Les assises de Brazzaville ont réuni près de 700 experts regroupant
des politiques, des juristes, des opérateurs économiques, des agents
publics, et des investisseurs
Le ministre des Mines et de la géologie, Pierre Oba, a indiqué le 6 avril que
ces participants avaient échangé leurs expériences sur les enjeux et les
meilleures pratiques à opérer dans l'exploitation du domaine minier.
Organisée avec l'appui de la Conférence des Nations unies pour le commerce et
le développement, la quinzième Conférence internationale pour le négoce et le
financement du pétrole, du gaz et des mines en Afrique s'appuie entre autres sur
le maintien et le renforcement de la valeur dans les industries
extractives. « Un lieu d'échange qui a permis une réflexion profonde sur la
création des ingrédients nécessaires à la croissance du secteur africain des
industries extractives », a souligné Pierre Oba/
Le forum a permis de déduire que les
ressources naturelles africaines avaient un avenir prometteur. Les assises l'ont
justifié en indiquant que de nombreuses opportunités technologiques, analytiques
et financières existaient à travers le continent pour impulser cette importante
branche des économies nationales des pays africains.
Il ressort hélas que la lenteur dans la mise en œuvre des technologies de
pointe, l'acquisition d'une expertise humaine suffisante qualifiée, la
valorisation de la part locale, et l'insuffisance des
investissements propres n'ont pas permis d'atteindre les progrès
attendus et de réaliser un développement de grande envergure des économies
africaines à partir du boom de leurs matières premières.
Les participants ont énoncé plusieurs recommandations, dont celle relative à
la promotion de la plateforme d'échange d'informations sur les
ressourcesnaturelles. À cet effet, Pierre Oba a déclaré que le
Congo était partie prenante d'une coopération dynamique. En raison des
caractéristiques parfois distinctes des productions et des perceptions
politiques des pays africains, le Congo entend partagé quelques
stratégies nécessaires de croissance de ces ressources extractives. « Les pays
africains devraient donc établir et poursuivre une stratégie ciblée en
élargissant leur participation locale dans le secteur extractif et en
s'obligeant à mettre un pied dans les activités en amont qui ont le potentiel de
transfert de technologies », a conclu le ministre congolais des Mines et de la
géologie.
Notons que le Congo a passé le témoin à la Guinée qui le remplace à la
présidence de la conférence pour un mandat de deux ans. La prochaine rencontre
aura pour thème « Le gaz naturel moteur de croissance ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire