Photo : Serge Blaise Zoniaba (au milieu) et Ana Elisa De Santana Afonso (à dr.)
Quarante-cinq programmes, extraits d’un échantillon de cent-vingt programmes de formation, élaborés selon l’approche par compétences dans onze secteurs, ont été validés, au terme d’un atelier tenu du 14 au 17 octobre 2014, à l’auditorium du Ministère des affaires étrangères et de la coopération, à Brazzaville, sous le patronage de Serge-Blaise Zoniaba, ministre de l’enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi.
En présence de la représentante de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science, et la culture), Mme Ana Elisa De Santana Afonso. Les programmes validés rentreront en vigueur la rentrée prochaine 2015-2016.
Les secteurs concernés sont ceux du commerce, des carrières administratives, des finances et droit, de la santé, des beaux-arts, des métiers de l’agriculture, d’instituteurs, de l’industrie, de l’économie sociale et familiale et, enfin, des sciences et techniques de l’information et de la communication. Au cours des travaux en ateliers, les débats et les échanges ont porté, essentiellement, sur le référentiel d’activités professionnelles, pour la voie professionnelle; sur le référentiel de compétences et de connaissances associées sur le programme modulaire de formation. Ainsi, dans chaque secteur de formation, il y aura, désormais, des programmes avec des bacs technologiques et professionnels, y compris des C.a.p. (Certificats d’aptitude professionnelle).
En vue de parfaire la présentation de l’architecture des modules de formation, les participants à l’atelier ont fait les recommandations suivantes :
- préciser les notions à faire acquérir et non les disciplines génériques;
- faire articuler les contenus des formations autour des compétences et non autour des disciplines;
- faire correspondre les modules aux compétences et veiller à ce que chaque élément de compétence soit une unité d’apprentissage;
- faire correspondre le nombre d’éléments de compétence au nombre de savoirs dans le référentiel de compétences et de connaissances associées.
Après avoir pris connaissance des résultats auxquels sont parvenus les participants, le ministre Serge-Blaise Zoniaba les a félicités pour leurs contributions, surtout celles des experts venus du Rwanda, du Canada, de la France et de la R.D Congo, qui ont permis aux sachants congolais, d’éviter quelques écueils conceptuels, d’améliorer la qualité des programmes et de faire le saut qualitatif vers le futur, en matière d’enseignement technique et professionnel.Serge Blaise Zoniaba a, également, décliné les prochaines étapes de la réforme, après la validation des référentiels des formations.
«Pour la suite de la réforme, il s’agira de finaliser l’élaboration des guides pédagogiques et d’engager la réduction des guides d’équipements, lesquels guides constituent les bréviaires de l’enseignant». Pour ce faire, il a invité la commission d’organisation de la réforme des programmes, à préparer les sessions de formation des formateurs aux maniements des nouveaux programmes, à l’élaboration des fiches de séquences et à l’exécution des séquences d’apprentissage.
En outre, la commission devra, aussi, réfléchir à la phase expérimentale des programmes, en particulier le choix des structures d’expérimentation, avant d’essaimer les nouveaux programmes réexaminés, corrigés et réadaptés. Le ministre Zoniaba a affiché sa détermination à parvenir à cette réforme des programmes, car la vie de la nation en dépend. «La nécessité de faire participer activement aux travaux des organisations professionnelles, des universitaires et des experts de l’ingénierie de la formation professionnelle, avait, pour objectif, d’établir un lien fertilisant avec le monde du travail, afin que les produits générés par l’école répondent, véritablement, aux besoins de l’économie et de la société.
Ainsi, serait obtenue et entretenue, une meilleure adéquation entre les contenus de formations dispensées et les exigences évolutives du monde du travail. Ce faisant, l’accès des Congolais aux emplois serait facilité et l’investissement public dans ce sous-secteur de l’éducation nationale, rentabilisé», a-t-il conclu.
Par Jr LesCloches.
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