Le Saint-Siège souligne qu'il y a suffisamment à manger pour la planète si on voulait bien se donner les moyens d'une distribution équitable
Les principaux risques que Mgr Tomasi redoute, c'est surtout une répétition de la situation de la fin 2007. Cette année-là et l'année suivante, 2008, avaient été marquées par des émeutes en chaîne à travers l'Afrique et l'Asie, provoquées par la brutale flambée des prix. Or, dit le Vatican, les mêmes causes ne peuvent produire que les mêmes effets. Il est temps que la communauté internationale prenne les mesures qui pourraient apaiser et enrayer la situation. Une de ces mesures serait que la rencontre du G-20 convoquée le 27 août débouche effectivement en septembre sur un sommet mondial de l'urgence.
Pour le Vatican, la situation de pénurie actuelle est accentuée par la crise dont la planète n'est pas encore sortie. Déjà, les signes les plus inquiétants sont visibles dans les pays vulnérables. Mgr Tomasi cite par exemple des statistiques qui indiquent que 170 millions d'enfants souffrent aujourd'hui de rachitisme dans le monde du fait de la malnutrition. La sécheresse qui affecte les États-Unis, la Russie et l'Australie, principaux producteurs des denrées alimentaires les plus consommées dans les pays pauvres, est donc une vraie bombe à retardement. Spéculateurs et négociants ont déjà relevé les prix de 17%. Cette tendance n'est pas appelée à s'inverser de si tôt vu que la sécheresse actuelle est la plus sévère depuis soixante ans.
Par Jrang An@go. Retrouvez-nous sur Google+
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