La requête a été formulée le 7 mars au siège de
l'Observatoire congolais des droits de l'homme (OCDH), lors d'une conférence de
presse animée par le directeur exécutif, Rock Euloge Nzobo, et le responsable
des ressources, Mavanga Bakala
Dans leur communication, ils ont émis le souhait que toutes les casernes
militaires du territoire soient éloignées des habitations, qu'une opération de
ramassage des obus soit organisée dans la capitale, qu'un programme
d'assainissement et de désinfection des lieux sinistrés soit mis en œuvre en vue
de prévenir les épidémies.
L'OCDH a également évoqué l'indemnisation des victimes du drame, de celles de
l'accident ferroviaire de Mvouvouti du 5 septembre 1991, de Yanga le 22 juin
2010, ainsi que celles du crash aérien de l'avion TAC à Pointe-Noire, le 21 mars
2011. L'observatoire demande la mise en place d'une commission d'enquête
internationale afin d'identifier la cause exacte de cet incendie, la création de
conditions sanitaires décentes dans les sites des sinistrés ainsi que
l'assistance médicale aux rescapés.
Rappelant la négligence de l'État congolais sur la question de sécurité des
populations, les membres de l'OCDH ont indiqué : « Sous réserve des
résultats de l'enquête pour établir d'autres responsabilités, l'OCDH estime que
cette situation est le fait de la négligence de l'État congolais qui n'a pas su
tirer les leçons des précédentes explosions de munitions survenues dans ce même
camp du régiment blindé en avril 2009, de même que l'explosion de la poudrière
de Pointe-Noire, en 1997, qui avait occasionné des dégâts humains et
matériels. »
Interrogés par la presse, ils ont fait savoir qu'ils donneraient leur accord
aux résultats d'une enquête uniquement sur la base d'un rapport publié par une
commission d'enquête internationale. Concernant le versement d'indemnités aux précédentes victimes, ils ont
rappelé qu'ils avaient la mission d'informer et d'interpeller le
gouvernement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire