Organisée le 16 décembre à Pointe-Noire, cette journée
a permis aux opérateurs économiques congolais de présenter leurs activités et de
nouer des partenariats avec les entreprises marocaines
La ville océane était donc la dernière étape de la tournée
africaine des hommes d'affaires marocains. Une tournée qui a démarré à Dakar au
Sénégal, avant de se poursuivre en Guinée Conakry puis en Côte d'Ivoire.
Rigobert Maboundou, ministre de l'Agriculture et de l'Élevage,
qui a présidé le lancement officiel de cette journée, a rappelé l'objectif de
cette rencontre, à savoir booster les relations maroco-congolaises, dans le
cadre d'un partenariat gagnant-gagnant. « Cette rencontre doit permettre la
création d'actions porteuses d'emplois et de fructueux échanges dans un espace
économique plus large profitable aux populations des deux pays », a-t-il
déclaré.
Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la chambre de
commerce de Pointe-Noire, après une brève présentation économique et commerciale
de son pays, a tenu à informer les Marocains que le Congo était un petit pays
mais avec beaucoup de potentiels, citant en exemple ses atouts agricoles.
« Sur les 8,2 millions d'hectares de superficie cultivable au Congo, moins
de 10% sont exploités », a-t-il rappelé. Parmi les autres atouts présentés,
Sylvestre Didier Mavouenzela a évoqué le secteur minier avec une importante
réserve de gaz, de potasse, de fer, d'or et de poly-métaux. Ainsi a-t-il proposé
quelques solutions pour permettre aux deux parties de profiter de ces
atouts.
Au total, près de 130 opérateurs économiques marocains relevant
de 13 secteurs d'activités (agroalimentaire, industrie pharmaceutique, textile
et cuir, électricité et électronique, BTP, équipement, médias et finances), se
sont réunis à la faveur de cette manifestation d'envergure. Les échanges
commerciaux entre les deux pays restent timides, mais les experts des deux pays
ont malgré tout relevé leur progression depuis 2009. Les principales
exportations du Maroc vers le Congo sont constituées de conserves de poissons
(25,6%) et de fils et câbles électriques (21,1%).
Par Jrang An@go.
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