mardi 26 novembre 2013

U.a (Union africaine) : Jean-Marie Michel Mokoko nommé chef de la Misca, en Centrafrique

Photo : Le général de division Jean-Marie Michel Mokoko.

L’officier général congolais à la retraite, le général de division Jean-Marie Michel Mokoko, a été nommé, le 22  novembre 2013, par la présidente de la commission de l’U.a (Union africaine), le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, comme représentant spécial de l’Union africaine en République Centrafricaine (RCA) et chef de la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) sous conduite africaine.

D’autres officiers ont été nommés en même temps. Il s’agit du général de brigade Martin Tumenta Chomu, de la République du Cameroun, nommé Commandant de la composante militaire de la Misca, du colonel de gendarmerie Patrice Ostangue Bengone, de la République Gabonaise, nommé chef de la composante police de la Misca et du commissaire principal de police Don Deogracias Ndong Nguema, de la Guinée Équatoriale, nommé adjoint au chef de la composante de police. 

Les nominations à la tête de la Misca sont intervenues après consultation de la présidente de la Commission de l’Union africaine avec la C.e.e.a.c (Commission économique des Etats d’Afrique centrale), car les deux institutions «travaillent étroitement ensemble, en vue d’assurer une transition réussie entre la Mission de consolidation de la paix de la C.e.e.a.c en RCA (Micopax) et la Misca».Né le 19 mars 1947, à Mossaka (dans l’actuel département de la Cuvette), Jean-Marie Michel Mokoko a embrassé la carrière militaire, en commençant par l’Ecole militaire préparatoire général Leclerc de Brazzaville. Après son admission au concours, il est élève-officier, de 1970 à 1972, de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr-Quoëtquidan (France), promotion «n°157 général De Gaulle». Il est diplômé non seulement de Saint-Cyr, mais aussi de l’école d’application du génie d’Angers et de l’école d’état-major de Compiègne.

Doté d’une solide formation, il occupera, successivement, plusieurs hautes fonctions au sein de l’armée congolaise: directeur central du génie du 3ème Régiment d’infanterie motorisée et de l’armée de terre; chef de corps de l’infanterie; commandant de la zone autonome de Brazzaville (Zab), chef d’Etat-major général adjoint, chef d’Etat-major général à partir de 1987, succédant au colonel Emmanuel Elenga. En 1990, il est nommé au grade de général de brigade. Officier acquis à la cause de la paix, il permettra la tenue sans heurts, à Brazzaville, en 1991, de la Conférence nationale souveraine, en maintenant l’armée dans une position de neutralité, au grand dam des officiers et responsables politiques radicaux du régime du parti unique, qui voulaient que l’armée intervienne pour mettre un coup d’arrêt à cette dynamique populaire qui entraînait le pays vers l’ouverture démocratique. 

Devant les contradictions qui gagnent la vie politique nationale, après l’élection en juillet 1992 du président Pascal Lissouba, il prend l’initiative de forcer la classe politique à trouver une solution consensuelle pour sortir de la crise politique qui menace de dégénérer en guerre civile, en enfermant, le mercredi 2 décembre 1992, au palais des congrès, les principaux responsables politiques de la majorité et de l’opposition, tandis que l’armée est déployée aux alentours. Ils ne pouvaient pas sortir de là sans trouver de solution à la crise politique. Parmi les décisions issues de ce conclave, la formation d’un gouvernement d’union nationale, dont le premier ministre sera Claude-Antoine Da Costa.

Mais, entré en contradiction avec le président Pascal Lissouba, le général Mokoko démissionne de son poste de chef d’Etat-major général, le 18 juillet 1993 et, craignant pour sa vie, il s’exile, volontairement, en France. Derrière lui, le pire qu’on craignait se produira. Les premières violences armées de l’ère démocratique éclatent à Brazzaville, en novembre 1993, faisant plus de trois mille morts, en trois mois.

En 1996, le général Mokoko publie, en France, un livre, «Congo: Le temps du devoir», qui marque son entrée en politique. Il crée même un parti politique, le M.r.c (Mouvement pour la réconciliation des Congolais), mais qui fera long feu. Saint-Cyrien dans l’âme, il ne s’engagera pas dans les violences armées qui secouent le pays, en 1997. «Le général Mokoko a une longue et riche expérience dans le domaine de la paix et de la sécurité. Il a, notamment, occupé les fonctions de chef d’État-major général des Forces armées congolaises, entre 1987 et 1993, et celle de conseiller à la paix et à la sécurité du président de la République du Congo.

II a, en outre, été représentant spécial du président en exercice de l’Union africaine pour la Côte d’Ivoire, pour la période 2006-2007», rappelle le communiqué de la commission de l’Union africaine. Jusqu’à sa nomination, le général Mokoko occupait la fonction d’adjoint au haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel. Il prend ses nouvelles fonctions, le 19 décembre 2013.

Par Jrang An@go.

ARPCE (Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques) : Le nouveau siège, un immeuble ultra-moderne, inauguré à Brazzaville

Photo : Firmin Ayessa coupant le ruban symbolique

Le Ministre d’Etat Firmin Ayessa, Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, a inauguré, vendredi 22 novembre 2013, le nouveau siège de l’ARPCE (Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques), en présence de M. Thierry Moungalla, Ministre des Postes et Télécommunications, de M. Yves Castanou, Directeur général de l’ARPCE, M. Benoit Moundélé-Ngollo, Préfet de Brazzaville, M. Louis Sakala, maître d’ouvrage, ainsi que de plusieurs invités dont des membres du corps diplomatique et le personnel de l’ ARPCE. 

