Photo : Vue de la tribune à l'ouverture des travaux.
Le gouvernement, en partenariat avec la Banque mondiale, a organisé un séminaire de lancement d’une étude relative à la mise en place d’un système d’adressage et de codification de qualité au Congo. Les travaux de ce séminaire, qui se sont déroulés du 23 au 24 septembre 2013, à l’hôtel Ledger Plaza, à Brazzaville, ont été ouverts par Thierry Lézin Moungalla, ministre des postes et télécommunications, en présence d’Yves Castanou, directeur général de l’A.r.p.c.e (Agence de régulation des postes et des communications électroniques)...() et Claude De Foudoux, consultant et ancien chef du programme Afrique de l’Union postale, de Brigitte Olga Manckoundia, directrice générale de la Sopeco (Société des postes et de l’épargne du Congo), et Luc Missidimbazi, coordonnateur national du projet Cab (Central african blackbone).
Le séminaire a regroupé une trentaine de participants représentant les structures et sociétés publiques, notamment le Ministère des postes et télécommunications, le service du cadastre, l’administration des impôts, la Société des postes et d’épargne du Congo, Agence de régulation des postes et des communications électroniques, la S.n.e (Société nationale d’électricité) et la S.n.d.e (Société nationale de distribution d’eau).
L’étude va être réalisée dans le cadre de la mise en œuvre du projet Cab (Central african backbone), qui est chargé de l’installation de la fibre optique, avec l’appui technique de l’A.r.p.c.e. Ce séminaire, consacré au lancement officiel de l’étude, a été l’occasion, pour le gouvernement, de sensibiliser les différentes institutions intéressées par le projet, sur l’importance du système d’adressage par rapport au développement économique du pays. Elle vise à doter le pays d’un système d’adressage et d’un système de codification postale de qualité, afin d’améliorer les conditions de traitement des envois postaux et de faire de ce secteur un élément d’infrastructure essentielle de l’économie du Congo.
Au cours des travaux, les participants ont échangé, techniquement, sur la définition des tâches de chacune des composantes de l’équipe mise en place dans le cadre de l’étude, l’identification des différentes étapes d’exécution et la formulation des stratégies d’exécution à soumettre au comité de suivi de l’étude. Le débat s’est focalisé sur plusieurs thèmes axés sur le système d’adressage actuel, l’environnement et l’introduction des codes postaux au Congo.
Le constat a été fait qu’aujourd’hui, les systèmes d’identification des voiries urbaines, des constructions collectives et individuelles, ainsi que des parcelles d’habitation ne suivent pas, du tout, le rythme de l’urbanisation des villes congolaises qui comptent des rues sans nom ni adresse, en particulier, dans les quartiers les plus récents. Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle a un impact négatif sur le fonctionnement des services urbains.
C’est ainsi que le gouvernement a décidé de répondre à l’invitation de l’Union postale universelle aux gouvernements des pays membres, afin de trouver des solutions aux problèmes inhérents à l’absence de système d’adresses basé sur l’identification des voies, des constructions et des parcelles d’habitation. Ce système doit suivre le rythme de l’extension des villes et des localités rurales en plein boom. C’est pourquoi, ouvrant les travaux, Thierry Lézin Moungalla a souligné: «La République du Congo a signé un accord de prêt avec la Banque mondiale et, singulièrement, avec l’Ida (Association internationale de développement) pour la mise en place d’un système d’adressage et de codification postale de qualité.
L’adressage s’impose ainsi comme une condition essentielle de la reconnaissance d’une citoyenneté épanouie». Ce système permettra, à coup sûr, d’améliorer des services publics et privés efficaces au profit des citoyens.
Par Jrang An@go.
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