Photo : Bernard Tchimbambélela et Stephanie Sullivan.
Le ministre de la pêche et de l’aquaculture, Bernard Tchibambelela, a reçu en audience, mercredi 5 novembre 2014, à son cabinet de travail, situé au 15ème étage de la Tour Nabemba, à Brazzaville, Mme Stephanie Sullivan, ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique au Congo. Vu les risques qui entourent la consommation de la viande de brousse et de certaines chauves-souris sur la transmission du virus à fièvre hémorragique Ebola, les deux parties entendent mutualiser leurs efforts pour faire valoir les bienfaits de la consommation du poisson.
Répondant aux questions de la presse, à l’issue de l’audience, la diplomate américaine a expliqué qu’il est question de faire la promotion de la consommation du poisson, pour des raisons de santé. «Nous avons parlé poisson, comment on peut encourager les populations à consommer du poisson. Nous sommes certains qu’il n’y a pas d’Ebola dans le poisson. Nous savons aussi que la consommation du poisson réduit les risques de contracter l’hypertension artérielle et permet d’éviter les accidents vasculaires cérébrales», a déclaré Mme Stephanie Sullivan.
Au regard des avantages liés à la consommation du poisson, le ministre Bernard Tchibambelela et son hôte ont étudié la possibilité d’intéresser des investisseurs américains au secteur piscicole, notamment la production et la conservation, à l’échelle industrielle, des ressources halieutiques. Seulement, Mme Stephanie Sullivan juge utile de sensibiliser, d’abord, les populations congolaises sur les bienfaits qu’elles peuvent tirer, sur le plan sanitaire, de la consommation de poissons, avant d’amorcer le chantier.
A entendre le ministre Bernard Tchibambelela, le tour d’horizon de la pêche et de l’aquaculture au Congo fait par les deux interlocuteurs relève de la bonne volonté du président de la République à mettre à la disposition des populations, en quantité et en qualité, une nourriture saine et équilibrée. «La lettre de cadrage adressée par le président de la République au ministère dont j’ai la charge, lettre qui m’a été adressée, le 26 juillet 2013, portant sur la politique générale de la pêche et de l’aquaculture», a-t-il fait savoir, en substance. Entre autres sujets de conversation: «La place qu’occupe le poisson dans l’alimentation, en tant qu’antidote sur beaucoup de maladies et même sur l’épidémie qui est en train de sévir, actuellement, en l’occurrence la fièvre hémorragique à virus Ebola. Manger le poisson, c’est se soigner. Evitez ainsi de manger le gibier qui constitue un poison pour l’homme».
Dans le même ordre d’idées, le ministre Tchibambelela a fait comprendre que «le poisson pourrait être, pour le jeune, un vecteur pour l’emploi. C’est pourquoi, nous avons étudié la possibilité de pouvoir former les jeunes pour les encourager à s’investir dans la pisciculture commerciale, source d’emploi, certes, mais aussi, source de revenu», avant de conclure qu’«un projet, à titre privé, pourrait être encouragé, au niveau des Américains: la conservation du poisson.
Cela a intéressé Mme l’ambassadrice, mais, pour l’instant, nous sommes dans la phase d’idées. Il fallait commencer par les idées pour formaliser après, les projets, et, bien sûr, envisager une coopération bien plus étendue et bien plus bénéfique, pour nos deux pays».
Par Jr LesCloches.
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