C’est un immeuble longiligne aux parois en verre qui se dresse, désormais, au rond-point de l’Avenue de l’Amitié, embellissant ainsi le paysage urbain de cette partie de la ville capitale. Les travaux ont été réalisés, pendant trente mois, pour un coût total de 10.984.838.304 F CFA, par l’Entreprise GTA (Générale des Travaux d’Aménagements), une société de droit congolais, à capitaux mixtes et privés, sous tutelle du Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat. L’étude architecturale est l’oeuvre de l’architecte Calixte Kaba du Cabinet Fusion Architecture-Urbanisme de Côte d’Ivoire; les études de béton et de structure par l’ingénieur Boniface Mevo du BEATB (Bureau d’Etudes et d’Assistance Technique du Bâtiment). Les contrôles techniques ont été assurés par le Bureau SOCOTEC Bassin du Congo et le BCBTP (Bureau de Contrôle du Bâtiment et des Travaux Publics).

Quatre allocutions ont été prononcées à l’occasion de l’inauguration du siège de l’ARPCE. M. Louis Sakala, a fait une présentation technique du bâtiment, en expliquant que l’édifice est déployé sur dix niveaux, dont deux sous-sols de parking, avec un total de vingt-cinq places, abritant aussi des équipements techniques et de service, deux bâches à eau de 45m3  et 25 m3 dont une pour l’alimentation courante en eau de l’immeuble et l’autre pour la sécurité incendie, avec évidemment leurs puissants  groupes de surpression. Le rez-de-chaussée comprend un hall d’accueil, une salle de conférence de 120 places, une salle de réunion et un salon V.i.p. Il y a au total six étages de bureau, avec au premier étage un espace high-tech pour la gestion des fonctions techniques principales de l’agence, un restaurant de trente places et une salle de sport avec ses vestiaires.

Chaque palier comporte un hall d’accueil, des bureaux fermés, un «open space», une kitchenette, un espace pause-café et évidemment des toilettes. Le bâtiment totalise 78 bureaux fermés et des «open spaces» d’une capacité maximum de 108 places. Le dixième et dernier niveau est un roof accessible, coiffé de sa belle caquette qui est la cerise sur l’architecture déjà très excellente de l’édifice. L’immeuble est desservi par deux ascenseurs de 630 kg et 425 kg, ainsi que deux escaliers de service. Tout le complexe est alimenté en électricité SNE (Société Nationale d’Electricité) à partir d’une ligne moyenne tension de 20 kvolts, via un transformateur de 800 Kva.  Deux groupes électrogènes de 630 Kva et 250 Kva assurent le secours en alimentation électrique, en cas d’indisponibilité de courant SNE. «Le bâtiment est doté de cinq systèmes de protection incendie à savoir: la détection incendie qui sert à desceller les prémices d’un incendie dans le bâtiment et à déclencher les alarmes; les bornes des robinets d’incendie Armé Ria reliés à la deuxième bâche à eau de 25m3 constituent le deuxième, la troisième est l’extinction automatique dans la salle des serveurs, permettant non seulement de desceller un début d’incendie, mais aussi de l’éteindre  automatiquement par un  gaz neutre appelé Définert. Les extincteurs mobiles portatifs très visibles dans le bâtiment en sont le quatrième. Enfin, les servitudes automatiques sur des autres équipements notamment les ascenseurs et les contrôles d’accès, la climatisation et la ventilation, en cas de détection d’un incendie».

Pour M. Yves Castanou, «la cérémonie d’inauguration est l’aboutissement d’un long et difficile processus qui a débuté en mars 2011, par la pose de la première pierre à cet endroit où se trouvaient jadis un ravin et un dépotoir». Le directeur général a rappelé l’historique de l’ ARPCE, qui est née des cendres de l’ex-direction générale de l’administration centrale des postes et télécommunications que dirigeait M. Jean Bosco Obili. L’Agence «est un établissement public administratif dont la mission est d’intervenir dans les secteurs régulés comme un arbitre, un juge, un gendarme, un partenaire, un facilitateur». Durant ces trois dernières années d’exercice, «l’ARPCE a connu et surmonté beaucoup de challenges, animée par une vision et une passion de contribuer à transformer le pays, à le rendre plus prospère tel que cela est stipulé dans le programme de société du président de la République «Le Chemin d’Avenir». M. Yves Castanou a, ensuite, souligné que le nouveau bâtiment qui offre au personnel de meilleures conditions de travail, grâce à des bureaux lumineux équipés de mobiliers modernes, confortables et fonctionnels, est doté de matériels technologiques et informatiques performants.

Il a aussi évoqué l’épopée qui a permis de réunir les fonds destinés à financer les travaux de construction  et d’équipement de cet immeuble. «Après plusieurs longues et difficiles démarches tant administratives que financières, nous avons pu acquérir en fonds propres, ce terrain sur lequel nous nous trouvons aujourd’hui. A cette époque, nous n’avions pas pu obtenir de financement, parce que l’ARPCE en était encore à ses débuts. Nous connaissons, tous, la prudence que les banques ont, en matière de prêt, lorsqu’elles ne sont pas rassurées par la capacité de l’entreprise à rembourser sa dette. Mais comme vous le savez, rien n’est plus fort qu’un rêve! Notre dernière option fût donc de chercher une entreprise locale, qui nous ferait confiance et serait prête à nous accompagner dans ce projet. Et cela, en préfinançant les travaux de construction en échange d’un engagement de paiement mensuel ferme de notre part.
Quelques mois après le démarrage des travaux, nos ressources étant insuffisantes pour poursuivre ce projet, nous sommes repartis vers les banques qui cette fois, ont accepté de nous accompagner. L’ARPCE a ainsi reçu de EcoBank un prêt sur cinq ans d’un montant de 7 milliards de francs Cfa et un autre prêt sur cinq ans de la BGFI, d’un montant de 3 milliards, soit un total de 10 milliards remboursables sur cinq ans. Durant toutes ces phases, nous avons obtenu le soutien et la bénédiction du Chef de l’Etat pour la réalisation de ce projet. C’est donc grâce à l’engagement de tous et au soutien de nos partenaires financiers, qu’il nous a été possible de réunir les fonds nécessaires pour lancer les travaux et nous avons vu s’élever, progressivement, les murs de ce bâtiment moderne qui se veut être l’expression même de notre vision dynamique pour les secteurs régulés». 

Après cela, il ne restait plus qu’au Ministre Thierry Moungalla de féliciter l’ARPCE. «La joie de voir s’élever une construction console l’architecte d’ignorer le sort qu’on lui réserve», a dit un sage. Cette assertion est d’autant moins vrai dans le cas présent qu’au contraire, nous savons tous quelle sera l’utilité de l’ouvrage qui sera porté sur les fonts baptismaux dans quelques minutes. Son utilité sera d’incarner d’abord et avant tout, la puissance régulatrice de l’Etat dans un secteur en pleine expansion, ces technologies de l’information et de la communication placées au cœur de l’ambition d’émergence du Congo portée par le Président Denis Sassou Nguesso. Ce bâtiment doit incarner également la volonté des Pouvoirs publics de voir ce secteur, pour l’essentiel virtuel, fait d’autoroute de l’information, de réseaux et d’interconnexion technologique impalpable à l’œil nu mais si présent dans notre quotidien se matérialiser dans la réalité physique de notre ville capitale», a-t-il déclaré, avant d’inviter les opérateurs de téléphonie mobile opérant au Congo de s’inspirer de cet exemple.

Aux cadres et agents de l’ARPCE, il les appelés au travail. «En vous offrant ce symbole, cadre idéal de travail, aussi bien pour les agents que pour les opérateurs du secteur, l’Etat entend voir l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques s’engager à ses côtés à donner au Congo une place de choix dans le développement et l’expansion du secteur des communications électroniques», leur a-t-il dit, avant de les interpeller plus loin: «Monsieur le Directeur général, cadres et agents de l’ARPCE, persévérez dans votre motivation, dans l’ardeur et la recherche de la qualité de service au plus grand profit et plaisir de nos compatriotes. Gardez à l’esprit cette exhortation du philosophe Denis Diderot qui affirmait: «Il faut être enthousiaste de son métier pour y exceller».

Après la série des allocutions, il y a eu la décoration des principaux acteurs du projet de construction de l’immeuble de l’ARPCE. Ainsi,  M. Yves Cas-tanou a été élevé au grade d’officier dans l’Ordre du mérite congolais, tandis que M. Louis Marc Sakala et M. Victor Mabiala ont été honorés du grade de chevalier. Dans l’Ordre du dévouement congolais, MM. Ndensondé, Luc Mis-sidimbanzi, Jean Célestin Endoko et John William Bongo ont eu le grade d’officier, tandis que MM. Benjamin Mouanza, Antoine Ndekololo, Pierre Mambika Damba, le grade chevalier. 

Après la coupure du ruban symbolisant l’inauguration officielle de l’immeuble par le Ministre d’Etat Firmin Ayessa, les autorités présentes ont eu droit à une visite guidée de l’immeuble. 

Par Jrang An@go.

jeudi 21 novembre 2013

Congo - Qatar : Denis Sassou Nguesso en séjour de travail à Doha

Photo : Le président Sassou Nguesso reçu à Doha.

Le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a effectué, du 16 au 18 novembre 2013, une visite de travail à Doha, capitale de l’Etat du Qatar. Au cours de cette visite qui est intervenue dans le cadre de la dynamisation des relations diplomatiques et de coopération établies en avril 2000 entre les deux pays, le chef de l’Etat, qui était accompagné des ministres Gilbert Ondongo, Basile Ikouebé et Jean-Jacques Bouya, a eu une séance de travail avec l’émir du Qatar, Sheikh Hamad Bin Khalifa al-Thani, et il a rencontré les hommes d’affaires qatari à qui il a parlé des opportunités d’investissement au Congo. 

Depuis le début des années 2000, le Congo et le Qatar ont signé plusieurs accords de coopération dans les domaines de l’économie, du tourisme, du transport aérien, des douanes et du sport. Depuis, les deux pays multiplient les échanges au plus haut niveau, pour amorcer leur coopération. L’émir du Qatar était accueilli au Congo, en mars 2010, avec une forte délégation. Cinq accords et trois mémorandums avaient été signés.

Le président Denis Sassou Nguesso s’était rendu à Doha, en 2008, puis en décembre 2012, pour participer à la 18ème  édition de la conférence des Nations unies sur les changements climatiques. La visite présidentielle de cette année semble constituer un tournant décisif dans les relations entre les deux pays, avec la concrétisation des accords signés. La coopération entre les deux Etats nécessite un cadre juridique qui se met, progressivement, en place. Le Congo a déjà ratifié l’accord de promotion et de protection réciproque des investissements, et l’accord relatif à la coopération économique et commerciale. Cela pourra permettre ainsi à la société qatarie, Qatar Mining, de se lancer dans l’exploitation des sels de potasses dans le département du Kouilou, dont la phase exploratoire est très avancée.

La visite de travail du chef de l’État devrait aussi permettre à la délégation générale des grands travaux du Congo de soumettre à la partie qatarie des projets dont les fiches techniques ont déjà été élaborées. Ils concernent, principalement, la construction d’un centre international d’affaires, la reconstruction de la zone sinistrée de Mpila, et la construction d’un nouveau centre hospitalier universitaire, à Brazzaville.

Dans le domaine des hydrocarbures, la S.n.p.c (Société nationale des pétroles du Congo) et la société Qatar Petroleum International ont conclu des accords stratégiques. Par ailleurs, le partenariat entre la société pétrolière française Total, le Congo et le Qatar a permis l’arrivée des Qataris dans le capital de Total E&P Congo, lui permettant ainsi de financer son programme de développement de Moho-Nord.Les relations avec le Qatar débouchent aussi sur le projet de construction, à Brazzaville, de la plus grande mosquée de la sous-région, projet auquel le gouvernement congolais a donné son accord, depuis février 2012. Il lui reste de trouver un terrain pour ce projet. 

Par Jrang An@go.

Ordre national de la paix : Elevé au grade de commandeur, Pierre Michel Nguimbi félicite le chef de l’Etat pour son action en faveur de la paix

Photo : La cérémonie s’est achevée dans une bonne ambiance familiale.

Actuel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Congo au Sénégal (avec juridiction sur le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, la Guinée-Conakry, la Guinée-Bissau, le Cap-Vert et la Gambie), ancien ministre et député élu (P.c.t) de Louvakou (département du Niari), Pierre Michel Nguimbi, 56 ans, a été nommé par décret présidentiel au grade de commandeur de l’Ordre national de la paix.

La médaille relative à ce grade lui a été épinglée, «au nom du président de la République, grand maître des Ordres nationaux», par le colonel Norbert Okiokoutina, grand chancelier des Ordres nationaux, lors d’une cérémonie au domicile de l’heureux récipiendaire, au Plateau des 15 ans, à Brazzaville, lundi 11 novembre 2013, devant sa famille, des amis et quelques collaborateurs. A l’issue de la cérémonie qui s’est terminée dans une bonne ambiance familiale, l’homme politique congolais a livré ses sentiments à la presse. En voici un large extrait.

«Etre décoré par le grand-maître des Ordres nationaux qu’est le Président de la République, ce qu’il fait au nom du peuple congolais qu’il incarne, est un grand honneur. C’est une reconnaissance et c’est une preuve que, dans le domaine précis qu’est celui de la paix, j’ai contribué, j’ai mis ma pierre à l’édifice. Je me rappelle encore tous ces amis, tous ces frères et sœurs qui se sont engagés dans ce combat pour la paix, au sortir de la guerre, nous ne croyions pas beaucoup et, en recevant cette distinction, je pense à mon grand-frère Mateta, par exemple, qui était notre pasteur. Le matin, nous avions cette séance de prière, parce que nous avions pris conscience qu’après le Bon Dieu, il n’y avait que le Président de la République qui croyait à la paix, en ce temps-là. On se réfère à Dieu lorsqu’on recherche la protection. Nous savions que la première protection que nous avions, c’est celle du Président de la République qui a cru et qui continue à croire à l’importance de la paix.

Nous étions considérés, par beaucoup, comme des empêcheurs de tourner en rond, comme ceux qui allaient permettre à ce que ceux qui sont à l’extérieur viennent gêner, mais également ceux qui s’imaginaient que la paix, ça se construit tout seul, avec ses amis, ses frères, sa famille. La paix, on la fait avec ceux avec lesquels on est rentré en contradiction, en conflit. Et le Président de la République est celui qui accepte. Je me rappelle encore, voyez-vous, la Conférence nationale souveraine : pendant plusieurs mois, ce Monsieur a été conspué, et il a travaillé avec ceux qui l’ont conspué. Il a accepté de travailler avec eux. Pour moi, c’est un modèle. Dans ce pays, lorsqu’on parle de paix, oui, je pense au président Denis Sassou Nguesso. C’est une réalité profonde. Mais, la paix est un combat de tous les jours. Ce combat n’est jamais gagné d’avance, parce que l’être humain, par essence, aime le risque, tout ce qui participe à détruire, si on peut dire. Dieu merci que parmi tous ceux-là, nous sommes plusieurs à vouloir aussi que les choses aillent dans un  autre sens.

Je voudrais, à travers cette distinction, reconnaître l’action déterminante, y compris de la première dame, Mme Antoinette Sassou Nguesso, qui a envoyé beaucoup d’émissaires (lorsque nous étions en exil). J’ai rencontré le ministre Collinet plusieurs fois, à Paris. Lorsque je suis rentré, ici, à Brazzaville, dès le premier jour, -j’étais encore à l’hôtel- la première dame m’a appelé pour me dire: «Pierre Michel, rien ne va se passer de mauvais, tout va bien, tu es chez toi». Venant d’une maman, c’était réconfortant. Et donc, autour d’un homme, il faut qu’il y ait des femmes de paix. Et elle a été, elle est une femme de paix. Je suis heureux qu’aussi mon épouse m’accompagne dans ce processus de paix. Il faut s’aimer, il faut nous aimer les uns les autres. C’est un sacrement divin.

Je suis heureux, car même ceux qui me considéraient comme ou qui jetaient de l’opprobre (sur moi) ont compris que la paix n’avait pas de prix et que lorsqu’on se tourne vers la paix, on le fait, même en mettant sur la balance son honneur. L’honneur troqué pour la paix n’est pas de l’honneur galvaudé, c’est de l’honneur renforcé. Aujourd’hui, avec cette distinction qui est, en dehors de la grand-croix, la plus haute distinction, je remercie le Président de la République, premier d’entre nous tous, promoteur de la paix, acteur de paix, pour m’avoir reconnu comme un de ses compagnons, dans ce combat pour la paix.

Au-delà de tout, ce qui est important, c’est lorsqu’on se lance dans une voie, dans un processus, de n’être jamais seul au bout du compte. On est seul au départ. Mais, ce qui est important, c’est de voir la fin. Lorsqu’à la fin, on n’est plus seul, on a compris qu’on ne s’était pas trompé. Mais, c’est parce qu’il y a eu d’autres qui ont fait la même chose que vous pouvez être considéré comme quelqu’un qui a fait un bon choix. Parce que, si les autres ne vous avaient pas suivi, vous aurez eu tort. Vous aurez été même reconnu plus tard, vous aurez eu tort. Je n’ai pas besoin d’être reconnu comme acteur de paix, parce je suis décédé, comme un peintre dont on reconnaît que sa peinture est excellente, après sa mort.

J’aime la vie, j’aime vouloir participer vivant au processus de paix et je suis heureux que nous soyons aujourd’hui plusieurs à accepter la paix».

Par Jrang An@go.

lundi 18 novembre 2013

3ème session de la grande commission mixte Congo-Rwanda : Des ambassades seront bientôt ouvertes dans les deux pays

Photo : Les deux ministres signant les accords.

Pour resserrer leurs relations, le Congo et le Rwanda ont décidé d’établir des ambassades. La nouvelle a été rendue publique au terme de la  3ème session de la grande commission mixte Congo-Rwanda, qui s’est tenue, du 7 au 9 septembre 2013, au Ministère des affaires étrangères et de la coopération, à Brazzaville. Elle a débouché à l’annonce de l’ouverture, incessamment, d’un consulat congolais, à Kigali, au Rwanda, et d’une ambassade de la République du Rwanda, au Congo. Par ailleurs, dix accords ont été signés entre les deux pays, au cours de cette session qui a  suivi celle de Kigali (Rwanda), en novembre 2011. 

La coopération diplomatique entre la République du Congo et le Rwanda va grand train. Pour preuve: les discussions engagées par les deux pays lors de la troisième session de la grande commission mixte Congo-Rwanda viennent d’être ponctuées par une importante annonce: l’ouverture, dans les prochains jours, d’une représentation diplomatique de l’Etat congolais, à Kigali, et d’une ambassade de la République du Rwanda, à Brazzaville. Ce qui devrait davantage faciliter les échanges entre les deux pays et maintenir leur collaboration au beau-fixe. 

Outre cette annonce, il y a eu la signature de dix accords conclus par les deux parties. Parmi ces accords, on compte: le protocole d’accord portant création du comité commercial mixte; les protocoles d’accord dans le domaine de la santé, de la promotion de la femme et de l’intégration du genre; un mémorandum d’entente dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication; un mémorandum d’entente dans le domaine de la police ainsi qu’une convention d’extradition et de transfert des condamnés.

Le communiqué conjoint qui a sanctionné les travaux mentionne, aussi, la signature d’un accord portant création du comité de pilotage de la coopération entre les deux pays, d’un mémorandum d’entente dans le domaine de la police, d’une convention d’extradition et de transfèrement des condamnés, d’un mémorandum d’entente dans les services correctionnels et pénitentiaires, d’un protocole d’accord dans le domaine de la promotion de la femme et de l’intégration du genre et d’un autre dans le domaine de la santé.

Ces accords vont, sans doute, raffermir les liens entre les deux Etats. «Il y a beaucoup à faire. Nous nous réjouissons de ce qui a été fait depuis les précédentes sessions. Loin de s’attacher au travail déjà fait. A travers ce mémorandum signé ici, on a du travail à faire», a indiqué Mme Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des affaires étrangères et de la coopération, à l’issue des travaux. Cette session a été l’occasion, pour le Rwanda, de solliciter son retour parmi les pays de la C.e.e.a.c (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale), et Mme Mushikiwabo reste bien confiante à ce sujet: «Le Rwanda s’apprête à intégrer la C.e.e.a.c et compte beaucoup sur le Congo pour un accompagnement. Le Rwanda attend, avec impatience, le sommet de la C.e.e.a.c qui marquera son retour parmi ses frères». 

Comme sa collègue rwandaise, le ministre congolais des affaires étrangères et de la coopération, Basile Ikouebé, s’est lui aussi dit satisfait de l’avancée significative des relations entre les deux pays et a souhaité que cet élan de solidarité se pérennise: «Ces accords sont une moisson abondante. Ils intéressent les acteurs privés et publics. Il faut garder la flamme allumée. Nous allons très rapidement examiner les voies devant permettre de résoudre la question de la circulation des personnes entre nos deux pays. Je m’emploierai, de mon côté, à faciliter l’installation de l’ambassade du Rwanda à Brazzaville».

En tout cas, les deux pays veulent aller vite et, déjà, ils ont prévu de tenir des rencontres dès le premier trimestre de l’année 2014, en vue de s’accorder sur des programmes prioritaires et finaliser les projets d’accords encore en cours de négociation.

Signalons que la prochaine session de la grande commission mixte Congo-Rwanda est prévue en novembre 2014, à Kigali.

Par Jrang An@go.

vendredi 15 novembre 2013

Programme Yali (Etats-Unis d’Amérique) : Le Congo a cinq places sur cinq-cents réservées aux pays africains

Photo : Mme Vanessa N. Rozier.

L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique a présenté le programme Yali, qui a pour objectif de faire acquérir, pendant six semaines, une formation académique et de leadership au sein des Universités et des grandes écoles américaines, à des jeunes leaders africains, pour stimuler la croissance et la prospérité, renforcer la gouvernance démocratique et améliorer la paix et la sécurité sur tout le continent africain. C’est Mme Vanessa N. Rozier, conseillère aux affaires publiques à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Brazzaville, qui a fait la présentation de ce programme, devant un parterre de journalistes, le vendredi 8 novembre 2013, au siège de l’ambassade américaine.Les candidatures des jeunes congolais et d’autres africains sont  attendues à partir du 5 décembre 2013. La date limite est le 17 janvier 2014. Le Congo a cinq places.

Les candidatures seront validées au cours du mois d’avril 2014, et les noms des candidats retenus seront communiqués dans les ambassades américaines. Les candidats choisis pour participer au programme Yali feront ainsi le voyage des Etats-Unis et seront accueillis à Washington, pour leur formation de six semaines, autour des mois de juin et juillet. Les boursiers recevront une formation de classe mondiale, dans trois domaines essentiels portant sur les affaires et l’entreprenariat, le leadership civique et l’administration publique. 

Pour être éligible au programme Yali, il faut être un citoyen d’un pays africain au Sud du Sahara, écrire et parler couramment la langue anglaise et être âgé de 25 à 35 ans au moment de la demande. Les critères de sélection sont: avoir un bon bilan de leadership, posséder de bonnes performances académiques, avoir une bonne expérience dans le domaine choisi et s’engager à retourner en Afrique pour faire bénéficier de la formation reçue au Congo. Pour Mme Vanessa N. Rozier, «à travers ce programme, les Etats-Unis développeront un réseau de milliers de jeunes africains dans les secteurs-clés, pour la croissance et le développement de l’Afrique. L’expérience des jeunes leaders africains aux Etats-Unis comprendra un sommet présidentiel à Washington où les boursiers du programme pourront interagir avec des hauts dirigeants du gouvernement américain, des leaders civiques et du monde des affaires, y compris avec le président Obama». 

Pour continuer avec les objectifs du projet  dès 2014, le programme de bourses de Washington servira à faire voyager annuellement 500 jeunes leaders africains aux Etats-Unis d’Amérique, où ils pourront acquérir une formation académique, a-t-elle ajouté. Les jeunes leaders, qui reviendront dans leurs pays, bénéficieront de subventions. Ce programme de formation des jeunes leaders africains représente, pour le président Obama, une expansion majeure de l’investissement américain en faveur du prochain groupe de leaders africains. Le président américain est engagé et impliqué, personnellement, dans le programme Yali, pour façonner l’avenir du continent africain, parce que les jeunes sont les futurs dirigeants, a dit Mme Vanessa.

Par Jrang An@go.

samedi 9 novembre 2013

Ministère de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat : Claude Alphonse N’Silou s’assure du démarrage de deux programmes immobiliers à Pointe-Noire et à Diosso

Photo de circonstance

Le ministre de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat, Claude Alphonse N’Silou, a effectué, lundi 4 novembre 2013, une visite de travail à Pointe-Noire et à Diosso (district de Loango, département du Kouilou), pour s’assurer du démarrage des travaux de deux programmes immobiliers de construction de logements sociaux. Accompagné de Jérôme Buya, directeur général du Bebatp (Bureau d’études du bâtiment et des travaux publics), structure sous tutelle de son département, Claude Alphonse N’Silou a été accueilli à sa descente d’avion, par Roland Bouiti-Viaudo, député-maire de Pointe-Noire, Fidèle Dimou, préfet du Kouilou, Polycarpe Bamba, directeur général de Soprim (Société de promotion immobilière), etc. 

Le premier site visité par le ministre de la construction est celui du village Diosso, dans le district de Loango, où seront construits 152 logements, en plus d’un centre de santé, d’un poste de sécurité publique, d’un jardin d’enfants, etc. A cet effet, 62 hectares de terrain, dont une dizaine d’hectares apparte-nant à la société E.f.c (Eucalyptus fibres Congo) ont été acquis, pour utilité publique, et ensuite affectés au Ministère de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat, pour la construction imminente de logements sociaux qui vont du F3 au F5. A ce niveau, il faut dire que le ministre N’Silou a dû rassurer les propriétaires fonciers et autres particuliers, pour lever les dernières équivoques concernant le terrain, qui ont retardé d’un an, le lancement du programme immobilier de Diosso. Maintenant, tout est fin prêt pour le démarrage des travaux.

