Le coordonnateur du projet d'Imboulou, Léon Ibovi, l'a confirmé
le 10 janvier au ministre de l'Énergie et de l'hydraulique, Henri Ossebi, à
l'occasion de la connexion de Djambala au barrage d'Imboulou via le poste de Ngo
sur une distance de 123 kilomètres. Le poste de Djambala est prévu pour transformer la tension de
110 kilovolts en 30 kilovolts pour l'alimentation de la ville.
Henri Ossebi et le délégué général des Grands Travaux,
Jean-Jacques Bouya, ont conjointement eu des entretiens téléphoniques avec des
techniciens d'Imboulou et du poste de Ngo, pour s'assurer de l'origine du
courant. La ligne haute tension est isolée en 220 kilovolts en tenant
compte de l'extension du réseau vers d'autres localités comme Zanaga, Sibiti et
Loudima, en allant vers le Gabon. Cette tension pourra alimenter la ville et les
industries qui naîtront dans la contrée agropastorale.
« Nous avons aussi une réserve importante qui nous
permettra de connecter d'autres localités. Il y a 40 ans, c'était un rêve
impossible ; aujourd'hui, c'est possible », s'est réjoui le
ministre.
Après l'électricité, l'eau et la route...
Pour le ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire
et de l'Intégration, Josué Rodrigue Ngouonimba, présent à la cérémonie,
l'arrivée de l'électricité à Djambala devrait redynamiser le tissu économique
.« On peut vivre [à Djambala] comme à Brazzaville. Avec le
courant, nous pouvons affirmer qu'il y aura le développement », a déclaré
un député de Djambala.
La population, qui s'était rendue massivement au poste de
transformation haute tension de Djambala, était émerveillée de voir les
habitations éclairées en plein jour. Pendant longtemps, la fourniture en courant
électrique était irrégulière. Les générateurs existants fonctionnaient
insuffisamment, environ quatre heures par jour ou quatre fois par semaine. Les
commerçants se réjouissent de ne plus avoir à dépenser pour le carburant, dont
le litre coûte 1 500 FCFA.
« Le problème du courant étant réglé, nous espérons que les
autorités se pencheront sur les problèmes d'approvisionnement en eau et sur la
route », a souligné un habitant.
D'autres localités attendent
Le poste de Djambala subira encore quelques travaux de génie
civil durant six mois, qui, selon Léon Ibovi, n'auront pas d'incidence sur la
fourniture de l'électricité.
« L'électricité a manqué pendant plusieurs années. Pour la
partie nord du Congo, les centres étaient pour la plupart alimentés par des
générateurs électriques obsolètes. L'électricité est une exigence de la
modernité. [...] Le boulevard énergétique n'est plus un rêve : 800 kilomètres de
lignes ont été ajoutés en 3 ans ! », s'est-il réjoui.
Pour la partie septentrionale, réalisée par China Machine
Export Equipment, Djambala clôt la première étape des sept postes de
transformation (Djiri, Ngo, Gamboma, Boundji, Oyo, Owando, Djambala) du réseau
de transport associé à Imboulou. Autour d'Imboulou, la zone est constituée de
Mpouya, Ngabé, Mbê, Ignoni, Mpoumako, Ignoni-Falaise, Ignoni-Plateaux, Mboka
Léfini, Mbouabé Léfini et Imvouba.
Les études sont en cours pour le branchement des villes de
Makoua, Lékana, Ongoni, Abala, etc. Les prospections sont faites ; les dossiers
se trouvent déjà à la coordination technique des Grands Travaux pour les appels
d'offres.
Notons que le directeur général de la Société nationale
d'électricité, Albert Camille Pella, ses collaborateurs, des élus locaux et
d'autres invités ont assisté au lancement de la distribution d'électricité à
Djambala.
Par Jrang An@go.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire