Le nouveau bureau de la Confédération syndicale des
travailleurs du Congo (CSTC), présidé par Elo Bello Bellard, a rencontré le
ministre du Travail et de la sécurité sociale, Florent Ntsiba
Les 13 membres, ainsi que les cinq de la commission évaluation
et vérification, investis au congrès de la centrale syndicale du 14 décembre ont
été présentés au ministre. Pour le président de la CSTC, au sortir de ces assises, il
était bien séant de montrer les nouvelles instances issues de ce congrès au
ministre d'État, le partenaire social le plus immédiat.
« Pour l'instant, la seule préoccupation que nous avons au
niveau du syndicat c'est d'aller aux élections professionnelles. C'est au sortir
de ces élections que nous allons retenir les priorités au sein de notre centrale
syndicale », a déclaré Elo Bello Bellard, ajoutant que le nouveau bureau
accentuera les rapports existants avec le ministère de tutelle.
Ces élections, qui pointent dans quelques jours, donneront
l'opportunité aux prochains représentants syndicaux de participer au dialogue
social dans le cadre d'un comité national bientôt élargi aux organes de base et
intermédiaires.
Selon Florent Ntsiba, leur visite témoigne de l'importance que
ce syndicat accorde aux relations privilégiées qu'elle poursuivra avec ses
partenaires. Il leur a rappelé leur responsabilité sociale spécifique.
« L'existence des syndicats est une nécessité. Elle s'impose d'ailleurs
comme une exigence non seulement par respect pour les prescriptions du code du
travail, mais également en raison de leur rôle irremplaçable dans le
fonctionnement de la démocratie sociale », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, il a attiré l'attention des dirigeants de la CSTC
nouvellement promus à la vigilance collective pour les intérêts des travailleurs
comme de l'ensemble de la population. Les félicitant, il les a assurés de sa
disponibilité.
Interrogé sur l'application des mesures sociales des
travailleurs, le ministre Florent Ntsiba a précisé certains aspects. Il a
indiqué que ces mesures étaient étagées, l'accord signé couvrant trois ans, une
première phase en 2011 et une seconde en 2012, et cela jusqu'en 2013.
Enfin, il a reconnu que le guichet unique avait eu quelques
difficultés financières et a promis que cette situation serait améliorée.
« Le travail est énorme, car il s'agit de traiter les dossiers
individuellement, et quand on a 20 000 dossiers à traiter pour le salaire de
janvier 2012, c'est un gros travail. Les prévisions budgétaires ont été
préparées », a-t-il assuré.
Le ministre du Travail a certifié que le passage de l'ancienne
grille à la nouvelle était effectif. Certes tout le monde n'est pas concerné,
mais en 2012 la masse des travailleurs concernée sera plus large. L'une des
difficultés de 2011 a été le manque de textes d'avancements, car les Capa ne se
sont pas réunies pour produire les textes et faire bénéficier les travailleurs
des effets de leurs avancements.
Conscient de ce handicap, qui paralyse le système, Florent
Nstiba a lancé un appel aux départements concernés à faire diligence.
Par Jrang An@go.
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