samedi 14 avril 2012

Consommation : Brasco ouvre ses portes aux défenseurs des consommateurs

Photo : Séance de briefing des représentants de l'ADCC dans les locaux de la Brasco.
Un groupe de responsables de l'Association des droits des consommateurs congolais (ADCC) conduit par son président, Dieudonné Moussala, a visité le 12 avril les installations de l'usine des Brasseries du Congo (Brasco) à Brazzaville
La visite, à l'initiative de la direction de la société représentée par son directeur des ressources humaines, Georges Louembet, a débouché sur l'engagement des deux parties à étudier la possibilité d'établir un cadre de dialogue permanent, susceptible de favoriser une meilleure écoute des consommateurs par la société.
À cet effet, l'ADCC a transmis à la direction de Brasco un projet de convention de partenariat. « Il faut que producteurs et consommateurs se rencontrent dans un cadre formel pour discuter des questions liées aux produits mis sur le marché. D'où l'intérêt de la convention que nous venons de proposer aux Brasco », a indiqué Dieudonné Moussala.
Pendant plus de deux heures, les dirigeants de l'association se sont informés du fonctionnement de l'usine en visitant, sous la conduite de spécialistes de la maison, les ateliers de brassage, de fermentation, la station de nettoyage des emballages et de chargement en divers produits, le laboratoire de contrôle, etc.
La visite des installations a été suivie d'une présentation de l'entreprise et de son système de management aux normes de qualité ISO 9000. Enfin, une séance de questions-réponses a permis aux représentants des consommateurs d'obtenir des éclaircissements sur certains produits Brasco.
Sur la pénurie de bière constatée sur le marché brazzavillois, la détérioration du goût de certaines boissons ou le respect des délais de fermentation, les spécialistes de la brasserie ont donné de nombreuses explications qui ont poussé les responsables de l'ADCC à leur conseiller une communication plus active vers le public.
« S'il y a un enseignement à tirer de cette visite, c'est d'encourager la Brasco à beaucoup communiquer sur les questions qui préoccupent les consommateurs de leurs produits. Si les rumeurs se développent, c'est parce qu'il y a un manque d'information », a conseillé enfin Dieudonné Moussala.
                            Par Jrang An@go.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire