« Nous sommes toujours prêts à recevoir les mouvements qui
veulent rejoindre le processus de paix. La porte n'est pas complètement close,
mais elle est en train de se refermer », a déclaré Ibrahim Gambari,
ajoutant que le gouvernement soudanais tentait de mettre en place l'accord de
Doha pour la paix au Darfour signé en juillet au Qatar avec une coalition de
petites factions darfouries rebelles, le Mouvement de libération pour la justice
(LJM).
Ibrahim Gambari s'exprimait en marge de la première rencontre
de la Commission conjointe, institution en charge de la surveillance du
cessez-le-feu et de la résolution des conflits conformément à l'accord de
Doha.
L'ONU a fait état de 1,9 million de déplacés vivant toujours
dans des camps au Darfour, dont 80 000 qui ont fui cette année les
combats.
Selon la Minuad, plus de trente soldats des forces de maintien
de la paix ont été tués depuis 2007 au Darfour, dont six au cours de quatre
attaques menées depuis juillet.
Bahar Idriss Abou Garda, que le parquet de la Cour pénale
internationale (CPI) de La Haye souhaite inculper pour crimes de guerre au
Darfour, a été nommé ministre de la Santé, a rapporté l'agence officielle
Suna. Il est soupçonné d'avoir fait exécuter douze soldats de l'Union
africaine chargés de maintenir la paix, alors qu'il dirigeait un groupe rebelle
en 2007. La CPI a estimé en février 2010 les charges insuffisantes pour
instruire un dossier.
Six personnes, dont le président Omar el-Béchir, sont
actuellement poursuivies dans le cadre de l'enquête de la CPI sur le génocide au
Darfour.
Par Jrang An@go.
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