jeudi 31 mai 2012

Journée de l'écriture et de la culture slaves : les professeurs de russe de Brazzaville ont organisé une conférence pour fêter l'événement


Photo : Des visiteurs de l'exposition.

La manifestation a eu lieu la semaine dernière au Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville
La Journée de l'écriture et de la culture slaves fait partie de la tradition culturelle russe. Elle est célébrée chaque année dans le pays où des poètes, écrivains et linguistes de Russie, de Bulgarie et d'autres pays du monde y prennent part.
À Brazzaville, l'événement a été célébré par une conférence linguistique qui a réuni les professeurs de russe, organisés au sein de l'Association congolaise des professeurs de langue et littérature russes (Congapryal).
Ouvrant la conférence, Marcel Bansimba, président de la Congapryal, a souligné l'importance de l'écriture et de la culture slaves pour les peuples russes et a salué la célébration de cette journée au niveau mondial.
Daisy Dibantsa-Mouangou a présenté l'historique de cette fête, introduite pour commémorer les saints Cyrille et Méthode qui ont créé au IXe siècle le premier alphabet slave dans un but d'évangélisation.
Le président de la Congapryal n'a pas manqué de présenter les activités de l'association durant l'année scolaire 2011-2012. Il a rappelé qu'à ces multiples occasions des leçons, des expositions de photos, des spectacles-concerts ainsi que des projections de documentaires sur la vie et l'œuvre de personnalités remarquables avaient été organisés.
 Il a évoqué les différents voyages effectués en Russie par la délégation congolaise et rendu compte du déroulement de la 22e Olympiade de la langue russe dans les établissements d'enseignement général du Congo et de la finale organisée au CCR le 23 mars, qui a permis à quatre étudiants de gagner des bourses d'études supérieures en Russie. Il a enfin adressé sa reconnaissance au directeur du centre pour son appui.
Enfin, Yanina Enzanza, professeur de russe au CCR, a rappelé que le but de ces activités était de susciter un intérêt pour l'apprentissage de la langue russe en République du Congo. « Ces dernières années, on entend de plus en plus souvent parler russe à des rencontres d'affaires, à des forums publics, dans les centres touristiques et d'enseignement.
L'intérêt pour le russe grandit dans le monde, et le nombre des jeunes Congolais voulant étudier en Russie s'accroît aussi », a-t-elle déclaré, précisant que pour l'année 2011-2012, 436 inscriptions aux cours de langue avaient été enregistrées contre 310 l'an passé. Elle a invité les personnes intéressées à s'inscrire pour l'année 2012-213, dont les cours débuteront le 1er octobre 2012.
Par Jrang An@go.

mercredi 30 mai 2012

Sécurité et paix : lancement de l'opération de distribution de matériel de construction aux ex-combattants du Pool

Photo 1 : Les tôles et pointes distribuées aux ex-combattants.   Photo 2 : Jean-Baptiste Ondaye remettant les tôles.
Le coup d'envoi de l'opération a été donné le 29 mai, à Kinkala, chef-lieu du département, par le secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Baptiste Ondaye, en présence des autorités politiques, militaires et administratives du département
Cette opération s'inscrit dans le cadre de la démobilisation et de la réinsertion économique des ex-combattants ayant remis les armes. Elle va se poursuivre dans les districts concernés. Le préfet du département du Pool, Jean-Michel Shanga, a interpellé les bénéficiaires pour qu'ils fassent bon usage de ces tôles qui leur permettront de construire des habitations décentes.
Il a salué la promptitude avec laquelle le chef de l'État, Denis Sassou N'Guesso, avait réagi à cette doléance qui lui a été formulée lors de son séjour du travail dans cette partie du pays, du 3 au 4 mai. Ce geste, a-t-il dit, participe de la consolidation de la paix soutenue par le gouvernement et les autorités départementales. Il marque le début d'un processus qui débouchera sur la réalisation de projets économiques par les ex-combattants financés par le gouvernement.
Pour Joseph Mbizi, membre du Haut-Commissariat à la réinsertion des ex-combattants, un grand pas vient d'être réalisé dans le processus de démobilisation, de désarmement et de réinsertion des ex-combattants.
« Lorsque le processus a été lancé, il avait été prévu 19 000 ex-combattants autodémobilisés, 5 000 autour du révérend Pasteur Ntumi et 6 000 éléments de la force publique qui devaient être démobilisés. Ces recommandations émanaient de la Banque mondiale. Depuis, les 19 000 ont été démobilisés et il en restait 5 000 autour du Pasteur Ntumi. Le processus a été réactivé lors de la visite du travail à Kinkala du président de la République. Aujourd'hui, nous démarrons le processus avec la distribution de tôles et de pointes pour la construction des habitations des ex-combattants. D'autres opérations suivront », a-t-il déclaré.
De son côté, Jean Baptiste Ondaye a expliqué que le retard pris dans l'opération tenait à la difficulté, pour les autorités concernées, à disposer de la liste des principaux bénéficiaires.
Il a appelé ces derniers à utiliser à bon escient les fonds qui seront mis à leur disposition dans le cadre de la réalisation des projets agricoles, agropastoraux et autres, assurant les ex-combattants qu'ils contribueraient ainsi au développement du département du Pool et à la consolidation du processus de paix.
Réactions de quelques bénéficiaires
Les ex-combattants que nous avons abordés ont salué ce geste, exprimant néanmoins des opinions mitigés, notamment quant au décaissement des fonds destinés à la mise en œuvre des projets économiques.
Albert Malembé : « Je me demande ce que je peux faire avec vingt tôles. Je suis père de six enfants. Je voudrais construire une maison assez spacieuse. Je souhaite que les autorités décaissent rapidement les fonds destinés aux activités agricoles et pastorales. Pour l'heure, je ne suis pas content. »
Juvet Mbemba : « Si vous entendez que les ex-combattants mettent parfois la pagaille dans le Pool, c'est à cause de la faim. Nous voulons que les fonds nous soient débloqués pour les activités économiques. Je suis content du geste, mais je déplore le retard avec lequel il a été réalisé ».
Christian Malonga : « Comme les autorités accusent du retard dans la réalisation de leurs promesses, nous craignons que les fonds que nous sont promis nous parviennent avec un grand retard. Nous ne pensons plus à perturber de la paix. La balle est désormais dans le camp du gouvernement qui doit tenir ses promesses pour la consolidation de la paix dans le Pool. »
Par Jrrang An@go.
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Paris : séminaire « Energizing Africa » à Sciences-Po

