Samedi 10 décembre, dans la salle de conférence de
l'hôtel Méridien Étoile, Porte Maillot à Paris, l'association Synergies et
Développement de l'Afrique (SDA) a offert à la diaspora et aux professionnels du
domaine médical et paramédical une plate-forme d'échanges d'expériences visant à
l'amélioration du système de santé au Congo
En présence d'Henri Lopes, ambassadeur du Congo en France, du
professeur Alexis Elira Dokekias conduisant la délégation des médecins
congolais, de William John Bongho, président de SDA, et d'un parterre de
nombreux invités, ce colloque avait pour but de favoriser le partage
d'expériences et de faire le point sur l'état du système de santé actuel au
Congo en vue de l'améliorer. La session s'est tenue après d'intenses travaux du
Comité scientifique chargé de la préparation du colloque, sous la houlette du
docteur Arsène Bikoué.
Les intervenants se sont adressés aux professionnels du domaine
médical et paramédical venus de toute l'Europe et de l'Afrique. « Il y a 17
ans, je suis partie de la France pour rentrer au Congo. Aujourd'hui, la dualité
entre les cultures de ces deux pays me permet de témoigner sur l'aspect positif
de la mobilité en faveur de notre pays. Il était important de venir le dire par
le biais de la tribune offerte par SDA », a confié le docteur Amélia
Bokilo-Dzia à l'issue de sa contribution.
Dans son intervention, Alexis Elira Dokekias a présenté l'état des lieux de la santé au Congo, de l'indépendance à nos jours. Il a relevé le manque de spécialistes dans des pans entiers de la médecine, « ce qui pose le problème de la qualité des soins administrés aux populations ». Pour rendre attractif le domaine de la santé, il a annoncé, en avant première, quelques mesures d'accompagnement dont celle de multiplier par dix la rémunération des professionnels de la santé pour 2012, « l'année de la santé pour tous » déclarée par le gouvernement. Au cours de cette année, chaque département sera doté d'un hôpital général et de Centres de santé intégrés dans tous les districts. Quant aux usagers des services de santé, ils pourront jouir de la couverture maladie universelle en renfort de la mise en place de la gratuité de la césarienne, des traitements antirétroviraux, du traitement antipaludéen, et des examens de laboratoire. L'objectif affiché est « honorer l'ambition du Congo d'être un pays émergent à l'horizon 2025 ».
À propos des infrastructures, un film réalisé par SDA a été projeté. Il était intitulé « Congo Brazzaville, une destination médicale d'ici 2025 ». Le public a pu découvrir les projets des infrastructures à construire et les appels des acteurs de la santé exerçant sur le terrain.
Avant que les travaux en ateliers ne démarrent, le professeur Richard Urbain Bileckot, les docteurs Donatien Moukassa, Serge Nganga Zanzou, Richard Bibi, Amélia Bokilo-Dzia et Marie Francke Puruehnce ont apporté leurs contributions respectives.
William John Bongho a clos les travaux après un intermède musical de l'artiste Jacques Loubelo. Un pas vient d'être accompli vers l'amélioration du système de santé au Congo. « Les participants en ont décidé ainsi », a confié le professeur Alexis Elira Dokekias. Une trentaine de médecins effectueront le voyage pour aller remettre les actes du colloque au président de la République Denis Sassou N'Guesso.
Photo 2 : Dr Amélia Bokilo-Dzia, directrice générale du
CNTS.
Photo 3 : William John Bongho, ouvrant les travaux du
colloque.
Photo 4 : Henri Lopes, ambassadeur du Congo en France,
félicitant les organisateurs du colloque.
Photo 5 : Vue partielle du colloque.
Par Jrang An@go.
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