La délégation conduite par le directeur général, Albert Camille
Pella, s'est rendue le 15 mars, successivement au Centre hospitalier et
universitaire de Brazzaville puis à l'hôpital de Makélékélé
Dans les deux grands hôpitaux visités, la SNE a offert du savon, du riz, des
bandes hygiéniques, du sucre, de l'eau hygiénique, des médicaments, et d'autres
produits de première nécessité, pour une valeur de 21 millions de FCFA.
Réceptionnant le don, le directeur de Makélékélé, Antoine Loussambou, n'a pas
caché sa satisfaction. « Nous remercions la SNE pour ce geste. Depuis le
dimanche 4 mars, nous continuons à recevoir ce qu'il faut pour la prise en
charge des blessés. Ici à Makélékélé, nous avons reçu 236 blessés ; aujourd'hui,
il nous reste 38 blessés. Mais, étant donné que chaque blessé est accompagné
d'un parent, cela crée en quelque sorte des mini sites. Donc, tout ce que l'on
vient nous donner, contribue à une prise en charge correcte des malades »,
a-t-il déclaré.
De son côté, le directeur de la SNE a expliqué comment, depuis le jour de la
catastrophe, la société s'est organisée pour faire face à la crise. « La
première action pour nous a été de faire en sorte que les hôpitaux, les sites,
de même que la ville tout entière, sans oublier les hôpitaux mobiles des pays
étrangers, soient mieux alimentés. Nous avons fait en sorte que tous ces
endroits ne manquent pas d'électricité, que l'éclairage public dans la ville en
général, et particulièrement autour du secteur endommagé, soit mieux pris en
charge pour dissuader les actes de vandalisme, de pillage et de vol qui peuvent
accompagner ce genre d'événement », a poursuivi Albert Camille Pella.
Quelques jours avant la descente dans les hôpitaux, les responsables de la
SNE se sont rapprochés des structures sanitaires les plus importantes pour
évaluer la prise en charge des patients.
« Vous ne trouverez pas un seul site où la SNE ne s'est pas déployée.
Nous avons réparé ce qui ne fonctionnait pas, nous avons créé des structures qui
n'existaient pas, tant en ce qui concerne l'alimentation des structures
sanitaires qui sont sur place, qu'en ce qui concerne l'éclairage de ces sites
pour faire en sorte qu'il y ait le maximum de sécurité. Nous avons tout mis en
œuvre. Nous restons à la disposition des malades afin qu'ils continuent à être
pris en charge concernant l'électricité et d'autres besoins, car ceux qui ont
subi ces dommages font partie de notre clientèle », a-t-il précisé.
À l'hôpital de Makélékélé, la SNE a promis de reconstruire une partie du
bâtiment détruite le jour du drame lorsque les parents des blessés ont forcé le
passage pour faire irruption dans la salle d'urgence.
Par Jrang An@go.
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