Dans ce livre publié aux éditions Hemar de Brazzaville,
l'auteur soulève à travers une série de questions, autant de problématiques
qu'il assimile à ses vérités, selon des analyses portant sur l'environnement
socioéconomique congolais
Le questionnement de Fulbert Ibara s'oriente sur certains faits
que tout Congolais peut se permettre d'évoquer, tels que : Comment financer la
santé publique au Congo ? ; L'armée est-elle productive ? ; La retraite à 60 ans
est-elle une solution économiquement viable ? Que faire pour que le Congo accède
au rang des pays émergeants ? Peut-on s'inspirer du modèle chinois ? « Ma
vérité n'est pas la vérité avec un V majuscule. Mais je la livre quand
même », déclare Fulbert Ibara. D'aucuns taxeront l'auteur de prétentieux,
mais Fulbert Ibara, qui affirme être un intellectuel de gauche, se dit hostile à
toute forme d'injustice.
Enseignant en économie de la protection sociale à la Faculté
des sciences économiques de l'Université Marien-Ngouabi de Brazzaville, Fulbert
Ibara a précisé : « J'ai essayé, dans le présent ouvrage, de faire partager
aux lecteurs mes multiples réflexions sur des sujets variés qui m'ont interpellé
en tant qu'humaniste. Elles constituent mes vérités. »
Non seulement l'auteur formule des questions que les Congolais
peuvent se poser, mais il analyse les faits, interroge les paramètres, critique
les réformes et propose des approches de solution. Les réformes prônées doivent,
selon lui, leur succès dans le développement de la mutualité qu'il considère
comme une alternative, en mettant l'accent sur les recouvrements, l'autonomie de
gestion, l'assurance maladie, des secteurs qui nécessiteraient une certaine
rigueur. L'une de ses suggestions, consiste à la régulation par l'État du
système de la santé au Congo.
De l'avis de Charles Zacharie Bowao
Au total, seize points constituent l'argumentaire de l'ouvrage
de Fulbert Ibara qui s'assimilerait à une chronique de réflexion menée depuis
2004 à 2011 sur le vécu des Congolais. Un ouvrage réalisé grâce aux conseils de
certaines personnes dont l'un ses anciens amis, aujourd'hui ministre et
président de l'association des écrivains du fleuve, Charles Zacharie Bowao, qui
a consacré quelques lignes de reconnaissance dans son ouvrage.
« Si j'avais un souhait à formuler, en associant
l'intellectuel et l'humaniste, c'est de vous voir asseoir votre réflexion dans
la perspective de manière à dépasser cette approche fonctionnelle d'une économie
solidaire pour aller vers une économie éthique qui à mon avis est la posture la
plus indiquée pour mieux inscrire votre réflexion dans le débat national »,
a suggéré Charles Zacharie Bowao.
Plusieurs personnalités tant du monde littéraire
qu'universitaire, mais aussi des critiques et observateurs, étaient présents
lors de cette dédicace.
Par Jrang An@go.
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