mercredi 29 octobre 2014

Ministère de l’économie forestière et du développement durable : Le projet Dynaffor a été lancé au Congo, par la tenue d’un atelier

Photo : Le présidium à l’ouverture des travaux.

Un atelier relatif au lancement du projet intitulé: «Structure et dynamique des forêts d’Afrique centrale: vers des règles d’exploitation du bois intégrant le fonctionnement écologique des populations d’arbres et la variabilité des conditions environnementales», s’est déroulé, du 20 au 21 octobre 2014, dans la salle de réunion de la B.d.e.a.c (Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale), à Brazzaville, sous le patronage de Michel Elenga, directeur de cabinet du ministre de l’économie forestière et du développement durable.

Organisé par l’A.t.i.b (Association technique internationale des bois tropicaux), maître d’ouvrage du projet Dynaffor, avec l’appui de la Comifac (Commission des forêts d’Afrique centrale), sous le patronage du Ministère de l’économie forestière du Congo, cet atelier a réuni près d’une centaine de participants. Il a bénéficié du financement du bailleur de fonds du projet, à savoir: le F.f.e.m (Fonds français pour l’environnement mondial) et l’A.f.d (Agence française de développement).

Quatre allocutions ont été prononcées à l’ouverture des travaux, par Ralph Riddell, directeur général de l’A.t.i.b.t, Didier Simon, représentant du F.f.e.m , Valérie Tchuanté, représentant du secrétaire exécutif de la Comifac, et par Michel Elenga, directeur de cabinet du ministre Djombo, qui a ouvert les travaux de l’atelier. Elles ont, dans l’ensemble, toutes convergé de faire que, toutes les dispositions soient prises pour la réussite de ce projet, financé par le F.f.e.m, à hauteur de 2,5 millions d’euros pour une durée de cinq ans.

Plusieurs communications ont été développées par des experts, durant les travaux de l’atelier. Le communiqué final lu par Marcel Gojong, du Ministère camerounais de la forêt et de la faune, indique que les participants ont adopté des organes de gestion du projet, notamment: le comité de pilotage; le comité scientifique et technique; le comité d’orientation et de décision, dont la composition, le rôle et la fréquence des rencontres, ont été définis.

Dans son mot de clôture, Michel Elenga  a souhaité qu’il puisse y avoir une étroite collaboration entre les différents acteurs, pour atteindre les résultats escomptés. «Ce projet suscite beaucoup d’intérêt pour les pays du bassin du Congo, au regard des objectifs poursuivis et des résultats attendus. La maîtrise d’œuvre devrait prendre les mesures nécessaires, pour l’implication des structures nationales de recherches et développement», a-t-il déclaré. Selon lui, ce projet se met en place au moment où le plan de convergence, à la conservation de la gestion durable des écosystèmes forestiers du bassin du Congo vient d’être revu.

«Tout le monde, maintenant, est en marche pour suivre, piloter ce projet et faire en sorte d’obtenir les meilleurs résultats, avec une grosse implication des partenaires privés, de la recherche agronomique nationale et régionale, de la Comifac. Donc, il y a une pluralité d’acteurs qui vont des administrations et des gouvernements qui vont contribuer à la mise en œuvre du projet», a confié Didier Simon.     

Notons que divers organismes internationaux et nationaux impliqués dans les questions de la gestion forestière ont pris part à cet atelier. Le projet Dynaffor (Dynamique des forêts d’Afrique centrale), concerne cinq pays du bassin du Congo: Cameroun, Congo, Gabon, Centrafrique et la RD. Congo. Il a pour objectifs d’améliorer les connaissances scientifiques et techniques sur la dynamique des forêts d’Afrique centrale, améliorer les outils d’aide à la décision en matière d’aménagement forestier et  mobiliser les acteurs pour améliorer les pratiques d’aménagement.

Par Jr LesCloches.

dimanche 26 octobre 2014

Ministère de l’enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi : Des nouvelles réformes dans les programmes des différentes formations

Photo : Serge Blaise Zoniaba (au milieu) et Ana Elisa De Santana Afonso (à dr.)

Quarante-cinq programmes, extraits d’un échantillon de cent-vingt programmes de formation, élaborés selon l’approche par compétences dans onze secteurs, ont été validés, au terme d’un atelier tenu du 14 au 17 octobre 2014, à l’auditorium du Ministère des affaires étrangères et de la coopération, à Brazzaville, sous le patronage de Serge-Blaise Zoniaba, ministre de l’enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi.