Aussitôt après, le ministre Claude Alphonse N’Silou a visité le chantier du futur palais du roi Mâ-Loango, situé non loin de l’actuel musée du même nom. Il s’agit d’un complexe de bâtiments construits sur don de l’Etat. Les travaux sont déjà exécutés à 85%.  A cette occasion,  la visite de courtoisie que le ministre a faite au roi Mâ-Loango (Moé Makosso IV) est une symbolique, comme pour obtenir la bénédiction traditionnelle, pour démarrer les travaux de construction des logements sociaux, qui seront exécutés par la société chinoise S.z.t.c (Société Zhengwei technics Congo). A coup sûr, la construction de ces logements va fondamentalement changer la physionomie du village Diosso. Car «jusque-là, le district de Loango est considéré comme rural. Avec ces logements il va se moderniser, avec une transformation fondamentale du paysage. Je suis très honoré par la visite du ministre N’Silou que je remercie sincèrement, pour avoir pensé à notre département, le Kouilou. Je suis satisfait de ce projet initié par le président de la République», a confié à la presse, le préfet du Kouilou, Fidèle Dimou.

Le deuxième site visité par le ministre N’Silou est celui du camp Iget, en plein centre-ville de Pointe-Noire. Le terrain a été acquis à la suite d’une opération d’indemnisation des familles logées dans ce camp de la force publique. Selon Rigobert Loumouamou, directeur technique et maintenancier de la Soprim, il est prévu la construction de mille logements sur ce site. Mais, cela se fera par phases. Ainsi, la première phase concerne un ensemble de 4 bâtiments de 4 étages avec terrasse, abritant 22 logements chacun, soit un total de 88 logements, en plus des infras-tructures comme les crèches, jardins publics, centre de santé, etc. «Ce sont des habitations à loyer moyen, accessibles à toutes les couches sociales.

Ce site a été suggéré par la  municipalité, pour remplacer la cité de vieilles maisons insalubres du camp de la police. C’est la concrétisation du projet de société du président de la République qui veut offrir des logements décents pour tous les citoyens. Le reste des vieux bâtiments que vous voyez va aussi être détruit et ceux qui y vivent encore savent qu’ils vont devoir partir. Je les remercie d’avoir compris qu’il y va de l’intérêt national», a confié le député-maire de la ville de Pointe-Noire, Roland Bouiti-Viaudo. La société chinoise est déjà à pied d’œuvre dans la construction de ces immeubles et les travaux vont bon train.  

Par Jrang An@go.

mardi 5 novembre 2013

Dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus : Denis Christel Sassou Nguesso lance la campagne et appelle à une forte participation

Photo : Denis Christel Sassou Nguesso et son épouse aux côtés des officiels.

L’association Solidarité cancer, en partenariat avec le Ministère de la santé et de la population, organise, du 4 novembre au 4 décembre 2013, une campagne de dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus sur toute l’étendue de la ville capitale, Brazzaville. Le top officiel de cette campagne a été donné à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise de Mfilou (7ème arrondissement de Brazzaville), par Denis Christel Sassou Nguesso, promoteur de ladite association, lundi 4 novembre 2013. Devant des responsables sanitaires, politico-administratifs, militaires et, un parterre des professionnels de santé de plusieurs établissements hospitaliers de Brazzaville. 

La prévention du cancer du col de l’utérus passe, avant toute chose, par le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses causées par le virus du papillome humain. C’est le but visé par cette campagne qui s’étend sur un mois, dans la ville capitale. Quatre semaines durant, plus de cent mille femmes de tout âge, en pleine activité sexuelle ou non,  seront dépistées par des spécialistes évoluant au Chu-B (Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville) et à l’hôpital général de Loandjili.

Après examen de dépistage, les femmes, présentant des signes quelconques en rapport avec la maladie cancéreuse du col de l’utérus, seront, également, prises en charge. Pour cette première opération, huit centres de santé sont retenus, à savoir: l’hôpital de l’amitié sino-congolaise de Mfilou (7ème arrondissement de Brazzaville), l’hôpital de Makélékélé (1er arrondissement), hôpital de Mpissa (2ème arrondissement, Bacongo), Chu-B (Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville),  l’hôpital militaire Pierre Mobengo, la Clinique municipale Albert Leyono (5ème arrondissement, Ouenzé), le Csi (Centre de santé intégré) de Ngamakosso (6ème arrondissement, Talangaï) et l’hôpital pédiatrique de Talangaï.

Redonnant espoir aux femmes, le Pr. Jean Bernard Nkoua-Mbon, président de l’association Solidarité cancer, a fait savoir que le cancer du col de l’utérus n’est ni une fatalité, ni une malédiction, mais un évènement indésirable pouvant être éradiqué. En sa qualité de président de cette association et d’un des acteurs de premier rang de lutte contre ce cancer, il a pris l’engagement  de mener à bien cette opération salutaire et demandé aux populations d’avoir confiance en eux.

Pour sa part, rappelant les différentes actions menées avec l’association Solidarité cancer, dans le but de faire reculer cette maladie, notamment la tenue, en 2012, à Dolisie (département du Niari) du colloque international sur le cancer, Denis Christel Sassou a déclaré que le cancer est un problème de santé publique nécessitant la participation de tous, l’engagement des pouvoirs publics ainsi que celui de la société civile, à travers des actions concrètes. Aussi a-t-il donné le sens de son implication aux actions pouvant réduire l’expansion du cancer du col de l’utérus dans les familles. «Cette initiative est la matérialisation de notre profonde conviction selon laquelle la santé est l’un des facteurs du bien-être et l’une des conditions essentielles du développement national. La cérémonie de ce jour est la preuve de cette détermination qui nous caractérise dans la lutte contre la maladie cancéreuse, en particulier dans notre pays», a-t-il expliqué.

Souhaitant une participation massive à cette campagne contre cette maladie qui tue de nombreuses femmes en Afrique et dans le monde, Denis Christel a reconnu que leur action, qui peut, à ce jour, paraître illusoire au regard de l’étendue et de la complexité de cette maladie, mais, cependant, avec une ferme conviction et le concours de leur partenaire, association Solidarité cancer, il est possible de réaliser un succès, car cette campagne, combinée aux premières actions passées et sûrement aux futures, a le mérite de briser le mur de la résignation et de l’inaction.

Il a, en outre, rassuré que d’autres actions sanitaires se poursuivront dans les autres départements du pays, car son ambition est d’agir au plus près des populations, en tenant compte de leurs préoccupations quotidiennes.Cette lutte contre le cancer du col de l’utérus a, également, pour but d’épargner la jeune fille âgée de 9 à 13 ans. C’est dans ce cadre que cette couche de la population, bénéficiera d’une campagne de vaccination gratuite le 14 novembre prochain, à Oyo, dans le département de la Cuvette, sous le patronage de Denis Christel Sassou Nguesso, député de cette circonscription.

Signalons que le cancer du col de l’utérus est un cancer sexuellement transmissible causé dans la grande majorité des cas par une infection due au virus du papillome humain. Il s’observe généralement, chez les femmes âgées de 45 à 60 ans. Mais, il peut être détecté chez les femmes plus jeunes ou, parfois, plus âgées et, sa prévention passe, absolument, par un dépistage. 

Reste aux femmes d’aller nombreuses se faire dépister, car le cancer du col de l’utérus tue! Mais, dépisté tôt, la chance de guérison est de 84%.

Par Jrang An@go.

«La Nuit du Congo à…» Cap vers les Etats-Unis pour les 8ème et 9ème éditions

Photo : Poignée de main chaleureuse entre Beethoven Germain Henri Yombo et Serge Mombouli.

Promoteur-manager du Groupe Pella Yombo (GPY), M. Beethoven Germain Henri Yombo a, récemment, séjourné à Washington DC et à New York, aux Etats-Unis. But de la visite: prendre langue avec les diplomates congolais en poste dans ces deux métropoles. Dans le cadre des préparatifs des 8ème et 9ème éditions du promo-concept de «La Nuit du Congo à…». 

Au cours des deux entrevues qu’il a eus, tour à tour, avec leurs Excellences Serge Mombouli, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo aux Etats-Unis d’Amérique, et Raymond Serge Bale, ambassadeur, représentant permanent de la mission permanente de la République du Congo auprès des Nations Unies, M. Beethoven Germain Henri Yombo a fait l’anamnèse de ‘’la Nuit du Congo à…’’. Avant de s’attarder sur le triptyque qui la caractérise, à savoir: le prolongement de la diplomatie entre les Etats, la promotion de l’identité culturelle congolaise à l’étranger, la visibilité et le rayonnement du Congo dans le monde.

Puis, il leur a rappelé les précédentes villes qui ont déjà accueilli le concept, notamment: Paris, Rome et Clivio, en 2006, Casablanca et Libreville, en 2007, Alger, en 2008, Le Caire, en 2009, Johannesburg, en 2010, Pékin, en 2012 et Addis-Abéba, en 2013.

Pour sa part, Son Excellence Serge Mombouli a convenu de la tenue de la 8ème édition de «La Nuit du Congo à…» à Washington DC, capitale politique des Etats-Unis, siège du Congrès américain et des grandes institutions internationales du monde. «Cela est une bonne chose, car la tenue de cet événement va, très sérieusement, contribuer au rayonnement de notre pays. Nous saluons cette initiative à laquelle nous apporterons notre soutien pour sa réussite», a-t-il déclaré, en substance. A l’endroit des artistes congolais qui feront partie de la délégation culturelle, il leur a souhaité la bienvenue à Washington DC.

A l’issue de cet entretien fructueux, les deux parties se sont convenues de discuter de la feuille de route de la 8ème édition de «La Nuit du Congo à…», à Washington DC, probablement, en mai 2014. Il a été projeté, sous le haut patronage de la Mairie de Washington DC, d’organiser, si possible, la Semaine du Congo. A cette occasion, il est prévu un symposium à Harward University  qui est, d’ailleurs, la première université noire qui s’intéresse, essentiellement, à la culture africaine et à l’héritage africain.

Un regard particulier sera porté en direction du Bassin du Congo, lors d’un atelier ou d’une projection à l’aquarium national, afin de discuter des problèmes d’environnement, dans la mesure où le gouvernement des Etats-Unis a fait des questions d’environnement l’une de ses priorités. Il est prévu, aussi, une exposition des tableaux de peinture, des masques et des sculptures congolais au Musée National d’Art et d’une communication sur l’Ecole de peinture de Poto-Poto, compte tenu de sa renommée internationale.

Enfin, il sera, naturellement, donné une représentation musicale, frappée d’un défilé de mode dans un hôtel V.i.p de la place, et d’une représentation populaire à l’esplanade de la Mairie de Washington DC. Quant à Son Excellence Raymond Serge Bale, il a encouragé et félicité l’initiative d’organiser la 9ème édition à New York, en 2015, et n’a pas tari d’éloges à l’endroit du promoteur manager du Groupe Pella Yombo qui, selon lui, s’affiche comme un ambassadeur culturel du Congo. Il a souhaité vivre l’expérience de Washington en prime, afin de tirer les leçons qui l’aideraient à organiser l’événement à New York.

Il est à noter qu’une autre mission du Groupe Pella Yombo repartira, sous peu, à Washington DC, afin de régler toutes les modalités ayant trait à la feuille de route de l’organisation de la 8ème édition. 

Par Jrang An@go.