Le Club des avocats d'affaires africains et l'Association Sciences-Po pour l'Afrique ont organisé, le 23 mai, un séminaire autour des défis énergétiques africains et les solutions envisageables pour les relever. Trois tables rondes thématiques successives ont émaillé la soirée
La situation du continent est d'autant plus préoccupante que 500 millions d'Africains n'ont pas accès à l'électricité. Or ce continent est aussi celui qui a, de très loin, le taux de croissance démographique le plus élevé au monde. Si l'on ajoute à cela le fait qu'il n'y a pas de production d'électricité adéquate, l'on comprend dès lors la nécessité de transformer ce secteur, ce qui aurait pour effets induits d'améliorer, de façon significative et durable, la croissance économique. Les États ne pouvant financer seuls des projets extrêmement coûteux, il apparaît nécessaire de créer les conditions de viabilité d'un secteur privé dynamique avec ce souci constant : la « bancabilité » des projets.
Trois maux principaux minent le développement du secteur :
- un cadre juridique peu attractif et donc peu propice aux affaires, avec un risque juridique et financier qui a pris le relais du « risque-pays » ;
- l'incongruité structurelle entre la production et la distribution ;
- l'absence d'impulsion politique pour l'existence d'un secteur privé susceptible de contrebalancer un secteur public peu enclin à se réformer.
Sans parler du manque de visibilité dans les capacités de la plupart des pays. Ou encore du manque de viabilité et d'efficacité des projets structurellement trop limités aux États. Dans les politiques énergétiques, la priorité consiste à faire soit le choix d'un développement industriel, soit celui de l'amélioration des conditions sociales avec une très grande démocratisation de l'accès à l'électricité.
La représentante de l'Agence internationale de l'énergie (IEA) - organisme affilié à l'OCDE - a fait le constat que les rapports de coopération avec l'Afrique subsaharienne ne sont pas aussi importants qu'on pourrait l'espérer. Alors que 15% de la population mondiale vit sur le continent africain, il devient urgent de mettre en œuvre des politiques énergétiques susceptibles de relever ces défis pour les pays en développement, et l'IEA serait prête à aider dans ce sens, notamment à travers un financement de l'accès à l'énergie moderne qui est très faible en Afrique. Du coup, la priorité la plus urgente est de réformer l'environnement réglementaire et régulateur du secteur. Une libéralisation progressive paraît tout aussi nécessaire, créant ainsi un système mixte (public/privé) susceptible d'aider au renforcement des capacités de gestion de la production et de la distribution.
Le Maroc et la Tunisie se sont lancés dans le solaire, tandis que la plupart des pays africains viennent d'amorcer la réflexion sur la fabrication de panneaux solaires, notamment avec la Chine comme partenaire. Si les technologies avancent très rapidement dans ce domaine, il reste que les investissements sont extrêmement coûteux.
En Afrique centrale, la présence de réserves importantes en énergie fossile devrait permettre d'engager des politiques de valorisation de la forêt et de l'agro-industrie. Le tout étant de faire des diagnostics assez précis afin d'agir en conséquence. D'où la notion d'efficacité énergétique. L'attitude la plus pragmatique consisterait à maintenir les énergies classiques tout en travaillant au renforcement des capacités de production dans le domaine des énergies renouvelables. Or, la dette liée à l'électrification est assez importante pour décourager les investisseurs. Pour autant, et contrairement aux idées reçues, il existe une très forte demande de régulation, plus qu'il n'y aurait de défaut de financements.
Avec l'exemple du gazoduc en Afrique de l'Ouest, mais aussi celui de l'interconnexion en Afrique orientale et australe, le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique a aisément montré comment des logiques transfrontalières pouvaient aider à résorber les problèmes de certains pays. L'avenir serait donc dans les interconnexions et les énergies renouvelables.
Pour résorber les problèmes d'approvisionnement des pays les moins pourvus en Afrique, il faudrait passer d'un tiers à deux tiers de couverture. Dans vingt ans, il faudrait arriver à produire 150 GW/h. Ce qui, tout bien considéré, est largement à la portée du continent, à condition, toutefois, de conduire des politiques susceptibles de corriger les travers pointés plus haut.
Par Jrang An@go.
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Musique : un concert en hommage à Sébas Enemen à l'Institut français du Congo à Brazzaville

Photo : Les artistes de l'écurie musicale « La muse » de Sébas Enemen à l'IFC.

À l'occasion de la première journée culturelle en mémoire du poète Général Nzambi Makoumba-Zambi, dit Sébas Enemen, son écurie musicale dénommée La Muse a organisé une soirée à l'Institut français du Congo, le 26 mai.
Décédé le 29 mai 2011, Sébas Enemen, le premier poète et artiste musicien du Congo-Brazzaville, a légué à la postérité un héritage phonographique important : huit albums, dont le premier produit en 1996, Le temps des jacinthes.Loin de voir tarir son inspiration, l'artiste a publié un recueil de soixante-deux poèmes, dont quarante-deux écrits en langue française et le reste en espagnol, lingala et kituba.
Cependant, il a signé des centaines d'autres chansons, qui attendent d'être produites. Un travail difficile que de garder le rythme prôné par Sébas Enemen... Sa fille Niz pense que c'est un pari à relever : « Nous travaillons à raison de dix séances par mois. [...] Abandonner son œuvre serait une trahison. J'ai l'obligation de continuer le travail de mon père », estime-t-elle.
La soirée a été très émouvante avec la projection d'un documentaire de 25 minutes sur la vie de l'artiste et des témoignages de ceux qui l'ont connu. On retiendra également l'évocation de la vie et l'œuvre de celui qui a prôné les valeurs éthiques et morales sans s'écarter de la rigueur et de la discipline comme valeur humaniste pour une société équilibrée.
« Il avait tant de respect pour son public, que lorsqu'il composait, il ne laissait rien au hasard. Il refusait de se laisser aller à la facilité. Et donc, il composait en permanence, se remettant systématiquement en question. C'est à sa constance dans l'effort que devons la perfection dans la vie », a déclaré le professeur Dominique Ngoïe Ngalla, qui a bien connu le poète général tant par la proximité de leurs liens (tous originaires du village Mandou), que du point de vue intellectuel.
Pour le concert clôturant la soirée, les artistes de « La Muse » ont revisité le répertoire en piochant dans l'ensemble de son œuvre musicale, notamment dans les albums Le temps des jacinthes, Parafifi (Histoire de Brazzaville), Bilanga na buala, Que reste t-il de la nation ?, Paix sur la terre, Chauffeur de taxi, Soleil d'Afrique, et le single, Vive l'Union africaine (le pays de rêve).                                                                                                                                
Par Jrang An@go.
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mardi 29 mai 2012

