Le secrétaire général du Parti
congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo, a donné le 14 février un délai d'un
mois à l'Union révolutionnaire des femmes du Congo, à l'Union de la jeunesse
socialiste congolaise et au Comité d'action pour la défense de la
démocratie-mouvement de jeunesse (CADD-MJ), pour se dissoudre au profit d'une
nouvelle organisation
Cette option prise lors du 6e congrès extraordinaire du PCT visait la
création d'une organisation unique de jeunesse et une organisation unique des
femmes. « Le congrès, dans un ferme élan de restauration de la discipline et
de l'ordre au sein du parti, avait résolu de mettre définitivement fin à
l'animation et au sponsoring d'autres formations et associations politiques par
les cadres et membres du PCT », a déclaré Pierre Ngolo.
L'approche n'est pas du goût du président-coordonateur du CADDMJ, André
Okombi Salissa, qui pense que seul le conseil central de l'organisation est
habilité à convoquer son congrès. « Je rappelle que le CADD-MJ dispose d'une
autonomie fonctionnelle et organisationnelle », a indiqué André Okombi
Salissa, avant de déclarer avoir pris acte de la communication du secrétaire
général du PCT.
« Dans cette communication, il est question pour les organisations
affiliées de se déterminer. Elles sont placées devant leurs responsabilités.
Notre organisation n'a pas attendu la déclaration du secrétaire général pour se
déterminer en convoquant son congrès en juillet 2012 », a-t-il conclu.
De son côté, le secrétaire général du PCT a indiqué qu'une réponse négative
d'une de ses organisations affiliées signifiait le refus par la structure
d'intégrer le processus de préparation du congrès constitutif de la nouvelle
organisation. Dans ce cas, a-t-il ajouté, la structure aura le choix soit de
s'affilier à la nouvelle organisation soit de proclamer son autonomie, sortant
de fait de la zone d'influence du PCT.
Pierre Ngolo a rappelé que les organisations affiliées dans l'exercice de
leur autonomie organisationnelle et de leur liberté d'appréciation ne devraient
pas renier l'engagement commun d'œuvrer à constituer une ceinture de sécurité
autour du président du comité central du parti. « Les membres des
organisations affiliées ont, aux côtés des militants du PCT, fait partie des
amis des temps difficiles, qui ont partagé les peines et les sacrifices. Ils
n'ont pas de raison de semer les germes de la division dans un environnement
propice à la consolidation de notre instrument de lutte », a-t-il conclu.
Par Jrang An@go.
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