vendredi 29 juin 2012

Traité de l'Ohada : le plus gros reste à faire en matière de sécurité juridique et judiciaire des affaires

Un pas supplémentaire a été franchi dans le long processus d'adhésion avec le dépôt annoncé le 27 juin des instruments au Sénégal, une étape ultime devant ouvrir la voie à la mise en application des actes uniformes dans les 60 jours. 
Certes, dès la promulgation de la loi autorisant la ratification du Traité de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (Ohada), en février 2010, la course contre la montre avait débuté pour le dépôt des instruments dont l'imminence était connue de tous. Pour autant, il s'agit d'un processus complexe qui ne peut se résumer en un simple dépôt des instruments même si l'étape est importante. En effet, il existe encore des défis importants à relever au regard des pesanteurs persistantes qui empêchent l'éclosion des affaires dans le pays.
Pour aboutir à de vrais résultats, il est indispensable de mener également à leur terme plusieurs réformes, notamment celles en rapport au fonctionnement de la magistrature, à l'implantation des tribunaux de commerce sur toute l'étendue du territoire national ainsi qu'au fonctionnement du notariat et de l'Ordre national des commissaires aux comptes, a expliqué la Fédération des entreprises du Congo (Fec). Ainsi le parlement a encore du pain sur la planche car il lui reviendra de voter des lois pertinentes pour mettre en application effectivement le train de réformes indispensables à la suite du processus engagé.
Au-delà, une autre préoccupation se pose avec acuité et elle concerne l'application effective de l'Ohada au moment où le pays est malheureusement réputé pour ne pas respecter ses propres règles. Sur ce point, l'on s'accorde à reconnaitre que le Traité doit apporter réellement une plus value. Par exemple, certaines voix s'élèvent pour montrer l'importance d'y adhérer pour résoudre les difficultés rencontrées par les entreprises en faillite devant une loi présentée comme répressive en RDC.
Comme l'indique la Fec, la réforme du système judiciaire même enrichie par les dispositions du droit Ohada « ne suffit pas pour garantir un climat apaisé et sécurisé des affaires dès lors que le manque de volonté politique réelle d'appliquer les dispositions existantes, quoique dépassées, demeure ». Si pour le gouvernement, il s'agit d'un pas de plus dans l'amélioration du climat des affaires, la majorité des opérateurs économiques espère surtout y trouver désormais la possibilité de saisir une juridiction supranationale en cas de conflit. C'est la garantie nécessaire au regard de l'arsenal juridique inadapté du pays.« Le droit congolais des sociétés comprend une mosaïque de textes légaux et réglementaires (129) dont les plus anciens datent de 1987 et les plus anciens de 1887. », a conclu la Fec. Cela aboutit très souvent à une confusion des interprétations lors des litiges.
Quelques problèmes à résorber avec l'adhésion au Traité :
- Exercice du commerce par les étrangers (obsolète)
- Bail commercial (ignoré)
- Registre du commerce (inefficace)
- Droit de la faillite (trop répressif)
- Droit de concession provisoire ou concession ordinaire accordé à une personne morale étrangère et congolaise (inadapté)
(NB : En RDC, le droit est accordé pour un terme ne dépassant pas 25 ans pour le sol qu'elle veut exploiter, obligation faite aux SARL de payer 1% de droits proportionnels en cas de constitution, d'augmentation ou lors de la prorogation de sa durée de vie)
Source : Fédération des entreprises du Congo
Par Jrang An@go.
Profil Cadremploi de Jean Raymond ANGONGA

jeudi 28 juin 2012

Transports : les indicateurs de performance du port autonome de Pointe-Noire en nette augmentation

Le constat a été fait à l'issue de la session bilancielle du conseil d'administration de cette structure, le 26 juin à Brazzaville
Les rapports d'activités et de gestion du port autonome de Pointe-Noire (PAPN) au 31 décembre 2011 présentésrécemment ont confirmé la tendance à la hausse de ses indicateurs de performance. Il s'agit, entre autres, du trafic du port public qui est passé de 5,577 millions de tonnes en 2010 à 6,903 en 2011, soit une augmentation de 19,52%  et du trafic conteneurs, dont le nombre d'EVP (« Équivalent vingt pieds ») s'élève à 442 802 contre 356 085 en 2010.
À cela, s'ajoute l'augmentation de la capacité portuaire et de la taille des navires consécutivement à la mise en œuvre du programme de réhabilitation, de modernisation et d'extension du port ainsi que la hausse du chiffre d'affaires qui a atteint 29,605 milliards FCFA contre 27,786 milliards en 2010.
Le conseil d'administration a, en outre, examiné les états financiers exercice clos le 31 décembre 2011. D'après les rapports présentés, le résultat d'exploitation est estimé à plus de 4,061 milliards FCFA et celui des finances à environ 198,8 milliards.Le résultat des activités ordinaires s'établit à près de 4 milliards et celui hors activités ordinaires à plus de 500 milliards FCFA.
« Le bilan général du port dégage un résultat net bénéficiaire de plus de 4,1 milliards FCFA, à imputer en report à nouveau. Sur la base de ces indicateurs et de l'opinion position émise par les commissaires aux comptes dans leur rapport général et spécial, le conseil a donné quitus au directeur général de sa gestion financière et comptable au titre de l'exercice 2011 », précise le communiqué final.
Au regard de ces avancées significatives, le conseil a estimé que cette embellie était un indice encourageant dans la poursuite des objectifs stratégiques de développement et de compétitivité du port. S'agissant du rapport sur l'exécution du programme d'investissements prioritaires du PAPN, les administrateurs ont été particulièrement informés des activités à venir.
Il s'agit notamment de la réception, le 2 juillet prochain, des travaux d'allongement de la digue et de l'aménagement complet de la zone logistique d'empotage et de dépotage des conteneurs, de l'aménagement de 6 ha de terre-pleins au terminal à conteneurs, dont 3 ha pour les reefers ainsi que de l'acquisition de trois grues de quai de type Gottwald.
Cliquez pour plus d'informations!À l'issue des travaux, les participants ont, entre autres, recommandé aux différents ministères et organismes concernés par la facilitation, la nécessité de se rencontrer en vue de trouver des solutions appropriées aux problèmes de fluidité du trafic au PAPN. « Le conseil s'est réjoui de la pertinence des décisions devant concourir à la consolidation des acquis du port autonome de Pointe-Noire en vue du développement harmonieux de cette structure, considérée comme maillon vital de la chaîne des transports de notre pays », ont-ils conclu.
Clôturant la session, le président du conseil d'administration, Jean-Jacques Bouya, a invité les administrateurs à pérenniser les acquis du port. « Vous avez dit que le port autonome de Pointe-Noire se portait bien. Je le confirme. Vous avez aussidit que votre structure se tournait désormais vers les défis internes et externes de modernité. Tout cela sera d'autant plus vrai si vous intériorisez les enjeux, les challenges qu'insuffle le gouvernement en matière de redynamisation de la chaîne nationale des transports, dont votre structure est un des maillons essentiels », a conclu le délégué général aux GrandsTravaux.

Par Jrang An@go.
Profil Cadremploi de Jean Raymond ANGONGA

dimanche 24 juin 2012

Rio+20 : le document final prend acte du principe d'Objectifs du développement durable et accorde des ressources sûres au PNUE

La Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20) s'achève sur un texte qui prône « une économie verte » basée sur les Objectifs du développement durable, qui épargne les ressources naturelles de la planète, et qui éradique la pauvreté
Cliquez pour plus d'informations!Cette conférence a connu beaucoup de critiques, notamment l'absence d'objectifs contraignants et de financement. Rio+20 a donc été ratifié par un accord a minima grâce au Brésil, pays hôte. Le texte a été salué par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le qualifiant de « très bon document, une vision sur laquelle nous pourrons bâtir nos rêves ».
La société civile a dénoncé le fiasco et le manque d'ambition de Rio+20, fustigeant les promesses auxquelles se sont accordés les pays pauvres et les pays riches. Les participants ont renouvelé leur « engagement envers le développement durable et vers un avenir économique, socialement et écologiquement durable pour la planète et pour les générations présentes et futures ».
Sur la liste des maux à guérir, il y a la faim, la pauvreté, la désertification, les océans, la pollution, la déforestation, l'extinction des espèces, etc. L'« économie verte » est considérée comme la « moins destructrice de la planète », mais les pays pauvres voient en ce concept un protectionnisme déguisé des pays riches.
Les transferts de technologies, le renforcement des capacités et la prévisibilité des ressources financières seront les critères déterminants pour une mise en œuvre efficace du développement, selon les pays pauvres. En revanche, « les politiques d'économie verte ne doivent pas imposer de règles rigides, mais respecter la souveraineté nationale de chaque pays », souligne le texte.
Le principe d'Objectifs du développement durable (ODD) - en nombre limité mais tourné vers l'action - sur le modèle de celui des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) a été lancé. Des propositions allant dans ce sens devraient être faites par un groupe de travail en 2013 pour une mise en place à partir de 2015, en remplacement des OMD. Mais sont restés en suspens le financement de la transition vers l'économie verte et le texte relatif aux nouvelles sources de financement.
Intitulé « L'avenir que nous voulons », le document final de Rio+20 insiste sur la conjugaison de l'assistance au développement avec le secteur privé. Sur la gouvernance mondiale, chère à l'Afrique, le texte renforce le cadre institutionnel. La commission du développement durable, inefficace, a été remplacée par un Forum intergouvernemental de haut niveau. Le Programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE) a vu son rôle affirmé, et valorisé comme « autorité globale et chef de file pour l'environnement » avec des ressources « sûres » et une représentation de tous les membres des Nations unies.
Par Jrang An@go.
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Fête de la musique : de plus en plus du monde à Brazzaville

Photo1 : Djoson Philosophe et son groupe Super Kolo Mboka sur scène.    Photo2 : Vue du public.
Au moins seize groupes étaient sur scène le 21 juin à l'esplanade de la Télévision nationale à Nkombo (Brazzaville nord). Un spectacle organisé par le Commissariat général du Fespam et sponsorisé par la société de téléphonie mobile Warid. Le public enthousiaste souhaite voir se pérenniser des tels spectacles publics

Le lancement tardif à 20 heures et la fraîcheur de la saison du moment n'ont pu diminué le vif désir des jeunes de cette partie de la ville, l'une des plus animées de la capitale congolaise, de découvrir le génie artistique des Congolais.
Le Musée d'art, ce ballet connu pour ses rythmes endiablés, inaugure la scène. Constitué de jeunes garçons et filles, ce groupe de joueurs de tambour a présenté quelques séquences qui ont enchanté le public. Les organisateurs redoutaient presque l'effondrement du podium de fortune érigé pour la circonstance.
Puis la jeune musicienne Amour Samantha, révélée au grand public à travers deux chansons de son opus « Physique ou chimie », a proposé du souk, de la rumba, du coupé décalé. « C'est une bonne initiative d'organiser de grands concerts en l'honneur de la musique et de nous faire ainsi découvrir au public. La musique congolaise qui sommeillait depuis un moment pourra ainsi s'éveiller », s'est-elle exclamée en annonçant la prochaine sortie officielle de son album très attendu.
L'orchestre Super Nkolo mboka de Djoson Philosophe a affiché complet pour interpréter deux morceaux de son album « The winner ». On pouvait reconnaître la fine voix du chef d'orchestre, Boby dit Mwana Mboloko. Rhudy Rav, l'accompagnateur, Monarck au synthé, ainsi que Fred.
« C'est notre fête, une journée où la communauté internationale reconnaît la valeur artistique. Nous devons nous réapproprier ces valeurs pour le bien de la population. Les Congolais doivent consommer le produit musical de chez eux », a déclaré Djoson Philosophe. La production, les distributeurs et le sponsoring demeurent en effet les vrais maux auxquels sont confrontés les artistes congolais.
On citera d'autres groupes présents à la soirée : Les Fils de l'aigle pour le reggae ; Clan Nuit à Nuit ; Dj Sergino pour le coupé décalé ; Falla, Boogie black, Ex Band, Bassoundi record pour le hip hop ; Favelas star, Nzété dit Sexy Chocolat chaud pour la rumba ; Sonia Saigne, Daddy Cool pour la world music et Bana Batéké pour la musique tradi-moderne.
La directrice de la communication, du marketing et des relations publiques, du Fespam, Dominique Dhello a expliqué le choix du spectacle à Nkombo. « Dans le but de faire vibrer les différents quartiers de la ville capitale, nous avons jugé mieux d'organiser ce spectacle au profit des mélomanes qui se trouvent ici. C'est une occasion rêvée pour les jeunes talents de se faire connaître au public », a-t-elle déclaré.
L'Institut français du Congo enchante un public très divers
Les spectateurs ont investi le lieu dès la fin de l'après-midi. Chacun pouvait déjà lire le programme de la fête partagée entre trois scènes. L'IFC et Eben Event qui se sont associés pour organiser l'événement à cet endroit ont en effet voulu offrir aux spectateurs la possibilité de choisir les podiums en fonction de leur goût musical.
Vingt-six groupes se sont produits jusqu'à tard dans la nuit devant des festivaliers à l'appétit vorace, se déplaçant de podium en podium. La scène de l'Esplanade, bigarrée de jeunes branchés, a accueilli une programmation essentiellement hip-hop. Tour à tour, se sont succédé des groupes de renommée et de jeunes talents. Doudou Dy, Arkhe Legend, Keurtis et Raze ont fait monter la pression avant que Marhyse ou encore Urgilus Blog crée la surprise.
Le public amoureux des musiques tradi-moderne et de sonorités jazz a choisi la scène Savorgnan, dans la grande salle de spectacle, pour suivre des groupes comme Africa Groove, Ibra'son Kololo, Kizma connection, mais aussi de la rumba chaudement servie par Cracks Mobiles.
Une ambiance métissée a caractérisé la scène de la Cafète balayée par des rythmes ragga, typique et dance-hall.
Une belle ambiance festive qui s'est poursuivie dans d'autres lieux comme le Palais de Congrès, où Roga Roga et Extra Musica Zangul ont illuminé un public en liesse, ainsi qu'au stade Éboué avec à l'affiche des artistes atypiques à l'image du ministre Léon Alfred Opimbat et d'autres autorités administratives et politiques qui ont montré leur talent de chanteur.
Par Jrang An@go.

mercredi 20 juin 2012

Postes et Télécommunications : DHL se propose de signer un accord avec la Société des postes du Congo

L'annonce a été faite par le directeur général de DHL Afrique subsaharienne, Charles Brewer, qui a été reçu le 19 juin par le ministre des Postes et télécommunications, chargé des Nouvelles technologies de l'information et de la communication, Thierry Moungala
Le patron de cette entreprise qui s'occupe de transport express a indiqué que des discussions étaient en cours entre les deux parties afin de « permettre à DHL de continuer sa croissance au Congo ». Il a estimé qu'une fois paraphé, cet accord renforcera la présence de sa société sur place.
Pour le ministre Thierry Moungala, la signature prochaine d'un accord entre DHL et la Société des postes du Congo (Sopéco) permettraà celle-ci de « s'arrimer à des valeurs qui relèvent de la qualité et de la traçabilité... afin d'atteindre les populations qui aujourd'hui ne sont pas touchées par les services à haute valeur ajoutée que ce soit pour DHL ou pour le Congo ».
Charles Brewer et son hôte ont également parlé des enjeux constitutionnels qui découlent de la promulgation depuis 2009 de certaines lois régissant le secteur des postes et télécommunications et les entreprises privées intervenant dans ce domaine. Ce qui était d'une importance capitale pour le directeur général de DHL Afrique subsaharienne, dont la société est implantée au Congo depuis une trentaine d'années.
Le ministre s'est félicité des prestations de DHL au Congo. « Les relations entre le Congo et DHL sont au beau fixe puisque cette entreprise paye convenablement les taxes et autres impôts, a-t-il déclaré. Elle crée des emplois dans notre pays. Nous espérons que la société continuera à faire davantage dans ces domaines. DHL est une société citoyenne qui respecte la loi du pays », a-t-il poursuivi.
Abordé par les journalistes au siège de DHL à Brazzaville sur la concurrence qui sévit dans le secteur de ses prestations, le directeur général DHL Afrique subsaharienne a déclaré qu'il n'y avait en réalité pas de concurrence entre les représentations nationales de son entreprise, en dehors du fait que chacune d'elle cherchait à faire mieux que les autres. Puis, évoquant le cas d'autres sociétés qui offrent les mêmes prestations, Charles Brewer a affirmé : « C'est facile de copier, mais c'est difficile d'atteindre les ambitions visées, lorsqu'on n'a pas les moyens de sa politique. » Il a relevé que DHL utilisait de grands moyens pour faciliter le transport des courriers et autres colis que d'autres ne peuvent faire : avions, trains, bateaux qui nécessitent de gros investissements puisque tout envoi est assuré dans de très brefs délais.
Pour son séjour qui s'achèvera demain à Brazzaville, le patron de DHL Afrique subsaharienne était accompagné du responsable du groupe pour les deux Congo, Ousmanou Kouotou. Il a été accueilli à son arrivée au Beach par le personnel de la société.
Signalons que Charles Brewer a une longue expérience au sein de DHL puisqu'il a intégré cette entreprise en Grande-Bretagne en 1985 comme agent du service clientèle. Après 15 ans passés dans son pays, il a servi comme directeur aux Philippines et en Malaisie. En 2006, il occupera le poste de vice-président du secteur commercial aux États-Unis. Trois ans plus tard, soit en 2009, il est nommé vice-président principal, siégeant au conseil du groupe. Il occupe le poste de directeur général de DHL Express Afrique subsaharienne depuis le mois de février dernier.
Avec ses fonctions actuelles, Charles Brewer assure la charge des finances, des technologies de l'information et des opérations de service clients. Ses missions s'étendent à 51 pays pour 3 500 travailleurs. Près de 1 000 véhicules et 14 avions permettent au personnel de mener à bien les missions assignées à l'entreprise. Notons que DHL, qui a inventé l'activité express aérienne en 1969, possède aujourd'hui un vaste réseau dans le monde entier.
Par Jrang An@go.

Conférence internationale scientifique sur la Drépanocytose : les chercheurs et professionnels de santé se forment aux techniques améliorées sur la prise en charge de cette maladie

L'ouverture de cette session a été lancée, le 19 juin, dans la salle des conférences de la SNPC, à l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation sur la Drépanocytose
Comme chaque année à la même date, cette journée est un repère pour l'humanité tout entière, car elle marque le renouvellement des engagements pris par la communauté concernant les aléas de cette affection génétique la plus répandue au monde, selon les Nationsunies. Par ailleurs, la commémoration de cette année a un caractère particulier puisqu'elle coïncide avec le centième anniversaire de la découverte de cette maladie génétique chez un étudiant en lettres modernes originaire d'un pays du centre de l'Amérique en Jamaïque.
Parlant au nom du ministre de la Santé et de la Population, le ministre de l'Enseignement supérieur, Ange Antoine Abena, qui a ouvert les travaux, a reconnu : « L'implication personnelle de la 1ère dame du Congo, a fait sortir cette affection de l'anonymat par son action désintéressée et volontariste pour la prise en charge des malades et le plaidoyer qu'elle ne cesse d'effectuer mérite une forte admiration et encouragement de la communauté scientifique»
Selon les données des dernières enquêtes épidémiologiques réalisées, au Congo, le trait drépanocytaire dans sa forme hétérozygote encore appelé partiel, touche environ 1 Congolais sur 4, soit 25%, alors que sa forme homozygote dite aussi totale, la maladie affecte 1 à2 enfants sur 100 à la naissance. De plus, le type congolais apparenté à la forme bantoue est la plus agressive, expliquant d'autres facteurs, la forte mobilité et la forte mortalité. C'est ainsi qu'avant l'âge de 5 ans, plusieurs décès sont enregistrés ; décès dûs à plusieurs facteurs, tandis que des patients plus âgés vivent avec des complications le plus souvent invalidantes.
Des progrès importants ont été réalisés pour la compréhension de cette maladie dans les domaines du dépistage, de la physiopathologie et de la prise en charge, permettant une nette amélioration du pronostic de la maladie dans les pays d'émigration représentés par la France, la Belgique, le Royaume-Uni et les États-Unis d'Amérique. « L'œuvre accomplie est immense, la diffusion des résultats encore et toujours utiles à la lutte contre cette maladie est attendue », a rappelé le ministre Ange Antoine Abena.
Par Jrang An@go.

lundi 18 juin 2012

Commission Nationale d'Organisation des Élections (Congo-Brazzaville)