En présence de la représentante de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science,  et la culture), Mme Ana Elisa De Santana Afonso. Les programmes validés rentreront en vigueur la rentrée prochaine 2015-2016.

Les secteurs concernés sont ceux du commerce, des carrières administratives, des finances et droit, de la santé, des beaux-arts, des métiers de l’agriculture, d’instituteurs, de l’industrie, de l’économie sociale et familiale et, enfin, des sciences et techniques de l’information et de la communication. Au cours des travaux en ateliers, les débats et les échanges ont porté, essentiellement, sur le référentiel d’activités professionnelles, pour la voie professionnelle; sur le référentiel de compétences et de connaissances associées sur le programme modulaire de formation. Ainsi, dans chaque secteur de formation, il y aura, désormais, des programmes avec des bacs technologiques et professionnels, y compris des C.a.p. (Certificats d’aptitude professionnelle). 

En vue de parfaire la présentation de l’architecture des modules de formation, les participants à l’atelier ont fait les recommandations suivantes : 
- préciser les notions à faire acquérir et non les disciplines génériques; 
- faire articuler les contenus des formations autour des compétences et non autour des disciplines; 
- faire correspondre les modules aux compétences et veiller à ce que chaque élément de compétence soit une unité d’apprentissage; 
- faire correspondre le nombre d’éléments de compétence au nombre de savoirs dans le référentiel de compétences et de connaissances associées.

Après avoir pris connaissance des résultats auxquels sont parvenus les participants, le ministre Serge-Blaise Zoniaba les a félicités pour leurs contributions, surtout celles des experts venus du Rwanda, du Canada, de la France et de la R.D Congo, qui ont permis aux sachants congolais, d’éviter quelques écueils conceptuels, d’améliorer la qualité des programmes et de faire le saut qualitatif vers le futur, en matière d’enseignement technique et professionnel.Serge Blaise Zoniaba a, également, décliné les prochaines étapes de la réforme, après la validation des référentiels des formations. 

«Pour la suite de la réforme, il s’agira de finaliser l’élaboration des guides pédagogiques et d’engager la réduction des guides d’équipements, lesquels guides constituent les bréviaires de l’enseignant». Pour ce faire, il a invité la commission d’organisation de la réforme  des programmes, à préparer les sessions de formation des formateurs aux  maniements des nouveaux programmes, à l’élaboration des fiches de séquences et à l’exécution des séquences d’apprentissage.

En outre, la commission devra, aussi, réfléchir à la phase expérimentale des programmes, en particulier le choix des structures d’expérimentation, avant d’essaimer les nouveaux programmes réexaminés, corrigés et réadaptés. Le ministre Zoniaba a affiché sa détermination à parvenir à cette réforme des programmes, car la vie de la nation en dépend. «La nécessité de faire participer activement aux travaux des organisations professionnelles, des universitaires et des experts de l’ingénierie de la formation professionnelle, avait, pour objectif, d’établir un lien fertilisant avec le monde du travail, afin que les produits générés par l’école répondent, véritablement, aux besoins de l’économie et de la société.

Ainsi, serait obtenue et entretenue, une meilleure adéquation entre les contenus de formations dispensées et les exigences évolutives du monde du travail. Ce faisant, l’accès des Congolais aux emplois serait facilité et l’investissement public dans ce sous-secteur de l’éducation nationale, rentabilisé», a-t-il conclu.

Par Jr LesCloches.

vendredi 24 octobre 2014

Visite de travail du président namibien au Congo : Denis Sassou-Nguesso et Hifikepunye Pohamba ont inauguré l’institut inter-Etats de Loudima

Photo : Les présidents Pohamba et Sassou-Nguesso à l’occasion de l’inauguration de l’Institut inter-Etats de Loudima.

Le président namibien, Hifikepunye Pohamba, a effectué une visite de travail au Congo, du 21 au 23 octobre 2014, en compagnie de son épouse et d’une forte délégation. Accueilli, mardi 21 octobre 2014, aux environs de 16 h, à l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville, par son homologue congolais, Denis Sassou-Nguesso, en compagnie de son épouse, le chef de l’Etat a inauguré, le mardi 22 octobre, ensemble avec le président namibien...(),

l’Institut de formation technique et professionnel situé à Kitaba, à environ 18 km de Loudima, dans le département de la Bouenza, et construit sur ce qu’était le Centre de formation des cadres de la Swapo, pendant la période où ce parti combattait l’apartheid, pour l’indépendance de la Namibie. D’un coût global de 16 milliards de francs Cfa, cette école est bilingue, avec des enseignements en français et en anglais.

A son arrivée à Loudima, le président namibien a confié à la presse qu’il est venu «non seulement pour inaugurer l’institut, mais aussi et surtout, pour remercier les autorités congolaises pour leur soutien à la lutte de libération du peuple namibien». L’Institut Inter-Etats de formation technique et professionnel de Loudima va ouvrir ses portes, cette année, pour assurer des formations dans les métiers du bâtiment, de la mécanique, l’électricité, la maçonnerie, l’agriculture, la coiffure, la couture, la boulangerie, l’informatique, le génie civil, etc. 

Placé sous la tutelle du Ministère de l’enseignement technique, qualifiante professionnel, de la formation et de l’emploi, cet institut va promouvoir la formation d’une élite scientifique, technologique et professionnelle. Pour cette première année scolaire 2014-2015, cet institut qui a une capacité d’accueil de 640 places, va recevoir 200 apprenants sélectionnés dans les deux États. L’accès est conditionné par voie de concours. Le niveau de formation va de la seconde jusqu’au niveau Brevet de technicien supérieur, soit Bac+2. Au fil des années, cette école à vocation internationale s’ouvrira à d’autres pays. 

Situé dans l’enceinte de l’ancien camp de la Swapo (South-west african people’s Organisation), le parti qui luttait pour l’indépendance de la Namibie, ce site a servi de refuge aux Namibiens qui étaient pourchassés du Sud de l’Angola par l’armée sud-africaine du temps de l’apartheid. «C’est ici que nous avons trouvé refuge, pendant que nous étions recherchés par les fascistes sud-africains. Il avait plu au président Denis Sassou-Nguesso, pendant son mandat à la tête de l’Organisation de l’unité africaine, de nous mettre à l’abri des agressions.

La Namibie demeure reconnaissante au Congo, pour cette décision courageuse et la plupart des cadres qui gèrent notre pays, aujourd’hui, sont passés par cette école. C’est vraiment une partie de nous», déclarait, en juillet 2014, Nghidinihamba Urias Ndilula, ancien directeur de l’école, dans les années 1980, à l’issue des travaux du conseil d’administration de cet établissement qui s’était tenu à Loudima, pour mettre en chantier les programmes d’enseignement.

Depuis 2007, les chefs d’État congolais, Denis Sassou- Nguesso, et namibien, Hifikepunye Pohamba, ont décidé de transformer ce camp en un institut de formation technique et professionnelle. La première pierre fut posée en 2009 et les travaux de construction et de réhabilitation avaient débuté en 2011. Les fonds alloués à cet établissement à vocation panafricaine proviendront du Congo et de la Namibie, les deux Etats qui ont, conjointement, réhabilité et construit ce centre, à hauteur de 13,2 milliards de francs Cfa.

Par Jr LesCloches.

vendredi 17 octobre 2014

Parlement : La loi de finances exercice 2015 en débat

Photo : Justin Koumba.

Les deux chambres du parlement congolais ont procédé, mercredi 15 octobre 2014, à l’ouverture de leurs sessions budgétaires, au cours desquelles sera discuté et adopté, entre autres affaires, le budget de l’Etat exercice 2015. C’est Justin Koumba, président de l’assemblée nationale, qui a ouvert les travaux de la 7ème session de la chambre basse.

Du côté du sénat, c’est André Obami-Itou, fraîchement réélu, le dimanche 12 octobre dernier, et qui a retrouvé son fauteuil de président de la chambre haute du parlement, qui a présidé la séance d’ouverture de cette session, en présence, pour les deux chambres, de Bienvenu Okiemi, ministre de la communication, chargé des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement. 

A l’assemblée nationale, la 7ème session budgétaire s’est ouverte sous le signe du deuil du député Anicet Wilfrid Pandou, décédé le 9 octobre dernier, à l’hôpital La Source d’Orléans, en France. Les députés ont, donc, observé une minute de silence, en mémoire de leur collègue, dont la dépouille sera transférée à Brazzaville, le lundi 20 octobre prochain.

Seize affaires sont inscrites à l’ordre du jour de la session budgétaire de l’assemblée nationale, dont le projet de budget de l’Etat exercice 2015. «C’est bien plus qu’un simple instrument de présentation des recettes et des dépenses. C’est le plus important texte annuel d’orientation de la politique du gouvernement. Il indique des priorités sociales et économiques du gouvernement», a expliqué Justin Koumba, qui, d’ailleurs, a exhorté les députés à une forte implication dans le processus d’adoption et de contrôle de l’exécution du budget de l’Etat.

Rappelant le rôle des députés, Justin Koumba pense que celui-ci est de veiller à ce que les besoins de toutes les composantes de la société soient pris en compte, de manière équitable. «Le contrôle de l’action du gouvernement qui nous incombe s’exerce sur cette base aussi. Ainsi, notre implication plus forte dans le processus budgétaire est le gage d’une meilleure gouvernance de l’économie nationale permettant de consolider les avancées économiques qu’enregistre notre pays, chaque année», a-t-il précisé.

Outre la loi de finances, trois propositions de loi introduites par les députés Alain Pascal Léyinda, Benoît Bati et Valère Eteka Yémet seront examinées. Il s’agit, notamment de la loi portant code de l’hygiène publique; celle portant organisation des associations et celle portant création de l’ordre des géomètres-experts.

Les sénateurs examineront, quant à eux, 18 affaires, au cours de cette 37ème session qui s’ouvre, après le renouvellement de moitié de la chambre haute du parlement dont les élections sénatoriales et partielles se sont déroulées, le dimanche 12 octobre dernier. A l’ordre du jour de cette session, la loi de finances de l’Etat;  le budget de sénat et le projet de la loi portant règlement du budget de l’Etat exercice 2013 et le rapport d’apurement des comptes du sénat exercice 2013. Dans son allocution, le président André Obami-Itou est revenu sur les élections locales et sénateurs dont il s’est réjoui du déroulement sans incidents majeurs. «Ceci, témoigne de la maturité politique de notre peuple», a-t-il soutenu.

Pour lui, les élections locales constituent, à n’en point douter, une occasion, pour les citoyens de participer à la gestion de la cité, au travers leurs conseils départementaux et municipaux. «Elles contribuent à la soutenabilité de décentralisation engagé dans notre pays», a dit André Obami-Itou qui a saisi cette opportunité pour saluer l’esprit républicain dont ont fait montre tous ceux des Congolais qui ont accompli leur devoir civique, en allant voter. Conscient que le renouvellement régulier de moitié du sénat consacre et confirme la pérennité de la chambre haute, le président du sénat a demandé aux Ministère et aux autres structures d’Etat ciblés de faciliter l’exécution des missions des rapporteurs spéciaux.

Conformément à l’article 93 de la Constitution du 20 janvier 2002, le mandat des sénateurs élus et réélus commence le deuxième mardi suivant leur élection. C’est donc le mardi 21 octobre prochain que les nouveaux élus entreront en fonction, au cours d’une session inaugurale où sera installé le nouveau bureau du sénat qui laisse, déjà, supposer la continuité.

Par Jr LesCloches.

mercredi 15 octobre 2014

Elections sénatoriales : Les résultats sont tombés à l’issue du vote

Le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, a rendu publics, dimanche 12 octobre 2014, dans la soirée, les résultats des élections sénatoriales partielles qui se sont déroulées le même jour, dans huit départements du pays. Sans surprise, le P.c.t, le parti qui domine la haute chambre, arrive largement en tête.

Mais, avant de proclamer les résultats, le ministre Mboulou a répondu à ceux qui veulent prendre prétexte de la contestation des résultats «pour vouloir créer des désordres ou s’en prendre, à tort, parfois, et de manière violente et injurieuse, aux membres de l’administration». Voici un large extrait de son intervention:

«La République du Congo est un pays de dialogue. Il l’est et le restera, de génération en génération, parce que nous connaissons tous les vertus, les bienfaits du dialogue entre les membres d’une même communauté, qui poursuivent tous le même idéal de progrès, mais dont le seul point de divergence est la manière d’y parvenir.

Souvenons-nous, à propos des vertus du dialogue, que c’est, justement, le dialogue qui nous a permis de consolider la paix retrouvée au lendemain de tristes et regrettables évènements du 5 juin 1997... Oui, le dialogue, avec sa magie, nous a permis de retrouver la paix à laquelle nous sommes aujourd’hui, et avec raison, tous farouchement attachés... 

Alors, lorsque, à l’occasion des élections politiques, des candidats malheureux ont des raisons de contester les résultats, ce qui est leur droit, ils devraient pouvoir le faire sans trouver là le prétexte pour vouloir créer des désordres ou s’en prendre, à tort parfois, et de manière violente et injurieuse, aux membres de l’administration électorale. 

A cet égard, chacun de nous, candidats, partis politiques, société civile, devrait savoir que la loi électorale congolaise est une bonne loi qui, en plus de tous les mécanismes de transparence qu’elle comporte, a aménagé pour tous les candidats aux élections politiques, des voies de recours aussi bien contre les actes préparatoires que contre les résultats. C’est là une forme de dialogue».

Département de la Cuvette-Ouest
Sont élus:
1-Séba Sébastien (P.c.t) (35 voix sur 55);
2- Golengo Victoire (P.c.t) (38 voix);
3- Oba Gaston (P.c.t) (32 voix);
4-Lékoyi Dominique (P.c.t) (40 voix);
5-Itaddy Serge Dominique (P.c.t) (34 voix);
6-Mme Assambo (Kielé Claire) (P.c.t) (33 voix).

Département du Niari
1-Izoungou Massanga Zely Pierre (M.a.r) (80 voix sur 131);
2-Ibinda Clobert (P.c.t) (59 voix);
3-Mme Ondaye née Mampessi Bernadette (P.c.t) (71);
4-Boussoukou-Boumba Pierre Damien (P.c.t) (60);
5-Boungouandza Emmanuel (U.pa.d.s) (68 voix)
6-Boussou-Diangou Joseph Adam (U.pa.d.s) (63).

Département du Pool
1- Mme Bitsindou née Kouyoulama Anne (P.c.t) (59 voix sur 61);
2- Ganga Vincent (P.c.t) (49 voix);
3- Manoukou Jean-Pierre (P.c.t) (46 voix);
4- Matoumby Adéodat Jackson (R.c) (49 voix);
5- Samba Zacharie (M.c.d.d.i) (49 voix);
6- Mouanga-Nkeoua Joseph (D.r.d) (29 voix).

Département de la Lékoumou
1-Ngoto Jeanne Emilie (P.c.t) (41 voix 47);
2-Moungala Jean-Nicolas (P.c.t) (33 voix);
3-Andziba-Epouma Jean-Marie (Indépendant) (33 voix);
4-Ompebé Jean-Marie (Indépendant) (31 voix);
5-Lékoundzou Emilienne Charlotte (P.c.t) (24 voix);
6-Missié Saya Jean-Pierre (P.c.t) (24 voix).

Département des Plateaux
1-Gakosso Edouard (P.c.t) (61 voix sur 61);
2-Kanga René (P.c.t) (59 voix);
3-Moutou-Bayonne Joséphine (P.c.t) (61 voix);
4-Oba-Apounou Gabriel (P.c.t) (60 voix);
5-Obami-Itou André (P.c.t) (61 voix);
6-Olondowé Charlotte (P.c.t) (61 voix).

Département de la Likouala
1-Ekoundzola Jean-Roger (P.c.t) (54 voix sur 57);
2-Gondzia Alphonse (P.c.t) (42 voix);
3-Longuelé André (P.c.t) (35 voix);
4-Boudo Nesa Alphonse ((P.c.t) (35 voix);
5-Mme Sangoubai née Manckangou Agathe (P.c.t) (29 voix);
6-Moundzalo Jacqueline (P.c.t) (51 voix);

Election sénatoriale partielle à Brazzaville
Est élu:
1-Ondongo Gabriel (P.c.t) (83 voix sur 101);

Election sénatoriale partielle dans la Bouenza
1-Nzaba-Bakala Barthélemy (P.c.t) (62 voix sur 90).

mardi 14 octobre 2014

14ème réunion du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo : Assurer la gestion durable des écosystèmes du bassin du Congo

