Moments d'échanges et de partage, ces rencontres
citoyennes, qui se sont déroulées du 14 au 15 janvier, ont permis à Maurice
Mavoungou, député de la circonscription de l'arrondissement 1,
Emery-Patrice-Lumumba (département de Pointe-Noire), d'exhorter les populations
au maintien du climat de paix dans la ville
À six mois des élections législatives, Maurice Mavoungou, que
ses mandants appellent affectueusement « Ya Momo », ne veut pas que sa
circonscription replonge dans les troubles qui ont divisé les familles pendant
les législatives de 2007. Il a tenu à les conscientiser sur le comportement
responsable à adopter pendant la campagne électorale à venir.
Dans son discours, le député a invité la population à ne pas
céder à la pression de certaines personnes qui inciteraient à des troubles :
« Nous ne sommes pas encore en période de campagne. D'ailleurs, je ne sais
pas si je serai candidat à la députation, car je n'ai pas encore eu
l'investiture de la majorité présidentielle. Mais, je tiens à ce que ce climat
de paix continue à régner dans notre circonscription pour que nous ne nous
déchirions plus », a-t-il déclaré, rappelant que les mandants devaient
librement choisir leurs candidats et avaient le devoir de faire de sorte que les
élections prochaines se passent dans un climat serein.
« La paix n'est pas une chose facile à avoir. De grands
efforts ont été fournis pour l'acquérir dans le pays et il a fallu reconstruire
tout le tissu social [...]. Il est normal de faire de la politique et d'avoir
des ambitions, mais on ne doit pas le faire au détriment des populations. Nous
ne devons pas suivre les schémas d'hier pour assouvir nos ambitions politiques.
Le temps où on instrumentalisait les gens ou les ethnies est révolu », a
martelé « Ya Momo ». Insistant sur le rôle de la femme, le député a
cité le rapprochement des deux premières dames, Antoinette Sassou Nguesso et
Jocelyne Lissouba, qui a joué un rôle dans le processus de réunification en
cours de l'Upads. Ces exemples, pour Maurice Mavoungou, doivent servir de leçon
aux autres femmes.
Les populations, quant à elles, ont fait état de problèmes liés
à la non-effectivité de la gratuité des inscriptions aux examens dans certaines
écoles, à l'emploi, l'incivisme, l'insalubrité et au manque d'eau. Elles ont
dénoncé les travaux dirigés obligatoires et payants pour les enfants ainsi que
d'autres frais, qui s'élèvent dans certaines écoles à 7 500 FCFA. Pour le
député, des solutions seront progressivement trouvées et il a appelé les
populations à faire connaître les auteurs de ces comportements.
Par Jrang An@go.
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