivre une avancée non des moindres et toutes les initiatives sont à prendre en compte. Investir dans l'économie numérique, c'est investir pour l'avenir. Telles sont les préoccupations qui nous guident, et nous caractérisent en vue d'atteindre l'objectif fondamental défini par le gouvernement d'être un pays émergent d'ici à l'an 2025 », a indiqué Jérôme Iwandza, précisant que ces assises se tenaient dans un caractère particulier tant pour Cisco que pour le Congo.

Présidant la cérémonie d'ouverture, le secrétaire général de la présidence de la République a indiqué que cette conférence annuelle constituait un enjeu majeur à travers son thème principal, consistant à personnaliser l'enseignement par les outils modernes des TIC. Pour lui, en décrétant 2013, année de l'enseignement de base et de la formation professionnelle, le président de la République a réaffirmé sa ferme volonté de doter le Congo d'outils essentiels.

Les administrations et les entreprises invitées à saisir l'opportunité

« Cette conférence annuelle des instructeurs des académies Cisco est aussi un espace d'échange qui vise à promouvoir l'enseignement professionnel en Afrique en général, et au Congo en particulier. Son organisation en République du Congo est une initiative hautement louable et d'une grande opportunité si l'on constate la place de choix qu'occupe la formation de l'homme dans l'échelle des priorités des politiques et programmes publics du Congo, surtout en cette année 2013 », a précisé Jean-Baptiste Ondaye.

Il a également souligné que cette conférence était la traduction réelle de l'impérieuse nécessité des pays membres de cette organisation de s'inscrire résolument dans l'ère du numérique. Conscient de l'importance des enjeux, le gouvernement congolais s'emploie depuis quelques années à mettre en œuvre un ambitieux programme qui vise, entre autres, l'informatisation de l'administration publique et l'équipement du pays en infrastructures lourdes, en vue de l'éclosion et de la vulgarisation des NTIC.

Jean-Baptiste Ondaye souhaite que les assises de Brazzaville puissent permettre la création d'autres académies Cisco et l'ouverture d'autres cursus. Ceci dans le but d'avoir une jeunesse bien formée, prête à entrer avec assurance dans le monde du travail et d'affronter les défis économiques, sociaux et environnementaux majeurs auxquels le pays fait face dans sa progression vers un développement humain durable. « J'ose croire que les administrations et les entreprises congolaises sauront saisir cette opportunité qui leur est offerte par le Safari pour formuler des projets structurants destinés à intégrer la vie nationale de développement », a-t-il conclu.

Par Jrang An@go.

samedi 11 mai 2013

Pool Malebo : les experts des deux pays se concertent pour le développement et l'amélioration des conditions d'exploitation interne

Photo  : Les participants la réunion d'évaluation à mi-parcours de la convention d'exploitation du Pool Malebo.

Roger Itoua, conseiller aux transports maritimes et fluviaux auprès du ministre délégué en charge des voies navigables et de l'économie fluviale, a présidé le 10 mai à Brazzaville, en qualité de représentant du ministre, la réunion d'évaluation à mi-parcours de la convention d'exploitation du Pool Malebo.

Cette session de deux jours intervient après la première réunion d'évaluation à mi-parcours du projet tenue les 29 et 30 octobre 2012 à Kinshasa. Au cours de cette session, les experts avaient été édifiés sur les progrès et les faiblesses de la mise en œuvre de cette convention.

Plusieurs actions sont en cours d'exécution ; celles n'ayant pas commencé devraient faire l'objet d'une amélioration progressive afin d'assurer de meilleures conditions de traversée du Pool Malebo aux populations de Kinshasa et de Brazzaville.

« L'enjeu est majeur pour la sous-région. [...] Il s'agit pour les acteurs en présence de se prononcer sur l'exécution de la convention en mettant l'accent sur la consolidation des actions en cours ainsi que sur la mise en œuvre des actions qui n'ont pas encore démarrées sur le terrain, en rencontrant les actions à entreprendre et baliser l'avenir », a précisé Roger Itoua lors de son discours d'ouverture.

Pour le secrétaire général de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos), Simon Sakibede, il est nécessaire de dépasser les intérêts nationaux et communautaires si l'on veut avoir un développement optimal du transport fluvial dans l'espace Cicos. Il vonvient également de mettre en application l'ensemble des dispositions édictées par la convention d'exploitation du Pool Malebo.

« C'est la raison pour laquelle la Cicos a institué deux réunions annuelles, alternativement à Brazzaville et Kinshasa, afin d'offrir aux services commis aux frontières un cadre de concertation et de dialogue permettant d'harmoniser et de résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés dans l'exécution de leurs tâches », a-t-il ajouté.

Cette rencontre souligne une nouvelle fois la nécessité de mettre en œuvre la convention d'exploitation du Pool Malebo dans son intégralité. Des voix s'élèvent, dans le cadre de la sécurité de la navigation, pour l'amélioration et l'assouplissement des conditions d'accès aux infrastructures portuaires, l'exploitation d'unités fluviales répondant aux normes de construction et de sécurité, la simplification des formalités de voyage, l'harmonisation des tarifs de transport, le traitement équitable des usagers du fleuve par des services commis aux frontières.

La convention d'exploitation du Pool Malebo avait été signée entre la République du Congo et la République Démocratique du Congo le 22 novembre 2005 sous la supervision du secrétariat général de la Cicos.

Par Jrang An@go.

jeudi 9 mai 2013

Économie forestière : du retard dans la mise en œuvre de l'APV/Flegt

Photo : Henri Djombo, Van Opstal et le comité conjoint de mise en œuvre de l'APV.

Le ministre de l'Économie forestière et du Développement durable, Henri Djombo, a certifié à la presse, en présence du chef de la délégation de l'Union européenne en République du Congo, Marcel Van Opstal, que le processus de fonctionnement de l'Accord de partenariat volontaire (APV) pour la réglementation forestière s'achemine normalement, malgré la difficulté liée au logiciel de traçabilité qui n'est pas prêt.

Affirmation faite à la suite de la signature entre les deux parties d'un document réitérant leur détermination à respecter les engagements pris sur l'application des réglementations forestières, de gouvernance et des échanges commerciaux (Flegt).

Henri Djombo a rassuré les différents médias qu'il n'y avait ni échec ni handicap dans le fonctionnement de l'APV/Flegt. Les deux parties avancent dans la mise en œuvre de l'accord, dans le respect strict des engagements pris.

Le couac intervenu avec la non disponibilité du logiciel de traçabilité n'enfreint en rien le processus amorcé depuis le 3 mars dernier, date à laquelle est entrée officiellement en application, l'accord. Mais pour le moment celui-ci n'est pas fonctionnel. « L'opérateur n'a pas pu remplir sa tâche telle que nous le voulions, le contrat a été annulé et cela provoque un retard. Il va falloir confier le travail à un autre opérateur afin qu'un logiciel de traçabilité soit mis sur pied pour que le processus Flegt soit fonctionnel le plus rapidement à l'horizon 2015 », a déclaré Van Opstal, paraphrasant Henri Djombo.

La traçabilité existe aussi à côté de la légalité

Afin que l'autorisation soit délivrée, tous les éléments doivent être réunis : certificat de légalité et aussi de traçabilité. Ce dernier montre que le bois est arrivé à tel ou tel port du monde, son origine, sa provenance. Il peut remonter les coordonnées géographiques, et même la souche où l'arbre a été abattu.

Ces informations sont importantes. Il est possible donc de contrôler, et ensuite de se rendre compte que finalement l'exploitation forestière est faite selon les règles de l'art. « Nous avons besoin de cette partie-là, même si la première est accomplie. Mais ce n'est pas pour autant que nos opérateurs doivent être pénalisés. Il y a le règlement européen sur le bois qui met face à face l'acheteur et le vendeur et le marché qui demande au vendeur de donner la preuve », a expliqué le ministre congolais.

Des effets induits contribuant à l'économie

En effet, l'APV a été mis en place face aux défis de l'exploitation illégale du bois et au commerce des produits dérivés, en vue de la gestion durable des écosystèmes forestiers. Aussi, l'accord permet au Congo de développer un dispositif de vérification de la légalité des activités d'abattage et de transformation des bois, avec l'appui de l'UE. Seuls les bois et produits dérivés, dont la légalité est vérifiée, devront désormais être mis sur le marché national et international. 

Déjà, en 1998, le Congo avait adopté une politique durable des forêts. Selon le ministre, cette disposition prévoyait des restrictions sur le marché mondial, à long terme. « Nous avons pris de l'avance avec l'aménagement durable des forêts, (...) pour garantir durablement la présence du bois congolais sur les marchés même les plus difficiles. Ceux qui ne comprennent pas que cette politique a des contraintes, vont payer le tribut le plus cher en ne la respectant pas », a-t-il souligné.

Argumentant sur l'importance du bois, l'orateur a signifié que le secteur rapportait près de 30 milliards de FCFA chaque année au Congo, après le pétrole. Le salaire représente à peu près un tiers du chiffre d'affaire du secteur forestier qui est de 400 milliards. Ces salaires ne vont pas au Trésor et ses retombées ne sont pas visibles.

II y a des effets induits insaisissables par les citoyens qui contribuent à l'économie. En revanche pour le pétrole, c'est 14 millions de tonnes de production annuelle. Le prix du baril de pétrole et de la tonne de bois n'est pas comparable. Le secteur forestier fournit le plus d'emplois, en seconde position après la fonction publique. « Ne nous limitons pas au rapport financier car le rapport économique est beaucoup plus important », a conclu Henri Djombo.

Par Jrang An@go.

mercredi 8 mai 2013

Beauté : la Miss Autochtone de la Cuvette-Ouest présente ses civilités au ministre des Sports


Photo : Le ministre et la Miss en audience.

Véronique Ilendzi a été reçue le 7 mai par le ministre des Sports et de l'Éducation physique, Léon Alfred Opimbat, parrain de cette élection

Élue Miss Autochtone le 6 avril à Ewo, Véronique Ilendzi a profité de son séjour à Brazzaville pour présenter ses civilités au ministre. À sa sortie d'audience, elle a déclaré à la presse que son vœu était d'apprendre le métier de la couture. Elle a remercié le ministre Léon Alfred Opimbat pour son parrainage. « Je remercie le ministre d'avoir parrainé l'élection Miss Autochtone. C'est grâce à cette élection qu'aujourd'hui je foule le sol brazzavillois pour la première fois », a-t-elle confié.

Taty Blood a déclaré que cette audience lui avait permis d'expliquer au ministre le bien fondé de sa démarche et l'avait bien préparé à la réception dans les tout prochains jours à Brazzaville des 27 candidates au concours Miss Autochtone. « Nous souhaitons que les filles bénéficient d'une assistance de la part de tierces personnes, qu'elles partent à l'école et apprennent le métier de leur rêve », a ajouté le président du comité Miss Autochtone. Notons qu'à ce jour, il ne reste que trois départements, notamment les Plateaux, la Likouala et la Bouenza, qui n'ont pas encore abrité leur compétition départementale.

Le président du comité Miss Autochtone n'a pas manqué de préciser à la presse la loi en faveur des peuples autochtones et de la jeunesse congolaise, promulguée par le président de la République. Car en fait, le chef de l'État fonde son espoir sur la jeunesse qui est l'élite de demain. « Nous avons pris l'engagement de faire la promotion de cette loi à travers notre événement et nous comptons sur le soutien de tous les Congolais pour pouvoir nous aider. Le ministre Léon Alfred Opimbat nous a promis de nous accompagner jusqu'à l'échéance nationale et il nous a remis un kit de marinières pour pouvoir prouver notre soutien à l'équipe nationale des Diables rouges », a indiqué Taty Blood.

Signalons que l'élection Miss Autochtone nationale se tiendra au mois d'août prochain.

Par Jrang An@go.

Eau : la SNDE vise un service plus performant

Photo : Les signataires de la convention.

Le ministre de l'Énergie et de l'Hydraulique, Henri Ossebi, a signé le 7 mai à Brazzaville, un contrat de performance entre l'État et la Société nationale de distribution d'eau (SNDE)

Ce contrat permettra à la SNDE d'étendre ses services en fourniture d'eau à Brazzaville et Pointe-Noire. Il vise essentiellement à améliorer les conditions d'accès à une eau salubre pour plus d'un million de personnes vivant dans les villes à forte concentration humaine.

Selon Henri Ossebi, ce projet est réalisable en quatre ans. « La banque mondiale et le Congo vont s'investir dans l'amélioration du réseau de distribution d'eau potable à Brazzaville et à Pointe-Noire. Au nom de la continuité de l'État nous venons d'arriver à une étape très importante », a indiqué le ministre. Pour ce faire, il est envisagé l'amélioration de la gouvernance en vue de changer le comportement des employés, tout en évaluant les performances de l'entreprise.

Cette convention permet la mise en œuvre du plan d'action national sur la réforme de la gouvernance du secteur de l'eau. « Le contrat de performance vient après le contrat de service. Ce dernier nous lie désormais à une société française, Veolia, dont la mission est d'appuyer au plan technique la SNDE afin de répondre aux attentes des populations en matière d'accès à l'eau potable », a déclaré Henri Ossebi, avant d'ajouter : « La réforme de ce secteur et du redressement impératif du service public de l'eau est un engagement de l'État. Il doit également accompagner l'entreprise dans cette mission en prenant en charge la dette sociale, la dette fiscale et toute la recapitalisation de l'entreprise », a poursuivi Henri Ossebi.

Pour parfaire son fonctionnement, la SNDE a signé cette convention suite aux irrégularités constatées dans ce secteur, notamment sur le cadre juridique, réglementaire et institutionnel ; l'absence de contractualisation entre l'État et la SNDE sur les objectifs de performance ; la situation financière difficile de la société alourdie par la dette ; ainsi qu'une absence technique de maîtrise du volume d'eau produit et vendu en l'absence de comptage.

Pour y remédier, l'État congolais entend mettre en place un cadre juridique moderne et adapté ; et réaliser d'importants investissements sur les ouvrages de production pour permettre à court et moyen terme une meilleure dotation en eau potable des deux villes. Conjointement, sera exécuté un programme de municipalisation accélérée contribuant à l'extension de la desserte dans les centres secondaires de l'arrière-pays, en établissant un mécanisme de facturation et recouvrement transparent et efficace des consommations.

La restructuration de la SNDE permettra à l'entreprise d'offrir des services de qualité à la population, tout en élargissant son cercle de distribution. « Son rayonnement devrait dépasser les frontières nationales. Le ministre des Finances sera le principal garant des engagements pris par l'État pour une entreprise mieux gérée et performante dans une approche plus inclusive et participative du management du secteur », a souhaité le ministre de l'énergie.

Le ministre des Finances et du Portefeuille public, le ministre de l'Énergie et de l'Hydraulique, le président du Conseil d'administration de la SNDE ainsi que le directeur général de l'entreprise, ont été les signataires du contrat de performance. Notons enfin que cette convention s'est faite en présence du représentant de la Banque mondiale au Congo, de l'ambassadeur de France, des représentants de la société française Veolia ainsi que du coordonnateur du Projet eau électricité et développement urbain (PEEDU).Josiane Mambou-LoukoulaPhoto : Les signataires de la convention.

Par Jrang An@go.

samedi 4 mai 2013

Intégration : feux croisés sur la ministre Cécile Kyenge Kashetu

Photo : Cécile Kyenge Kashetu.

La première femme d'origine africaine à entrer dans un gouvernement en Italie fait l'objet d'attaques virulentes et de soutiens mous de la part de la classe politique

Nommée ministre de l'Intégration dans le gouvernement formé par Enrico Letta le 28 avril, l'Italo-Congolaise (RDC) Cécile Kyenge Kashetu, est prise en tenaille entre ceux qui déjà la haïssent pour ce qu'elle est et ceux, timides, qui prennent sa défense.

Dans le camp des premiers, on compte une poignée d'extrémistes politiques, mais aussi, sans doute, une majorité silencieuse pour qui l'intrusion d'une immigrée dérange fortement les coutumes jusqu'à présent en cours en Italie.Dans le deuxième groupe, on rencontre sans peine tous les Italiens d'origine africaine, les Italiens dits de la deuxième génération, souvent nés de parents étrangers vivant en Italie, mais peu organisés et sans porte-voix crédible. Et puis, il y a aussi les membres du Parti démocrate (PD), qui est la principale formation politique de l'échiquier national, auquel appartient de longue date Cécile Kyenge. C'est également au PD qu'appartient l'autre « phénomène » politique italien, Jean-Léonard Touadi, naguère premier député d'origine africaine (Congo-Brazzaville) au Parlement de la péninsule.

Et comme de juste, tous les deux se sont signalés par leur volonté déclarée de réformer la loi Bossi-Fini, qui règlemente actuellement les conditions d'accès à la nationalité en Italie. Tous les deux veulent privilégier le droit du sol à la loi du sang qui prévaut. Devrait être italienne, selon eux, toute personne née sur le sol italien et pas uniquement le citoyen dont les parents sont italiens d'origine. Rien d'étonnant donc à ce que fusent des rangs de la droite extrême les critiques les plus radicales, du racisme à l'état pur, surtout à l'encontre de la nouvelle ministre.

« Je pense que nous devons nous faire à l'idée qu'un jour un originaire d'Afrique soit président en Italie. » Ces propos viennent de la présidente de l'Assemblée nationale, Laura Boldrini, écœurée par les attaques contre Cécile Kyenge. De son côté, une autre Cécile, elle aussi originaire de Modène, Cecilia Guerra, souligne que « les phrases de Borghizio et Zaia [deux députés du parti xénophobe de la Ligue du Nord - NDLR] et les insultes sur les réseaux sociaux tout comme les écrits sur les murs sont très certainement des épisodes de racisme contre une personne d'origine africaine et à la peau noire. » Elle souligne également, comme pour en atténuer la gravité, que ces paroles « se doublent aussi d'une autre forme de racisme, la misogynie ».

Pour cette députée du PD, ces manifestations expriment la peur devant « la lucidité et la fermeté avec lesquelles [Cécile Kyenge Kashetu] a toujours posé sur la table les problèmes cruciaux, comme le droit à la citoyenneté des enfants nés en Italie, l'abrogation du délit de clandestinité, la fermeture des centres de regroupements forcés et l'abrogation du permis de séjour à point. Or c'est sur ces terrains que nous devons plus que jamais nous placer à ses côtés. » Cecilia Guerra ne donne pas trop à savoir si ses propos relèvent de l'incantation pure ou de la volonté politique. Car beaucoup, y compris dans les rangs de la gauche, craignent que Cécile Kyenge n'ait été choisie que par convenance.

Par Jrang An@go.

vendredi 3 mai 2013

Arts martiaux : une commission de transition pour relancer le judo au Congo

Photo : le ministre des Sports donnant les directives à la commission

Le ministre des Sports a mis en place, le 30 avril à Brazzaville, une structure transitoire pour faire renaître la discipline de ses cendres après quatre ans d'inactivité

La commission de transition remettra les judokas sur le tatami en relançant les activités de cette discipline sur tout le territoire national. Aussi se chargera-t-elle, sous un angle extrastatutaire, de la mise en place de la Fédération congolaise de judo qui, par la suite, prendra les rênes de la discipline pour l'olympiade 2013-2017. Ainsi, le judo congolais tournera définitivement la page de ses quatre années blanches.

La commission est dirigée par les maîtres Ngassaki, Makaya et N'Dinga, qui ont fait les beaux jours du judo au Congo. La fédération qu'ils ont la charge de mettre en place sera constituée de judokas représentant plusieurs départements du pays. Le président sera désigné par le collège des maîtres assurant la transition. Le premier vice-président, représentant le département de Brazzaville, sera, quant à lui, désigné par les clubs. Les deux autres vice-présidents désignés par les mêmes mandants représenteront les départements de Pointe-Noire et de la Cuvette.

Par ailleurs, les fonctions de secrétaire général seront assumées par un cadre du ministère des Sports, ainsi que celles de trésorier général. Les membres viendront des départements ayant des activités de judo notamment la Sangha, la Likouala, la Bouénza, la Lékoumou, le Pool et le Niari. Le conseil fédéral sera constitué conformément aux dispositions de la lettre circulaire du ministre des Sports définissant, entre autres, les modalités d'élection des membres des fédérations sportives nationales pour les assemblées générales électives qui débuteront le 4 mai.

Dans son discours d'orientation, Léon Alfred Opimbat a appelé la commission de transition à travailler d'arrache-pied pour que les athlètes longtemps privés de compétition reprennent leur envol. « Le judo est une discipline sûre. [...] Il est inimaginable que les judokas congolais soient absents au rendez-vous des onzièmes Jeux africains de 2015 », a déclaré le ministre des Sports tout en rappelant que depuis les premiers Jeux africains, en 1965, le judo n'avait cessé de glaner des médailles au niveau international.

La commission ad hoc en 2010 et celle de gestion en 2011 avaient échoué dans la poursuite de relance des activités du judo. La structure de transition qui vient de voir le jour est donc condamnée à faire oublier ce passé amer en ravivant la flamme du judo en cette année 2013 consacrée à la préparation technique des athlètes.

Par Jrang An@go.

