Photo : Le présidium à l’ouverture des travaux.
Un atelier relatif au lancement du projet intitulé: «Structure et dynamique des forêts d’Afrique centrale: vers des règles d’exploitation du bois intégrant le fonctionnement écologique des populations d’arbres et la variabilité des conditions environnementales», s’est déroulé, du 20 au 21 octobre 2014, dans la salle de réunion de la B.d.e.a.c (Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale), à Brazzaville, sous le patronage de Michel Elenga, directeur de cabinet du ministre de l’économie forestière et du développement durable.
Organisé par l’A.t.i.b (Association technique internationale des bois tropicaux), maître d’ouvrage du projet Dynaffor, avec l’appui de la Comifac (Commission des forêts d’Afrique centrale), sous le patronage du Ministère de l’économie forestière du Congo, cet atelier a réuni près d’une centaine de participants. Il a bénéficié du financement du bailleur de fonds du projet, à savoir: le F.f.e.m (Fonds français pour l’environnement mondial) et l’A.f.d (Agence française de développement).
Quatre allocutions ont été prononcées à l’ouverture des travaux, par Ralph Riddell, directeur général de l’A.t.i.b.t, Didier Simon, représentant du F.f.e.m , Valérie Tchuanté, représentant du secrétaire exécutif de la Comifac, et par Michel Elenga, directeur de cabinet du ministre Djombo, qui a ouvert les travaux de l’atelier. Elles ont, dans l’ensemble, toutes convergé de faire que, toutes les dispositions soient prises pour la réussite de ce projet, financé par le F.f.e.m, à hauteur de 2,5 millions d’euros pour une durée de cinq ans.
Plusieurs communications ont été développées par des experts, durant les travaux de l’atelier. Le communiqué final lu par Marcel Gojong, du Ministère camerounais de la forêt et de la faune, indique que les participants ont adopté des organes de gestion du projet, notamment: le comité de pilotage; le comité scientifique et technique; le comité d’orientation et de décision, dont la composition, le rôle et la fréquence des rencontres, ont été définis.
Dans son mot de clôture, Michel Elenga a souhaité qu’il puisse y avoir une étroite collaboration entre les différents acteurs, pour atteindre les résultats escomptés. «Ce projet suscite beaucoup d’intérêt pour les pays du bassin du Congo, au regard des objectifs poursuivis et des résultats attendus. La maîtrise d’œuvre devrait prendre les mesures nécessaires, pour l’implication des structures nationales de recherches et développement», a-t-il déclaré. Selon lui, ce projet se met en place au moment où le plan de convergence, à la conservation de la gestion durable des écosystèmes forestiers du bassin du Congo vient d’être revu.
«Tout le monde, maintenant, est en marche pour suivre, piloter ce projet et faire en sorte d’obtenir les meilleurs résultats, avec une grosse implication des partenaires privés, de la recherche agronomique nationale et régionale, de la Comifac. Donc, il y a une pluralité d’acteurs qui vont des administrations et des gouvernements qui vont contribuer à la mise en œuvre du projet», a confié Didier Simon.
Notons que divers organismes internationaux et nationaux impliqués dans les questions de la gestion forestière ont pris part à cet atelier. Le projet Dynaffor (Dynamique des forêts d’Afrique centrale), concerne cinq pays du bassin du Congo: Cameroun, Congo, Gabon, Centrafrique et la RD. Congo. Il a pour objectifs d’améliorer les connaissances scientifiques et techniques sur la dynamique des forêts d’Afrique centrale, améliorer les outils d’aide à la décision en matière d’aménagement forestier et mobiliser les acteurs pour améliorer les pratiques d’aménagement.
Par Jr LesCloches.