Le jeune artiste congolais, lauréat dans la catégorie « Révélation » de la dernière édition des Tam-Tam d'or a sollicité le 27 février l'appui de ses fans pour un couronnement heureux de sa carrière
« J'ai besoin de votre soutien pour travailler davantage », a
souhaité l'ancien sociétaire de l'orchestre Dolisiana de Dolisie, la troisième
ville du Congo-Brazzaville, au cours d'une conférence de presse qu'il a donnée
dans la capitale.
Lors de ce premier face-à-face avec les journalistes, Merlin Bouton (de son
vrai nom Merlin Ndzanga), qui a démarré sa carrière en 2008 avec l'accord de ses
parents, s'est montré très ambitieux. Évoluant actuellement dans l'orchestre Wenge-Musica Maison-mère, de Noël
Nguiama Makanda Werrason (République démocratique du Congo), Merlin Bouton a
confié à la presse le détail de son agenda 2012. « Je vais interpréter une
composition de Werrason dans le prochain album du groupe Wenge-Musica
Maison-mère. Je vous assure que ça va épater les mélomanes des deux Congo et du
monde », a-t-il affirmé.
« Ce Tam-Tam d'or est le premier prix de ma carrière et je ne pourrais
jamais l'oublier. Je ne m'y attendais pas et j'en remercie les organisateurs.
Cela me pousse à travailler encore plus », a poursuivi le benjamin de
Wenge-Musica Maison-mère qui avoue son respect pour le patron de l'orchestre,
Werrason.
La conférence était consacrée à la présentation par l'artiste de son trophée.
Elle s'est déroulée en présence de Diko Élonda, le représentant de Rémy Ayayos
Ikounga, parrain de Merlin Bouton, et de plusieurs membres de Dolisiana, dont
Titcho, celui-là même qui a donné au jeune chanteur le pseudonyme de Bouton.
Parcours du jeune artiste
Merlin Bouton a démarré sa carrière à Dolisie en 2008 dans l'orchestre
Dolisiana, dans lequel il était chanteur. Il a signé la chanson Scolarité dans
un album. Le jeune musicien s'est révélé au grand public lors de sa
participation au Fespam édition 2009, à Brazzaville. Werrason l'a découvert à
son tour à Dolisie au cours d'un concert. « Aujourd'hui, je suis dans Wenge
Maison-mère, où je reçois la formation et l'encadrement du roi de la forêt
Werrason », a-t-il souligné avec affection.
Merlin Bouton ne tarit pas d'éloges sur ses parents, qui lui ont accordé la
chance d'aller travailler avec Werrason à Kinshasa, mais également envers son
parrain, Rémy Ayayos, la population de Dolisie, pour l'avoir soutenu lors du
concert à Dolisie, aux Ponténégrins, aux Brazzavillois et à l'ensemble des
Congolais.
Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre d'années, dit-on...
Merlin Bouton pourra servir de modèle à beaucoup d'autres talents artistiques
qui sommeillent au Congo, terre de musique...
Jean Dany Ébouélé
Par Jrang An@go.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire