S'exprimant le 17 décembre à Brazzaville devant un
parterre de journalistes, le président de la Fondation Ebina s'insurge contre
l'hypothétique dévaluation du franc CFA
« Nous ne pouvons pas continuer à subir cette réalité. Il
n'y a pas de fumée sans feu », a-t-il déclaré. Depuis près de trois mois en
effet, une rumeur circule sur une éventuelle dévaluation du franc CFA d'ici
janvier 2012. Or les gouvernements de la zone CFA ne sont pas inquiétés et
continuent à laisser planer le doute dans les esprits de la population.
Selon certains observateurs, la dévaluation ne peut servir aux
pays de l'espace francophone que s'ils exportent beaucoup. En réalité, ceux-ci
importent presque tout, même la nourriture. La parité fixe qui jusque là était
de 1 euro pour 655,59 FCFA passera à 1 000 FCFA. Pour Joe W. Ebina, la réalité
congolaise est catastrophique au regard d'une subsistance alimentaire de la
population dépendante des importations. Il invite les gouvernants à mettre en
pratique toutes les mesures d'accompagnement nécessaire.
« L'éventuelle dévaluation considérée comme étant imposée
par la France et l'Union européenne, au cas où elle surviendrait, ces derniers
devraient donner l'accès à des crédits moins chers, des taxes moins élevées,
favorisant puis accordant des tarifs préférentiels sur toutes les
importations », a indiqué l'orateur.
Par Jrang An@go.
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