Cinquante-deux membres du comité de suivi de la
Convention pour la paix et la reconstruction du Congo ont reçu le 3 février, au
Palais des congrès, les médailles de la paix que le chef de l'État leur a
décernées pour leurs efforts en faveur de la pacification du
pays
Le commissaire général par intérim, Émile Aurélien Bongouandé,
a remercié, dans son mot de circonstance, le chef de l'État pour cette marque de
confiance à l'égard des membres de son institution. Il a pris l'engagement de
travailler davantage pour la consolidation de la paix et de la réconciliation
nationale.
« Cette distinction, qui nous est faite, nous interpelle et
nous invite, aujourd'hui plus qu'hier, à agir avec discernement, abnégation et
détermination dans la direction du renforcement continu de la paix, de l'unité,
de la réconciliation nationale et de la reconstruction. Le comité de suivi, qui
est soucieux de sceller la réconciliation de l'ensemble des filles et fils du
Congo afin de préserver la paix, l'amour, la solidarité et l'unité nationale,
s'engage solennellement ce jour à poursuivre de manière inébranlable sa
contribution au renforcement des acquis de la paix, de l'État de droit, de la
démocratie et de la bonne gouvernance », a déclaré Émile Aurélien
Bongouandé.
Il a assuré que les autorités de la République pouvaient
compter sur les membres du comité dans l'œuvre salvatrice de soutien aux efforts
de modernisation du pays amorcés par le chef de l'État.
Martin Oyal, élevé au rang de commandeur dans l'ordre de la
Paix et ancien ministre, a remercié le président de la République d'avoir
récompensé les efforts de la structure qu'il avait lui-même mise en place il y a
une décennie, afin de restaurer la paix au Congo.
« Nous avons beaucoup œuvré pour la paix et la stabilité
dans le pays. J'estime que nous méritons cette décoration », a-t-il
déclaré.
Martin Oyali s'est dit convaincu de l'utilité du travail que le
comité de suivi réalise, soulignant la nécessité de toujours veiller à
consolider le processus de paix et de réconciliation.
Par Jrang An@go.
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