Maillage du territoire national en infrastructures de
télécommunications, création imminente d'une Banque postale, réforme et
développement de la poste, restructuration de Congo Télécom, voilà quelques
projets essentiels annoncés pour l'année
L'information a été donnée le 17 janvier à Brazzaville par le
ministre des Postes, des Télécommunications et des nouvelles Technologies de la
communication, Thierry Moungalla, au cours de la traditionnelle cérémonie
d'échange de vœux avec son personnel.
Évoquant la nécessité pour tous de cultiver, pour la réussite
finale des projets, un esprit « de continuité, de constance et
d'effort », le ministre a entamé son panorama par le projet Wacs (Western
African Submarin Cable System), dont le câble sous-marin à fibre optique longe,
depuis janvier 2011, les côtes de Pointe-Noire. Outre la finalisation de la
station terminale appelée à recevoir les équipements, 2012 verra la poursuite de
la pose, et donc d'arrivée, de la fibre optique terrestre à Brazzaville, en
provenance de Pointe-Noire. Une mise en route technique pour cette année est à
espérer, a dit Thierry Moungalla.
Le projet de création d'une Banque postale connaîtra cette
année une avancée majeure, car, a précisé le ministre, « les actes
préparatoires ultimes sont en effet en cours de réalisation ».
« Le secteur va donc se doter, et doter ipso facto notre
pays, d'un outil bancaire de proximité, susceptible d'accélérer la bancarisation
de nos compatriotes sur l'ensemble du territoire national, grâce à une
utilisation optimale du réseau postal congolais », a-t-il souligné. Il a
par ailleurs relevé l'accélération des réformes du secteur postal avec
l'adoption, en 2012, du projet de réforme et de développement postal par le
gouvernement.
Des évolutions importantes chez Congo
Télécom
À la fois pour ses problématiques propres et l'arrivée de la
fibre optique, l'opérateur public des télécommunications connaîtra une
restructuration. Cette réforme, qui relève de la responsabilité du gouvernement,
se fera en 2012 après une concertation de l'ensemble des acteurs concernés,
engagée depuis décembre 2011. Elle est rendue nécessaire par un environnement de
plus en plus concurrentiel.
Thierry Moungalla a souligné que cette
restructuration répondait « aux instructions fermes » du président
contenues dans la lettre de cadrage budgétaire de 2009 qui traduit en
programme sa vision du Chemin d'avenir. Selon lui, cette réforme n'implique ni
licenciements ni ajustement d'effectifs. « Restructurer veut dire, dans
l'acception du Chef de l'Etat et donc du gouvernement, réorganiser Congo Télécom
dans ses structures de commandement et de gestion, afin d'en améliorer le
fonctionnement », a-t-il précisé.
Le ministre a enfin énoncé un certain nombre de projets
destinés à parfaire l'environnement juridique, institutionnel et technologique
de la société de l'information qui est en train de naître au Congo. Au nombre de
ceux-ci, Télé-services, qui entre dans sa phase décisive et implique la
communication diplomatique, l'éducation et la santé.
L'adoption de textes « cyberjuridiques » permettra, par
ailleurs, de parfaire l'organisation institutionnelle, après l'adoption des lois
importantes de 2009 réorganisant le secteur. Il s'agira également de les
harmoniser avec les textes et engagements internationaux souscrits par le Congo
avec la Communauté économique et monétaire de l'Afrique Centrale et la
Communauté économique des États d'Afrique centrale, ainsi qu'avec les standards
internationaux établis par les organismes pertinents en la matière, à l'instar
de l'Union internationale des télécommunications et l'Union postale
universelle.
Par Jrang An@go.
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