mardi 19 février 2013

Travaux publics : plus de 98 milliards FCFA pour désenclaver les Plateaux

Photo 1 : Lancement des travaux par le ministre Émile Ouosso.  Photo 2 : Émile Ouosso et les autorités départementales lors du lancement des travaux à Akou.
Le ministère de l'Équipement et des Travaux publics investira plus de 98 milliards FCFA destinés au financement du programme d'entretien et de réhabilitation des routes dans le département des Plateaux, qui accueille cette année le programme de municipalisation accélérée
Ce programme dont les travaux ont été lancés le 13 février au village Akou, à quelque 8 km de Djambala, par le ministre de tutelle, Émile Ouosso, vise à connecter d'une part, le chef-lieu des Plateaux, Djambala, à tous ses districts, d'autre part, les Plateaux aux départements voisins.
En aménageant plus de 1 426 km de route, les axes concernés sont : Akou-Mbon-Okoyo (148,3 km) ; Gamboma-Osselé-Okoyo (123 km) et Lékana-Impini-Akou-Amaka-Lékéty (144 km). « Ce vaste programme d'entretien et de réhabilitation des routes du département des Plateaux a été minutieusement élaboré par le ministère, en collaboration avec les autorités départementales », a indiqué le directeur général des travaux publics, Blaise Onanga, lors du lancement du programme.
Prévus pour une durée contractuelle variant entre huit et quatorze mois, ces travaux seront exécutés par la société Sipam TP pour les ouvertures et les terrassements, et en joint venture avec huit autres partenaires pour la construction des ouvrages de franchissement. Il s'agit notamment des entreprises SOTRAB, SCCPI, SGAD, MBTP, Miambanzila, ECGM-Labo Congo, CTP et CBH. Les travaux à réaliser concernent le dégagement de l'emprise de la route, l'aménagement de la plateforme, le couronnement de la route à la latérite et la construction des ouvrages d'assainissement de types dalots de différents calibres.
Afin de tenir le délai prévu pour la mise en œuvre des travaux, la société Sipam TP mobilisera plus de 200 machines des travaux publics et 150 camions bennes. De même, 20 brigades dotées chacune de 2 bull, 2 niveleuses, 2 excavateurs, 2 compacteurs et un chargeur, seront installées sur différents chantiers.
« Notre bonne volonté de conduire à bien tous les travaux ne suffira pas pour affronter les 822,7 km avant la fête. Pour réussir ce miracle, il nous faut un soutien indéfectible des populations des Plateaux, de la Cuvette, de la Lékoumou et du Pool concernées par les tronçons intégrateurs», a rappelé le président-directeur général de Sipam TP, GUS Kouwhenoven. Toutefois, a-t-il précisé, le décaissement régulier des ressources financières par les pouvoir publics devrait garantir la bonne exécution des travaux, car un jour de retard dans la mise en œuvre influencera négativement leur action et les délais fixés.
Par Jrang An@go.                                                                   Mes Quiz Cliquez ici

jeudi 14 février 2013

Étonnants Voyageurs : Brazzaville rayonne au-delà des frontières

Photo 1 : Jean-François Valette avec le ministre.   Photo 2 : L'ambassadeur du Gabon et le ministre.
Le ministre de la Culture et des Arts, Jean-Claude Gakosso, souhaite que le patrimoine multidimensionnel de Brazzaville soit mis en valeur au moment où la capitale abrite le festival international du livre et du film
C'est ce qui ressort de l'entretien entre le ministre Jean-Claude Gakosso et l'ambassadeur de France au Congo, Jean-François Valette. « Le but de cette rencontre est justement qu'il y ait un lien entre ce qui se passe aujourd'hui à Brazzaville et le tourisme. C'est l'occasion idéale de présenter l'existence du patrimoine culturel, architectural de cette ville historique à tous nos visiteurs », a-t-il souligné.
Le ministre Jean-Claude Gakosso préconise que ce patrimoine, riche et varié, soit entretenu, préservé et mis en valeur au-delà des frontières. « Nous vous demandons d'apporter votre appui, dans l'objectif de faire de Brazzaville une destination hautement touristique », a-t-il poursuivi.
D'autres points ont été évoqués au cours de cette audience, parmi lesquels le rayonnement du Festival panafricain de musique (Fespam) en juillet prochain. «Nous allons nous atteler à faire connaître en France cet événement international. Nous nous sommes engagés à ce que ce soit un succès de par la présence d'un grand nombre de personnalités françaises et pourquoi pas d'ailleurs également », a conclu le ministre.
Peu après, Jean-Claude Gakosso a reçu l'ambassadeur du Gabon au Congo, Barthélémy Ongayi. Leur entretien a porté essentiellement sur la préparation cette année, du trentième anniversaire du Centre international de civilisation bantou (Ciciba). « Nous venons de faire le point sur la coopération culturelle entre nos deux pays, profitant de ce que Brazzaville vit en ce moment. En perspective, nous avons parlé de la fête des cultures qui aura lieu en mai à Libreville, à laquelle, le Congo bien sûr est invité », a-t-il précisé.


£ar Jrang An@go.                                                           Retrouvez-nous sur Google+     

samedi 9 février 2013

Développement durable : l'état du massif forestier concédé à Eucalyptus Fibre Congo préoccupe les autorités

Photo 1 : Les bâtisses érigées dans le massif forestier d'EFC.   Photo 2 : La tribune officielle lors de la reunion de sensibilisation sur l'état du massif forestier d'EFC.

Une réunion de sensibilisation sur l'état du massif forestier concédé à la société Eucalyptus Fibre Congo (EFC) s'est tenue le 5 février à Pointe-Noire en présence de Henri Djombo et de Pierre Mabiala, respectivement ministre de l'Économie forestière et du développement durable, des Affaires foncières et du domaine public. Elle a été précédée de la visite sur le terrain des experts des différents ministères en charge de la situation
Le massif forestier concédé à EFC appartient au domaine public. Il a été classé par décret n° 2009-211 portant classement des périmètres de reboisement dans le département du Kouilou. De par son caractère inaliénable et imprescriptible, nul n'a le droit de se faire établir un titre de propriété sur ce fonds de terre s'il n'a préalablement pas été déclassé puis cédé à titre onéreux par l'État. Pour sa mise en valeur, l'État a conclu un bail emphytéotique avec la société EFC qui y a consenti de lourds investissements.
D'une superficie initiale de 42 000 hectares, le massif a connu de nombreuses agressions - abattages des arbres, lotissements anarchiques et cession illégale de terrains -, qui vont occasionner la perte d'environ 5 000 hectares. C'est le constat auquel est arrivée, lors de sa visite sur le terrain, la délégation des experts des ministères et des agents d'EFC conduits par Maurice Ngoma, directeur des opérations d'EFC.

De la zone de Socavilou (cinquième arrondissement, Mongo Mpoukou) à Nanga Patra (sixième arrondissement, Ngoyo) en passant par Vindoulou, Mongo Kamba, le constat est désastreux l'érection, dans l'enceinte du massif, de baraquements et de maisons, en planches et en matériaux durables.
Au vu de l'amplification du phénomène, les experts ont suggéré au gouvernement une feuille de route qui demande, entre autres : l'expulsion des occupants illégaux ; l'annulation des titres fonciers dolosifs ; le déploiement de la force publique en vue de sécuriser le massif forestier ; le déclassement de certaines zones du massif reconnues d'utilité publique ; le reboisement par EFC des zones récupérées ; la mise en place d'une commission interministérielle d'exécution et de suivi des mesures ; la prise d'un arrêté conjoint définissant les modalités d'intervention des différents ministères concernés ; l'élaboration par la commission interministérielle d'une note d'information à soumettre au conseil des ministres ; l'élaboration d'un plan d'action et du budget correspondant par la commission interministérielle ; la dissolution de certaines organisations dont l'action contribue à la dévastation du massif forestier ; l'arrestation et la traduction devant les juridictions compétentes de tous les délinquants fonciers.
Ces mesures amendées seront examinées par le gouvernement avant leur application effective sur le terrain, ont conclu les ministres.

Par Jrang An@go.                                                       Retrouvez-nous sur Google+

lundi 4 février 2013

Pêche : la République du Congo sera bientôt dotée d'une chaîne de froid nationale

Photo 1 : Le ministre Bernard Tchibambéléla.     Photo 2 : Les participants à la conference de presse.
L'information a été donnée ce lundi 4 février par le ministre de la Pêche et de l'Aquaculture, Bernard Tchibambéléla, lors d'un point de presse qu'il a animé à la Chambre de commerce de Pointe-Noire
La chaîne de froid nationale consiste à conserver le poisson en bon état depuis le lieu de sa capture jusqu'aux consommateurs, à travers tout le pays. Cette chaîne permettra aussi d'éviter les pertes post-capture des poissons. Ainsi pour atteindre cet objectif, le gouvernement de la République entend collaborer avec des partenaires privés mais aussi doter le secteur, courant 2013, en générateurs à glace, camions frigorifiques et caisses iso-thermiques. « Il s'agit d'un défi que le gouvernement ne peut pas éviter de relever dans l'urgence ; il est tout à fait absurde que le poisson produit à Pointe-Noire ne parvienne pas dans la partie septentrionale du pays ou dans d'autres départements en quantité suffisante et en bon état, alors que le poisson provenant des pays d'Amérique, d'Europe ou de la sous-région est visible partout et en bon état », s'est indigné le ministre.
Bernard Tchibambéléla a souligné que l'absence d'une chaîne de froid au Congo pour le poisson et ses dérivés renforcerait au contraire l'installation de la chaîne internationale de froid, avec une incidence négative sur l'emploi au Congo.
Alexandre Faucon, directeur général de la Société congolaise de pêche (Socopec), qui se réjouit de l'initiative, a expliqué que la mise en place de la chaîne nationale de froid permettra non seulement de bien conserver les produits de pêche mais contribuera à l'augmentation de la productivité de poisson, ce qui entraînera inéluctablement son faible coût à travers le pays. « La chaîne de froid permettra aussi d'échanger la production des poissons à travers tous les bassins poissonneux du Congo », a-t-il ajouté.
Notons par ailleurs qu'au Congo, les pertes post-capture de poisson et de ses dérivés s'élèvent à hauteur de 35%. La demande en poisson du pays avoisine les 100 000 tonnes par an.

Par Jrang An@go.                                                             Retrouvez-nous sur Google+