mardi 29 juillet 2014

P.c.t (Parti congolais du travail) : Trois ans déjà, pour Pierre Ngolo et son équipe du secrétariat permanent

Photo : Les militants et sympathisants

Le P.c.t (Parti congolais du travail) a célébré, à travers un meeting en salle au palais des congrès, à Brazzaville, vendredi 25 juillet 2014, le troisième anniversaire marquant la clôture des travaux du 6ème congrès extraordinaire, tenu du 20 au 25 juillet 2011. C’était aussi le troisième anniversaire des membres du secrétariat permanent, depuis la mise en place de ce bureau dirigé par Pierre Ngolo, secrétaire général du P.c.t.

C’était en présence de quelques représentants des partis membres de la majorité présidentielle, des membres du bureau politique, du comité central, de la commission nationale de contrôle et de vérification du P.c.t, des militants et sympathisants, venus nombreux pour apporter leur soutien au parti, à la veille des élections locales que ce parti entend remporter.

Dans une salle archicomble, dominée par la couleur rouge, symbole du P.c.t, parti d’obédience social-démocrate, fondé le 31 décembre 1969 par le président Marien Ngouabi, et qui a été, jusqu’en 1990, le parti unique au Congo. Dans une ambiance festive,  Pierre Ngolo a dressé le bilan de son action. Dans la salle, quelques banderoles étaient affichées sur lesquelles, on pouvait lire: «P.c.t: la revitalisation en marche»; «Tous derrière le P.c.t pour la consolidation des acquis du 6ème congrès extraordinaire de notre parti». A l’extérieur de la salle, trois écrans plasmas retransmettaient la cérémonie, pour les militants et sympathisants installés sur le hall. Fanions à la main, foulards au cou, ils ont répondu massivement à l’appel de leur secrétaire général, qui a fait son entrée dans la salle à 15h30, sous les ovations de la foule, debout et très enthousiasmée.

C’est dans cette ambiance que Gabriel Ondongo, président de la fédération P.c.t de Brazzaville, est monté à la tribune, pour son allocution. «En dépit des manœuvres d’intimidations, des tentatives de déstabilisation et devant la diversité des acteurs, les membres du P.c.t du département de Brazzaville demeurent sereins, imperturbables et confirment leur confiance au président Denis Sassou-Nguesso, président du comité central du parti», a-t-il dit. Conscient du fait que le débat sur le changement de la constitution en cours dans le pays fait du chemin, dans un cadre, «non pas politique, mais aussi et surtout citoyen ou les voix s’élèvent jusqu’au fin fond de nos contrées, permettant aux paisibles citoyens de s’exprimer pour exiger le changement de la constitution», a-t-il fait savoir.

Après avoir esquissé quelques pas de danse, Pierre Ngolo est monté à la tribune, en faisant, d’abord, observer une minute de silence en mémoire de Paul Mikeleko, président du comité P.c.t de Sembé, décédé le 25 juillet, à l’aube. Le secrétaire général du P.c.t a salué la signature de l’accord de cessation des hostilités en Centrafrique, signé à Brazzaville. Il a estimé que cet accord est une grande victoire du président Denis Sassou Nguesso. «C’est une cerise sur le gâteau du 3ème anniversaire du 6ème congrès extraordinaire de notre parti», a-t-il précisé. 

Faisant le bilan de son action, le secrétaire général a évoqué la création de la F.m.c (Force montante congolaise), de l’O.f.c (Organisation des femmes du Congo), la construction du siège du parti. Il a laissé entendre que la campagne d’adhésion a vu accroitre les effectifs des membres du P.c.t qui sont passés de 238.712 à 512.113. Il a justifié le sens du slogan «Touche pas à mon président», en disant que c’est en réponse à la cabale lancée, selon lui, contre le président Denis Sassou Nguesso que son parti a rétorqué par cette campagne, pour le soutenir contre «les actes de déstabilisation des institutions et de diffamation».

Pierre Ngolo s’est indigné de voir un certain courant politique dans le pays qui en a fait la récupération. «Pendant que sonnait la campagne «Touche pas à mon président», une certaine opposition tente de manifester son existence, à travers le mot d’ordre: «Touche pas à ma Constitution», a signifié le secrétaire général du P.c.t. Qualifiant cette sortie de l’U.pa.d.s d’hasardeuse et de «faute grave de communication», Pierre Ngolo pense que les initiateurs de cette démarche se préoccupent peu du pays. «Le P.c.t constitue la dernière ceinture de sécurité du président qui n’est pas disposé à le noyer».

Sur le changement ou la révision de la Constitution, le secrétaire général du P.c.t a, simplement, rappelé ses propos du 6 avril 2014, lorsqu’il disait que «la Constitution n’est pas un dogme ni un sujet tabou». «C’est une question qui se pose et sur laquelle, en démocratie, chaque citoyen doit manifester sa liberté de pensée, de suggestion et d’entreprise», a fait savoir l’orateur, qui pense que son parti n’est pas allé plus loin dans ce débat. «C’est ce que nous avons dit et rien d’autre. De son côté, le président n’a aussi rien dit et entrepris», a dit Pierre Ngolo, qui préconise engager ce débat dans le sens des orientations qui seront dégagées, bientôt, par le bureau politique de son parti. 

Aussi a-t-il stigmatisé les propos intimidateurs de certains cadres politiques qui font sur Denis Sassou Nguesso de «faux procès de parjure et de haute trahison». Par conséquent, le P.c.t dit «non à la dictature et à toute tentative d’intimidation». Il dit «oui au dialogue et aux débats libres».

Par Jrang An@go.

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