Diplomatie

AFRIQUE CENTRALE: N'Djamena abrite la XVe session ordinaire de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC
La réunion qui s'est ouverte ce 10 janvier sera marquée par trois grandes réunions, à savoir la commission consultative, le Conseil des ministres et le sommet des chefs d'État et de gouvernement
Au cours de la commission consultative, de nombreux dossiers seront examinés, entre autres : les rapports d'activités du secrétariat général de juillet à décembre 2011 et celui du secrétariat général de 1999 à 2011.

Les participants auront également à examiner les nouveaux dossiers portant sur : la mise en œuvre de l'option stratégique de redéploiement de la Micopaxi, l'appui logistique aux Forces armées centrafricaines (Faca), les initiatives de coopération pour l'élimination de l'armée de résistance du Seigneur (LRA) ainsi que sur le partenariat entre l'Inde et la CEEAC. Par ailleurs, les dossiers spéciaux comprennent la contribution communautaire d'intégration, la Zone de libre échange et de libre circulation des personnes et les questions administratives.
 
Les participants seront informés de la sécurisation du golfe de Guinée, de l'École internationale de sécurité (EIFORCE), du Prix scientifique Kwame Nkrumah de l'Union africaine, et du renouvellement des mandats du président et des commissaires de la commission de l'Union africaine.
Par Jrang An@go.                                                                                    Mes Quiz Cliquez ici
VATICAN : pour le Pape, la solidarité est le levier « concret » du Développement Intégral

Les ambassadeurs de douze pays ont présenté leurs lettres de créances au Vatican, une occasion pour le pape d'appeler à une mondialisation de la solidarité
Parmi les douze nouveaux ambassadeurs dont le pape a accepté les lettres d'accréditation jeudi matin, quatre viennent de pays d'Afrique : Burundi, Burkina Faso, Guinée-Bissau et Mozambique. Dans sa forme, cette cérémonie protocolaire a rompu avec la tradition : pas de texte écrit remis à chacun des ambassadeurs, mais une adresse d'ensemble ; pas de discours dans chacune des langues officielles de ces représentants, mais une seule allocution, en français, la langue de la diplomatie. En revanche comme de tradition, la cérémonie se déroulait bien dans la somptueuse Salle Clémentine.

Cliquez pour plus d'informations!Saluant les diplomates et, par delà eux, les dirigeants, les peuples et les communautés chrétiennes des pays qu'ils vont désormais représenter au Saint-Siège, Benoît XVI a invité à tirer partie des caractéristiques d'une époque marquée par le développement des technologies de l'information, la mondialisation des rapports de commerce et l'interpénétration des réalités économiques mondiales. « Ces facilités, a-t-il dit, donnent à l'homme d'élargir son horizon, mais elles donnent à voir aussi le vaste champ des responsabilités mondiales pour relever des défis qui n'appartiennent plus à une seule nation ou à un seul continent. »
Face aux phénomènes comme les changements climatiques ou les flux migratoires, « le regard de l'humanité sur elle-même doit évoluer pour découvrir dans cette interdépendance non pas une menace, mais un avantage : celui qu'ont les hommes à travailler les uns avec les autres, les uns pour les autres ». Le chef de l'Église catholique estime que la solidarité mondiale sera la condition d'un développement vraiment humain, parce qu'intégral. À condition toutefois d'impliquer les jeunes et de les aider à relever les maux auxquels ils sont plus particulièrement exposés tels le chômage, la drogue, la criminalité ou le non-respect de la personne.


« Les nouveaux défis auxquels vos pays se trouvent aujourd'hui confrontés, a-t-il poursuivi, appellent certainement une mobilisation des intelligences et de la créativité de l'homme pour lutter contre la pauvreté... Tant sur le plan individuel que politique, il s'agit de s'acheminer résolument vers un engagement plus concret et plus largement partagé à l'égard du respect et de la protection de la création. J'encourage donc vivement à œuvrer dans ce sens », a déclaré le pape.

