Cette double soutenance s'est déroulée dans la salle de conférences
de la bibliothèque universitaire
Le jury international présidé par Elie Ngoma-Binda, professeur ordinaire à
l'université de Kinshasa en RDC, avec pour membres les enseignants de
l'université Marien-Ngouabi du Congo, en l'occurrence Charles Zacharie Bowao
(professeur titulaire), Jean-Luc Aka-Evy (professeur titulaire) et Jean-Pierre
Missié (maître de conférences Cames), ont après délibération, donné la mention
très honorable, à Didier Galebaye, qui a soutenu sur le thème « Le projet de
philosophie de la rigueur : avantage historique, actualité et devenir ».
L'impétrant a déclaré que sa thèse était une enquête philosophique pour
montrer l'intérêt de la rigueur. « S'il faut commencer à examiner la rigueur
dans les esprits pour que cela passe dans le langage, dans le comportement de la
vie quotidienne que nous avons ; parce qu'il n'y a pas la rigueur, il n'y aura
pas la culture du mérite dans la société, il y aura le mensonge, l'hypocrisie,
la démagogie, et l'on ne tiendra pas parole. Donc ma thèse porte en termes
simples et clairs, sur l'intérêt de la rigueur dans la société pour que les
sociétés puissent s'organiser dans les différentes directions », a déclaré
Didier Galebaye.
Et d'ajouter que sa soutenance était riche de consécration, montrant de la
part des chercheurs enseignants, le chemin à suivre, ainsi qu'aux jeunes qui
viennent d'arriver. « Les membres du jury m'ont fait beaucoup d'observations
que j'ai pris en compte. L'intérêt des soutenances, c'est pour apprendre aux
cadres à être modestes. Je suis heureux parce que cela a été un engagement
intellectuel. Lorsqu'on fait aboutir un petit projet comme ça, cela fait du
bien, surtout qu'il s'agit d'intégrer la classe de ceux qui ont le droit de
parler au nom du savoir. Pour moi qui ai choisi le métier de chercheur, je ne
peux être plus heureux qu'aujourd'hui », a-t-il poursuivi.
Michel Émile Mankessi, a soutenu quant à lui sur le thème « Citoyenneté
et République dans la pensée politique de Jean-Jacques Rousseau
(1712-1778) ». Il a également obtenu la mention très honorable. L'objectif
général de sa thèse était la réflexion de l'examen des droits humains, en
dialoguant avec Jean-Jacques Rousseau afin de valoriser une éthique, une moyenne
sur le respect et la dignité de la personne humaine. L'impétrant a utilisé
Rousseau comme prétexte pour traiter la question du droit de l'homme. Car en
fait, il a trouvé que dans son corpus politique, il y avait des solutions
intéressantes pour améliorer la situation politique contemporaine.
Parlant de l'apport de sa thèse à l'humanité, Michel Émile Mankessi a
déclaré : « Quand je présente un outil pour que la société congolaise et
par-delà la société africaine tout entière puisse se réfléchir pour fonder le
droit, cela devient un outil de travail non seulement pour les scientifiques
mais pour tous ceux qui s'intéressent à l'amélioration des institutions pour le
bien-être de l'homme. »
« Je me sens heureux, parce que cette soutenance me fait participer aux
banquets des âmes saintes, donc le symposium béni où il faut penser à l'avenir
de la science. Je deviens à partir d'aujourd'hui, un chercheur qui va en
permanence réfléchir sur les problèmes qui se posent dans notre société. Au-delà
de cette soutenance, je deviens aussi un acteur des droits de l'homme, des
droits humains, un philosophe de l'humanité », a-t-il précisé.
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