samedi 28 avril 2012

Blog de Jrayms - Formation qualifiante : présentation des filières professionnelles aux étudiants - LesAssos.com

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Jean-Raymond ANGONGA est sur Républiquez!

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Blog de Jrayms - Salon du livre africain de Genève : le jury du prix Ahmadou-Kourouma dévoile son lauréat - LesAssos.com

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Blog de Jrayms - Côte d'Ivoire : le Conseil de sécurité de l'ONU assouplit ses sanctions - LesAssos.com

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vendredi 27 avril 2012

Blog de Jrayms - Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 25 avril 2012 - LesAssos.com

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Blog de Jrayms - Coopération militaire : le Congo et l'Angola envisagent d'harmoniser les textes de leur accord - LesAssos.com

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Blog de Jrayms - Propriété intellectuelle : la douzième journée mondiale valorise l'ingéniosité et les talents - LesAssos.com

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Blog de Jrayms - LRA : les représentants de l'ONU et l'UA rencontrent le président Idriss Deby Itno - LesAssos.com

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Blog de Jrayms - Droits humains : la justice transitionnelle au cœur d'un débat à Brazzaville - LesAssos.com

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mardi 24 avril 2012

OMS/Afrique : démarrage de la deuxième édition de la Semaine africaine de vaccination

Photo : Le Dr Richard Mihogo entouré des Drs Deo Nshimirimana et Salla Mbaya lors du lancement de la Semaine africaine de vaccination au siège de l'OMS/Afrique, à Brazzaville.
La seconde édition de la Semaine africaine de la vaccination a été lancée le 23 avril sur le thème : « Un enfant non vacciné est un enfant non vacciné de trop. Donnons le coup de grâce à la polio »
Cette opération a pour but de renforcer les programmes de vaccination dans la région africaine par une sensibilisation accrue à l'importance, à la nécessité et au droit de chaque individu, en particulier de chaque femme et de chaque enfant, d'être protégé contre les maladies évitables par la vaccination.
Des centaines de milliers de personnels de santé et de bénévoles vont se déployer partout en Afrique, à pied, à vélo, sur des charrettes ou à dos de cheval, en voiture, en pirogue, ainsi que par avion, pour administrer des vaccins qui sauvent des vies à des millions d'enfants, de femmes et d'hommes sur le continent.
Plusieurs activités vont marquer la seconde édition de la Semaine africaine de vaccination : campagnes médiatiques, éducation et sensibilisation des populations, déclarations publiques faites par des personnalités de haut rang sur les avantages de la vaccination, réunions publiques.
Le directeur régional de l'OMS/Afrique, le Dr Luis Gomes Sambo, a exprimé sa satisfaction sur l'envergure prise par cette campagne qui, selon lui, est un effort de collaboration entrepris à l'échelle régionale avec tous les partenaires, notamment les gouvernements, les organisations intergouvernementales et non gouvernementales et des groupes de la société civile. « Cette année, nous mettons l'accent sur l'interruption de la transmission du poliovirus sauvage, l'utilisation accrue des vaccins existants et l'élargissement de l'accès à de nouveaux vaccins en vue d'accélérer les progrès vers l'atteinte du quatrième Objectif du millénaire pour le développement », a-t-il déclaré.
La campagne aura pour point culminant la cérémonie du 26 avril avec le lancement, dans le programme national de vaccination du Ghana, de l'introduction simultanée des vaccins antipneumococcique et antirotavirus qui sauvent des vies, afin de lutter contre la pneumonie et les maladies diarrhéiques. L'événement coïncide avec la toute première Semaine mondiale de vaccination célébrée du 21 au 28 avril et cours de laquelle l'OMS réunit les représentants des pays du monde entier autour d'activités liées à la vaccination.
« Les pays de la région ont fait des progrès énormes en matière de vaccination lorsqu'on compare avec les chiffres de 2000. Nous avions à cette époque-là une couverture vaccinale de 54%, mais aujourd'hui on approche les 80% », a affirmé le Dr Richard Mihigo, responsable des activités de vaccination de routine du bureau de l'OMS pour l'Afrique, lors d'un point de presse consacré au lancement de la deuxième édition de la Semaine africaine de vaccination. Il a néanmoins déploré le fait que chaque année, plus de cinq millions d'enfants ne sont pas touchés par des opérations de vaccination dans la région, pour de nombreuses raisons. « L'OMS va accompagner les initiatives nationales en matière de vaccination », a poursuivi le Dr Richard Mihigo.
L'année dernière, lors de la première édition, plus de 75 millions d'enfants, de femmes et d'hommes dans une quarantaine de pays membres ont été immunisés par la vaccination contre les maladies évitables telles que la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, les infections à Hib, la rougeole et la fièvre jaune.
                             Par Jrang An@go.

Drame de Mpila : situation alimentaire toujours précaire pour plus de neuf mille sinistrés

Photo 1 : une sinistrée devant sa tente.    Photo 2 : Un hangar de stockage
Après une visite de la plupart des sites, le 21 avril, les responsables des agences du système des Nations unies au Congo ont touché du doigt la réalité que vivent à ce jour les 9 644 personnes encore dans les sites d'accueil
« Il y a beaucoup d'amélioration, même si des défis restent encore à relever. Les problèmes identifiés sont en train d'être résolus. Nous espérons surtout que les nouveaux sites en cours d'aménagement apporteront plus de solutions », a commenté à la fin de la tournée le coordonnateur-résident du système des Nations unies au Congo, Lamin Manneh.
Les espoirs d'amélioration sont surtout tournés vers le site de la Cité des Dix-sept, dont l'ouverture est annoncée dans les prochains jours : 350 tentes ont déjà été installées, avec l'aide de partenaires tels que ENI Congo, Rotary international et la délégation générale des Grands Travaux.
Le département en charge de l'action humanitaire entend donner des conditions d'accueil meilleures aux sinistrés qui resteront dans les camps. Davantage d'intimité, mais aussi de meilleures installations pour des conditions d'hygiène plus améliorées. « Nous continuerons à accompagner le gouvernement dans la gestion et l'équipement des nouveaux sites », assure le coordonnateur du système des Nations Unies.
Cependant, les représentants des agences des Nations unies, dont c'était l'objectif pour mieux orienter leurs interventions, ont constaté des difficultés pour les gestionnaires et habitants des sites, notamment au plan alimentaire. En effet, les entrepôts gérés par les agences des Nations unies et le département congolais de l'action humanitaire se vident.
« Pour les non-vivres, il n'y a pas de problème, mais les vivres vont bientôt manquer. Nous sommes en train d'évaluer les besoins afin de les adresser au gouvernement et à ses partenaires. Si l'on ne complète pas d'ici là, il va nous manquer de vivres pour alimenter les personnes sinistrées », a indiqué le directeur de l'action humanitaire, Clément Essieké.
Des plaintes des sinistrés
Nombreux sont ceux qui déplorent de ne pas recevoir assez de nourriture, voire pas du tout. C'est le cas de Denise, une mère de quatre enfants vivant sur le site de la cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville qui abrite encore 979 familles, soit près de 4 000 personnes.
L'alimentation au quotidien reste un casse-tête pour les gestionnaires. « Ce matin, nous n'avions que quelques cartons de pains, que nous avons distribués, avec des boîtes de conserve, à ceux qui pouvaient en avoir. Essentiellement, ce sont les personnes du troisième âge et les mères allaitant qui les ont reçus », a expliqué l'adjoint au chef de site, Daniel Mafouta Landou.
« Nous devons nous partager un poulet entre plusieurs familles ; même quand on nous distribue du poisson salé, c'est juste en petite quantité. Chacun doit se débrouiller à sa manière pour nourrir ses enfants. Mais c'est très dur dans ces conditions », a déploré Denise..
Thierry Noungou
                             Par Jrang An@go.

France : Orléans à l'heure des « Afriques, terres de culture »

Photo : Auteurs et éditeurs à la sortie du déjeuner-rencontre.
La librairie orléanaise Passion Culture a organisé une journée de rencontres autour du continent africain
Le 21 avril, place de la Loire à Orléans, les 1 400 m2 de librairie Passion Culture se sont transformés en un lieu d'échanges sur la culture des Afriques. Cette rencontre est née de l'idée de découvrir et de défendre la richesse culturelle des contrées subsahariennes, explique Sylvie Champagne, directrice de la librairie. « Nous avons voulu mettre en avant les auteurs et donner aux lecteurs un choix diversifié. C'est tout naturellement que notre choix s'est porté vers l'Afrique où le livre constitue encore un facteur de lien humain », souligne-t-elle. Ne dit-on pas qu'en Afrique un livre est lu par au moins une centaine de personnes...
Durant la journée, auteurs, éditeurs, observateurs du continent, public ont assisté à différentes tables rondes, séances de dédicaces, expositions et intermèdes musicaux. Parmi les intervenants, on peut citer les journalistes Christophe Boltanski et Bernard Desjeux, les écrivains Gaston-Paul Effa, Eva Rogo-Lévénez et Sami Tckak, les éditeurs Robert Ageneau, Isabelle Grémillet et Michel Lévénez, les conteurs Amadou Gaye et Fine Poaty, le scénographe Franck Houndégla, les danseurs du de l'association Kaliso, le musicien Majnun ou Alain Godonou, historien.
Pour Gervais Loembé, écrivain congolais, auteur d'ouvrages sur la découverte des épices présentées à cette rencontre, un tel événement est à renouveler et devrait s'inscrire dans la durée en mettant « un pays africain à l'honneur chaque année... pour partager la même passion : la culture ».
Le franc succès de cette première édition en promet une autre, aussi riche en sons et en couleurs.
Marie Alfred Ngoma
                            Par Jrang An@go.

Sondage - Débat du 2è tour

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dimanche 22 avril 2012

Centre hospitalier et universitaire : Six entreprises en lice pour la construction

Photo 1 : Un exemple de maquette.
Le deuxième Centre hospitalier et universitaire (CHU) à Brazzaville sera construit à la cité des 17, dans l'arrondissement 7, Mfilou. Ce projet s'inscrit dans le cadre du programme gouvernemental de développement des structures de santé publique
Les soumissionnaires, à l'exception d'un, ont présenté le 20 avril, les différentes maquettes à la Délégation générale des grands travaux, au cours de la cérémonie d'ouverture des offres, présidé par l'assistant du délégué de l'entité, Placide Moudoudou.
Comparé aux autres appels d'offre, celui-ci a été lancé sur la base d'un concours d'où la non-diffusion du montant. Le projet de construction du deuxième CHU sera entièrement financé par le budget de l'État exercices 2012, 2013, 2014.
Il s'appuie sur une étude approfondie de conception de l'ensemble des infrastructures hospitalières, des logements d'astreinte, de l'héliport, des voiries et réseaux divers, de la station d'épuration. Le projet consiste à la construction de plus d'une dizaine de bâtiments de type R+1 et R+2.
Les six entreprises soumissionnaires sont : China Tchang-Tsu International ; CJC ; Cino Idro Corporation ; Forspak du Congo ; Zenghwei Technique ; et BRCC& Congo Engenering.
                             Par Jrang An@go.

samedi 21 avril 2012

FAO : le destin de l'agriculture africaine est confié au Congo

Photo : Maria Helena Semedo.
La représentante régionale pour l'Afrique de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Maria Helena Semedo, l'a déclaré le 19 avril à Brazzaville
Venue spécialement pour la 27e session de la conférence régionale pour l'Afrique, la sous-directrice générale s'est dite honorée de l'organisation de ces assises au Congo. Le pays devra guider les priorités et les actions de la FAO durant deux années consécutives.
La République du Congo aura donc pour mission de faire le suivi de ces actions pour la réussite des décisions qui vont être prises par les ministres de l'Agriculture des 53 pays concernés. « Cette réunion a une importance cruciale pour notre organisation et surtout pour ses États membres, sachant que les conférences maintenant font partie de la gouvernance de la FAO », a-t-elle relevé.
Le haut fonctionnaire onusien n'a pas manqué de souligner l'importance de cette rencontre de Brazzaville, qui permettra de définir les priorités de la FAO pour l'Afrique dans les années qui vont suivre. Au cours de cette même conférence sera approuvée la structuration de la FAO.
L'oratrice n'a pas passé outre les réformes qui ont débuté au sein de l'institution internationale. Ces ajustements portent évidemment sur la décentralisation, afin d'être plus proche et mieux servir les États membres de la FAO. « Le sujet sera abordé au cours des discussions durant la Conférence », a prévenu Maria Helena Semedo.
Rappelons que la 27e édition de cette conférence se tiendra du 23 au 27 avril. Elle sera précédée, deux jours plus tôt, par la consultation régionale des organisations paysannes. La réunion a pour thème : « La vision de l'action pour une agriculture africaine performante ».
                             Par Jrang An@go.

Coopération : le dispositif d'amélioration des institutions judiciaires bénéficie d'un financement supplémentaire

Photo : Marcel Van Opstal.
Le Projet d'actions de renforcement de l'État de droit et des associations (Pareda), financé par l'Union européenne (UE), bénéficiera de fonds supplémentaires, a annoncé l'ambassadeur de l'UE au Congo, Marcel Van Opstal
Cette décision, a indiqué le diplomate européen au ministre de la Justice, Aimé Emmanuel Yoka, lors de son audience du 19 avril, sera effective lorsqu'elle sera co-signée par le ministre congolais du Plan, ordonnateur national du Fonds européen de développement, Pierre Moussa.
Marcel Van Opstal et Aimé Emmanuel Yoka ont fait un tour d'horizon des problèmes liés à l'exécution de ce projet. « Nous avons étudié ensemble les possibilités de surmonter certains obstacles qui freinent l'exécution de certaines actions inscrites au titre de ce projet », a indiqué le diplomate européen.
Il prévoit des actions en matière de publication des textes juridiques, d'informatisation des décisions de justice de sorte que les tribunaux soient reliés entre eux, mais également concernant l'amélioration des conditions de détention dans les prisons congolaises.
Le Pareda vise également le renforcement des capacités des acteurs de la société civile impliqués dans l'observation des élections et les aide à bien comprendre les enjeux d'un scrutin. Ce projet prévoit aussi le renforcement des capacités du dispositif congolais d'observation électorale et de la Commission nationale d'organisation des élections.
                             Par Jrang An@go.

Développement socio-économique de l'Afrique : le Conseil des gouverneurs de l'OFID accorde de nouveaux fonds

Le Conseil des gouverneurs du Fonds OPEP pour le développement international (OFID) a approuvé l'octroi de plus de 46 millions de dollars pour aider à développer le secteur socio-économique sur le continent
La décision de mettre à disposition cette enveloppe, constituée de prêts et d'une subvention, a été prise lors de la 138e session de l'organe décisionnel. Ces nouveaux fonds ciblent la République du Congo, le Tchad, le Lesotho, le Malawi, le Sénégal, la Sierra Leone.
Concernant le Congo, le prêt aidera à terminer la phase II de modernisation de l'hôpital mère/enfant Blanche-Gomes, situé à Brazzaville. Il s'agit de travaux de construction et de l'équipement d'un nouveau bâtiment de cent lits qui doublera la capacité d'accueil existante.
Au Tchad, les fonds sont destinés à la construction de 99 km de route sur l'axe Massakory-Ngouri-Bol afin d'accroître les possibilités commerciales du pays et d'améliorer l'accès aux services sociaux et aux marchés pour les 800 000 habitants d'une quarantaine de villages.
Pour le Sénégal, le Lesotho, le Malawi et la Sierra Leone, les projets concernent également la construction et/ou la modernisation de routes ; l'approvisionnement en eau par la construction de barrages, de stations de pompage et d'infrastructures associées ; l'amélioration des conditions de vie et de développement économique en milieu rural, comme l'accès des agriculteurs aux systèmes de production, de transport et de stockage des marchandises, etc.
Une autre subvention de 600 000 dollars permettra de moderniser le Radiation & Isotopes Center de Khartoum (Soudan), la plus grande installation de radiothérapie du pays.
Depuis sa création par les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), en 1976, l'OFID a consacré plus de 13,8 milliards de dollars au financement du développement dans 132 pays à travers le monde. Il a pour objectif de promouvoir la coopération entre les pays membres et d'autres pays en développement. Il aide en particulier les pays à faible revenu dans leurs efforts de progrès social et économique.
                            Par Jrang An@go.

Faune : les grands singes du Congo bientôt sur les écrans du monde entier

Photo 1 : Un éléphant de forêt à Bomassa.     Photo 2 : Buka, un gorille mâle adulte, mangeant des termites.
L'ambassadeur des Nations unies pour la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), Ian Redmond Obe, est arrivé le 19 avril à Brazzaville et va commencer le tournage du film sur la faune congolaise
Ce documentaire s'intéressera aux gorilles, chimpanzés et orangs-outans. Il sera distribué dans plus de deux cents pays et contribuera à la promotion touristique ainsi qu'à la faune du pays.
« Le gouvernement congolais est signataire de la CMS et cela permet une protection accrue des espèces fauniques. Le Congo est assez exemplaire en matière d'environnement puisqu'il a aussi ratifié un certain nombre d'accords avec les pays voisins pour la gestion durable des forêts et la conservation de la faune », a déclaré Ian Redmond Obe.
L'envoyé des Nations unies, qui a visité pour la première fois le Congo en 1989, est à la tête d'une délégation de sept personnes. L'équipe compte séjourner deux semaines au Congo-Brazzaville pour le tournage, et se rendra également en Tanzanie pour un travail complémentaire.
Comme tous les spécialistes, Ian Redmond Obe déplore le braconnage occasionnel des espèces fauniques protégées, pratiqué par « des populations ignorantes [qui] veulent obtenir un peu d'argent en vendant les trophées à des touristes », et se félicite des condamnations prononcées au Congo pour lutter contre ces comportements.

Par ailleurs, Ian Redmond Obe a rappelé que les Nations unies tentaient d'initier d'autres politiques au profit des nations en développement pour les aider à protéger leur forêt afin de contribuer à l'adaptation au changement climatique mondiale. 
                            Par Jrang An@go.

mardi 17 avril 2012

Culture : les travaux du centre culturel Antoine Letembet Ambily démarrent bientôt

Photo : Ondongo Issongo Andzelé.
La responsable du projet de construction de ce centre, Ondongo Issongo Andzelé, l'a annoncé au cours d'un entretien exclusif avec Les Dépêches de Brazzaville, le 16 avril dans la capitale
« Ces travaux pourront effectivement débuter dès la semaine prochaine. Tout est déjà mis au pas au terme d'une récente expertise effectuée la semaine dernière sur le site devant abriter ce vaste lieu de brassage culturel », a indiqué Ondongo Issongo Andzelé à l'issue d'une visite instaurant le début des opérations de mise en forme de construction du lieu culturel.
Cette descente avec les techniciens du ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat, et l'entrepreneur Gomez et compagnie, a consisté à délimiter le terrain. Il s'agira d'un édifice à un niveau, auquel le gouvernement de la République accorde un intérêt particulier. Ce centre qui sera construit sur un espace de plus de 60 m2 est situé sur la route nationale n°2, en face de l'académie militaire à Makabandinlou dans le 9e arrondissement Djiri.
Mis en place par la note de service n° 789/MCA/cab du 30 août 2010, ce projet permettra aux jeunes de Djiri, Kintélé, Makabandilou, Km 45 et tous ceux des quartiers nord de Brazzaville, de disposer d'un vaste lieu de culture et de rencontre. « Ce centre sera équipé de structures modernes avec du matériel adéquat. On trouvera une bibliothèque, une salle de lecture, des salles d'exposition et des salles de spectacles dignes de ce nom. Cet espace sera bâti selon les normes classiques qui cadrent avec notre environnement culturel », a précisé la responsable du projet.
Une fois la structure mise en place, elle fonctionnera comme une entité à part entière, placée sous tutelle du ministère de la Culture et des arts, initiateur du projet à la demande du premier mécène congolais, à savoir le chef de l'État, Denis Sassou N'Guesso. L'ambition de ce dernier est d'équiper l'ensemble des arrondissements des différentes villes congolaises, les préfectures et les sous-préfectures des structures, afin de dynamiser et d'animer le levier culturel congolais.
D'autres projets attendent leur exécution à la grande satisfaction du public. On peut notamment citer, l'Académie des beaux-arts, le Ballet national, le Panthéon national du Congo, ou encore, le musée Ngala d'Oyo dont les travaux sont bien avancés.
Les travaux du futur centre culturel Antoine Letembet Ambily dureront près de 3 ans.
                       Par Jrang An@go.

dimanche 15 avril 2012

Un plan national technologique en perspective

Photo1 : Le présidium.        Photo2 : L'assistance.
La société NextiraOne a présenté le 12 avril à Brazzaville la politique du schéma directeur d'un plan national de développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC)
Le ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de la communication, Thierry Lezain Moungala, a souligné que ce plan national technologique était un gage pour le développement durable et l'émergence du Congo à l'horizon 2025.
Il l'a déclaré au cours du lancement officiel des travaux de l'atelier sur le schéma directeur opérationnel des TIC au Congo. « Nous célébrons une avancée significative dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, grâce à l'expertise de notre partenaire, la société française NextiraOne », s'est-il réjoui.
Ce plan en gestation a pour objectif principal de dégager les orientations stratégiques de manière prospective, de définir les priorités en termes d'atteintes des objectifs fixés. Ce projet a des implications transversales (l'ensemble de la société congolaise : administration, société civile, secteur privé).
En effet, le partenaire s'est engagé à accompagner le gouvernement congolais dans cet important processus d'éducation, de dissémination et d'assimilation de la culture numérique. L'État congolais devrait être à la pointe du combat pour l'implantation réussie des TIC.
Selon Thierry Moungala, tout ceci s'inscrit dans le cadre du Chemin d'Avenir de l'informatisation et de l'équipement de l'administration publique. Cette directive ne peut être renforcée qu'en adoptant et qu'en exécutant un plan d'informatisation de l'administration publique.
Par ailleurs, le gouvernement a déjà initié plusieurs projets afférents à la mise en œuvre de la politique nationale de développement des TIC : la connexion du Congo au câble sous-marin à fibre optique de l'Atlantique avec son adhésion au WACS ; le lancement du projet de couverture nationale en infrastructures de télécommunications ; l'implantation effective du projet Central Africa Backbone.
Cependant, le ministre des NTIC a fait remarquer que ces projets doivent être conduits sur la base d'un plan directeur intégré et cohérent. Il s'avère impérieux d'accompagner l'introduction des NTIC auprès des différents acteurs de l'économie congolaise de façon évolutive.
Quant au partenaire français désigné, son travail consiste à recenser les différents projets qui ont déjà été identifiés préalablement dans les différents secteurs, puis de les fédérer et d'en faire un alignement technologique.
Selon certaines informations recueillies, vingt-huit projets avaient été recensés et certains d'entre eux sont en cours d'exécution. Le schéma directeur est une orientation à donner pour appliquer la politique des TIC. Celui-ci devrait se concrétiser à un horizon de vingt ans, car c'est un outil qui se construit dans le temps en harmonisant l'inter-opérationnalité.
La politique nationale dans l'estimation 2009 était autour de 300 milliards Fcfa mais décliné en cinq ans, a-t-on appris. Notons qu'à ces travaux d'ouverture de l'atelier participait le directeur de cabinet du coordonateur du pôle des infrastructures de base, Dominique Bemba.
                            Par Jrang An@go.

Parlement: les sénateurs rejettent le règlement intérieur des deux chambres réunies en congrès

Photo : Le Sénat rejette le règlement intérieur du Parlement réuni en congrès.
Le texte adopté par l'Assemblée nationale en décembre dernier a été jugé incohérent le 12 avril, au cours d'une séance plénière dirigée par le président du Sénat, André Obami-Itou
Les deux chambres du Parlement doivent encore attendre pour se doter d'un document juridique. Le règlement intérieur du Parlement réuni en congrès ainsi que celui de la commission mixte paritaire Assemblée nationale/Sénat n'ont pas été approuvés pour, entre autres, complément d'éléments. Le document doit donc repartir à la commission mixte paritaire pour réexamen.
En effet, selon l'article 89 de la Constitution du 20 janvier 2002, le Parlement congolais est bicaméral. Si la loi suprême a codifié l'organisation et le fonctionnement des deux chambres et leurs rapports à travers des commissions mixtes paritaires, elle est, en revanche, silencieuse sur la réunion des deux chambres en congrès. Certes, la Constitution énonce le principe de la primauté de l'Assemblée nationale sur le Sénat dans l'organisation du débat pendant le congrès. Mais au total, le fonctionnement du Parlement réuni en congrès a échappé aussi bien au constituant qu'au législateur.
En revanche, les sénateurs ont voté quatre projets de lois portant création des instituts nationaux de recherche. Il s'agit notamment de l'Institut national de recherche en sciences de la santé, de l'Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles, de l'Institut national de recherche forestière et de l'Institut national de recherche agronomique.
Les initiateurs fondent leur démarche par le fait que le dispositif national de recherche scientifique a révélé que les dix-huit établissements publics spécialisés existants se caractérisaient par la juxtaposition des structures concurrentes dénommées « Centres », « Groupes » ou « Unités de recherche », cohabitant sans souci de complémentarité. « Cette structuration éclatée est source de disparités internes décelables notamment à travers : l'inégale viabilité des établissements existants ; l'inégalité flagrante des effectifs (personnel) qui y évoluent ; la concentration de ces établissements à Brazzaville sans matrice organisationnelle », a indiqué le rapport.
La nouvelle structuration permettra quant à elle à, entre autres, regrouper les établissements publics spécialisés autour des domaines de recherche existants, concentrer les ressources humaines et l'expertise spécialisée pour une meilleure expérience pluridisciplinaire, ainsi qu'à mieux articuler l'implantation des sites de recherche scientifique au schéma national d'aménagement du territoire.
Défendant ces affaires, le ministre de la Recherche scientifique, Bruno Jean Richard Itoua, a reconnu que le Congo qui a la volonté de devenir un pays émergent à l'horizon 2025, était dans le peloton de queue des pays africains dans ce domaine.
                            Par Jrang An@go.

Mali : Sidi Mohamed Ould Tafail : « Les populations désapprouvent la politique menée par les rebelles touareg »

Photo : Le conseiller auprès du Conseil islamique du Congo, le Mauritanien Sidi Mohamed Ould Tafail
Au lendemain de la prestation de serment du président intérimaire, Dioncounda Traoré, le conseiller auprès du Conseil islamique du Congo, de nationalité mauritanienne a donné, au cours d'un entretien avec les Dépêches de Brazzaville, son point de vue sur la situation actuelle au Mali, notamment en ce qui concerne l'éventuelle indépendance de l'Azawad, vaste zone désertique du nord où pullulent les groupes armés islamistes
Les Dépêches de Brazzaville : Est-il possible d'entrevoir l'indépendance de la partie nord du Mali?
Sidi Mohamed Ould Tafail : Non, il n'est pas possible de parler d'une éventuelle indépendance de cette partie du fait de la divergence d'opinion et de tensions qui prévalent au sujet de cette situation. Tout d'abord, le fait que le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) demande l'indépendance tout en optant pour la laïcité ne fait pas l'unanimité. Les rebelles touaregs qui forment ce mouvement entendent profiter des relations qu'ils ont avec les pays limitrophes, mais aussi avec certains États européens pour asseoir leur démarche.
Les autres factions rebelles qui opèrent dans cette partie ne voient pas les choses de la même manière. Ce sont le groupe salafiste et autres islamistes radicaux (Ansar Dine) dirigés par Ibrahim Ag pour les Touaregs, les groupes Tawhid et Djihad conduits par le Mauritanien Hamad Ould Mouhammad al Amîne ; ainsi que quelques groupes qui se réclament de Boko Haram et de Kataïb Oumarou Voti (peule).
Hormis les Ansar Dine, les autres groupes cités sont formés d'étrangers en provenance de Libye, d'Algérie, de Mauritanie, du Niger, du Nigeria, de Guinée Conakry, du Soudan et du Tchad. Tous réunis, les membres de ces groupes développent l'idée de la création d'un État islamique qui bannira la politique des frontières et des nationalités entre les États suscités. Tout ce qu'ils vont poser comme acte dans la partie qu'ils contrôleraient sera considéré comme une mise en pratique pure et simple de la charia islamique.
LDB : La politique menée par les groupes rebelles ne trouve-t-elle pas l'approbation des populations du pays ?
S.M.O.T : Le peuple malien dans son ensemble ne partage pas la vision des choses prônée par les insurgés. D'ailleurs, du point de vue religieux, c'est-à-dire de l'islam pratiqué dans la région, l'accession au pouvoir par les armes est inacceptable. Il est regrettable de constater que la prise du pouvoir par les armes, pourtant condamnée par tous les pays se disant musulmans, soit aujourd'hui admise sans que les États ne prennent une seule décision pour mettre un terme à une telle pratique.
LDB : La sécession du Mali n'entraînerait-elle pas une guerre civile ?
S.M.O.T : La situation est grave à l'heure actuelle, mais je ne crois pas qu'une guerre civile puisse opposer les régions du Sud et du Nord. Si les nouvelles autorités maliennes peuvent user d'une politique sage avec les dirigeants des pays voisins, tels que le Niger, l'Algérie et la Mauritanie, il y aura une forte chance d'aboutir à une solution négociée de sortie de crise.
Propos recueillis par Nestor N'Gampoula
                           Par Jrang An@go.