Respect des droits de l'homme, sens de la justice et de l'équité dans la répartition des ressources, reconnaissance du droit fondamental à chacun d'exprimer librement ses opinions ou ses convictions religieuses, dialogue entre générations, ont été les autres aspects abordés par le Souverain pontife dans son discours. Pour lui, « l'unité de la famille humaine est aujourd'hui vécue comme un fait ». Les défis nouveaux d'aujourd'hui, à affronter ensemble pour le bien de tous, ne soulignent que davantage « la perception de l'unité du genre humain », a poursuivi le pape.

Au milieu des ambassadeurs de Trinidad, de Suisse, de Thaïlande, du Pakistan, du Kirghizstan, d'Andorre et du Sri Lanka, il y avait aussi les représentants des pays du continent comme le Mozambique (Amadeu Paulo Samuel da Conceiçao), le Burkina Faso (Joseph Paré), la Guinée Bissau (Hilia Garez Gomes Lima Barber) et le Burundi (Anatole Baçanamwo). 

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COOPÉRATION : le Congo et l'Afrique du Sud impliqués dans un ambitieux projet agropastoral

Dix-sept familles de fermiers et d'agriculteurs sud-africains sont arrivées le 14 décembre dans la sous-préfecture de Tsianba Nzasi, située à 31 km de Pointe-Noire, à l'occasion du lancement des activités de l'exploitation agricole de la société Congo Agriculture

Une délégation d'une dizaine de personnes accompagnée de Monsieur Du Toit Wynand, vice-président de la société Congo Agriculture, a donc participé à cette cérémonie de lancement. La mise en œuvre du projet va accélérer la production agricole sur l'ensemble du territoire et amener le pays à exporter sa production agropastorale.

Les travaux d'exploitation agricole s'effectueront sur une superficie de 80 000 hectares concédés par l'État congolais pour une durée de 25 années d'exploitation. Ces terres sont situées au sud du Congo, à cheval entre les départements de la Bouenza et du Niari.
 
Les fermiers sont astreints au respect du protocole d'accord, de la convention signée entre les deux États ainsi que du cahier des charges conclu avec les autorités congolaises. « La convention obéit au droit congolais conformément au texte de loi issu de la réforme foncière de 2004 qui donne lieu à la perception par l'État des loyers et redevances », a commenté le ministre des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala.

Au fil des discours prononcés à l'occasion, s'est fait entendre la volonté commune des parties engagées à œuvrer ensemble. Ainsi, le diplomate sud-africain, Manelisi Genge, appelle de tous ses vœux les réalisations de ce partenariat. « Il ne doit pas être seulement un transfert de connaissances et de compétences, mais aussi la création d'opportunités d'emploi pour la population locale, afin d'améliorer la sécurité alimentaire au Congo et en Afrique », a-t-il précisé.

Par ailleurs le ministre Pierre Mabiala a également attiré l'attention des partenaires de l'État congolais à préserver les écosystèmes et l'environnement. Ils doivent également éviter toute sorte de spoliation des terres et appuyer l'agriculture paysanne. « Avec les 7 milliards d'habitants que compte actuellement le monde, se posera tôt ou tard un problème de nutrition, donc il faut déjà commencer à penser au niveau des États comment nourrir les populations. Ce projet est d'un grand intérêt du point de vue de son importance sociale qui convient aussi aux aspirations du projet de société du chef de l'État », a commenté Monsieur Jean, un cadre du ministère de l'Agriculture.
Par Jrang An@go.

Le Président Denis Sassou N'GUESSO s'entretient avec le ministre gabonais de la Santé

Cliquez pour plus d'informations!Flavien Nzengui Ndzoundou a été reçu le 13 novembre au Palais du peuple par le président de la République
Le ministre gabonais de la Santé était porteur d'un message du président Ali Bongo Ondimba portant notamment sur le renforcement des relations d'amitié et de coopération entre les deux pays ainsi que sur la candidature du président de la Commission de l'Union africaine (UA) sortant, Jean Ping, pour sa reconduction à la tête de la structure panafricaine.

