dimanche 2 février 2014

Ambassade de France : Jean-François Valette a fait le bilan 2013 de la coopération française au Congo

Photo : L’ambassadeur de France entouré de ses collaborateurs, pendant la conférence de presse.

Dans une conférence de presse, mardi 21 janvier 2014, à l’I.f.c (Institut français du Congo), à Brazzaville, l’ambassadeur de France, Jean-François Valette, entouré de ses principaux collaborateurs, a dressé le bilan des actions de coopération en République du Congo, menées par son pays, au titre de l’année 2013, tant dans le secteur public que privé, à travers notamment l’organe technique du gouvernement français, l’A.f.d (Agence française de développement). Ainsi, dans le cadre de la coopération bilatérale et l’assistance technique, par exemple, la France a appuyé le gouvernement congolais à hauteur de 6,2 milliards de francs Cfa, en 2013.

Le bilan des actions de coopération française au Congo, en 2013, a porté sur divers axes, à savoir: le Contrat de désendettement et de développement (C2d); le renforcement des infrastructures; la coopération en matière de santé; la gestion durable des forêts; l’appui à la refondation de l’éducation et de la formation; l’aide aux secteurs privé et public; l’appui à la société civile; la coopération culturelle; la mobilité, formation et attractivité; la coopération de sécurité et de défense et, bien entendu, la coopération économique.

La coopération multisectorielle entre la France et le Congo est dans une large mesure basée dans les domaines social et économique. C’est ainsi que les interventions françaises en 2013, concernant la ville de Brazzaville, se sont focalisées, prioritairement, sur le projet de construction de la route de la corniche qui, selon Patrick Dal Bello, directeur de l’A.f.d, se chiffre à 26,2 milliards de francs Cfa, le projet de drainage des eaux pluviales qui prend en compte, entre autres, le dragage du collecteur Madukutsekelé, pour un financement de 15 à 16 milliards, dont les appels d’offres organisés conjointement avec la D.g.g.t (Direction générale des grands travaux) seront lancés, probablement, courant février 2014. Alors que l’appui au C.h.u, réorienté en avril 2014, a pris du retard, à cause du changement intervenu à la tête de la structure, a précisé Patrick Dal Bello, l’un des principaux orateurs. 

Le directeur de l’A.f.d a parlé, également, de la création d’un institut des travailleurs sociaux. L’extension de l’école spéciale de Moungali, dans le 4ème arrondissement de Brazzaville, figure, elle aussi, en bonne place, dans l’appui de la France à l’éducation et à la formation des jeunes.

Le P.a.p.n (Port autonome de Pointe-Noire) est l’un des principaux projets qui illustrent fort bien les domaines d’intervention française au Congo, avec notamment l’agrandissement de son accès. Selon les experts, sur la côte africaine, ce port constitue un avantage considérable, du point de vue de sa profondeur. En témoigne le déploiement du groupe français Bolloré, à travers la société Congo Terminal. Mais, là aussi, le projet n’est pas terminé, d’après Patrick Dal Bello, en raison de quelques contradictions avec les autorités locales. Car, la gestion de ce port passe aussi par un partenariat public-privé. Il a la capacité de recevoir 50 mille conteneurs par an, soit une augmentation d’environ 15%, chaque année.

Dans le domaine de la santé, le docteur Jean-Pierre Lamarque, conseiller régional santé, a brièvement, dressé le tableau des investissements de la France dans ce secteur qui, à coup sûr, contribuent à l’amélioration du système sanitaire au Congo. Tandis que dans la gestion durable des forêts, la France appuie le Congo pour parvenir à la révision du code forestier en vigueur. 

Quant à l’appui à la société civile, il faut citer, par exemple le soutien apporté à deux O.n.gs locales: l’Aslav (Association de l’amour vivant) en faveur des populations de la Likouala et Azur développement. La coopération culturelle se justifie, principalement, par des actions menées au niveau de l’I.f.c (Institut français du Congo), tant à Brazzaville, qui abrite, en moyenne, 297 manifestations par an, qu’à Pointe-Noire, qui en abrite 172. Cette structure qui entend redorer son blason, pour la célébration, cette année, de ses vingt ans d’existence, héberge, désormais, le CampusFrance.

Pour Jean-François Valette, «cette démarche vise des actions significatives et signifiantes dans la vie quotidienne des gens et un impact social. Elle consiste à améliorer la gouvernance et le service des populations». Le diplomate français a, par ailleurs, fait savoir que la gestion des ordures est beaucoup plus compliquée à Brazzaville, tant les ordures sont, souvent, jetées dans le fleuve Congo, ce qui est nuisible à la santé publique et à l’hygiène.

Sur la sécurité, en lieu et place du colonel Bruno Malet, attaché de défense, l’ambassadeur de France, a félicité l’engagement du Congo en R.c.a, à travers la Misca. A ce secteur, il faut ajouter également le projet Sankoré, développé en collaboration avec les Forces armées congolaises. Michel Dhé, chef du service économique de l’ambassade de France s’est exprimé sur la coopération économique qui, selon lui, a connu une courbe ascendante, en 2013. Concernant les d’importations, les orateurs ont fait savoir que le Congo est le 7ème client de la France, en dépit de sa faible démographie.Signalons que Richard Mouthy, conseiller de coopération et d’action culturelle et le commissaire Michel Cassagne, attaché de sécurité intérieure de l’ambassade de France au Congo, figuraient parmi les orateurs.

Par Jrang An@go.

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