dimanche 29 septembre 2013

Coopération Unicef-Congo : Visite de travail à Brazzaville de Manuel Fontaine, nouveau directeur régional

Photo de circonstance

En poste depuis le 1er août 2013, Manuel Fontaine, le nouveau directeur régional de l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance) pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, a effectué, du 23 au 27 septembre 2013, une visite de travail à Brazzaville, au cours de laquelle il a eu des entretiens avec les autorités gouvernementales congolaises. Ainsi, mardi 24 septembre dernier, le diplomate onusien s’est entretenu avec le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Hellot Matson Mampouya, et le ministre délégué au plan et à l’intégration, Léon-Raphaël Mokoko.

La qualité et la gratuité de l’éducation et la scolarisation des couches défavorisées ont constitué l’essentiel de leurs entretiens.

En dépit des avancées significatives observées en matière d’accès à l’éducation primaire, le Congo doit encore fournir des efforts concernant l’éducation prés-colaire, la scolarisation des populations autochtones et la lutte contre la déperdition des jeunes filles. «Nous avons félicité le Congo pour les grands progrès qui ont été faits en matière d’accès à l’éducation primaire. Nous avons, également, parlé de ce qui reste à faire, notamment dans le domaine de l’éducation préscolaire, pour s’assurer que les populations autochtones, qui ne sont pas encore scolarisées, puissent l’être. Nous avons, par ailleurs, évoqué la question de la déperdition des jeunes filles, afin qu’elles puissent continuer l’école jusqu’à la fin du secondaire», a précisé Manuel Fontaine, à l’issue de son entretien avec le ministre Hellot Matson Mampouya.

Dans le cadre de leur coopération, le Congo et l’Unicef ont mis en place un cycle programme (2009-2013) qui est arrivé à son terme. Pour Manuel Fontaine, la réalisation de ce programme s’évalue au regard des chiffres. «Nous constatons que la scolarisation a beaucoup augmenté chez les enfants congolais. Il reste maintenant à travailler davantage sur la qualité de l’enseignement et pour les enfants qui n’ont pas accès à l’école. Nous devons toujours aller vers les enfants les plus pauvres, les plus défavorisés, ce que l’on oublie parfois. Mais, je pense que nous avons une convergence de vues avec le Ministère de l’éducation sur ces questions», a-t-il souligné.

Après le département de l’enseignement, Manuel Fontaine a échangé avec le ministre délégué au plan et à l’intégration, Léon Raphaël Mokoko, sur le nouveau programme de l’Unicef (nouveau cycle programme 2014-2018) en République du Congo qui débute l’an prochain, sous la tutelle du Ministère en charge du plan. «C’était important pour nous, d’aborder toutes ces questions, de parler notamment de l’investissement de l’Etat congolais dans les secteurs sociaux, de la santé et de l’éducation. L’important, comme nous l’avons dit au ministre, est de trouver les moyens d’atteindre les gens qui sont les plus défavorisés dans la société. Cet investissement, nous allons regarder comment travailler ensemble au cours des années à venir en bonne entente, avec des fondations claires», a expliqué Manuel Fontaine.

Ce nouveau programme donnera l’opportunité aux deux principaux acteurs de scruter de nombreuses actions à mener en faveur de l’enfant congolais. Celui-ci sera axé sur les domaines traditionnels de l’Unicef, en particulier l’éducation, la santé infantile, maternelle, la protection de l’enfance et les protections sociales. 

Dans un pays qui a des capacités financières importantes et significatives comme le Congo, a dit le directeur régional, le rôle essentiel de l’Unicef consiste à un appui, à une analyse. «Nous allons travailler ensemble sur des études, des recherches, notre rôle est d’orienter les engagements et les investissements de l’Etat congolais. Nous avons parlé évidemment des questions comme la gratuité des soins, la gratuité de l’éducation, tous les moyens pour faire en sorte que les couches les plus défavorisées puissent accéder aux services de base», a-t-il précisé.

Signalons que le directeur de l’Unicef pour la région d’Afrique de l’Ouest et du centre s’est également rendu à Pointe-Noire, où il a visité le projet «Eau et assainissement» soutenu par l’agence onusienne, dans le cadre de la réponse à l’urgence due au choléra, etc. 

Par Jrang An@go.

mercredi 25 septembre 2013

Présidence de la République : L’opération d’immatriculation des propriétés foncières et immobilières de l’Etat lancée à Brazzaville

Photo : Jean-Baptiste Ondaye

Jean-Baptiste Ondaye, ministre secrétaire général de la présidence de la République, a lancé, mardi 17 septembre 2013, les travaux de la commission chargée de préparer et d’effectuer les différentes opérations domaniales devant conduire à l’immatriculation des propriétés foncières et immobilières de l’Etat. La cérémonie de lancement a eu lieu à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville, en présence de  Germain Kiamba, contrôleur général d’Etat, et Philippe Assama, premier vice-président du conseil municipal de la ville de Brazzaville.

Pour le secrétaire général de la présidence, ce travail vise à constituer une base juridique incontestable, par l’application des dispositions de la loi domaniale à l’encontre de tous ceux qui se sont accaparés des biens immobiliers et fonciers de l’Etat.

L’immatriculation de toutes les propriétés foncières et immobilières de l’Etat est faite par la direction centrale des logements et bâtiments, structure rattachée au secrétariat général de la présidence de la République. Présentant l’objet de la cérémonie, le modérateur, Serge Ghoma Boubanga, a indiqué: «La plupart de ces propriétés, héritées de la colonisation ou acquises à l’issue du partage des biens entre les pays membres après l’éclatement de la communauté de l’A.e.f, ont des titres fonciers établis au nom des personnes publiques et des établissements publics communautaires d’alors. Purger les droits réels immobiliers de ces personnes au moyen de nouveaux titres fonciers à établir au nom de l’Etat congolais est une impérieuse nécessité, aujourd’hui; tout comme acquérir des titres sur les autres propriétés de l’Etat non immatriculées, à ce jour».

C’est pourquoi, le ministre Jean-Baptiste Ondaye estime:  «Cette opération nous éviterait, d’une part, de nous contenter de simples constats désolants et permettrait, d’autre part, de mener des actions de récupération de tout ou partie de dépendances des domaines public et privé de l’Etat accaparés par des tiers». 

Il faut signaler que les travaux  de la commission chargée d’effectuer ces différentes opérations domaniales avaient été lancés, officiellement, le 5 septembre 2011, dans le département de Pointe-Noire, qui a constitué le point de départ et le département pilote pour cette opération. Le travail de terrain réalisé dans ce département a porté sur 326 propriétés de l’Etat, dont 175 font corps avec des logements, et 151 avec les bâtiments administratifs. Les litiges identifiés lors de ces opérations, au nombre de 46, dont 21 portent sur les logements et 25 concernent les bâtiments administratifs, sont en cours de traitement. 

Au terme du travail effectué dans le département de Pointe-Noire, on a classifié 326 propriétés de l’Etat. 216 propriétés font l’objet de bornage et leurs dossiers sont constitués, pour obtenir leur titrage au nom de l’Etat congolais; 110 propriétés ont fait l’objet de mise à jour de morcèlement et de remembrement. Leur traitement en cours par le service habilité de la direction générale des impôts et des domaines a déjà donné lieu à l’établissement de plus de 40 titres fonciers au nom de l’Etat congolais. Ainsi, le 22 février 2013, le premier lot des titres fonciers déjà établis a été, officiellement, remis au conservateur national des hypothèques et de la propriété foncière, avec copie au préfet du département de Pointe-Noire. 

Ce travail réalisé dans la ville de Pointe-Noire a permis de corriger une pratique observée dans l’administration publique. Il s’agit, notamment, de l’occupation de fait des propriétés de l’Etat par les différentes structures administratives. Pour mettre un terme à cette pratique, des décisions d’affectation des propriétés traitées par la commission, qui constituent les premiers documents dont disposent ces structures pour protéger les propriétés de l’Etat, ont été dûment signées, en régularisation, par le préfet du département de Pointe-Noire et remises aux structures utilisatrices.

Ces documents fournissent des informations préliminaires et utiles sur l’emplacement de chaque propriété, notamment la section, le bloc et la parcelle, sur la superficie et sur le titre foncier, a précisé le secrétaire général de la présidence.

Par Jrang An@go.

dimanche 22 septembre 2013

Congo Terminal : Formation des chauffeurs d’engins à la conduite préventive et défensive

Photo : Les chauffeurs de véhicules poids lourds et légers...

Soucieuse de la sécurité des personnes, de ses biens et équipements, la société Congo Terminal a organisé une formation à la conduite préventive et défensive, pour ses chauffeurs de véhicules poids lourds et légers. Ce sont, au total, 134 conducteurs qui ont suivi cette formation dispensée par des experts de «National Group», une société spécialisée en la matière. La cérémonie de remise des certificats de participation a eu lieu, le 6 septembre 2013, et c’est un échantillon de 12 conducteurs qui ont reçu leurs diplômes des mains de M. Michel Antonelli, directeur général de Congo Terminal.

Entreprise du Groupe Bolloré Africa Logistics, la société Congo Terminal est concessionnaire de la gestion du terminal à conteneurs du PAPN (Port Autonome de Pointe-Noire), depuis 2009. Bien que bénéficiant de la longue expérience du Groupe Bolloré, c’est une jeune entreprise, avec des personnels venant de divers horizons, notamment les chauffeurs. C’est pour harmoniser et optimiser leurs pratiques professionnelles et garantir la sécurité qu’une formation en conduite préventive et défensive leur a été dispensée.

Pour ce faire, Congo Terminal a fait appel à l’expertise de la Société «National Group» qui a utilisé une méthode didactique interactive, permettant à tous les conducteurs d’assimiler la conduite préventive et défensive. L’essentiel de la formation était axé sur les cours théoriques en salle et la pratique au volant. Non seulement les chauffeurs ont été studieux, mais encore ils ont posé diverses questions sur les dangers et les risques de la circulation routière. En douze sessions, ils ont acquis une parfaite maîtrise de la conduite automobile dans une zone à risque. Dorénavant, ils vont adopter des comportements plus responsables face aux dangers réels ou potentiels.

Ce sont, maintenant, de vrais conducteurs  professionnels, a rassuré M. Jean-Pierre Claver Malonga, responsable de la formation  à «National Group». Ces propos ont été confirmés par le major de la promotion, M. Jean-Paul NKeyé, qui a exprimé sa satisfaction, en ces termes: «Nous avons appris les bons réflexes, en cas d’urgence et nous sommes, maintenant, capables d’adapter notre conduite par rapport à l’environnement opérationnel. Cette formation nous a, en définitive, permis d’appréhender les risques routiers et de pouvoir réagir en conséquence, c’est-à-dire être capable d’anticiper».

La formation et la sécurité sont deux axes en développement au sein de Congo Terminal. Le matériel et les équipements utilisés requièrent une expertise précise ainsi que la sécurité de ses utilisateurs. Accroître et développer les aptitudes professionnelles de ses employés sont les objectifs majeurs de la création du service Formation. «Mettre à niveau l’ensemble du personnel autant pour l’utilisation des différents outils de travail que pour l’application de leurs tâches est essentiel», explique M. Michel Antonelli le Directeur général de Congo Terminal, «le travail est très intense sur le terminal et cela nécessite beaucoup de moyens, de matériels et d’équipements.

Il faut donc que la société en tire profit. Cette formation nous a permis  de détecter les faiblesses de nos conducteurs d’engins et de corriger leurs erreurs. Ce n’est qu’un début; d’autres formations suivront en matière de sécurité. Je félicite l’ensemble des conducteurs qui ont suivi la formation de manière assidue», a-t-il poursuivi. 

Pour rappel, on retiendra que Congo Terminal est passé de 380 agents, l’année dernière, à plus de 600 agents, actuellement.

Dans son ambition de faire de Pointe-Noire la principale porte d’entrée du Bassin du Congo, la société a réalisé des investissements qui ont permis de doter le Port Autonome de Pointe-Noire, en équipements performants, améliorant ainsi ses capacités opérationnelles: optimisation de l’accostage des navires, diminution de la durée des temps d’escales, facilité d’accès pour les navires à fort tirant d’eau (moins 15 mètres), etc. L’an dernier, le terminal a dépassé, pour la première fois, le cap de cinq cent mille conteneurs, avec l’objectif d’atteindre, très rapidement, le million de conteneurs.

Par Jrang An@go.

Conseil national de l’enseignement primaire et secondaire : Réduire à zéro le taux d’abandon scolaire au primaire d’ici à cinq ans

Photo : Hellot Matson Mampouya

«L’amélioration des rendements du système éducatif», tel est thème de la 15ème session ordinaire du Conseil national de l’éducation préscolaire de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, tenue du 10 au 12 septembre 2013, à l’auditorium du Ministère des affaires étrangères et de la coopération, sous le patronage de Hellot Matson Mampouya, chef de ce département ministériel, qui a patronné les cérémonies d’ouverture et de clôture de ladite session.

Il s’est agi, pour les cadres de ce Ministère, d’évaluer les activités scolaires menées durant les neuf mois écoulés et dégager les perspectives pour la nouvelle année scolaire qui va, bientôt, démarrer. Parmi les orientations prises, il y a la réduction à zéro du taux d’abandon scolaire dans le primaire, d’ici à cinq ans.

La session du Conseil national de l’enseignement primaire et secondaire, qui a regroupé plus de trois cents participants (cadres de l’administration scolaire,  enseignants, inspecteurs, conseillers, directeurs départementaux…), venus de tous les départements du pays, a été un moment, fort pour non seulement faire le diagnostic de l’école congolaise, mais également dégager les pistes de solutions, afin de se remettre au travail avec des objectifs clairs, afin d’aborder l’année scolaire avec assurance. 

Dans son adresse aux participants, le ministre Hellot Matson Mampouya a saisi cette opportunité pour féliciter les conseillers pour le travail abattu et les enseignants pour avoir sauvé l’année scolaire 2012-2013. Il a fait un diagnostic du système scolaire. «Le système d’enseignement primaire éprouve, de plus en plus, des difficultés, au niveau de la rétention, car sur cent élèves entrant au primaire, moins de 80 arrivent à terminer le cycle complet. C’est pourquoi la quinzième session du conseil national devra se pencher sur l’amélioration des rendements du système éducatif.

Les enjeux de la qualité de l’éducation doivent nous préoccuper sans cesse et les facteurs du redoublement et de l’abandon scolaire devraient être analysés minutieusement, afin d’améliorer le taux de réussite scolaire», a-t-il dit. C’est pourquoi il a exhorté les enseignants et les gestionnaires du système éducatif national à prendre conscience de leurs responsabilités, en respectant les textes en vigueur. «Il est nécessaire d’intensifier le suivi et l’évaluation du fonctionnement des structures, pour un meilleur rendement. Améliorer les conditions de travail du personnel enseignant est un défi à relever. Dans cette perspective, un programme de construction des directions départementales est en cours d’exécution. Il est prévu la dotation des directeurs départementaux en moyens roulants.

Des faiblesses constatées dans la gestion du système éducatif, en ce qui concerne le déficit en enseignants, en salles de classe et en équipements scolaires, peuvent retrouver leurs réponses dans la constitution des pôles scolaires modernes devant comprendre toutes les structures d’établissements scolaires modernes, avec la capacité d’accueil, internats, réfectoires, salles multi-média, bibliothèques, aires de jeux, de façon à avoir une meilleure utilisation d’enseignants et ainsi contenir le déficit enseignant. Cette approche permet en plus aux apprenants de bénéficier de meilleures conditions d’études et aux enseignants de sortir de l’isolement», a-t-il indiqué. 

Le ministre Mampouya a appelé les cadres de son département à opérer des choix stratégiques, pour favoriser le processus de transformation en profondeur du système éducatif national.Durant les travaux, les participants ont été édifiés sur des thèmes développés par d’éminents conférenciers. Parmi les orientations prises, il y a la réduction, dans cinq ans, du taux de redoublement scolaire et la réduction à zéro du taux d’abandon scolaire dans le primaire, l’établissement du ratio élèves/salle de classe et élèves/enseignants à 50 au primaire. 

Par Jrang An@go.

vendredi 20 septembre 2013

Renforcement des capacités des Administrations Douanières d’Afrique Occidentale et d’Afrique Centrale : Un atelier de formation des gestionnaires des ressources humaines s’est tenu à Brazzaville

Photo de circonstance

Le BRRC (Bureau Régional du Renforcement des Capacités) de l’Afrique Occidentale et Centrale, en partenariat avec l’O.M.D (Organisation Mondiale des Douanes), a organisé, du 9 au 11 septembre 2013, dans la salle 315 de l’immeuble du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, à Brazzaville, avec l’appui de la Direction Générale des Douanes Congolaises, un atelier régional des Gestionnaires de formations et des ressources humaines des Administrations des Douanes de l’Afrique Occidentale et de l’Afrique Centrale.

Cet atelier a réuni plus d’une vingtaine de participants venus des pays d’Afrique Occidentale et d’Afrique Centrale.Présidée par M. Ferdinand Sosthène Likouka, Directeur de Cabinet par intérim, Conseiller administratif et juridique du Ministre de l’Economie, des Finances, du Plan, du Portefeuille Public et de l’Intégration, la cérémonie d’ouverture a connu la présence de M. Lauric Ngouembé, Directeur de la Prévision et des Statistiques à la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects, assurant l’intérim du Directeur Général, M. Sangaré Souleymane, Directeur du BRRC de l’Afrique Occidentale et Centrale et M. Si Mohamed El Hail, représentant de l’O.M.D (Organisation mondiale des douanes).

Le but de cet atelier, qui a regroupé plus d’une vingtaine de cadres représentant les Administrations douanières de treize pays africains (Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Tchad, Togo, RD Congo), est de permettre la mise en place d’un cadre de concertation,  d’échange d’expériences et de bonnes pratiques, en accord avec les Administrations douanières de la région Afrique Occidentale et Centrale.Cette rencontre, qui a fait suite à celle tenue à Abuja, au Nigéria, du 9 au 11 juillet 2012, a permis, par ailleurs, d’instruire les gestionnaires de formation sur les initiatives en matière de formation douanière, de gestion des ressources humaines. 

Dans son allocution à l’ouverture des travaux de l’atelier, M. Lauric Ngouembé, a rappelé que l’un des principaux piliers de l’Administration, douanière, en plein 21ème siècle, telle que définie par l’OMD, au regard de l’environnement international dynamique et en constante évolution, est la bonne gestion des ressources humaines, pour avancer sur la voie des réformes. C’est de cette manière que les Administrations douanières africaines peuvent s’arrimer aux standards d’une douane moderne. C’est pourquoi les Administrations douanières des pays d’Afrique Occidentale et d’Afrique Centrale ont placé, au cœur de toutes les stratégies de leur modernisation, le renforcement des capacités des cadres des douanes. 

D’ailleurs, l’OMD accorde une attention toute particulière à la formation du personnel. L’atelier régional de Brazzaville est la concrétisation de cette volonté de renforcer les capacités des Gestionnaires de formations et des ressources humaines des Administrations douanières des pays concernés.Durant l’atelier, les Gestionnaires de formation ont donc échangé sur les bonnes pratiques et sur leurs expériences en matière de formation, pour mieux cerner les besoins nationaux et régionaux dans ce domaine. Ils ont ainsi capitalisé les meilleures pratiques en matière de gestion des ressources humaines et des formations reçues, en vue de favoriser leur mise en œuvre dans le cadre régional. Pour M. Lauric Ngouembé, «cet engouement pour l’investissement dans la formation témoigne de la volonté de l’OMD de faire des ressources humaines un élément stratégique du développement des Douanes de chacun de nos pays». Car, la formation «participe, de façon évidente, à l’amélioration des performances de nos administrations douanières».

Dans son intervention, M. Sangaré Souleymane, Directeur du Bureau Régional de Renforcement des Capacités, a rappelé l’importance des ressources humaines dans le processus de modernisation des Administrations des Douanes, notamment celles de la région Afrique Occidentale et Centrale. Il a insisté sur le caractère primordial des rencontres des Gestionnaires de renforcement des capacités, en invitant les Gestionnaires de formation et des ressources humaines à s’impliquer davantage, afin d’aboutir à une plus grande cohésion au sein  de la région.                                                                                                                  Ouvrant les travaux de l’atelier, M. Ferdinand Sosthène Likouka a aussi mis l’accent sur l’importance de la formation. «Les articulations sous-tendues par les objectifs du présent atelier nous renvoient à une dimension incontournable des Etats modernes qui, dans leur légitime ambition de se développer, ont besoin d’améliorer la rentabilité des différents secteurs par une gestion optimale humaine. Une telle entreprise met en évidence les relations entre facteur humain et développement, et permet de considérer la formation non comme un coût, mais comme une source de richesses», a-t-il déclaré.  

Au terme de  leur quatrième atelier, les Gestionnaires de formation et des ressources humaines de la région Afrique Occidentale et Afrique Centrale, des pays membres de l’OMD, ont formulé  cinq recommandations, notamment:
- développer la coopération entre les CRF (Centre Régionaux de Formation) et le monde universitaire dans le cadre du programme Picard et de la professionnalisation du métier de douanier;
 - institutionnaliser une séance de formation à chaque rencontre des points de contacts pour renforcer les capacités des gestionnaires de formation et des ressources humaines sur des thèmes d’actualité; - conduire une évaluation des processus et stratégies de formation et de gestion des ressources humaines des administrations douanières, en vue d’avoir une idée réelle de chaque administration;
 - promouvoir les gestionnaires de formation et des ressources humaines auprès des administrations, afin de leur permettre de mieux accomplir leurs tâches; - et, enfin, désigner deux formateurs par spécialité et leur mise à la disposition des CRF.
 
Avant de se séparer, les participants ont adressé une motion de soutien et de remerciement  aux autorités congolaises, au regard de la qualité de l’accueil et de l’hospitalité, des efforts soutenus par les autorités pour l’excellent niveau de confort et de sécurité, la mobilisation exceptionnelle de la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects du Congo, la qualité de la coordination assurée par la Direction des  Affaires Administratives et Financières.

Clôturant les travaux, M. Lauric Ngouembé a loué l’esprit de solidarité et d’échange qui a caractérisé cet atelier. «Les  acquis et les connaissances ou encore le savoir-faire que vous avez développés au cours de cet atelier sont la conséquence d’un échange fructueux, fertile et de partage que les Africains, normalement, doivent développer entre eux. Vous êtes également, pour nous, les Administrations des Douanes de l’Afrique Occidentale et Centrale, un espoir de modernisation de nos Administrations, un espoir de développement de nos pays et un espoir de solidarité entre nos Administrations. C’est pour cela que vous serez des porteurs des messages, des porteurs d’espoir de tout un continent», a-t-il dit.

Par Jrang An@go.

samedi 14 septembre 2013

Société nationale d’électricité : Louis Kanoha-Elenga devant la presse, pour expliquer les difficultés de l’électricité

Photo : Louis Kanoha-Elenga.

Nouveau directeur général de la S.n.e (Société nationale d’électricité), Louis Kanoha-Elenga a organisé, lundi 9 septembre 2013, une séance d’échange avec les journalistes des médias publics et privés, au siège de cette société, à Brazzaville. La séance d’échange avec les journalistes a, essentiellement, porté sur la situation de l’électricité dans le pays et les relations entre sa société et la presse.

Louis Kanoha-Elenga a rassuré la presse que la S.n.e  souhaite travailler régulièrement avec les médias, instruction a été donnée à ses différents services pour que soit donnée à la presse, la bonne information sur l’entreprise.

Le nouveau directeur général de la S.n.e s’est appesanti sur les questions que se posent de nombreux Congolais, face aux délestages de l’électricité dans les quartiers: quels sont les moyens dont dispose, aujourd’hui, la S.n.e, pour produire  l’électricité? Quelle est la demande en énergie électrique au niveau national? La S.n.e est-elle capable de satisfaire cette demande? 

Répondant  à ces interrogations, Louis  Kanoha-Elenga a reconnu que la S.n.e a en charge la production, le transport et la distribution (commercialisation) de l’électricité au niveau national. La société exploite, actuellement, deux centrales hydrauliques: Moukoukoulou (74 mégawatts produits par quatre turbines de 17,5 Mgw chacune) et Imboulou, inaugurée depuis trois ans déjà, avec une capacité installée de 120 Mgw (produite par quatre turbines de 30 Mgw chacune). La troisième centrale hydraulique est, présentement, en arrêt. Il s’agit de la centrale du Djoué, qui est en voie de réhabilitation, avec une puissance installée de 15 Mgw.

Ensuite, la S.n.e travaille avec des sociétés partenaires qui  exploitent des centrales à gaz installées à Pointe-Noire: la centrale électrique du Congo, qui a une capacité installée de 300 Mgw et la centrale à gaz de Djeno (28 Mgw).

Au total, avec la centrale thermique de Brazzaville, qui est une centrale d’appoint pour la ville de Brazzaville, le pays dispose, aujourd’hui, de 600 Mgw de capacité de production électrique installée, connectée au réseau de transport national d’électricité long de 1600 km, construit pat l’Etat et appelé «boulevard énergétique», allant de Pointe-Noire à Owando, avec des bretelles sur Djambala et Boundji.

Les besoins actuels en termes de charges sont estimés à 300 Mgw, pouvant donc être largement satisfaits. Malheureusement, les abonnés de la S.n.e continuent d’être soumis au régime de délestages électriques, qui ne facilite pas leur vie quotidienne. Selon le directeur général, les délestages dans la fourniture de l’électricité aux abonnés sont dus aux contraintes auxquelles sont confrontées les centrales productrices d’énergie. Actuellement, pendant la saison sèche, les centrales hydroélectriques, notamment, Moukoukoulou et Imboulou, font face à l’étiage des rivières, provoquant la baisse du niveau des eaux. Conséquence: Moukoukoulou ne produit, actuellement, que 30 Mgw, tandis qu’Imboulou est descendue à 58 Mgw. Même la puissante centrale hydraulique d’Inga, en RDC, est touchée par le phénomène de la baisse des eaux du fleuve Congo.

Les centrales à gaz ne peuvent pas, pour le moment, être capables de prendre toute la charge nationale. Il arrive aussi, à cause  des problèmes de l’approvisionnement en gaz, ces centrales à gaz baissent leur capacité de  production. Résultat: les équipes de la S.n.e sont obligées de procéder aux délestages pour réduire la consommation, en alimentant les quartiers, à tour de rôle, dans les grandes villes, Brazzaville et Pointe-Noire. Les autres localités ne connaissent pas les délestages, car leur demande en énergie est très faible.

Dans le régime des délestages électriques, la S.n.e donne la priorité aux centres névralgiques, comme les hôpitaux et les usines de traitement d’eau. Actuellement, malgré la baisse de la production, la S.n.e couvre près de 90% de la demande. 