Sport de travail : un nouveau président pour la Ligue départementale de Pointe-Noire et du Kouilou

Photo : Narcisse Miayoukou

Les dirigeants du sport de travail ont confié les destinées de leur instance à Narcisse Miayoukou, dit Maradona
L'assemblée générale élective, qui a eu lieu le 27 mai à Pointe-Noire, a été dirigée par Daniel Mvoula, directeur départemental de l'Éducation physique et des sports de Pointe-Noire.
La restructuration de cette ligue intervient après de nombreux remous parmi les dirigeants du sport du travail qui ne voulaient plus engager d'équipes dans les compétitions. L'inorganisation, les contestations, l'improvisation avaient fragilisé la ligue, qui s'est retrouvée avec seulement trois équipes pour participer au Championnat de football pour une quarantaine d'équipes affiliées. En ndzango moderne, le bilan n'était guère plus brillant. Plusieurs matchs ont vu leurs résultats contestés par les équipes tandis que ceux qui pouvaient se jouer se terminaient soit en queue de poisson, soit dans la confusion totale.
Un sang neuf méritait donc d'être apporté à cette ligue. L'oiseau rare, Narcisse Miayoukou, de l'AS Douanes, est un ancien sociétaire des Diables noirs, Inter club et Patronage durant les années 1980.
Pour lui, la première tâche consiste à ramener la confiance dans le sport de travail. « Je voudrais amener toutes les équipes qui ont tourné le dos au sport de travail à revenir dans leur maison. Cette ligue est à eux, surtout qu'ils ont un sportif à la tête. Nous allons travailler avec tout le monde pour redonner à cette ligue son lustre d'antan » a-t-il déclaré.
En clôturant les travaux, Daniel Mvoula a suggéré aux nouveaux dirigeants de travailler en synergie, d'informer la hiérarchie en cas de besoin et de respecter les règles et lois régissant le sport.
Narcisse Miayoukou remplace à ce poste Ferdinand Mamona.
Composition de la ligue départementale de sport du travail de Pointe-Noire et du Kouilou :
Président : Narcisse Miayoukou
1er vice-président : Vincent de Paul Mankélé
2e vice-président : Jean Pierre Lembé
3e vice-président : Marianne Makanga
Trésorière générale : Yolande Ngouolali
Membre : Clarisse Okondza.
Commissariat aux comptes :
Président : Augustin Tchitembo
Vice-président : Brice Espoir Nguimbi
Membre : Martial  Lezin Bidilou
Hervé Brice Mampouya
Par Jrang An@go.
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samedi 26 mai 2012

Asus G75 : rencontre avec le nouveau portable joueur d'Asus

                                         Publiée par Alexandre Laurent le Vendredi 25 Mai 2012
Dévoilée début mai, la série « G5 » incarne les nouvelles ambitions d'Asus en matière de PC portables pour joueurs. inscrite sous la marque Republic of Gamers (RoG), elle est notamment représentée par le G75, un 17 pouces bien équipé. En attendant le test, premier contact. 

Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Avec le G75, Asus reste fidèle aux lignes dont on avait l'habitude sur les machines estampillées RoG. Le design conserve donc des lignes relativement acérées et l'imposante face arrière ajourée caractéristique de la marque. On note donc le maintien d'une (relative) sobriété, puisque le châssis inauguré ici ne présente plus ni couleurs, ni diodes colorées. Coque et intérieurs adoptent différents revêtements anthracites doux au toucher (pas tout à fait imperméables aux traces de doigt pour ce qui est de l'extérieur). Puisque l'arrière est réservé à la ventilation, connectique et lecteurs prennent place sur les côtés. La batterie se loge quant à elle au centre du renflement arrière de la machine.

Asus G75

Une fois ouvert, le G75 révèle un écran mat (dalle TN, 1600 x 900 ou 1920 x 1080, équipée d'un filtre censé améliorer les angles de vision), qui surplombe un clavier complet et rétroéclairé, où pavé numérique et flèches de navigation sont clairement isolés de l'ensemble principal des touches - une séparation bienvenue sur un portable, où il n'est pas rare que toutes les touches se jouxtent. Asus indique par ailleurs avoir revu la structure de son clavier, désormais intégré comme un seul élément rigide au sein du châssis, afin de corriger l'effet de « mollesse » critiqué par certains clients des versions antérieures.

Impossible bien sûr de parler PC gamer sans entrer plus avant dans le détail de la configuration, qui repose sur le Core i7-3610 QM (également présent dans des modèles concurrents de type MSI GT70), accompagné de 4 ou 8 Go de mémoire DDR3 et d'une carte graphique dédiée signée Nvidia. Ici seront proposés, selon les références du portable, une GeForce GTX 660M avec 2 Go de GDDR5 ou, sur les modèles plus haut de gamme, une GTX 670M accompagnée de 3 Go de mémoire. A ce stade, Asus confirme qu'il n'est pas dans ses plans d'adapter, pour l'instant, la GTX 680M, qui combine prix élevé et consommation électrique rendant difficiles l'intégration.

Pour ce qui est du stockage, le G75 réserve deux emplacements 2,5 pouces, susceptibles de fonctionner en RAID 0 ou 1. Selon les configurations, on recevra en standard un ou deux disques durs, Asus ayant ici fait le choix de l'hybride avec le Momentus XT de Seagate (en 750 Go). L'activation du RAID, géré via le chipset Intel, reste logiquement une option pour qui souhaiterait plus de stockage, ou une configuration SSD / disque dur.

Asus G75

Une fois ouvert, le châssis révèle des CPU et GPU refroidis par deux ventilateurs placés de part et d'autre de l'arrière de la carte mère. L'air chaud est donc ainsi à même d'être directement évacué par la face arrière. Sur le G75, les deux ventilateurs sont régulés indépendamment l'un de l'autre, précise le fabricant, ce qui doit selon lui permettre de limiter les nuisances sonores de l'ensemble si seul l'un des deux composants qu'ils surmontent est sollicité. Inutile toutefois d'espérer les voir disparaître complètement pendant une phase de jeu.

Notons que le G55, version 15 pouces, embarque les deux mêmes ventilateurs, mais ceux-ci sont alors gérés de façon synchrone. Petit détail bienvenu : les deux ventilateurs sont surmontés d'un filtre, dont les mailles sont certes un peu écartées pour assurer une parfaite protection, chargé de stopper la poussière avant que celle-ci n'aille se nicher dans les pales.

Sur nos photos, on remarque enfin deux extensions mémoire libres. La carte mère dispose en fait de quatre emplacements, répartis par paires de part et d'autre de la carte mère. Les barrettes livrées sont installées côté clavier, afin de laisser les deux emplacements restant plus accessibles et de permettre à l'utilisateur de monter à un maximum de 16 Go s'il le souhaite.

Asus G75

La connectique, enfin, se veut des plus complètes, avec quatre ports USB 3.0 (dont l'un dispose de la fonction charge), un mini displayport (non compatible Thunderbolt, en dépit de ce que laisse penser le petit éclair qui le surmonte), une sortie VGA, un port Ethernet ou un lecteur de cartes mémoire. Une sortie HDMI, en version 1.4, est également de la partie, tout comme un système son 2.1, avec un mini subwoofer inscrit dans la base de la machine.

Côté logiciel, Asus fait l'impasse sur les solutions dédiées à l'overclocking, puisque les composants tendent à assurer maintenant la montée en charge via leurs modes Turbo. Le taïwanais livre à la place un nouvel utilitaire baptisé Game Page, qui permet de gérer plusieurs bureaux virtuels, mais aussi et surtout de suspendre rapidement les processus lancés sur la machine avant une session de jeu, pour ensuite les relancer en un clic.

Par Jrang An@go.

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Gestion durable des forêts : le Congo, la Centrafrique et la Congolaise industrielle du bois signent des accords

Photo : Les trois parties signataires des accords.
Les documents ont été paraphés le 24 mai par le ministre congolais du Développement durable, de l'économie forestière et de l'environnement, Henri Djombo, le ministre centrafricain des Eaux et forêts et de la pêche, Emmanuel Bizot, et le responsable du groupe singapourien Olam, Robert Hunink.

La convention signée avec l'Association technique internationale des bois tropicaux (ATIBT) a pour objectif de consolider la conservation des forêts et d'augmenter la compétitivité des bois tropicaux sur le marché.

« Cette proposition avait été initiée en septembre 2011, à Pointe-Noire. À cette époque, nous avions convenu que l'ATIBT devait évoluée afin de devenir la plateforme de tous les acteurs des forêts, qu'ils soient publics ou privés, ONG et organisations internationales, afin d'évoluer vers un partenariat multipartite qui permet de développer une forêt historique tropicale responsable. Aujourd'hui, deux pays pionniers, le Congo et la Centrafrique, viennent de signer, mais dès demain nous savons que d'autres pays comme le Cameroun, le Gabon, la RDC et la Côte d'Ivoire, ainsi que les ONG vont se joindre à ce document », a expliqué le président de l'ATIBT, Desus Loyer.

Le protocole d'accord entre le gouvernement congolais et la société CIB-Olam concerne la mise en œuvre du projet REDD+ dans l'unité forestière d'exploitation (UFE) de Pikounda Nord. Il porte sur la génération et la commercialisation du carbone forestier et les autres services environnementaux.

Selon le responsable de la CIB-Olam, le projet pilote apportera une expérience et un savoir-faire afin de promouvoir des projets similaires au Congo et dans les autres pays du bassin du Congo.

« La journée d'aujourd'hui concrétise l'aboutissement d'un travail de longue haleine conduit avec nos différents partenaires sur la faisabilité de ce projet, marquant ainsi un engagement supplémentaire de la nation congolaise vers le développement durable selon les vœux du chef de l'État son excellence Denis Sassou N'Guesso. Nous, CIB-Olam, sera toujours à vos côtés afin de réaliser les vœux du président de la République, en contribuant activement à l'essor de l'économie verte au Congo », a-t-il promis.

Se félicitant de la signature des accords, le ministre Henri Djombo a pour sa part déclaré : « Nous sommes déterminés à poursuivre la collaboration avec le secteur privé sous de nouvelles formes pour préserver notre capital vert, assurer la compétitivité de nos bois sur les marchés locaux, sous-régionaux, régionaux et internationaux, mais aussi à tout faire pour que la forêt soit le mieux possible valorisée par des industries adaptées, des technologies appropriées qui réduisent les déchets de bois, qui améliorent la productivité tant en forêts qu'en usines, qui se préoccupent de plus en plus de satisfaire les marchés les plus proches en produits finis. »

L'UFE Pikounda Nord a une superficie d'environ 94 000 hectares. Elle a été attribuée à la CIB par convention d'aménagement et de transformation en décembre 2002.

Par Jrang An@go.
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Hôpital général de Loandjili de Pointe-Noire : le Dr Bernard Levy Samba mécontent du laxisme des agents

Photo : L'hôpital général de Loandjili de Pointe-Noire
Exaspéré par les absences injustifiées et les retards répétés du personnel, le Dr Bernard Levy Samba, directeur général de l'hôpital général de Loandjili, a décidé d'utiliser la manière forte

Le 24 mai, à 8 heures, le Dr Bernard Levy Samba, montre en main, s'est posté au portail principal de l'hôpital, après avoir pris soin de faire fermer les autres accès. Apercevant leur patron à cet endroit inhabituel, certains agents se sont sentis obligés de hâter le pas, d'autres, en revanche, se dirigeaient avec nonchalance vers leurs services, alors que les moins courageux préféraient rebrousser chemin.

À 9 heures, le directeur général de l'hôpital entamait la visite des différents services, où un constat désolant s'imposait. En chirurgie générale, tous les médecins étaient absents. En oto-rhino-laryngologie (ORL), les bureaux étaient fermés. Dans les autres services, la situation n'était guère plus brillante, la plupart des agents traînant encore dehors.


« Je suis abasourdi par le constat que je viens de faire ce matin. Les absences des agents à leurs postes de travail n'ont aucune justification, puisque ce sont des fonctionnaires payés régulièrement et qui perçoivent aussi des primes. Quand je ne suis pas là, chacun fait ce qui lui plaît. Quand je suis là, ils font semblant de travailler. Je ne comprends pas ce comportement irresponsable », s'est-il exclamé, promettant des sanctions sévères aux agents indisciplinés.

Plusieurs agents arrivés très en retard ont été purement et simplement renvoyés chez eux en attendant des sanctions éventuelles. « Je leur répète que le travail que nous faisons est un sacerdoce. S'ils sont venus pour s'enrichir, ils ont fait le mauvais choix. Si la Santé ne leur convient pas, ils peuvent aller travailler en mer », a-t-il ajouté.

L'hôpital général de Loandjili a été inauguré en 2005. Sept ans après, l'incurie et l'indiscipline de ses agents ont déjà porté préjudice à cette infrastructure hospitalière ultramoderne qui, d'année en année, voit ses offres de soins désaffectées et son matériel technique inopérant, à l'instar de la buanderie, aujourd'hui hors d'usage.


Par Jrang An@go.
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jeudi 24 mai 2012

Karaté : l'Interclub remporte le championnat de Brazzaville

Photo : Interclub recevant le trophée des mains du représentant du directeur départemental des sports.
Cinq médailles d'or, quatre d'argent et une de bronze, telle est la moisson de la formation militaire au cours de la compétition

Les meilleurs compétiteurs de Brazzaville ont été récompensés le 19 mai au Lycée Chaminade soit une semaine après avoir validé leur ticket de disputer, du 29 mai au 3 juin à Pointe-Noire, les 19es championnats nationaux. « Les athlètes nous ont prouvé qu'ils étaient à la hauteur de l'événement. Nous avons assisté à des combats dont le niveau était élevé. Aux championnats nationaux à Pointe-Noire, ils n'auront aucun souci à entretenir leur forme, excepté les équipes de kata qui connaissent souvent des difficultés devant les Ponténégrins », se félicitait Me Patrick Londzemba dit Kembal, premier vice-président de la Ligue de Brazzaville. Il a salué la performance du club militaire dans cette compétition.
L'Interclub est talonné par le club Samouraï qui a glané trois médailles dont une en or, une en argent et une de bronze. Les formations de Calf Funakoshi Mokonzi et Karaté club Budo complètent le podium avec à leur actif une médaille d'or et chacune une d'argent. Le club Ostuka domine le bas du classement avec une médaille d'or et une de bronze. L'unique médaille d'or remportée par Régie financière le place devant Hiroo Mushizuki et Yoshitaka qui n'ont pu faire mieux qu'en glanant respectivement une médaille d'argent et une autre de bronze. Le club Okinawa vient après ces deux dernières formations à la faveur de son unique médaille d'argent remportée. Elle est suivie de près par Ngombi (deux médailles de bronze). Les dernières places de la compétition sont respectivement occupées par Ngamboulou et Kanazawa. Ce dernier s'est consolé par la prestation de son athlète Mbossa Iwandza, désigné par les organisateurs, révélation de la compétition.
Le secrétaire général de la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires a, au nom du président de la structure, salué le déroulement de la compétition qui a sélectionné les meilleurs compétiteurs de Brazzaville aux championnats nationaux. Il a néanmoins déploré le manque de moyens financiers qui, selon lui, pourrait être un handicap pour la réussite du national. « Toutes les conditions techniques sont réunies pour que les 19e championnats nationaux de karaté puissent se tenir à Pointe-Noire du 29 mai au 3 juin. Nous estimons que le ministère ne nous fera pas ce coup et que tout sera au point afin que ces championnats puissent se tenir », a expliqué Me Jean Samba.
Après le championnat national, la Coupe des départements attend les karatékas congolais. Maurice Massamba, le représentant du directeur départemental des sports et de l'Éducation physique, l'a précisé aux athlètes dans son mot de clôture, les invitant à travailler davantage.
Par Jrang An@go.
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lundi 21 mai 2012

Compagnie nationale des assurances et réassurances du Congo : situation financière assainie

Photo : L'immeuble de l'ARC à Brazzaville.
La compagnie nationale des assurances et réassurances du Congo (ARC) et l'assemblée générale des actionnaires ont arrêté et approuvé les comptes de la société pour l'exercice 2011, lesquels dégagent une situation financière assainie avec un total bilan de 20 milliards FCFA et un résultat net positif de plus de 6 milliards FCFA


Ces chiffres et le fonctionnement régulier constatés par les organes de gestion de l'ARC augurent d'un redressement et d'un retour à l'équilibre de cette entreprise qui a connu de sérieuses difficultés financières depuis le début des années 2000.

En effet, le redressement de l'ARC participe de l'objectif du gouvernement de faire émerger les entreprises nationales (privées, semi-publiques ou publiques) dans les secteurs stratégiques de l'économie nationale.

À ce titre, le secteur des assurances participe à la collecte des capitaux à moyen et long termes, plus adaptés au financement du développement, au renforcement des capitaux propres des entreprises dans les autres secteurs et à la création de nouvelles entreprises grâce à sa puissance financière.

Impulsée par le ministre des Finances, la restructuration de l'ARC a consisté essentiellement au renforcement des capitaux propres de la société, au nettoyage de son passif, à la rationalisation de ses charges de fonctionnement et à la nomination d'une nouvelle équipe de direction, conduite par Wilfrid Ossié.

Jadis fleuron des entreprises publiques au Congo et seule entreprise d'assurances, l'ARC a connu une situation de quasi-faillite du fait à la fois de la destruction d'une grande partie de ses actifs en raison de la guerre civile, de graves erreurs de gestion et d'une mauvaise préparation à l'ouverture à la concurrence du marché national des assurances. Ainsi, fin 2009, la société dégageait un passif cumulé de plus de 12 milliards FCFA, avec une accumulation d'arriérés de paiement des sinistres au bénéfice de ses clients assurés.

La nouvelle équipe de direction avait pour mission d'assurer le fonctionnement régulier des organes de gestion de la société, d'établir progressivement des règles de gestion financière et comptable efficaces, de poursuivre le règlement des engagements envers les partenaires du secteur des assurances et à l'égard des assurés afin de relancer les activités d'assurance de l'ARC. Avec des comptes certifiés par le cabinet Ernest et Young, la société, qui présente à ce jour des objectifs atteints, poursuit le règlement de son passif ainsi que les arriérés de dettes envers les réassureurs.

En effet, l'ARC est une des rares sociétés publiques qui tienne régulièrement, depuis 2 ans, ses conseils d'administration et qui produise des comptes certifiés par le cabinet Ernst et Young. Elle a poursuivi le règlement de son passif. Les arriérés de dettes envers les réassureurs ont été réglés, et environ 2,3 milliards FCFA ont été consacrés en 2011 au paiement des engagements passés au titre des sinistres.

Par ailleurs, en dépit des résultats satisfaisants obtenus par l'ARC, son directeur général appelle son personnel à redoubler d'efforts pour une meilleure satisfaction de la clientèle, mais également pour le règlement complet des arriérés des sinistres hérités des gestions antérieures.

Rassurant les partenaires et la clientèle sur l'assainissement de son entreprise qui dispose aujourd'hui de bases financières solides et d'une couverture internationale en réassurance de grande qualité, Wilfrid Ossié a déclaré : « Faire confiance à l'ARC, c'est opter pour un assureur historique solide qui maîtrise l'environnement économique du pays et qui est impliqué dans le financement de l'économie nationale », ajoutant que l'ARC est l'assureur qui dispose de plus d'actifs sur le territoire national, notamment par ses possessions immobilières, et qui a participé régulièrement dans le passé à la création et au financement des entreprises nationales.

Par Jrang An@go.

Chronique Ohada - La location-gérance du fonds de commerce

Le contrat de location-gérance est celui par lequel le propriétaire d'un fonds artisanal ou de commerce en concède l'exploitation à une personne physique ou morale contre une rémunération appelée redevance
Plus simplement, c'est le contrat par lequel le propriétaire d'un fonds de commerce accepte d'en confier l'exploitation à un locataire-gérant qui gère l'entreprise à ses risques et périls. Pour être valable, ce contrat doit remplir certaines conditions, notamment de publicité. La location-gérance permet de conserver la propriété d'un fonds de commerce et de s'assurer un revenu grâce à la perception de redevances sans l'exploiter personnellement.
Rappelons que le fonds de commerce est un ensemble constitué d'éléments inséparables : clientèle, enseigne, nom commercial, installations, matériel, mobilier, marchandises en stock, licences d'exploitation, droit au bail, aménagements, mobilier, brevets d'invention, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles, autres droits de propriété intellectuelle nécessaires à l'exploitation du fonds. Parmi ces éléments, la clientèle est essentielle. Le nom et l'enseigne, les plus permanents. (cf Les Dépêches de Brazzaville des 6 février 2012 et 5 novembre 2010).
Utilité de la location-gérance
Elle peut être un bon moyen de préparer la vente de son entreprise. Pour le locataire-gérant, cette formule lui permet d'accéder à l'exploitation d'un fonds de commerce sans avoir à acquérir immédiatement les éléments parfois trop coûteux d'un fonds. Dans le cadre de la préparation d'une transmission d'entreprise, la location-gérance permet au locataire d'apprécier si l'entreprise qu'il envisage de reprendre est viable. C'est le montage le plus couramment adopté dans les chaînes de restauration rapide.
Comment mettre son fonds de commerce en location-gérance
Cette opération demande que le locataire-gérant soit commerçant, c'est-à-dire immatriculé au registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM) et auprès de l'administration fiscale. De son côté, le propriétaire du fonds mis en location doit avoir été commerçant pendant deux années ou avoir exercé pendant une période équivalente les fonctions de gérant ou de directeur commercial ou technique d'une société. Ces délais peuvent être réduits ou supprimés par le juge. S'ajoute à cela le fait que ce propriétaire doit avoir exploité le fonds mis en location en qualité de commerçant pendant un an au moins, sachant que ce délai peut également être réduit ou supprimé par le juge. Enfin, le propriétaire ne doit pas être interdit ou déchu de l'exercice d'une profession commerciale.
Le contenu du contrat de location-gérance
Le contrat est à durée déterminée et ne se renouvelle pas automatiquement. En fin de contrat, le bailleur peut reprendre son fonds sans avoir à verser d'indemnités au preneur. Il fixe les conditions d'exploitation du fonds et le reprend dans l'état où il se trouve (d'où le risque de retrouver un fonds ayant perdu de sa valeur s'il n'a pas été exploité de manière appropriée). Le contrat doit mentionner les conditions d'équipement du fonds et la répartition des investissements, selon les options du bailleur et la capacité financière du preneur.
En contrepartie, le locataire devra verser des redevances mensuelles ou trimestrielles au propriétaire. Le propriétaire du fonds est solidairement responsable des dettes contractées par le locataire à l'occasion de l'exploitation du fonds. Il peut même être mis en cause pour le paiement des impôts de son locataire relevant de l'exploitation du fonds de commerce. S'il a existé des salariés, la location-gérance ne met pas fin aux contrats de travail qui doivent continuer, car ils sont légalement attachés au fonds de commerce. Par conséquent, le locataire-gérant ne peut mettre fin aux contrats de travail des salariés recrutés par le propriétaire du fonds.
Pour ces raisons, il est conseillé aux bailleurs de se ménager des garanties financières. Ils doivent également exiger le versement d'une caution sous forme de dépôt de garantie, remboursable à la fin du contrat. Pour sa part, le locataire-gérant doit payer la redevance et exploiter le fonds selon les modalités contractuelles. Il doit indiquer en tête de ses documents à caractère financier ou commercial (bons de commande, factures, etc.), avec son numéro d'immatriculation au RCCM sa qualité de locataire-gérant du fonds. Toute infraction à cette disposition est sanctionnée pénalement.
Fiscalité et location-gérance
Pour le propriétaire, les redevances versées par le locataire constituent des bénéfices d'exploitation relevant de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux. Si le propriétaire et une société, les redevances relèvent de l'impôt sur les sociétés. Les redevances sont également soumises à la TVA (cf. Les Dépêches de Brazzaville des 7 et 14 mai 2012).
La loi exige que la location-gérance soit publiée dans les 15 jours de sa formation sous forme d'extrait dans un journal habilité à recevoir des annonces légales (au Congo Les Dépêches de Brazzaville ou La Semaine africaine).
Pour en savoir plus : cfeviliye@yahoo.fr
Par Jrang An@go.

jeudi 17 mai 2012

Sécurité en Afrique centrale : réunion du comité consultatif de l'ONU

Bujumbura, la capitale du Burundi, accueille du 14 au 18 mai la 34e réunion du comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (Unsac)
Cette rencontre va permettre aux experts et aux ministres des Affaires étrangères des onze États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale d'évaluer, entre autres, la situation geìopolitique et seìcuritaire, et de proposer des solutions aux probleÌmes qui menacent la paix et la stabiliteì de la sous-reìgion, indique un communiqué des Nations unies.

Un point sera fait sur les progrès enregistrés dans le cadre des processus de ratification de la « Convention de l'Afrique centrale pour le contrôle des armes leìgeÌres et de petit calibre, de leurs munitions, et de toutes les pieÌces et composantes pouvant servir aÌ leur fabrication, reìparation et assemblage ». 

Cette convention a eìteì adopteìe le 30 avril 2010 aÌ Kinshasa (Reìpublique deìmocratique du Congo) lors de la trentième reìunion de l'Unsac. Le bureau reìgional des Nations unies pour l'Afrique centrale (Unoca) encourage les États concerneìs aÌ prendre les mesures neìcessaires pour favoriser l'entreìe en vigueur de cet important instrument avant les ceìreìmonies marquant le vingtième anniversaire de l'Unsac preìvu en deìcembre 2012 aÌ Brazzaville, au Congo.

Les modalités de mise en œuvre de la Déclaration de Bangui pour la lutte contre le terrorisme et la non-prolifeìration des armes en Afrique centrale seront abordées lors de la rencontre. Le chef de l'Unoca, Abou Moussa, deìlivrera un message du secreìtaire geìneìral de l'ONU, dont il est par ailleurs le repreìsentant speìcial pour l'Afrique centrale, indique le communiqué.

Sont membres de l'Unsac, l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Reìpublique deìmocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, le Tchad.

Par Jrang An@go.

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Piraterie maritime : la force Atalante attaque une base de pirates sur la côte somalienne

Un hélicoptère de la force européenne a bombardé le 15 mai plusieurs embarcations sur une plage dans la région de Galmudug

La force Atalante a indiqué que ce raid nocturne, qui n'a fait aucune victime, visait uniquement le matériel des pirates. Le feu vert des autorités somaliennes aurait été obtenu avant de mener l'attaque.

L'opération traduit la volonté affichée de la communauté internationale de lutter contre la piraterie qui touche les navires de transport, les superpétroliers, les paquebots de croisière et les navires de plaisance au large de l'Afrique de l'Est. Elle fait suite aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU autorisant à lutter contre le fléau au large des côtes somaliennes. Atalante est autorisée depuis le 23 mars à attaquer les positions des pirates à terre. L'objectif est de faire cesser l'activité des bandits des mers en détruisant leur logistique.

Les militaires espagnols souhaitaient depuis quelque temps qu'un blocus des ports somaliens soit engagé, mais l'idée n'avait pas fait reçu l'assentiment des autres partenaires européens qui redoutaient que cette opération de surveillance maritime puisse se transformer en mission de guerre.

D'après des témoins, en avril dernier, deux avions ont bombardé une localité côtière du Puntland, une région infestée de pirates. L'état-major des armées françaises avait aussitôt réagi pour dire qu'aucun moyen du pays n'avait été impliqué dans cette action. Le commandement américain pour l'Afrique avait aussi, en ce qui le concerne, assuré que les bombardiers américains F15 basés à Djibouti n'avaient pas participé à cette opération.

Rappelons que l'opération Atalante poursuivra son action jusqu'en décembre 2014. Elle est destinée à protéger les embarcations naviguant au large de la Corne de l'Afrique, dont celles du Programme alimentaire mondial chargées d'acheminer l'aide aux populations déplacées de Somalie.

Par Jrang An@go.

Festival de Cannes : cinq films africains dans les différentes sélections

Une cinquantaine de films seront présentés au 65e Festival de Cannes qui s'ouvre aujourd'hui, parmi lesquels cinq films d'Afrique dont l'un concourt pour la prestigieuse Palme d'or
Il est reconnu que le cinéma africain a présenté des chefs-d'œuvre au Festival de Cannes. Ainsi Yeelen de Souleymane Cissé obtiendra le prix du Jury en 1987 ainsiqu'Un homme qui crie du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun en 2010. À l'époque, un réalisateur d'Afrique subsaharienne n'avait pas été en lice pour la Palme d'or depuis plus de treize ans. La même année, Hors-la-loi, de l'Algérien Rachid Bouchareb, et Le Secret de Chanda du Sud-Africain Olivier Schmitz avaient été également présentés.


L'édition 2012 s'annonce plutôt prometteuse avec Après la bataille de Yousry Nasrallah, un film engagé en faveur de la révolution égyptienne (dans la sélection officielle pour la Palme d'or), La Pirogue du Sénégalais Moussa Touré, les Chevaux de Dieu du Marocain Nabil Ayouch, Le Repenti de l'Algérien de Merzak Allouach etle court métrage du Marocain Fyzal Boulifa.

La présence de ces différents films au Festival de Cannes tranche avec la situation du cinéma en Afrique, dominé par le piratage et une absence de réglementation, qui ont conduit à l'effondrement de la production cinématographique. Pour Kamal El Mahouti, il n'y a pas de « printemps africain » en vue à Cannes.

 « Ce sont les auteurs qui se sont imposés à Cannes ! Le Festival de Cannes ne fait pas de cadeaux ! Les programmateurs sont dans des logiques que je ne connais pas et que je ne comprends pas bien, mais en tout cas, cette année, ces films maghrébins se sont imposés à eux », s'est-il réjoui.

Par Jrang An@go.

mercredi 16 mai 2012

ASDI : les acteurs économiques sensibilisés à cette disposition juridique

L'Acompte sur divers impôts (ASDI) constitue un prélèvement forfaitaire sur les achats locaux et les importations de marchandises effectués par les personnes physiques soumises à l'IRPP
La Direction générale des impôts et des domaines a organisé le 15 mai à Brazzaville, une campagne de vulgarisation sur le guide de l'ASDI, pour éclairer le contribuable sur son application. Cette initiative est la poursuite des différentes actions que mène l'administration fiscale, qui se veut proche du contribuable congolais. Elle contribue aussi à l'amélioration du cadre de travail et du civisme fiscal.



Le représentant du patronat, secrétaire général de la chambre de commerce, d'industrie, d'agriculture et des métiers de Brazzaville, a loué cette idée d'instaurer le dialogue entre les pratiquants du métier de commerçant et l'administration fiscale. Il a décrié à cet effet la cacophonie qui gangrène ces relations.


Des échanges qui ont caractérisé cette campagne de vulgarisation, les acteurs économiques ont trouvé le sujet intéressant. Ils ont été informés que l'ASDI a été institué pour lutter contre la fraude ; que celui-ci n'est pas un impôt mais un acompte sur divers impôts. Les impôts et taxes sur lesquels l'ASDI est déductible sont : la taxe unique sur les salaires, la taxe sur les véhicules de tourisme des sociétés, l'impôt sur le bénéfice des sociétés et la taxe spéciale sur les sociétés, l'impôt sur le revenu des personnes physiques catégorie des bénéfices industriels, commerciaux et artisanaux.

Le taux de l'ASDI est de 5%

Par souci de transparence, le contribuable devrait garder ses preuves de paiement qui peuvent être une facture ou une quittance, pour faire valoir ses acomptes lors de la liquidation des impôts dus. Deux types de contribuables sont identifiés : le redevable réel, soit le détaillant qui s'approvisionne auprès du grossiste et le redevable légal, soit le grossiste.

Dans le cas des importations, le taux de l'ASDI est de 5% de la valeur marchandise calculée par les douaniers. En cas d'achats locaux en gros, il y a deux cas de figures. Le premier où est appliqué d'abord le taux d'abattement de 7% sur le prix sortie à l'usine pour ensuite avoir la base d'imposition sur laquelle est appliqué le taux de 5%. Quant au second, appliqué sur les autres produits autres que ceux qui sont à marge réglementée, le taux de 5% s'applique directement sur le chiffre hors taxe.

L'ASDI est prélevé au niveau du Port autonome de Pointe-Noire, du Beach, de l'aéroport au fret, de la gare routière, et au niveau des grossistes.

La Direction générale des impôts et des domaines a élaboré un guide destiné aux agents des impôts. Ce support pédagogique pratique est un instrument d'harmonisation des méthodes de travail dans le respect des textes en vigueur. Pour l'instant, ce qui importe pour le contribuable, c'est de comprendre ce qu'est l'ASDI. L'administration a promis de simplifier le document à leur intention.

Par ailleurs, les opérateurs économiques se sont mis à l'évidence d'être assistés d'un comptable ou de se rapprocher des services des impôts pour d'éventuels calculs des différentes taxes et impôts imputables dans leurs activités. Ils n'ont pas apprécié l'abus dont ils sont victimes, et ont dénoncé les mauvaises habitudes des agents de l'administration qui profitent de leur ignorance en les faisant payer doublement et en établissant des factures ne reflétant pas les montants reçus.

La tutelle a reconnu toutes ces déviations et a invité les contribuables à ne recevoir des agents que s'ils sont munis d'un ordre de mission. « De notre côté nous avons failli et nous vous donnons l'occasion de vous exprimer. Nos portes sont ouvertes pour recueillir toutes vos suggestions », a-t-elle conclu.

Notons que l'institution de l'ASDI découle de la faible performance des recettes fiscales du secteur informel. Celui-ci représente au Congo 30 à 40% du PIB. Selon le tableau statistique de la direction des études et de la prévision de la Direction générale des impôts et des domaines, cet apport avoisine 0,75 à 0,8% du total des recettes fiscales hors pétrole.

La campagne de vulgarisation a connu la participation, entre autres, du directeur général par intérim de la Direction générale des impôts et des domaines, Gaston Okemba, de la directrice départementale de Brazzaville, Régina Okanzo Yoka, et de la directrice générale de la fiscalité des PME, Michelle Goma Crouzet.

Par Jrang An@go.
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La Revue littéraire du monde noir : numéro 2, mai-juillet 2012

Photo : Couverture de La Revue littéraire du monde noir.
La Revue littéraire du monde noir, coordonnée par Boniface Mongo-Mboussa en collaboration avec la rédaction de la revue, souhaite, selon sa rédactrice en chef, Valérie Lanctuit, participer «par la créativité, la variété et la qualité des œuvres présentées à une meilleure perception de la diversité de la production littéraire du monde noir ».

Ce deuxième numéro accueille des articles originaux qui font revivre les temps forts du stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo lors du dernier Salon du livre de Paris, un entretien avec la romancière mauricienne Ananda Devi, première lauréate du prix Mokanda, et une lecture de l'œuvre de l'écrivain congolais Henri Lopes.

« La nouveauté du mois » est le remarquable roman du Canadien Lawrence Hill, Aminata, un roman historique sur la traite négrière, publié dans sa version française aux Éditions Présence africaine.
Cinq pages sont consacrées à Léon Gontran Damas à l'occasion du centenaire de la naissance du poète guyanais. Les rubriques « Lu pour vous » et « Découverte » proposent des notes de lecture de livres récemment parus et font la part belle aux textes d'auteurs africains de la nouvelle génération.

La revue paraîtra désormais à raison de quatre numéros par an.

Info surwww.rlmn.fr
Par Jrang An@go.

France : le nouveau président dévoile son cabinet

Quelques heures après son investiture, François Hollande a procédé à la nomination des membres de son cabinet
Le préfet Pierre-René Lemas, 61 ans, est nommé secrétaire général de l'Élysée. Camarade de promotion du président François Hollande à l'École nationale d'administration (ENA), le nouveau patron du palais présidentiel français était jusqu'à sa nomination directeur de cabinet du président du Sénat, Jean-Pierre Bel. Il sera secondé par deux adjoints : Emmanuel Macron, 34 ans, inspecteur des finances et associé gérant à la banque Rothschild, et Nicolas Reval, directeur de cabinet du maire de Paris, Bertrand Delanoë.


Sylvie Hubac, conseillère d'État et ancienne membre du cabinet de Michel Rocard à Matignon, dirigera le cabinet de François Hollande. Elle aura comme adjoint, le préfet des Landes, Alain Zubulon. Le préfet Pierre Besnard officiera en tant que chef de cabinet, un poste qu'il occupait auprès de Jean-Pierre Bel.

Christian Gravel, 38 ans, aura en charge la communication de l'Élysée. Il a été directeur de cabinet de Manuel Valls à la mairie d'Evry, puis s'est occupé de la communication de François Hollande pendant la campagne présidentielle. Le pôle presse a été confié à Marylène Courivaud, ancienne directrice de communication de la Halde.

Le diplomate Paul Jean-Ortiz officiera comme conseiller diplomatique, et l'ancien ambassadeur adjoint auprès de l'Union européenne (UE), Philippe Léglise Costa, s'occupera quant à lui des affaires européennes. Le cabinet présidentiel de François Hollande sera organisé autour d'une vingtaine de pôles.

Par Jrang An@go.


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