La décision a été prise le 5 janvier, lors d'un point de presse animé à l'issue de la session extraordinaire du conseil national de la Concertation pour la revalorisation de la profession d'enseignant (CRPE), plate-forme syndicale autonome des travailleurs de l'enseignement
La mesure qui consiste à observer une grève illimitée sur toute
l'étendue du territoire chez les enseignants, ne sera suspendue qu'en session du
conseil national du CRPE, après satisfaction sur plusieurs revendications. Ces
enseignants exigent de la part du gouvernement, la publication de tous les
textes d'intégration harmonisés, bloqués depuis plusieurs mois à la direction
générale du contrôle budgétaire de 5 000 enseignants.
Parmi les réclamations, l'on note également la publication de
tous les textes de recrutement à la fonction publique des enseignants
officiellement listés par le ministère de l'Enseignement général et technique,
des Sports, concernant la campagne 2010-2011, le paiement sans retrait de la
bourse des rappels de soldes d'activités des enseignants ex-appelés,
ex-volontaires et ex-radiés, le paiement des primes et indemnités à tous les
enseignants ainsi que le paiement effectif des effets financiers des avancements
et autres promotions des enseignants.
L'ordre du jour de la session du conseil national du CRPE
portait sur l'évaluation des activités menées par le bureau exécutif depuis la
levée de la grève du 12 mars 2011, et la conduite à tenir pour celle du 9
janvier. Notons que lors de la session du comité national du dialogue social, il
avait été prévu une discussion en janvier 2012, avec le ministre des Finances et
son homologue de la Fonction publique, sur la question du retrait de bourse
des enseignants au cours d'une session extraordinaire du
comité. Interrogé à ce sujet, le coprésident du CRPE, Rémy Blaise Boumba, a
indiqué : « Les enseignants avaient lancé un préavis de grève dès le 22
décembre, pour interpeller le gouvernement afin de prendre des décisions face
aux revendications des enseignants, mais le constat est amer puisque rien n'est
fait jusqu'à nos jours ».
« Lors de la session du comité national du dialogue social,
l'ambiance n'était pas très bonne car les enseignants ont menacé de quitter la
salle faute de l'incapacité du comité à prendre des décisions », a-t-il
souligné.
Par Jrang An@go.
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