vendredi 7 février 2014

Aéroport international Maya-Maya (Brazzaville) : Le président Denis Sassou Nguesso a inauguré le deuxième module de l’aérogare

Photo : Denis Sassou Nguesso coupant le ruban symbolique...

Le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a procédé, mercredi 5 février 2014, à l’inauguration du deuxième module de l’aérogare de l’aéroport international Maya-Maya, à Brazzaville, lors d’une cérémonie grandiose, le mercredi 5 février 2014, sur le parking de l’aéroport, en présence d’André Obami Itou, président du sénat, Justin Koumba, président de l’assemblée nationale, des membres du gouvernement, des chefs des missions diplomatiques et consulaires accrédités au Congo, des parlementaires, de l’ancien président du Sénégal, Abdoulaye Wade, etc. 

La plateforme modernisée de Maya-Maya est le fruit du partenariat stratégique entre le Congo et la Chine signé le 21 septembre 2007. Construite pour un coût total de 86 milliards 68 millions 302 mille 139 francs Cfa, par la société chinoise Weitec, la nouvelle aérogare dont le premier module avait été inauguré le 11 août 2011, est un édifice ultra moderne avec 44 500 mètres carrés de surface bâtie sur deux niveaux, dont les façades sont le fruit d’une architecture néo-futuriste, qui fait la fierté des Congolais. «La silhouette de cette aérogare évoque les brises d’aire sur les eaux du fleuve Congo qui caressent, sur les rives, les villes-capitales, apportant sa douceur légendaire. En même temps, elle nous rappelle l’action ondoyante des ailes déployées d’une colombe, oiseau symbolisant  la paix et la quiétude, gage d’un vol sans turbulence sur le Chemin d’avenir», a dit Jean-Jacques Bouya, ministre à la présidence chargé de l’aménagement du territoire et à la délégation général aux grands travaux, dans son allocution présentant l’ouvrage. 

De sa présentation, on peut retenir que plusieurs compartiments consacrent la grandeur et la beauté de cette aérogare: le sous-sol abritant des groupes du système de climatisation centrale et autres équipements techniques, le rez-de-chaussée consacré au traitement des passagers à l’arrivée avec séparation des flux notamment nationaux et internationaux, qui comporte: 4 tapis bagages, un restaurant, 9 boutiques, 2 salons V.i.p, une salle de conférences, 27 bureaux, 28 locaux techniques, 2 bars, des ascenseurs, des escalators pour la mobilité et des toilettes; la mezzanine qui comporte un restaurant, une salle de conférences, une salle de crise, 39 bureaux pour l’administration et les compagnies aériennes, 2 restaurants, 8 boutiques, 7 locaux techniques et des toilettes.

L’étage, réservé au traitement des passagers au départ, avec séparation des flux nationaux et internationaux, comporte 12 banques d’enregistrement dotés de tous les dispositifs de sûreté, 4 salons V.i.p, 6 salons privés, 2 boutiques free shop, 2 cafétérias, une salle de crise, 44 bureaux, 12 locaux techniques et des toilettes. On y accède par un viaduc qui se raccorde à la voie d’accès sur le parking autos, d’une capacité d’environ 700 voitures.

Deux bâches à eau de 500 m3 alimentées par 3 forages desservent l’aérogare pour l’usage quotidien. L’interface avec les chaussées aéronautiques est assurée par 6 passerelles télescopiques dont 2 compatibles aux avions de référence Boeing 747 et Airbus 380. L’aérogare est alimentée par une centrale électrique composée de 4 groupes électrogènes de 1500 Kva chacun, en renforcement du poste de l’aéroport alimenté par deux lignes de haute tension. Le contrôle de qualité des ouvrages et équipements de ce chantier a été assuré par l’ingénieur conseil Socotec-international. Selon le ministre  Bouya, le grand défi de ce type d’ouvrage reste, sans nul doute, la gestion et la capacité de maintien de son éclat d’origine. D’où la nécessité, pour lui, d’imaginer des modes novateurs tels que le partenariat public-privé qui lie le Congo au groupe Egis.

Le ministre d’Etat Rodolphe Adada, ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, a, quant à lui, présenté cet aéroport comme étant en phase de devenir un véritable hub de l’Afrique centrale. «L’aéroport de Brazzaville, déjà desservi par les compagnies nationales et internationales, a vu son trafic augmenter du point de vue du nombre de vols, de passagers et de frets», a-t-il déclaré. Aussi, a-t-il exhorté  l’Anac (Agence nationale de l’aviation civile), agent technique spécialisé en la matière, à jouer pleinement son rôle régalien. Ce qui passe, bien sûr, par l’acquisition d’équipements modernes et surtout par la modernisation des esprits par la formation de ces cadres et agents.

Démarrés en août 2008, les travaux de construction de la nouvelle aérogare de l’aéroport international Maya-Maya ont permis de livrer le premier module en 2010, inauguré à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance. L’inauguration du deuxième module par le chef de l’Etat fait entrer en service, toute l’aérogare. «On peut, enfin, dire que le Congo se soustrait du complexe, dans le giron des pays respectueux des normes», a fait savoir Jean-Jacques Bouya.

Par Jrang An@go.

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