La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte
contre le sida (CNLS) a présenté le travail et les progrès accomplis sur la
population congolaise, à travers la structure qu'elle conduit
Face à ses homologues, le docteur a montré l'importance de
mobiliser les ressources humaines dont manque cruellement le Congo, en lançant
un appel à ses homologues qui exercent à l'étranger pour qu'ils reviennent au
pays, car les populations ont besoin de leurs expertises. Sur sa lancée,
Marie-Francke Puruehnce a reconnu l'action « spontanée » de ces
médecins qui viennent ponctuellement au Congo. Mais elle souhaite que ces
actions se pérennisent par « la fixation du personnel », ou par
« l'établissement d'un partenariat pour mettre en œuvre certaines activités
de manière prolongée ».
La secrétaire exécutive a rappelé qu'il y avait dans le domaine
de la santé, une réelle attente du Congo des médecins vivant loin du pays :
« Nous vous attendons, car nous ne pouvons pas tout faire seuls. Nous avons
besoin que tous les médecins congolais reviennent chez eux pour appuyer l'action
que nous menons contre le sida », a-t-elle lancé. « Le Congo a
besoin de ses fils pour capitaliser et consolider les réponses face au VIH qui
nécessite de considérer les impératifs du genre, des peuples autochtones et des
homosexuels. Nous avons besoin de votre expertise car la lutte contre cette
pandémie est un problème qui concerne chacun de nous », a-t-elle
poursuivi.
« Nous avons aujourd'hui la gratuité des
traitements et des examens biologiques »
Le Dr Puruehnce a évoqué les progrès effectués au Congo dans la
lutte contre le sida, grâce notamment à l'apport multiforme des partenaires qui
aident au travail de sensibilisation, comme la société de téléphonie mobile MTN
qui a mis en place un téléphone vert pour ses abonnés. « Cette opération est
un réel succès parce que nous enregistrons près de 374 000 appels. Ce succès
revient également au gouvernement congolais qui a permis la gratuité à l'accès
au traitement et aux examens biologiques, dont les frais étaient élevés. À cause
de ce handicap, il nous était impossible d'atteindre les
cibles. Aujourd'hui, nous avons la gratuité grâce au chef de l'État et près de
160 000 personnes sont sous traitements rétroviraux », a-t-elle expliqué.
Enfin, Marie-Francke Puruehnce a également informé l'auditoire
du colloque de l'existence sur le marché congolais, avec le Fnuap,
d'Ami3, un préservatif bon marché et de bonne qualité,
plébiscité par la population (près de 27 millions d'exemplaires vendus par
année). Par ailleurs, financée entièrement par l'État congolais, l'unité mobile
de dépistage qui sillonne Brazzaville et Pointe-Noire est également populaire.
« Je suis satisfaite de cette unité car elle connaît un succès monstre
auprès de la population et je n'oublie pas les progrès effectués dans la
prévention de la transmission du VIH entre la mère et l'enfant », a conclu
la secrétaire exécutive du CNLS.
Carmen Féviliyé
Pour en savoir plus : Téléphone vert MTN sur
le VIH : 06 95 05 050
Par Jrang An@go.
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