Ces jeunes, qui opéraient avec des armes blanches, sont
pour la plupart des ressortissants de la RDC
Suspectés d'être les auteurs d'un nouveau phénomène de
braquage, communément appelé « Kuluna » et qui tirerait son origine de la
République démocratique du Congo (RDC), ces malfaiteurs procèdent depuis deux
semaines à des braquages dans des lieux isolés. Ils utilisent des machettes, des
couteaux et des haches pour opérer leurs sales besognes. Lorsqu'ils rencontrent
des personnes sur leur chemin, ils les assomment avec leurs instruments pour
mieux les dépouiller. Arrivés à Brazzaville par le fleuve Congo et de façon
illégale, ils ne détiennent aucune pièce pouvant justifier de leur identité.
Les services de police ont mis la main sur certains d'entre eux il y a
quelques jours alors qu'ils opéraient à Moungali et à Poto-Poto. Le porte-parole
de la police, le colonel Jean Eive Alakoua, les a présentés à la presse le 31
janvier au commissariat central de Brazzaville. Au nombre de 19, ces derniers
ont reconnu les faits qui leurs sont reprochés. « Depuis deux semaines des
plaintes fusent dans nos quartiers particulièrement à Poto-Poto et à Moungali au
sujet de la présence d'individus dangereux qui posent des actes odieux et
choquent la morale. Cela a créé un climat d'insécurité et de mal vivre chez les
citoyens. Ils utilisent des armes blanches en pleine journée, sans foi ni loi,
et s'attaquent à n'importe qui, procédant à la dépouille, au racket et même à
des violences physiques sur ces individus », a précisé Jean Eive Alakoua.
Le porte-parole de la police a, par ailleurs, demandé
aux citoyens d'apporter leur contribution en dénonçant ces malfaiteurs auprès de
la police. Pour ceux qui les hébergent, Jean Eive Alakoua a averti qu'ils
subiront les mêmes peines pour complicité. « Ce sont des gens qui vivent en
groupe et en nombre dans des parcelles qui sont celles des gens. Les citoyens
doivent les dénoncer et rapporter les informations aux services de police car la
sécurité est l'affaire de tout le monde », a averti Jean Eive Alakoua,
assurant la disponibilité de la police à coopérer avec les citoyens.
La police contrôle les bicyclettes
Une autre opération que la police a également lancée à
Brazzaville depuis quelques jours concerne le contrôle des motocycles couramment
appelés « Djakarta ». Après un délai de plus de 6 mois donné par la direction
générale des transports terrestres, les propriétaires de ces motos sont tenus
désormais d'avoir un casque pour se protéger en cas d'accident. La police
procède également à la vérification de la carte grise et de l'assurance. Tous
ceux qui se retrouvent en infraction sont conduits au commissariat central pour
payer leurs contraventions. « Nous interpellons tous les motocycles car
désormais il n'est plus autorisé de conduire un motocycle sans casque, sans
carte grise et sans assurance », a conclu Jean Eive Alakoua.
Tiras Andang
Par Jrang An@go.
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