Photo : Hellot Matson Mampouya
«L’amélioration des rendements du système éducatif», tel est thème de la 15ème session ordinaire du Conseil national de l’éducation préscolaire de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, tenue du 10 au 12 septembre 2013, à l’auditorium du Ministère des affaires étrangères et de la coopération, sous le patronage de Hellot Matson Mampouya, chef de ce département ministériel, qui a patronné les cérémonies d’ouverture et de clôture de ladite session.
Il s’est agi, pour les cadres de ce Ministère, d’évaluer les activités scolaires menées durant les neuf mois écoulés et dégager les perspectives pour la nouvelle année scolaire qui va, bientôt, démarrer. Parmi les orientations prises, il y a la réduction à zéro du taux d’abandon scolaire dans le primaire, d’ici à cinq ans.
La session du Conseil national de l’enseignement primaire et secondaire, qui a regroupé plus de trois cents participants (cadres de l’administration scolaire, enseignants, inspecteurs, conseillers, directeurs départementaux…), venus de tous les départements du pays, a été un moment, fort pour non seulement faire le diagnostic de l’école congolaise, mais également dégager les pistes de solutions, afin de se remettre au travail avec des objectifs clairs, afin d’aborder l’année scolaire avec assurance.
Dans son adresse aux participants, le ministre Hellot Matson Mampouya a saisi cette opportunité pour féliciter les conseillers pour le travail abattu et les enseignants pour avoir sauvé l’année scolaire 2012-2013. Il a fait un diagnostic du système scolaire. «Le système d’enseignement primaire éprouve, de plus en plus, des difficultés, au niveau de la rétention, car sur cent élèves entrant au primaire, moins de 80 arrivent à terminer le cycle complet. C’est pourquoi la quinzième session du conseil national devra se pencher sur l’amélioration des rendements du système éducatif.
Les enjeux de la qualité de l’éducation doivent nous préoccuper sans cesse et les facteurs du redoublement et de l’abandon scolaire devraient être analysés minutieusement, afin d’améliorer le taux de réussite scolaire», a-t-il dit. C’est pourquoi il a exhorté les enseignants et les gestionnaires du système éducatif national à prendre conscience de leurs responsabilités, en respectant les textes en vigueur. «Il est nécessaire d’intensifier le suivi et l’évaluation du fonctionnement des structures, pour un meilleur rendement. Améliorer les conditions de travail du personnel enseignant est un défi à relever. Dans cette perspective, un programme de construction des directions départementales est en cours d’exécution. Il est prévu la dotation des directeurs départementaux en moyens roulants.
Des faiblesses constatées dans la gestion du système éducatif, en ce qui concerne le déficit en enseignants, en salles de classe et en équipements scolaires, peuvent retrouver leurs réponses dans la constitution des pôles scolaires modernes devant comprendre toutes les structures d’établissements scolaires modernes, avec la capacité d’accueil, internats, réfectoires, salles multi-média, bibliothèques, aires de jeux, de façon à avoir une meilleure utilisation d’enseignants et ainsi contenir le déficit enseignant. Cette approche permet en plus aux apprenants de bénéficier de meilleures conditions d’études et aux enseignants de sortir de l’isolement», a-t-il indiqué.
Le ministre Mampouya a appelé les cadres de son département à opérer des choix stratégiques, pour favoriser le processus de transformation en profondeur du système éducatif national.Durant les travaux, les participants ont été édifiés sur des thèmes développés par d’éminents conférenciers. Parmi les orientations prises, il y a la réduction, dans cinq ans, du taux de redoublement scolaire et la réduction à zéro du taux d’abandon scolaire dans le primaire, l’établissement du ratio élèves/salle de classe et élèves/enseignants à 50 au primaire.
Par Jrang An@go.
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