mercredi 30 janvier 2013

Le projet de chemin de fer de Mayoko tient la route

Photo 1 : Les administrateurs devant le site qui abritera l'usine.   Photo 2 : Les explications des géologues.     Photo 3 : Le train de service transportant une partie de l'usine préfabriquée.
La société Exxaro, actionnaire majoritaire dans le projet situé dans le département du Niari, en a fait un constat positif
Les administrateurs de la société Exxaro ont marqué leur accord pour débloquer les fonds en vue de continuer le travail déjà amorcé, afin de respecter les délais du début de l'exploitation expérimentale entre mars et avril.
Les administrateurs du projet l'ont exprimé au cours d'un conseil d'administration tenue à Pointe-Noire les 24 et 25 janvier. Ils ont assuré que le projet ne pouvait pas souffrir d'un manque de financement jusqu'à son démarrage effectif.
Leur satisfecit s'est extériorisé après avoir touché du doigt la réalité. Ils se sont déplacés, par voie aérienne, sur le site du projet. Après la visite de la base vie, la délégation s'est rendue aux endroits où se trouve le minerai de fer très visible à l'œil nu.
Ce projet étant privé, les administrateurs ont voulu s'assurer de l'état d'avancement de celui-ci sur le terrain, avant qu'il ne passe dans sa phase accélérée.
Par ailleurs, la visite des administrateurs du projet a coïncidé avec la réception du train de la société. Le ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, l'a inauguré le 23 janvier au CFCO (Chemin de fer Congo-Océan à Pointe-Noire), en présence du président directeur général d'Exxaro, Sipho Nkossi, et des autres administrateurs.

Ce train de service aidera à la réparation de la voie ferrée. Il permettra le transport du fret de Pointe-Noire à Mayoko, et servira également de moyen de transport pour les experts et les travailleurs.
« Nous démontrons, par cette locomotive qui emmènera les équipements, qu'une vie se développe à Mayoko. Nous avons d'autres projets tout au long du chemin de fer. Nous sommes ravis d'investir au Congo ; qui est devenu comme notre seconde patrie. Nous ferons tout ce qui est à notre pouvoir pour développer le projet », a indiqué Sipho Nkossi.
Un planning de travail a été arrêté et la société a décidé d'un seul train de service pour l'instant. Entre temps, DMC-Exxaro a commandé aux États-Unis huit locomotives, dont quatre sont dans un bateau pour Pointe-Noire. Celles-ci serviront au transport du minerai de fer. Elles arriveront pour cette phase d'exploitation expérimentale estimée à 5 millions de tonnes par an.
« Je suis convaincu que l'affaire tient la route. Je me rends compte de l'engagement de la société. J'ai la preuve que je suis en face des partenaires sérieux. Maintenant, il s'agit de mettre en marche cet engin qui va donner une autre tournure au projet », s'est réjoui le ministre Pierre Oba.
Au nombre des engagements, DMC-Exxaro a aussi commandé une grue totalement fabriquée qui sera installée au port de Pointe-Noire, qui chargera le minerai dans les bateaux. À cela s'ajoutent des conteneurs sécurisés qui transporteront le minerai depuis Mayoko jusqu'à Pointe-Noire. En outre, l'usine préfabriquée, qui sert à calibrer le minerai à exploiter, sera assemblée à Mayoko.

« Ce qui compte pour nous, c'est la volonté de commencer et nous allons le faire petit à petit pour arriver en phase de réelle production en 2016. Là, nous aurons fini, validé tous les indicateurs, en terme de transport ferroviaire et maritime. Nous aurons vu toutes les questions liées aux actions commerciales », a expliqué le représentant de la société au Congo, Henri Okemba.
La société utilisera totalement la voie de l'ex Comilog (Mbinda-Mayoko-Mossendjo-Mont Mbelo-Pointe-Noire), ainsi que celle à l'intérieur du port de Pointe-Noire menant à l'aire de stockage du minerai. Ainsi, bénéficiant de cette infrastructure, DMC-Exxaro la réhabilitera pour plus de flexibilité dans le travail, afin de ne pas perturber le trafic actuel.
Par Jrang An@go.                                                              Retrouvez-nous sur Google+

mardi 8 janvier 2013

Élevage : 232 têtes ovines viennent de s'ajouter au CAT d'Inoni Falaise

Photo 1 : La descente des moutons du véhicule les transportant. Photo 2 : Les bêtes occupent leur espace dans la bergerie.  Photo 3 : Le ministre et sa délégation.
Les bêtes en provenance du Cameroun ont rejoint la bergerie des Agnelles du Centre d'appui technique (CAT) ovins-caprins d'Inoni Falaise, à Ngabé, dans le département du Pool
Après plus d'une semaine de route et 2 000 km, ces bêtes ont été réceptionnées, le 7 janvier, par une délégation du ministère de l'Agriculture et de l'Élevage, conduite par le ministre Rigobert Maboundou. Celui-ci était accompagné du sous-préfet de Ngabé, Gaston Ikia, et des responsables du Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (PDARP).
Quelque 232 béliers et brebis sont arrivés à destination, tandis que 8 sont morts durant le trajet. Parmi les animaux réceptionnés, il y a 15 mâles et 217 femelles, dont 227 de race Djalonké et 5 Oudah.
Ces moutons aideront le gouvernement à organiser l'opération de crédit bétail en milieu paysan. Seulement il faudra attendre encore près de deux ans, à la suite de leur multiplication, pour avoir un grand nombre du cheptel. Celui-ci pourra atteindre près de 400 têtes pour démarrer le métayage.
« L'État peut aussi prendre sa part dans le repeuplement du cheptel de notre pays, indépendamment de tout le travail intense des opérateurs privés qui s'organisent par leurs propres moyens, leur réseau et leurs initiatives. C'est un travail que nous avons commencé à faire et que nous poursuivons », a expliqué le ministre. Le fournisseur a fait accompagner les animaux avec une centaine de sacs d'aliments composés (son de haricots et tourteau de coton). Les bergers ont assuré que les bêtes ne se contenteront pas uniquement de ces produits alimentaires. En effet, petit à petit, elles subiront un changement de régime alimentaire, en mixant le pâturage et les granulés.

L'acquisition des géniteurs ovins s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du PDARP, fruit de la coopération entre le Congo et la Banque mondiale, conformément aux recommandations de l'étude sur le métayage ovin réalisée par un consultant national. Un fournisseur avait été identifié à Douala en 2011 puis un contrat d'acquisition avait été paraphé en juillet dernier pour l'acquisition de 240 têtes ovines.
À travers le PDARP, cinq bergeries ont été réhabilitées et/ou construites au CAT d'Inoni Falaise, et seize citernes de 20m³ ont été réhabilitées. La structure a bénéficié d'un équipement aratoire, de matériel et produits vétérinaires, ainsi que de moyens roulants.

Par Jrang An@go.                                                          Retrouvez-nous sur Google+

vendredi 4 janvier 2013

Miss indépendance en voyage touristique à Dubaï

Photo 1 : Miss indépendance 2012 répondant à la presse.   Photo 2 : Les lauréates se dirigeant se dirigeant vers l'embarquement.
Ce voyage était une promesse qu'avait faite la Première dame du Congo, Antoinette Sassou N'Guesso, lors de la compétition en août 2012, à Kinkala
Les promesses faites aux lauréates du concours Miss indépendance du 13 août 2012 à Kinkala, à l'occasion de la commémoration du 52eanniversaire de l'indépendance du Congo, se concrétisent. La dernière en date est le voyage que viennent d'effectuer à Dubaï, le 29 décembre, Miss indépendance 2012, Rosy Stèle Odi-Ingoba, 22 ans, 1,60 m, et Ruth Grâce Youhou, 20 ans, 1,75 m, première dauphine. La deuxième dauphine devait les suivre 48 heures après.
« Cela nous fait très plaisir de voyager à Dubaï. Nous sommes accompagnées de Prisca Ekassa, membre du comité. Ce voyage est une promesse de la Première dame qui se réalise. Il y a bien d'autres promesses qui seront bientôt réalisées. Il s'agit par exemple des voyages que les ministres de la Promotion de la femme et de la Culture nous ont promis. On nous a aussi promis plein de cadeaux. Marie-Jeanne Kouloumbou nous a remis des pagnes super wax. À mon retour de Dubaï, je recevrai la voiture que la Première dame m'a promise », a déclaré Miss indépendance peu avant de prendre son vol.

L'élection de Miss indépendance est organisée par l'association Lumières d'Afriques, que préside Ferréol Constant Patrick Gassakys. Ce dernier s'est félicité du soutien de la Première dame du Congo, marraine de l'événement, qui a offert à la miss 2012 une voiture, ce qui témoigne de son importance et devrait inciter plus de jeunes à y participer.
« L'appui et le regard particulier de la Première dame du Congo, Antoinette Sassou N'Guesso, ont apporté un rayonnement très important à cette élection. Les différents voyages effectués par ces lauréates depuis la première édition en 2007 jusqu'à ce jour, notamment au Sénégal, au Maroc, en Italie, en France et présentement à Dubaï, ont permis de former leurs esprits et de favoriser de nouvelles rencontres. Cette compétition est une satisfaction pour ces demoiselles et leur offre des avantages divers. Pour preuve, la majorité des récipiendaires ont, d'une certaine manière, directement ou par ricochet, vu leur existence transformée », a déclaré Ferréol Constant Patrick Gassakys.
Rappelons que l'élection de Miss indépendance a commencé en 2007 à Owando, à la faveur de la municipalisation accélérée du département de la Cuvette, et continue depuis lors.

Par Jrang An@go.                                                          Retrouvez-nous sur Google+