Photo : Firmin Ayessa

Brazzaville a abrité, du 8 au 9 octobre 2014, au Ministère des affaires étrangères et de la coopération, la 14ème réunion du P.f.b.c (Partenariat pour les forêts du bassin du Congo), sous le thème: «Opportunités et défis: climat et utilisation des terres dans le bassin du Congo». Les travaux ont été ouverts par le ministre d’Etat Firmin Ayessa, directeur de cabinet du chef de l’Etat, en présence de Mme Amane Rosine Baïwong Djibergui, ministre de l’agriculture et de l’environnement du Tchad, présidente en exercice de la Comifac (Commission des forêts d’Afrique centrale)...du Dr Daniel Reifsnyder, secrétaire d’Etat américain adjoint à l’environnement, Henri Djombo, ministre de l’économie forestière et du développement durable, et Crispin Sangale Rondo, secrétaire général adjoint de la C.e.e.a.c (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale). On a noté, également la présence de plusieurs personnalités, dont Mme Stephanie S. Sullivan, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique. Pour sa part,  Bavon N’sa Mputu Elima, ministre de l’environnement, de la conservation de la nature et du tourisme de la RDC, a marqué sa présence à la clôture des travaux.

Organisée par la facilitation des Etats-Unis d’Amérique et la République du Congo, avec l’appui financier des membres du consortium, notamment la Norvège et l’Allemagne, ainsi que l’accompagnement de l’U.i.c.n (Union internationale pour la conservation de la nature), la réunion a connu la participation d’environ 450 délégués représentant la C.e.e.a.c, la Comifac, des chefs de missions diplomatiques, des pays de l’espace Comifac, des institutions de recherche et de formation, des institutions sous-régionales, des organisations de la société civile, des réseaux de la Cefdhac (Conférence sur les écosystèmes des forêts denses et  humides d’Afrique centrale) et des partenaires techniques et financiers, ainsi que le secteur privé.

A l’issue des travaux, les participants ont tiré des leçons sur le fonctionnement du partenariat, en formulant des propositions sur les procédures de travail et de mobilisation de financements, en vue d’améliorer et de consolider l’action du partenariat, afin de mieux assurer la gestion durable des écosystèmes du bassin du Congo. Au regard des conclusions, les partenaires au développement ont réaffirmé l’intérêt qu’ils accordent à la gestion durable des écosystèmes forestiers du bassin du Congo.

Le partenariat pour les forêts du bassin du Congo, qui comprenait une trentaine de gouvernements et d’organisations au départ, en 2002, en compte 76, aujourd’hui. Ouvrant les travaux, Firmin Ayessa a mis en relief l’importance des forêts du bassin du Congo, qu’il a qualifié de «deuxième poumon écologique mondial», qui «revêt une grande importance économique, sociale et environnementale».

Notons qu’en marge de la 14ème réunion du partenariat pour les forêts du bassin du Congo, il a été tenu, toujours au Ministère des affaires étrangères et de la coopération, du 6, 7 et 10 octobre 2014, un atelier de renforcement des capacités des négociateurs, en trois groupes, à savoir: les points focaux climat et coordonnateurs nationaux de Redd, des acteurs de la société civile et des professionnels de médias sur les changements climatiques. Cet atelier a été organisé avec l’appui financier des Etats-Unis d’Amérique, par le service forestier des Etats-Unis, de l’Usaid (Agence américaine pour le développement international), de la Norvège, de l’U.i.c.n (Union internationale pour la conservation de la nature) et du Congo.

Ils ont regroupé des participants venus du Burundi, du Cameroun, du Gabon, du Congo, de la Guinée Equatoriale, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo et du Tchad. Il a compté aussi des coordonnateurs nationaux de la Comifac, les représentants des départements ministériels en charge des forêts et de l’environnement des pays d’Afrique centrale. Les représentants des organisations participantes au partenariat pour les forêts du bassin du Congo comme la Comifac, la C.e.e.a.c, l’U.i.c.n, les gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la Norvège, de la Grande Bretagne et de la Fao ont, également, pris part à cet atelier.

Par Jrang An@go.

mercredi 8 octobre 2014

Ministère de la jeunesse et de l’éducation civique : Les Etats-Unis et le Venezuela entendent coopérer avec le Congo

Photo : De g. à dr: David Gilmar, Anatole Collinet Makosso et Mme Stéphanie Sullivan pendant l’entretien.

Le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, Anatole Collinet Makosso, a reçu, successivement, en audience, à son cabinet de travail, à Brazzaville, mercredi 1er octobre 2014, l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Mme Stéphanie Sullivan, qui était accompagnée de David Gilmar, sous-secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République bolivarienne du Venezuela au Congo, Mme Norma Borges.

Les entretiens entre Anatole Collinet Makosso et ses hôtes ont tourné autour de la question de l’encadrement de la jeunesse. Le ministre Makosso et ses deux hôtes successifs ont échangé leurs expériences en la matière.

Avec la première interlocutrice, Mme Stéphanie Sullivan, le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique a échangé sur le développement de la jeunesse, une priorité très importante pour le président américain, Barack Obama. «Nous avons un grand programme en faveur des jeunes leaders africains que nous avons commencé il y a quatre ans. Cette année, nous avons annoncé un autre plus grand qui nous a permis de recevoir cinq cents jeunes leaders africains à Washington, parmi lesquels des Congolais. Nous allons augmenter le nombre de participants, à l’avenir, avec mille jeunes par an. C’est une priorité très importante pour nous», a confié David Gilmar à la presse, au sortir de l’audience.

Les deux personnalités ont aussi évoqué le programme américain dénommé: programme Yali, sigle anglais signifiant «Initiative des jeunes leaders africains», qui permet aux jeunes  Africains de se rendre aux Etats-Unis d’Amérique, pendant six semaines, avec la possibilité de participer aux stages aux Etats-Unis et en Afrique. «C’est une collaboration entre les universités américaines, le gouvernement et le secteur privé. Pour nous, ce qui est important, c’est soutenir les efforts des jeunes, parce que nous pensons qu’il y a beaucoup de talents, beaucoup d’énergies entre les jeunes en Afrique.  Les jeunes ont des solutions aux problèmes du continent. Ce qui est important, c’est de les écouter», a-t-il poursuivi, avant de préciser que pour y participer, il faut parler anglais et avoir déjà démontré la  capacité de leadership.

Appréciant les propositions de la partie américaine, le ministre Anatole Collinet Makosso a exprimé sa satisfaction, en ces termes: «C’est un bonheur de travailler en étroite collaboration avec les Etats-Unis. Je peux dire que la coopération devient, de plus en plus, active et a triplé d’intensité. Il faut dire que l’initiative du président Obama, en 2010,  a été un élément déclencheur de la prise de conscience de la jeunesse, elle-même, pour son leadership».

Pour sa part, la diplomate vénézuélienne et le ministre de la jeunesse ont exploré des pistes de projets à entreprendre ensemble, précisément au niveau du Ministère en charge des sports et de la jeunesse du Venezuela et celui du Congo. A cet effet, l’ambassadeur du Venezuela a informé le ministre Makosso du programme que le gouvernement  est en train de mener en faveur de la jeunesse. Il pourrait aussi intéresser le Congo. «Nous sommes en train de travailler et nous l’avons réitéré au ministre, pour mener à bien cette politique avec les jeunes Congolais, donc échanger d’expériences entre les jeunes Congolais et les jeunes Vénézuéliens. Nous voulons également connaître comment la politique du ministère en charge de la jeunesse fonctionne au niveau du Congo. Aussi, voudrions-nous apporter notre expérience. Nous avons dit au ministre qu’il y aura une rencontre entre les jeunes Vénézuéliens et les jeunes Congolais, en 2015», a fait savoir l’ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela au Congo.

Le ministre Collinet Makosso a salué l’engagement du peuple vénézuélien, en particulier, le combat pour la liberté des peuples et dans l’encadrement de la jeunesse du président Hugo Chavez. «Nous n’oublierons jamais son travail. C’est avec beaucoup de courage que nous avons accepté votre invitation pour essayer d’échanger  d’expériences sur la meilleure façon d’encadrer notre jeunesse». Aux jeunes des différentes parties de tirer profit.

