Le président exécutif de l'ONG internationale, Peter Fearnhead, a signé le 7
mars à Brazzaville, conjointement avec le ministre de l'Agriculture et de
l'Élevage, Rigobert Maboundou, les onze pages des statuts de la Fondation Odzala
Kokoua (FOK).
Ainsi, le signataire congolais a souligné que les documents paraphés
mettaient définitivement un terme à la phase intérimaire de ses organes dont le
comité intérimaire et l'unité opérationnelle. Ces deux entités ont été mises en
place depuis le 1er septembre 2010. Par conséquent, la FOK est autorisée à
assurer la gestion du parc à travers ses organes : l'assemblée générale, le
conseil d'administration et l'unité de gestion.
Cette entité d'utilité publique découle du partenariat public-privé signé
entre APN et le gouvernement, d'une durée de 25 ans, pour la gestion et le
financement durable du Parc national Odzala Kokoua (Pnok). Cette initiative
s'inscrit dans le cadre de la recherche permanente de solutions pour la gestion
rationnelle et durable des ressources naturelles. « Cette signature
intervenant juste deux mois après celle de l'Accord de siège entre le ministère
des Affaires étrangères et l'APN, consacre la série des engagements et des
garanties accordée par le gouvernement à son partenaire », a indiqué
Rigobert Maboundou.
Au regard de la nouvelle organisation, les cadres dirigeants du parc et les
agents de maîtrise seront retirés. Ceux qui le souhaiteraient devront se
soumettre au recrutement sur la base d'un test. Aussi, le ministère de
l'Économie forestière réitère son engagement de poursuivre la liquidation
progressive des arriérés de salaire des éco gardes, en fonction de la
disponibilité des fonds.
« Le travail à accomplir, pour faire du Pnok et de sa fondation, un des
fleurons de la conservation du continent africain, est colossal. Cette tâche
nécessitera un support important du gouvernement mais aussi de l'ensemble des
institutions et partenaires qui se sont engagés dans le processus », a
déclaré Peter Fearnhead.
Selon le ministre de l'Agriculture et de l'Élevage, la diversification, la
modernisation et l'industrialisation de l'économie congolaise passent pour
l'économie forestière par la valorisation de la biodiversité congolaise.
Par ailleurs, pour y parvenir, il a dégagé la nécessité de l'appui
scientifique, technique et financier d'un partenaire expérimenté, en matière de
conservation, de lutte anti-braconnage, de monitoring et de suivi écologique.
« Il s'agit en somme de promouvoir l'économie verte en inscrivant
concrètement le pays dans la lutte contre les changements climatiques et les
émissions des gaz à effet de serre », a résumé Rigobert Maboundou.
Notons que la fondation est régie par les dispositions de la loi de 1901,
relative aux associations et confessions religieuses. Les statuts signés
comptent 20 articles et sont présentés consécutivement en français et en
anglais. Soulignons enfin que les signataires ne sont pas restés insensibles
face à la tragédie que traverse le Congo et qui a choqué le peuple entier. Une
minute de silence a été observée en mémoire des victimes du drame survenu le 4
mars.
Nancy France Loutoumba
Par Jrang An@go.
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