Photo de circonstance.
En visite de travail à Brazzaville, le président de la Commission de la Cemac, le Congolais Pierre Moussa, en compagnie du Dr Antonio Nkondjio Christophe, coordonnateur pédagogique au Ciespac, ainsi que de ses collaborateurs, a visité, jeudi 5 septembre 2013, ledit centre, pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation et d’extension qui connaissent un ralentissement. Il ressort de cette visite que le Ciespac (Centre inter-Etats de santé publique en Afrique centrale) peut compter sur l’appui financier de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) pour réhabiliter ses structures endommagées pendant la guerre de 1997.
Situé dans la partie Nord de Brazzaville, dans le neuvième arrondissement Djiri, le Ciespac est un établissement supérieur en santé publique de la sous-région Afrique centrale, qui a deux modules constitués de salles de cours, de laboratoire, de logements et d’un restaurant.
Créé en 1983, par la volonté des chefs d’Etat de la sous-région d’Afrique centrale, le Ciespac a démarré ses activités en 1987. Mais celles-ci ont été freinées en 1997, en raison des troubles sociopolitiques qui ont endeuillé notre pays, avant d’être reprises en 2006. Ce centre connaît, malheureusement, d’énormes difficultés financières pour sa réhabilitation.
«Ce centre est ouvert à toute personne détentrice d’une licence en sciences de la santé et en attendant sa réouverture officielle, des cours de recyclage du personnel en santé publique sont organisés, depuis 2008. Mais, dans son plan de développement 2011-2015, la vision de la Cemac est de faire de cette structure sanitaire un centre d’excellence de formation et de recherche de haut niveau. Depuis 2006, sept nouveaux bâtiments ont été construits et qui se sont joints aux deux autres existants. On peut citer la construction des bâtiments des apprenants, du personnel d’encadrement, des logements du directeur du centre et du staff, du bâtiment administratif, du garage d’entretien, du bâtiment des techniciens, du bâtiment servant de cuisine et restaurant, de la salle omnisports, de la piscine, de l’aire de jeux et du parking», a précisé Antonio Nkondjio Christophe.
Outre cela, il y a eu l’aménagement des salles de cours et du laboratoire, la réfection du toit de l’amphithéâtre, l’intensification de l’électricité, la construction du mur de clôture. Mais depuis quelques mois, les travaux sont arrêtés, par manque de financements dont le montant s’élève à près d’un milliard de francs Cfa. A cela s’ajoutent le déficit en personnel enseignant en santé publique, l’érosion, l’évacuation des eaux dans le quartier Emeraude, situé derrière le lycée Thomas Sankara, etc. Des problèmes auxquels il faut trouver des solutions.
Pierre Moussa a rassuré l’opinion sur la reprise imminente des travaux de réhabilitation du Ciespac. «Les travaux de réhabilitation de ce centre traînent les pieds, à cause de la crise qui prévaut en République Centrafricaine, qui est un pays membre de la Cemac. Mais, le tout rentrera en ordre, dès que possible, car ce centre de formation des cadres et techniciens en santé publique répond bien à la volonté des chefs d’Etat de la sous-région de lutter contre la contrefaçon de médicaments en zone Cemac.
Pour ce faire, le Ciespac doit être un centre d’excellence sous régional en matière de formation et de recherche, d’ici à l’horizon 2025», a déclaré le président de la commission. Il a, ensuite, exhorté les techniciens de l’entreprise chinoise Zhengwei technics, chargée d’exécuter lesdits travaux, à plus d’efforts et a rassuré que la Cemac apportera l’appui financier, afin d’apurer la dette qui s’élève à près d’un milliard de francs Cfa.
Par Jrang An@go.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire