Le séminaire ouvert le 4 juin à Brazzaville, vise à doter les femmes postulantes d'un certain nombre d'aptitudes, notamment le savoir-faire et le savoir-être en vue de mieux affronter ce scrutin
Patronnant la cérémonie d'ouverture, la présidente du Centre de promotion de la femme en politique (CPFP), Émilienne Raoul, a rappelé que sa structure s'était engagée, entre novembre 2011 et février 2012, à mener une campagne de sensibilisation pour inciter les femmes à se présenter aux élections législatives de 2012. Cette campagne dont l'objectif était d'augmenter le nombre de candidatures féminines, s'est déroulée dans les localités de Brazzaville, Dolisie, Kinkala, Djambala, Pointe-Noire et Owando.
« Selon les listes des candidates publiées, le parti politique qui présenterait le plus grand nombre de femmes a atteint le pourcentage de 13,66%. Nous sommes en dessous de la barre des 15%. Certains partis politiques n'auront aucune femme sur leur liste. Lorsque l'on cherche à en connaître les raisons, il nous est répondu que les femmes n'expriment pas la volonté de se porter candidate. On ne peut pas les obliger », a regretté la ministre des Affaires sociales.
Cette session de formation a été organisée en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Le représentant résident de cette institution, Lamin Manneh, a rappelé que la session s'inscrivait dans le cadre du « Projet d'appui aux acteurs étatiques et non étatiques du processus électoral en République du Congo » que le Pnud a mis en œuvre en collaboration avec l'USAID, l'ambassade de France et l'Union européenne.
Pour conclure, Lamin Manneh a invité les participantes à faire preuve de rigueur et de motivation pendant la formation.
Par Jrang An@go.
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