La résolution a été prise au terme de la troisième
session ordinaire du Conseil central du mouvement, tenue le 15 décembre au siège
communal du Parti congolais du travail (PCT)
Le troisième congrès ordinaire du Comité d'action pour la
défense de la démocratie-Mouvement de jeunesse (CADD-MJ) se tiendra en juillet
2012. Les assises statueront, entre autres, sur l'avenir de cette association
affiliée au PCT. Selon son président coordonnateur du comité central, André
Okombi Salissa, le congrès est le seul organe compétent pour décider de l'avenir
de cette organisation.
Il a aussi rappelé aux militants du CADD-MJ que les conclusions
du sixième congrès du PCT ne faisaient aucunement état de la dissolution de leur
association. Les participants à cette session ont ensuite réitéré leur
engagement et leur fidélité au président fondateur du CADD-MJ, le chef de
l'État, Denis Sassou N'Guesso.
« Nous sommes et resterons toujours dans la réserve
stratégique de son excellence Monsieur le président de la République. Notre
pacte avec lui est clair. Il avait voulu défendre la démocratie quand elle était
menacée, et nous l'avions accompagné dans ce combat. Le président a restauré la
démocratie, il l'a sorti des abîmes où on commençait à l'enfouir », a
rappelé André Okombi Salissa.
Les partis politiques doivent être
démocratiques
La troisième session ordinaire du CADD-MJ a été organisée dans
le cadre des activités marquant le 18e anniversaire de cette
association créée le 28 août 1993. Ouvrant les travaux des quatrièmes
universités du mouvement organisées pour la circonstance, André Okombi Salissa a
rappelé les objectifs de son association consistant, entre autres, à la défense
de la démocratie. Selon lui, en tant que défenseur acharné de la démocratie, le
CADD-MJ s'opposera à tous ceux qui iront à l'encontre de cette valeur.
« Nous avons consacré dix-huit ans de nos vies respectives à défendre la
démocratie. Dix-huit ans, c'est l'âge légal de la maturité civile au Congo. Le
CADD-MJ a dix-huit ans, il est adulte, il pense et agi par lui-même ».
Il a, par ailleurs, rappelé que les partis politiques qu'ils
soient de la majorité présidentielle ou de l'opposition devraient être le
premier lieu de la démocratie locale. Il ne s'agit pas, a-t-il dit, de la
démocratie des mots, des incantations et de la propagande, mais d'une pratique
matérielle et quotidienne de la démocratie.
« Je parle de la démocratie qui fait la place à l'autre. Je
parle de la démocratie qui ne confond pas l'unité et l'uniformité. Celle qui ne
confond pas l'unité et l'unicité, parce que unis ne veut pas dire unique. Tout
ce qui est unique, est souvent dangereux. La pensée unique n'est jamais saine.
Le discours unique cache toujours quelque chose. C'est pour cela qu'il élève
l'intolérance face à la différence et à la divergence en vertu publique »,
a précisé André Okombi Salissa, ajoutant qu'un parti qui ne pratiquait
pas le débat comme moyen de décision pluraliste et de choix rationnel peut très
vite devenir un danger pour la collectivité nationale.
« La démocratie est, ou elle n'est pas. Elle ne peut être
les deux à la fois. Il n'y a pas de demi-mesures. Je suis intimement persuadé
qu'on ne peut assumer que les décisions dans lesquelles on se reconnaît »,
a conclu, le président coordonnateur du CADD-MJ, expliquant que c'était une
façon d'éviter que les décisions soient contestées en dehors des instances
habilitées.
Par Jrang An@go.
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