Par Jrang An@go.

samedi 4 octobre 2014

65ème anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine : A Brazzaville, Guan Jian s’est dit optimiste sur l’avenir des relations sino-congolaises

Photo : Guan Jian et quelques membres du gouvernement

Mardi 30 septembre 2014, la République Populaire de Chine a célébré le 65ème anniversaire de sa fondation. A Brazzaville, l’événement a donné lieu à une réception offerte par Guan Jian, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Populaire de Chine. C’est le ministre d’Etat Aimé Emmanuel Yoka, ministre de la justice et des droits humains, qui y a représenté le président de la République.

Parmi les invités, il y avait quelques membres du gouvernement, des membres du corps diplomatique, des parlementaires, des hauts cadres de l’Etat, des officiers de la force publique, des responsables politiques, etc. A cette occasion, le diplomate chinois a livré un message dans lequel il a exprimé son optimisme sur l’avenir des relations de coopération qu’entretiennent la Chine et le Congo.

Tout a commencé par l’exécution des hymnes nationaux, la «La Congolaise» et «La Marche». Sur le fond de la salle, était projeté le document de la dernière visite d’Etat du président Denis Sassou Nguesso en Chine.

Dans son allocution, Guan Jian a fait un bref rappel historique de la date du 30 septembre 1949 qui marque la fondation de la République Populaire de Chine, l’évolution tout au long de l’histoire et surtout, les progrès réalisés pour son développement, à différents niveaux, les transformations opérées par le génie chinois. Puis, il a dressé un tableau socio-économique du pays, dans le contexte international d’aujourd’hui.

Parlant des relations sino-africaines, il a indiqué que celles-ci sont parvenues à une nouvelle étape historique. Avec la consolidation sans cesse de la confiance mutuelle politique, et la fréquentation des échanges de visites de haut niveau, le nouveau partenariat stratégique sino-africain s’est conduit à un nouveau palier. «La Chine et l’Afrique se traitent toujours avec sincérité et égalité, aucune partie n’impose ses opinions à l’autre partie. Les problèmes qui se posent, éventuellement, durant la coopération sont toujours réglés à travers la consultation basée sur l’égalité. La Chine et l’Afrique partagent leurs préoccupations et possèdent des posiutions communes dans les affaires internationales et régionales», a-t-il souligné. La Chine demeure le premier partenaire commercial de l’Afrique, depuis ces cinq années consécutives, a-t-il précisé. Le «volume d’investissements directs chinois existant en Afrique a atteint 25 milliards de dollars. La coopération pragmatique sino-africaine est en train de se développer et se consolider, de jour en jour, dans toutes ses dimensions», a-t-il relevé.

En ce qui concerne le Congo, Guan Jian a indiqué que la Chine et le Congo «maintiennent des relations de coopération à la fois larges et profondes dans divers domaines tels que la construction des infrastructures de base, la protection environnementale et le développement durable, la santé, l’éducation, la culture, le sport, les échanges entre les partis et les peuples». Et pour illustrer cela, il a cité quelques événements durant l’année écoulée, comme la célébration du cinquantenaire des relations diplomatiques entre les deux pays, les échanges culturels, l’appui à la politique congolaise de développement durable, la formation d’une quarantaine de sportifs congolais en Chine, dans le cadre des préparatifs des onzièmes jeux africains. «Une équipe d’experts est en train d’assister le Congo à préparer les représentations gymniques et d’arts martiaux, durant la cérémonie d’inauguration des jeux», a-t-il précisé.

Dans le domaine de l’éducation, «49 bénéficiaires congolais de la bourse du gouvernement chinois et 11 boursiers de l’Institut Conficius sont partis pour enrichir leurs connaissances en Chine; les tests de langue chinoise ont été organisés, pour la première fois, au Congo».

Dans «le volet sanitaire, le gouvernement chinois mettra à la disposition du gouvernement congolais un don d’environ 400 millions de francs Cfa composé de matériels médicaux, visant à accompagner le Congo à renforcer sa capacité de prévention et de riposte contre l’épidémie Ebola».

Enfin, pour terminer, il a exprimé son optimisme dans l’avenir des relations entre les deux pays. «Nous pouvons vous affirmer qu’après avoir traversé toute sorte d’épreuves, durant ce demi-siècle, les relations de coopération et d’amitié entre la Chine et le Congo vont continuer à s’épanouir vigoureusement et embrasser de nouvelles perspectives, dans l’avenir», a-t-il indiqué.

Par Jrang An@go.