Le directeur général de la S.n.e a reconnu que le gouvernement a fait un effort particulier, en reconstruisant, réhabilitant et équipant l’ensemble des postes de transformation d’énergie dans les deux grandes villes du pays. Brazzaville compte, maintenant, près de 600 postes de transformation électrique et Pointe-Noire en a près de 400. Louis Kanoha-Elenga a rassuré que pour pallier le déficit d’énergie, les gens s’activent pour que le gaz soit mis à la disposition des centrales en quantité suffisante et en qualité, à Pointe-Noire.

Enfin, l’orateur a évoqué le nouveau cadre juridique de la S.n.e, adopté en conseil des ministres par le gouvernement, en juin dernier. La société va, désormais, être dirigée par un directoire composé d’un directeur général et de trois directeurs généraux adjoints. Jusque-là, il n’y a que le directeur général qui a été nommé. Les trois adjoints le seront dans les tout prochains jours, ainsi que le président du conseil d’administration.

Par Jrang An@go.

Ciespac (Centre inter-Etats de santé publique en Afrique centrale) : Le président de la commission de la Cemac promet la reprise des travaux de réhabilitation

Photo de circonstance.

En visite de travail à Brazzaville, le président de la Commission de la Cemac, le Congolais Pierre Moussa, en compagnie du Dr Antonio Nkondjio Christophe, coordonnateur pédagogique au Ciespac, ainsi que de ses collaborateurs, a visité, jeudi 5 septembre 2013, ledit centre, pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation et d’extension qui connaissent un ralentissement. Il ressort de cette visite que le Ciespac (Centre inter-Etats de santé publique en Afrique centrale) peut compter sur l’appui financier de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) pour réhabiliter ses structures endommagées pendant la  guerre de 1997. 

Situé dans la partie Nord de Brazzaville, dans le neuvième arrondissement Djiri, le Ciespac est un établissement supérieur en santé publique de la sous-région Afrique centrale, qui a deux modules constitués de salles de cours, de laboratoire, de logements et d’un restaurant. 

Créé en 1983, par la volonté des chefs d’Etat de la sous-région d’Afrique centrale, le Ciespac a démarré ses activités en 1987. Mais celles-ci ont été freinées en 1997, en raison des troubles sociopolitiques qui ont endeuillé notre pays, avant d’être reprises en 2006. Ce centre connaît, malheureusement, d’énormes difficultés financières pour sa réhabilitation.

«Ce centre est ouvert à toute personne détentrice d’une licence en sciences de la santé et en attendant sa réouverture officielle, des cours de recyclage du personnel en santé publique sont organisés, depuis 2008. Mais, dans son plan de développement 2011-2015, la vision de la Cemac est de faire de cette structure sanitaire un centre d’excellence de formation et de recherche de haut niveau. Depuis 2006, sept nouveaux bâtiments ont été construits et qui se sont joints aux deux autres existants. On peut citer la construction des bâtiments des apprenants, du personnel d’encadrement, des logements du directeur du centre et du staff, du bâtiment administratif, du garage d’entretien, du bâtiment des techniciens, du bâtiment servant de cuisine et restaurant, de la salle omnisports, de la piscine, de l’aire de jeux et du parking», a précisé Antonio Nkondjio Christophe.

Outre cela, il y a eu l’aménagement des salles de cours et du laboratoire, la réfection du toit de l’amphithéâtre, l’intensification de l’électricité, la construction du mur de clôture. Mais depuis quelques mois, les travaux sont arrêtés, par manque de financements dont le montant s’élève à près d’un milliard de francs Cfa. A cela s’ajoutent le déficit en personnel enseignant en santé publique, l’érosion, l’évacuation des eaux dans le quartier Emeraude, situé derrière le lycée Thomas Sankara, etc. Des problèmes auxquels il faut trouver des solutions.

Pierre Moussa a rassuré l’opinion sur la reprise imminente des travaux de réhabilitation du Ciespac. «Les travaux de réhabilitation de ce centre traînent les pieds, à cause de la crise qui prévaut en République Centrafricaine, qui est un pays membre de la Cemac. Mais, le tout rentrera en ordre, dès que possible, car ce centre de formation des cadres et techniciens en santé publique répond bien à la volonté des chefs d’Etat de la sous-région de lutter contre la contrefaçon de médicaments en zone Cemac.

Pour ce faire, le Ciespac doit être un centre d’excellence sous régional en matière de formation et de recherche, d’ici à l’horizon 2025», a déclaré le président de la commission. Il a, ensuite, exhorté les techniciens de l’entreprise chinoise Zhengwei technics, chargée d’exécuter lesdits travaux, à plus d’efforts et a rassuré que la Cemac apportera l’appui financier, afin d’apurer la dette qui s’élève à près d’un milliard de francs Cfa.

Par Jrang An@go.

dimanche 8 septembre 2013

Troisième rapport national de suivi des progrès vers l’atteinte des O.m.d : Faire sauter les derniers goulots d’étranglement, pour atteindre les O.m.d en 2015

Photo : Les officiels à l’ouverture de l’atelier.

En partenariat avec le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement), le Ministère de l’économie, des finances, du plan, du  portefeuille public et de l’intégration a organisé, mardi 3 septembre dernier, au palais des congrès, à Brazzaville, un atelier de validation du troisième rapport national de suivi des progrès vers l’atteinte des O.m.d (Objectifs du millénaire pour le développement) en République du Congo.

Ouvert par Jean-Christophe Okandza, directeur général du plan et du développement, en présence d’Eloi Kouadio IV, représentant-résident par intérim du Pnud, des représentants de la société civile, des universitaires et d’autres invités, ledit atelier a permis de valider le troisième rapport national qui comporte d’importantes recommandations.

L’élaboration du troisième rapport sur le processus de réalisation des O.m.d au Congo a permis, non seulement de faire le point sur les progrès accomplis par le pays, mais aussi, d’identifier les principaux goulots d’étranglement à surmonter, afin de permettre au pays de respecter ses engagements en faveur de l’amélioration des conditions de vie des plus pauvres, en 2015. 

Dans son mot de circonstance, Eloi Kouadio IV a déclaré que le Congo a fait des progrès notables dans la réalisation de certaines cibles des O.m.d, notamment ceux relatifs à l’éducation et à la santé. Ces progrès ont placé le Congo dans une bonne trajectoire pour l’atteinte des O.m.d, même si les défis restent encore importants pour améliorer les conditions de certains Congolais dans ces domaines et dans d’autres encore. 

Il a, cependant, déploré la persistance de grandes difficultés qui empêchent notamment, une partie non négligeable des Congolais d’échapper au cercle vicieux de la pauvreté. En effet, même si la pauvreté a baissé, notamment depuis 2005, le taux de pauvreté reste préoccupant, d’autant plus qu’il devient très où il a atteint 74%.

Par ailleurs, le représentant par intérim du Pnud a invité les participants à mettre à profit leurs expériences, pour affiner l’analyse des facteurs de blocage ainsi que de succès vers la réalisation des O.m.d et qui peuvent alimenter une feuille de route pour le gouvernement et servir d’orientation pour la formulation des priorités de l’agenda international post 2015. En outre, il a réitéré la disponibilité de leur organisation ainsi que celle de toutes les agences du système des Nations Unies  en République du Congo à accompagner le Congo dans ses initiatives de développement et, surtout, ses efforts dans la réalisation des O.m.d, d’ici à 2015.

De son côté, Jean-Christophe Okandza a annoncé la tenue, courant septembre, à New York, d’un sommet de très haut niveau sur les O.m.d, en même temps que la session annuelle de l’assemblée générale des Nations unies, pour évaluer, pays par pays, le chemin parcouru et celui qui reste à parcourir, pour que l’échéance de 2015 soit tenue. Comme dans le cas des précédents rapports, «le rapport 2013 a surtout permis de cibler les principaux goulots d’étranglement à vaincre et les actions prioritaires à mettre en œuvre, afin de permettre au Congo d’être au rendez-vous de 2013», a-t-il déclaré.

Signalons que le troisième rapport national indique, en particulier, que l’incidence de la pauvreté reste élevée (46,5 en 2005, selon l’Ecom (Enquête congolaise des ménages 2011), malgré la baisse observée entre 2005 et 2001 (50,7 en 2005, selon l’Ecom 2005). L’incidence de la pauvreté est beaucoup plus importante en milieu rural. Dans la conclusion de ce rapport, des recommandations sur les actions prioritaires à mener dans les deux ans à venir pour chaque catégorie d’O.m.d ont été formulées.

Par ailleurs, le rapport identifie, également, sur la base de l’expérience de la mise en œuvre des O.m.d au Congo, les objectifs qu’il sera nécessaire de reconduire ou d’ajouter à l’agenda international de développement post 2015. Les constats faits  dans ce rapport devront, également, permettre de contribuer, utilement, à l’examen des O.m.d de 2013, au cours de la réunion sur les O.m.d qui se tiendra parallèlement à la session de l’assemblée générale de l’Onu.Rappel que la République du Congo a élaboré son premier rapport national sur les O.m.d, en 2004.

Le deuxième, formulé en 2010, a permis de mesurer les progrès que le pays a accomplis, depuis dix ans, pour l’atteinte des O.m.d, et d’identifier les contraintes majeures qui ont entraîné le recul ou l’arrêt de certains indicateurs.

Par Jrang An@go.

Majorité présidentielle : Vers un grand meeting, pour dénoncer la manipulation dans l’affaire des disparus du beach

Photo : Pierre Ngolo.

Les partis de la majorité présidentielle étaient en assemblée générale, mardi 3 août 2013, au palais des congrès, à Brazzaville, sous le patronage de Pierre Ngolo, président par intérim de la majorité présidentielle et secrétaire général du P.c.t (Parti congolais du travail). Après cette assemblée générale, qui a réuni les représentants de 27 partis de cette famille politique, les dirigeants de la majorité présidentielle ont décidé d’organiser un grand meeting, à Brazzaville, dans les prochains jours, pour élever leur protestation à la poursuite, en France, de la procédure judiciaire sur «l’affaire des disparus du beach», alors que cette affaire a été jugée par la justice congolaise.

A l’exception de quelque trois ou quatre partis absents, l’on peut dire que la mobilisation était générale, lors de l’assemblée générale de la majorité présidentielle dont l’objet était d’examiner les questions liées à la vie nationale, avec pour ordre du jour, entre autres points: les négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux, le recensement administratif spécial et l’affaire des «disparus du beach». 

Après les débats qui se sont déroulés à huis-clos, le président par intérim de la majorité présidentielle, Pierre Ngolo, a, dans son allocution de clôture, donné les grandes lignes qui ressortent de cette assemblée générale.

«Nous saluons le gouvernement, comme nous saluons les partenaires sociaux et nous avons estimé pour que chaque partie tienne ses engagements. Nous avons décidé de mettre en place un comité de suivi qui, pour le compte de la majorité, veillera à la mise en œuvre des conclusions des négociations gouvernement-partenaires sociaux», a-t-il affirmé.

Parlant du recensement administratif spécial, il a appelé à la mobilisation des responsables des partis. «Nous avons résolu de nous mobiliser, tous sur le terrain, pour que le recensement administratif spécial tienne le pari. Et au terme de cette opération, le Congo disposera d’un fichier électoral qui ne suscite aucun doute, aucune interrogation», a-t-il dit. 

S’agissant de l’affaire des «disparus du beach», le président par intérim de la majorité présidentielle a annoncé la tenue d’un grand meeting. «Nous avons examiné cette question des disparus du beach, avec toutes les manipulations que nous constatons, et nous avons résolu, par rapport à cette affaire, de donner la réponse qui est celle de la majorité présidentielle, à l’occasion d’un grand meeting dont le jour et le lieu vont être fixés, sous peu. Et nous saisissons l’occasion de cette rencontre de la majorité, pour dire non à l’acharnement que nous constatons.

Ce meeting de la majorité sera un grand rendez-vous. Tous les partis de la majorité sont priés de faire le travail qui convient, de sensibilisation, de mobilisation, pour que ce soit, effectivement, le grand rendez-vous. La majorité n’entend pas subir la manipulation des milieux qui nourrissent d’autres ambitions, que de voir la démocratie congolaise se consolider; la paix et la stabilité s’instaurer au Congo, d’une façon durable», a-t-il déclaré.

Par Jrang An@go.

samedi 7 septembre 2013

63ème session du Comité régional de l’O.m.s-Afro : «Investir dans la santé, pour un développement durable»

Photo de famille.

Brazzaville, capitale de la République du Congo, a abrité, du 2 au 6 septembre 2013, la 63ème session du Comité régional de l’O.m.s-Afro, sous le thème: «Investir dans la santé, pour un développement durable». Au cours de ces assises, les ministres de la santé des 47 pays africains membres ont passé en revue les activités de l’O.m.s dans la région africaine et fixé les orientations sur les actions proposées, en vue d’améliorer la situation sanitaire sur le continent.

Par ailleurs, ils ont examiné le rapport d’activités de l’organisation pour la période 2012-2013, ainsi que le rapport de la commission sur la santé de la femme en Afrique. C’est le ministre d’Etat Florent Ntsiba, ministre congolais du travail et de la sécurité sociale, représentant le président de la République, qui a ouvert cette session, en présence de: Mme Margaret Chan, directrice générale de l’O.m.s, Dr Luis Gomez Sambo, directeur régional de l’O.m.s pour l’Afrique, François Ibovi, ministre de la santé et de la population, etc.

Plusieurs autres points ont été examinés par les ministres africains de la santé, lors de la  63ème session de l’O.m.s-Afro. Il s’agit, entre autres: des défis en matière de la santé de la femme; le renforcement du rôle de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé; le vieillissement en bonne santé dans la région africaine; la réglementation des produits médicaux; le renforcement de la capacité de réglementation des produits médicaux dans la région africaine; le rapport sur les progrès dans la mise en œuvre du plan stratégique régional sur la vaccination; l’exploitation des solutions en matière de cyber-santé, pour améliorer, les systèmes nationaux de santé; le renforcement des capacités nationales de règlementation des produits médicaux; les lignes directrices consolidées sur l’usage des médicaments antirétroviraux pour le traitement et la prévention des infections à V.i.h; la mise en œuvre, sur le continent, du plan stratégique 2009-2013 sur la vaccination; la stratégie régionale visant l’élimination des maladies tropicales négligées d’ici à 2020. 

Le budget programme de l’O.m.s 2014-2015, la réforme en cours au sein de l’institution, les changements proposés sur le règlement et les procédures du Comité régional ont été également passés en revue.

Prenant la parole, à l’ouverture de cette session, le Dr Luis Gomes Sambo a donné quelques pistes des actions futures, afin de parvenir à une couverture sanitaire universelle adaptée. Au nombre de ces pistes, figurent l’accélération des efforts pour l’atteinte des O.m.d (Objectifs du millénaire pour le développement) en lien avec la santé, ainsi que l’intensification des actions visant à réduire la magnitude des maladies non-transmissibles et des maladies tropicales négligées.

Le ministre François Ibovi a, quant à lui, souligné la nécessité, pour les gouvernements africains, de mutualiser leurs efforts et les énergies, pour relever le défi de la santé. «La nécessité, pour tous les pays membres de l’O.m.s Afrique, de se mettre ensemble pour changer, radicalement, les choses, faire en sorte que les services de santé répondent, effectivement, de façon durable, aux besoins des populations, d’accéder à des médicaments et services de santé de meilleure qualité, demeure une exigence de développement, une exigence de l’émergence de l’Afrique», a-t-il déclaré. 

Pour Margaret Chan, il faut que les solutions aux problèmes de santé des Africains soient élaborées en Afrique. «Les politiques doivent être mises en place pour réduire la pauvreté, créer des emplois et permettre un accès équitable des populations aux services sociaux de base et aux soins de santé de qualité», a-t-elle souligné. Selon elle, l’accès équitable aux soins médicaux de qualité est un des meilleurs moyens, pour s’assurer de la bonne redistribution des bénéfices de la croissance économique. Pour cela, Margaret Chan a estimé qu’il est important que les Etats africains introduisent des politiques de dépenses publiques au sein de leurs programmes de gouvernements, afin de rendre équitables des objectifs explicites. Car, «l’Afrique est en train de changer, elle émerge et est sur une trajectoire unique de l’histoire».

Toutefois, elle a indiqué que la croissance du P.i.b n’est pas une mesure réelle du progrès. «Ce qui compte le plus, c’est le taux auquel la nouvelle richesse est convertie à moins de pauvreté, en plus d’opportunité et à la bonne santé», a-t-elle  signifié.

Par Jrang An@go.