Depuis le 27 mars, les anciens salariés de l'Office national des
postes et télécommunications (ONPT) de Pointe-Noire et du Kouilou sont
regroupés devant les bureaux de la direction pour obtenir le
versement des 16%qui ont été prélevés sur leurs droits
Ils se sentent abandonnés par le gouvernement et disent
ne plus faire confiance à leurs syndicats, notamment Fesypostel
etPostel Lissanga qui, selon eux, les trahissent dans les négociations avec les
autorités. Ils considèrent comme illégal leprélèvement par l'État de 16%
sur leurs droits et réclament le paiement des arriérés de salaire, des droits de
licenciement, la reconstruction des carrières et leurs droits à la retraite pour
certains.
Pour ces anciens agents, une grande opacité règne dans le paiement de leurs
droits, surtout concernant la notification desavances de paiement. « Nous ne
savons même pas sous quelle rubrique nous sommes payés. Depuis
le 14 août 2011, nous avons obtenu le tiers du paiement de nos droits sans
savoir sur quelle base exacte », explique Daniel Matondo, président
départemental du comité de suivi mis en place pour la circonstance et inspecteur
du premier échelon.
Pour Louthes-Mayetela Blaise, vice-président du comité de suivi et inspecteur
des postes, les syndicalistes et les partenairesont trahi les ex-agents de
l'ONPT. « La première enveloppe proposée par le
gouvernement s'élevait à 46 milliards
pourrégulariser notre situation ; la deuxième à 37 milliards, et aujourd'hui, on
nous parle de 31 milliards. Cette façon de faire des autorités
n'est pas digne de confiance surtout quand nos représentants syndicaux ne
consultent pas la base pour accepter
ces différentes propositions », s'indigne-t-il.
Notons que la dissolution de l'ONPT remonte
au 28 février 2003 ; 350 agents ont été affectés à la Société des postes et de
l'épargne du Congo, 317 chez Congo Télécom et 1 202 sont sans
poste, licenciés ou mis à la retraite.
Séverin Ibara
Par Jrang An@go
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