Photo : D g à d Collinet Makosso, Firmin Ayessa et Martial-De-Paul Ikounga.
La capitale congolaise a abrité, du 9 au 11 juillet dernier, la première session du bureau de la 4ème Comy (Conférence des ministres de l’Union africaine en charge de la jeunesse). Ces assises ont été ouvertes par le ministre d’Etat Firmin Ayessa, directeur du cabinet du président de la République, en présence de Martial De Paul Ikounga, commissaire chargé des ressources humaines, des sciences et technologies de la commission de l’U.a, du député-maire de la ville de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, de quelques membres du gouvernement, des ministres et représentants des ministres, membres du bureau de la Comy IV, de nombreux jeunes venus de quelques pays africains et bien d’autres invités. A cet effet, une série de recommandations a été adoptée par les participants, à l’issue de leurs assises.
Durant les travaux, le bureau de la Comy IV a examiné un rapport d’étape sur la mise en œuvre du programme de la division en charge de la jeunesse de la commission de l’Union africaine; le rapport du bureau et celui de l’U.p.g (Union panafricaine de la jeunesse), plateforme commune pour s’assurer que l’Afrique parle d’une seule voix, concernant la planification et le financement de l’agenda de la jeunesse, le cadre institutionnel, les mécanismes de promotion et de développement des jeunes, les données statistiques ainsi que les processus de suivi et d’évaluation.
A l’issue de leurs assises, les participants ont recommandé, entre autres, la création d’un observatoire et d’un index d’évaluation régulière de l’état de la jeunesse, au plan national et continental, les modalités de création et de gestion d’un fonds d’appui à l’entrepreneuriat juvénile, pour promouvoir l’auto-emploi des jeunes et l’organisation d’un forum Inde-Afrique sur l’entrepreneuriat juvénile, en marge du dixième conclave Inde-Afrique prévu en mars 2014.
S’exprimant au nom de l’U.p.g, son vice-président, Andy Roland Nziengui Nziengui, a déclaré que la jeunesse ne veut plus de beaux discours, elle refuse les préambules incantatoires et les effets d’annonces. Il a exprimé la nécessité d’avoir un siège permanent à Addis-Abeba et, plus précisément, dans les locaux de l’Union africaine.De son côté, Anatole Collinet Makosso, ministre de l’éducation civique et de la jeunesse, également président de la Comy IV, a signalé que cette réunion se tient à moment où l’humanité entière ne cache plus ses vives inquiétudes au sujet d’une population juvénile de plus en plus nombreuse, de plus en plus ambitieuse, de plus en plus impatiente et exigeante.
Le ministre d’Etat Firmin Ayessa a prévenu que toute société qui néglige et marginalise sa jeunesse, est une société condamnée. «Aujourd’hui, plus que hier, la problématique de la jeunesse africaine a pris d’importantes proportions. L’illustration a été donnée par le fait qu’une partie d’elle affiche encore à vouloir sans cesse quitter pour d’autres horizons où elle croit avoir trouvé le bonheur, alors que les difficultés dans les pays d’accueil sont, souvent, au-delà des illusions, plus importantes et plus asphyxiantes», a-t-il dit, invitant ainsi les pays africains à capitaliser au mieux la ressource jeunesse, afin d’en tirer les meilleures dividendes possibles.
Après que les ministres ont revisité les programmes et politiques déjà formulés en faveur de la jeunesse, il ne reste plus qu’à celle-ci, actrice privilégiée du développement de l’Afrique, de proposer des approches crédibles de création d’emplois et de promotion de l’entrepreneuriat juvénile.
Signalons que la prochaine réunion du bureau de la Comy IV aura lieu en mars prochain, dans un pays membre du bureau.
Par Jrang An@go.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire