Photo : Le président Denis Sassou Nguesso.
Mardi 12 août 2014, le président de la République, Denis Sassou Nguesso, délivrait, devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, sous la présidence de Justin Koumba, président de l’assemblée nationale, dans la salle des congrès du palais des congrès, à Brazzaville, son message sur l’état de la nation, conformément à l’article 85 de la Constitution du 20 janvier 2002.
Le président de la République s’est vite installé dans la posture de défendre son bilan. En effet, «Le Congo se transforme dans la stabilité. Tous ceux qui parcourent notre pays le reconnaissent. Jamais auparavant, nous n’avons construit, bâti et équipé notre territoire qu’en cette période. L’émergence vers laquelle nous cheminons n’est plus un rêve. Telle est, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, la situation générale du Congo, dont voici la revue circonstanciée que nous ouvrons par l’économie», a-t-il déclaré, comme dans une introduction.
Aussi, «Il n’y a d’action économique performante, de modernisation conséquente du pays, d’avancée sociale régulière, de politique extérieure efficace que si elles sont soutenues et portées par un Etat organisé et stable. Je le répète: Il n’y a d’action économique performante, de modernisation conséquente du pays, d’avancée sociale régulière, de politique extérieure efficace que si elles sont soutenues et portées par un Etat organisé et stable. Il n’y a de paix et de sécurité durablement établies que lorsqu’elles sont préservées par un Etat responsable. Il n’y a de démocratie véritable que dans un Etat impartial, l’Etat de droit qui, fort de son autorité, garantit les libertés fondamentales, le droit de suffrage, la séparation et l’équilibre des pouvoirs.
C’est cet Etat que nous sommes en train de construire. Un Etat que nous voulons solide, avec suffisamment d’autorité, pour dominer les intérêts particuliers et partisans. Un Etat qui soit facteur de progrès. Un Etat qui assure la permanence de la nation et la nécessaire harmonie des institutions. Parce qu’elles sont la règle commune qui nous permet de vivre ensemble, les institutions doivent, non seulement, fonctionner en symbiose, mais, surtout, elles doivent puiser dans le peuple l’indispensable légitimité, afin de s’adapter aux temps et aux opportunités.
C’est cette démocratie que nous sommes en train de bâtir. Démocratie que chacun de nous appelle de ses vœux: une démocratie apaisée, fraternelle où chaque citoyen exprime, librement, ses opinions; où les grands débats qui déterminent la vie de la nation sont tranchés par le peuple. Nous ne voulons pas de la démocratie de l’invective. Celle qui se nourrit du sang et des larmes. Il s’agit, vous vous en doutez, du sang et des larmes des autres. Mais, nous n’allons pas recommencer.
Le sang et les larmes des autres ont trop coulé dans ce pays. Nous disons: ça suffit!».
Par Jrang An@go
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