CFCO : le gouvernement réceptionne six nouvelles locomotives

Photo : les six locomotives réceptionnées.

De fabrication sud-africaine, elles ont été réceptionnées le 30 avril à la gare centrale de Pointe-Noire en présence de Rodolphe Adada, ministre d'État, ministre des Transports, de l'Aviation civile et de la Marine marchande, de Jean-Jacques Bouya, ministre à la présidence de la République, chargé de l'Aménagement du territoire et de la Délégation générale aux grands travaux

Les six locomotives ont été fabriquées par la société RRL Grindrod, qui a fêté son centenaire il y a trois ans et construit des locomotives depuis cinquante ans. Les locomotives acquises par le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) ont une puissance de 3 000 cv chacune. Les quatre locomotives de la première série (CC 1100 ; 1102 ; 1103 ; 1104) peuvent supporter une charge de traction de moins de 28 tonnes. Elles mesurent 21,5m de longueur pour 2,9 de largeur, et ont un moteur de 16 cylindres.

Les deux autres locomotives (CC 1201 et 1202) mesurent chacune 21,5m de longueur et 2,5m de largeur. La première unité de cette série provient d'Afrique du Sud tandis que la seconde a été assemblée aux États-Unis d'Amérique par une société partenaire de RRL Grindrod.En remettant les locomotives aux autorités congolaises, Ted Zulu, président-directeur général de RRL Grindrod, a déclaré : « J'ai toujours dit qu'il y avait une histoire que l'on doit écrire en disant que l'Afrique doit aider l'Afrique. Ceci, en travaillant ensemble. Nous ne pouvons pas arrêter ce partenariat avec le Congo, nous devons prouver au monde que nous pouvons travailler ensemble comme l'attestent les locomotives livrées au Congo. Nous sommes prêts à en livrer d'autres puisque le besoin se fait sentir au Congo. »

En recevant les documents y afférant, Jean-Pierre Morel, directeur général du CFCO, a remercié au nom de la volonté du gouvernement de la République de relever les défis de développement du Congo par de grands travaux d'infrastructures et de modernisation du chemin de fer.

Séraphin Bhalat, conseiller du chef de l'État et chef du département des travaux publics et de l'aménagement du territoire, a rappelé les efforts du gouvernement pour la modernisation du CFCO qui est passé en soixante dix-neuf ans d'existence, des locomotives à vapeur aux locomotives diesel et actuellement diesel électrique. « C'est en 2007 que le président de la République instruisait le gouvernement sur la mise en œuvre d'un programme urgent de réhabilitation et d'équipement du CFCO. À ce jour, plus de 70 milliards de FCFA ont été investis dans ce programme », a-t-il rappelé. La commande de ces locomotives prévoyait aussi la formation de douze techniciens congolais (six agents CFCO et six jeunes diplômés) qui ont suivi une formation de douze mois auprès de la société Grindrod. « Ces locomotives vont permettre au CFCO d'augmenter sa capacité de trafic estimé à 420 000 tonnes par an », a-t-il renchéri.

« Nous sommes fiers de la montée en puissance du CFCO. Maintenant, il s'agit de refaire entièrement cette voie entre Brazzaville et Pointe-Noire. Aussi, faut-il faire en sorte que les travailleurs de cette entreprise créent les conditions véritables de la bonne exploitation de ces équipements », a indiqué le ministre Jean-Jacques Bouya.

« En équipant le CFCO, le gouvernement voudrait que les transports fassent bouger les choses. C'est ce qui va se faire avec les nouvelles locomotives mais aussi avec la dizaine d'autres que nous allons recevoir l'année prochaine. Si nous travaillons sur la voie, ce qui va se faire, nous allons ramener le chemin de fer à sa valeur nominale. Pour cela, il faut également que le personnel s'implique. Ce ne sont pas les machines toutes seules qui peuvent changer les choses. C'est le personnel qui doit prendre en mains son destin », a ajouté, avec fermeté, le ministre d'État Rodolphe Adada.

Par Jrang An@go.

jeudi 2 mai 2013

Relations russo-congolaises : le Centre culturel russe organise des tables rondes favorisant les échanges

Photo : Les participants à la table ronde.

Ces rencontres, organisées en partenariat avec l'ambassade de la Fédération de Russie au Congo, visent à mieux faire connaître les relations bilatérales entre les deux pays.

Pour le directeur du Centre culturel russe (CCR), Sergey Belyaev, sa structure a pour but de promouvoir les valeurs culturelles de la Fédération de la Russie. C'est ainsi que pour mieux faire connaître les relations bilatérales entre la Russie et le Congo, le CCR a inséré dans son programme d'activités l'organisation de tables rondes en partenariat avec l'ambassade de Russie au Congo. 

Afin de matérialiser ce nouveau programme, le CCR a abrité la fin de la semaine dernière une table ronde sur « Les relations économiques entre la Russie et le Congo ». Cette table ronde, qui s'est tenue en présence de Youri A. Romanov, ambassadeur de Russie en République du Congo, et sa suite, a permis à la partie russe d'apporter à la partie congolaise, représentée par les délégués de la présidence de la République, du ministère de l'Économie et des finances, de la chambre de commerce et d'industrie du Congo, de l'université Marien-Ngouabi, et de l'Association congolaise de l'amitié entre les peuples des informations sur la situation actuelle des relations économiques russo-congolaises. Il s'agissait notamment de commerce extérieur et de projets d'investissement existant.

Dans sa présentation, l'ambassadeur Youri A. Romanov a évoqué quelques projets proposés par la Fédération de Russie, le potentiel et les perspectives de la coopération économique entre les deux États avec de nouveaux moyens, de nouvelles possibilités et de nouvelles opportunités pour cette coopération bilatérale. Il a souligné le rôle des diplômés des établissements de l'enseignement supérieur soviétique et russe, qui apportent leur contribution à la coopération bilatérale entre les deux pays.

Signalons également que le représentant de la direction générale de la Banque du développement des États de l'Afrique centrale (Bdéac) est intervenu pour dire comment l'organisation interétatique, spécialisée dans l'appui des investissements pour le développement dans les pays de la sous-région, soutient différents projets. 

S'agissant de ce mois de mai, parmi les grands axes du programme du CCR, il convient de citer la cérémonie officielle d'ouverture du Mois de l'amitié entre les peuples organisée par l'Association congolaise d'amitié entre les peuples présidée par Vital Bala, la table ronde sur l'éducation en Russie, et enfin quelques manifestations liées à la vie culturelle en Russie.

« Nous organisons sous forme de tables rondes des rencontres sur des sujets particuliers de personnes qui vont exprimer leur opinion sur un pied d'égalité. Pour la première fois, nous avons échangé sur les relations économiques russo-congolaises. Nous projetons une autre table ronde au mois de mai sur l'éducation en Russie. Dans les mois suivants, des tables rondes seront consacrées à des questions les plus actuelles concernant la vie de notre centre, la vie de l'ambassade et les relations bilatérales », a déclaré le directeur du CCR.

Par Jrang An@go.

mercredi 1 mai 2013

Fête du travail : le 1er mai célébré dans un contexte particulier au Congo

Photo : Florent Ntsiba rendant publique la déclaration du gouvernement.

Comme il y va de la tradition depuis l'avènement de la démocratie dans les années 1990, les travailleurs se sont contentés de discours disparates du gouvernement et des centrales syndicales

La journée internationale du Travail fêtée le 1er mai de chaque année avait pour thème cette année « Le développement durable, le travail décent et les emplois verts ». Au Congo, elle a été fêtée dans un contexte particulier, marqué par la grève des enseignants qui a paralysé le secteur pendant près de deux mois.

Dans une déclaration rendue publique, le gouvernement s'est félicité de la reprise des cours et a convié les partenaires sociaux à prendre une part active aux négociations globales lancées le 22 avril. « Les efforts du gouvernement et des partenaires sociaux permettent de surmonter aujourd'hui cette situation. La reprise progressive des cours redonne vie aux établissements scolaires », s'est réjoui le ministre du Travail et de la sécurité sociale, Florent Ntsiba.

Profitant de cette occasion, il a remercié les parents d'élèves et les élèves ainsi que d'autres acteurs d'avoir compris la nécessité de sauver l'année scolaire. « Le sens patriotique aigu des acteurs de l'enseignement a pris le dessus sur les préoccupations spécifiques de corporation. Il y a certes des leçons à tirer de ces moments particuliers de la vie syndicale de notre pays », a reconnu Florent Ntsiba. 

De son côté, la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) a évoqué les maux les plus cruciaux qui minent le monde du travail, par secteur d'activités. Dans les secteurs public et parapublic, elle a, par exemple, dénoncé le non-respect des échéances de paiement des droits des entreprises liquidées et en cours de liquidation et la revalorisation des indemnités de fonction et des primes de voyage. Le syndicat le plus représentatif a également déploré la révision de la grille salariale et la revalorisation de la valeur du point d'indice des agents de l'État.

Elle a aussi critiqué l'inobservation par les syndics liquidateurs composés de magistrats et certains conseils qui foulent aux pieds les principes de base du paiement des créances prioritaires des travailleurs des entreprises liquidées. À cela s'ajoute la lenteur dans la révision du statut général des agents de la fonction publique et dans l'exécution des mesures prises par le gouvernement en faveur des travailleurs.

Au niveau du secteur privé, la CSTC a noté l'exercice illégal d'activités de sous-traitance en matière de prestations de service de personnels des entreprises privées et la révision du code de travail. Elle est ensuite préoccupée de l'absence de contrat de travail dans certaines entreprises, du paiement de salaires sans bulletin et du non-reversement des cotisations sociales par certains employeurs. Les licenciements abusifs et le dysfonctionnement des tribunaux du travail ainsi que la réévaluation du montant des allocations familiales sont également épinglés.« 

Face à ces problèmes, des solutions idoines s'imposent. C'est dans cette optique qu'il convient de vitaliser le comité national du dialogue social au plan national et sectoriel à travers la systématisation et la périodisation de ses sessions. Fidèle à sa tradition de défense des intérêts matériels, professionnels et moraux des salariés, la CSTC est capable de relever ce défi majeur avec le concours de tous », a indiqué le président de ce syndicat, Élaut Bello-Bellard.

Par Jrang An@go.

Ferme de la Mouindi : une coopération exemplaire

Photo : La ferme de la Mouindi.

Le partenariat de l'État congolais et de l'ONG américaine IPHD produit des résultats très positifs sur le terrain, ainsi qu'on Salubrité publique : un important lot de sacs en plastique saisi au Beach de Brazzaville peut le voir à la Mouindi.

Cette année encore les prévisions laissent à penser que la ferme de la Mouindi sera un lieu d'excellence. Grâce notamment au travail qu'y mène l'IPHD, organisme américain pour le développement humain présent au Congo depuis des années, cette ferme située entre Loudima et Makabana (Niari) pourra confirmer toutes les espérances qu'elle annonce depuis 2012. Car ses 196 hectares de maïs ont donné à voir une récolte record de 4 tonnes par hectare, alors que la ferme couvre également 50 hectares de soja.

Selon les officiels de l'IPHD, cette année verra verdir encore davantage la Mouindi. Car l'étendue cultivée a été portée à 500 hectares pour le maïs, auxquels se sont ajoutés 50 hectares pour le manioc aux côtés des 50 hectares habituels de soja. Dans une volonté commune de pallier le déficit alimentaire animal et humain du Congo, l'État et l'IPHD ont multiplié les efforts pour consolider les expériences de ces fermes, dites fermes communautaires de production agricole. D'ailleurs, à terme, il est envisagé le lancement d'autres expériences du genre à Kilembe-Mouissia (Kindamba, 400 hectares de paddy), à Ngoulou-Nkila (Lékana, 70 hectares de pomme de terre), à Ngo (600 hectares de maïs), et à Socoton (Madingou, 450 hectares de haricot et de maïs).

Ce partenariat, que ne cesse d'appeler de ses vœux le ministre de l'Agriculture, Rigobert Maboundou, ne se traduit pas seulement par une volonté égale de combler le déficit alimentaire congolais. Il est aussi exemplaire dans la mise en commun des moyens et des compétences. Ainsi, l'État congolais met à disposition les machines et les tracteurs agricoles dont il est le propriétaire exclusif. Il fournit aussi les engrais et les pesticides, et pour cela il souscrit pour 60% aux recettes de production.De son côté l'IPHD fournit le know-how. Il est le détenteur des techniques agricoles (de la mécanisation) et souscrit par conséquent pour 30% aux recettes de la production. Mais cette coopération ne serait pas complète sans le troisième intervenant, qui est sans doute le plus fondamental dans cette chaîne. Il s'agit du paysan. Il est copropriétaire des terres agricoles, assure le dessouchage, l'entretien, le stockage des produits. À ce titre, 10% des recettes de la production lui sont reversées.

Par Jrang An@go.