« Au niveau du Gabon, il ne fait l'ombre d'aucun doute que le président de la Commission de l'UA sortant, le docteur Jean Ping, sera à nouveau candidat du peuple gabonais, du gouvernement et, bien entendu, du président Ali Bongo Ondimba. Il reste maintenant à connaître les pays qui sont prêts à soutenir sa candidature », a déclaré Flavien Nzengui Ndzoundou à sa sortie d'audience en compagnie de l'ambassadeur du Gabon au Congo, Barthélémy Ongayi.
 
« Je crois qu'au niveau des chefs du Gabon et du Congo, la question a dû être évoquée et je ne saurais dire exactement quelles sont les positions de l'un et de l'autre à ce sujet. Mais il faut retenir que le Gabon voudrait renouveler le mandat du docteur Jean Ping à la tête de la Commission de l'UA », a ajouté le ministre gabonais de la Santé.

En novembre dernier, le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, était venu personnellement rencontrer le président Denis Sassou N'Guesso pour solliciter le soutien du Congo à sa candidature.
Par ailleurs, Flavien Nzengui Ndzoundou a informé le chef de l'État congolais de la tenue, le 17 décembre, des élections législatives dans son pays. 

Par Jrang An@go.                                                                                                                                                                           le Promoteur du Blog
ITALIE : la Sicile et la Likouala désormais unies par un accord de coopération

L'ambitieux accord de trois ans concerne la santé, l'environnement, le tourisme, la formation professionnelle, l'éducation, l'économie et les sports
Le président du Conseil départemental de la Likouala, Valère Eteka, a apposé sa signature au bas du document qui va désormais régir les rapports entre la région congolaise et la Sicile, région du Sud de l'Italie la plus géographiquement proche des côtes africaines. La signature de cet accord a eu lieu le 12 décembre au matin, au Palais Normanni, siège de l'assemblée régionale de Sicile, en présence de nombreuses personnalités italiennes, toutes déjà impliquées à titres divers dans un travail de terrain au Congo.
 
C'est le cas de Rino Martinez, le président de l'organisation Ali per volare onlus (Des ailes pour voler). Cette association est à l'origine du Centre de santé intégré en cours de construction à Enyelé. D'ailleurs l'architecte du projet, Salvo d'Acquisto, était lui aussi, présent à la cérémonie de lundi. Tout comme l'ancien ambassadeur d'Italie au Congo, Angelo Travaglini, grand artisan en coulisses d'une coopération basée sur cette notion du gagnant-gagnant qui tend à devenir la marque de fabrique de l'humanitaire italien à l'extérieur.
Il a été abondamment souligné que cet accord entend s'insérer dans la volonté de favoriser de meilleures conditions de vie pour les populations du département de la Likouala, notamment les Pygmées. Afin d'en évaluer l'impact sur le terrain, les deux parties ont institué une commission de contrôle et de coordination. Elle est composée à parts égales de trois représentants de chacune des deux régions italienne et congolaise. Elle se réunira une fois l'an tantôt dans la Likouala, tantôt en Sicile, les deux parties étant seules fondées à établir leur plan de travail.

Les procédures de validation de cet accord - qui n'en est pour l'instant qu'à l'étape de protocole - suivront les législations en vigueur dans les deux pays, a-t-il été précisé. À tout instant, les deux parties peuvent s'entendre pour en revoir les dispositions au mieux de leurs intérêts réciproques. Par un tel accord, l'Italie donne de la substance et des garanties juridiques à sa volonté de demeurer l'un des partenaires sérieux de la coopération européenne avec les pays d'Afrique centrale. 

                             Par Jrang An@go.                                        Retrouvez-nous sur Google+

1 commentaire:

  1. "S'il est incertain que la vérité que vous allez dire soit comprise, taisez-la". - Maurice Maeterlinck Extrait de Le double jardin

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