Liste des membres nommés par décret n° 2012-719 du 14 juin 2012 
I- Coordination
A- Bureau
- Président : M. Henri Bouka
- 1er Vice-président : M. Hyacinthe Ongotto
- 2e Vice-président : M. Germain Bayande
- 3e Vice-président : M Elvis Girel Tsalissan-Okombi Digne
- 4e Vice-président : M. Cephas Germain Ewangui
- Rapporteur : M. Christian Oba
- Trésorier : M. Nicolas Okandzi
Membres :- M. Gabriel Batsanga
- M. Joseph Kibozi
- M. Julien Eloge Libota
- M. Lessita Otangui
- M. Modeste Mbossa
- M. Louamba Moke
- M. Casimir Ondongo
- Le Président du comité technique
- Le Président du comité de suivi et contrôle
II- Comité technique
Président : M. Gaston Ololo- 1er Vice-président : M. Antoine Evoundou
- 2e Vice-président : M. Michel Kayou
- 3e Vice-président : M. Samuel Mahoungou
- 4e Vice-président : M. Saturnin Ntari
- 5e Vice-président : M. Kevin Sylver Ambero
- 6e Vice-président : M. Dieudonné Satoupa-Ekouob
- 7e Vice-président : M. Germain Loubota
- Rapporteur : M. Charles Nganfouomo
- Trésorier : M. Pascal Marcelin Okombi
Membres :
- Les présidents des quatre sous-commissions
A- Sous-commission des opérations électorales- Président : M. Armand Tsono
- Vice-président : M. Obambi Ngueko
- Rapporteur : M. Jacques Obounga
Membres :
- M. Pierre Obambi
- M. David Yeba
- Mlle Régine Noeli Yelessa
- M. Bernard Obambi Mongo
- M. Martin N'Dombi
- M. Bonsang Oko Letchaud
- M. Florent Baloundza
- M. Reine Chance Coddy Sakeh
- M. Thévy Duvel Mongouo Wando
B- Sous-commission communication
- Président : M. Parfait Motombissa
- Vice-président : M. Théodore Ngobila
- Rapporteur : Gaston Samba
Membres :- M. Jean Félix Ndinga
- Mlle Stevina Christelle Bouyila
- M. Rodrigue Morapenda
- Mlle Gaëlle Goma
- Mlle Carmen Sandra Boundzou Dzokonzou
- M. Justin Bernadin Gavet
- Mlle Pélagie Itoua Ngala
- M. Sébastien Otantsui
- M. Norbert Onday
C- Sous-commission matériel et transport
- Président : M. Godefroy Mamboula
-Vice-président : M. Jean de Dieu Dao Ifounde
- Rapporteur : M. Symphorien Kanga
Membres :
- M. Dan Horphet Ibassi makita
- M. Romuald Milandou
- M. Fructueux Bountsana
- Mlle Micheline Nguessimi
- Mlle Prudence Dironda
- Mme : Jocesie Miyouna
- M. Gaëtan Ibara Makarenko
- M. Adolphe Nyls Patrick Elenga
D- Sous-commission sécurité :- Président : le chef d'état-major général des forces armées congolaises
- 1er Vice-président : le directeur général de la police
- 2e Vice-président : le commandant de la gendarmerie
- Rapporteur : le conseiller à l'ordre public du ministre de l'intérieur et de la décentralisation
Membres :
- le chef d'état-major général adjoint des forces armées congolaises
- le chef d'état-major des armées (Terre-Air-Mer)
- le directeur général de la surveillance du territoire
- le directeur de la sécurité civile
- le directeur général adjoint de la police
- le directeur général des renseignements extérieurs
- le directeur central des renseignements militaires
- le directeur central de la sécurité militaire
III Comité technique et de contrôle
A- Bureau- Président : M. Bernard Tchickaya
- 1er Vice-président : M. Vincent De Paul Taty
- 2e Vice-président : M. Prince Merveilleux Nsana Nsayi
- 4e Vice-président : M. Eugène André Ossete
- Rapporteur : M. Pascal Andjembo
- Trésorier : M. Benoît Nzoulani
Membres :
- M. Denis Edouard Okouya
- M. Albert Mboungou Kimbouala
- M. Guy Clément Miebama
- M. Gaëtan Malonga
- M. Arthur Ndinga
- M. Jean Louis Eckouomo
- M. Alain Engambé
- M. Simon Pierre Ebougnaka Ngatseke
- M. Casimir Ndonga
- M. Gabriel Moussiengo
- M. Jean Marie Kouako
- M. Chaudin Onguiembi
- M. Fulbert Akouango
- M. Locko Leckanga
- M. Roger Mompelet
- M. Xavier Lembonkolo
- M. Pierre Makaya Nioka
- M. Félix Sogni
- M. Bernard Makaya
- M. Alphonse Ndinga
- M. Serge Itoua
- M. André Adou
- M. Jean Pierre Ngiambo
- M. Rufin Mantsié
- M. Didier Ngalebaye
- M. Brillant Aurélien Rodrigue Miamissa
- M. Kevan Privalty Nkonta Pibhot
- M. Jean Michel Ebaka
- M. Abel Godefroy Bouka
- M. Dominique Ndandou Foufoundou
- M. Francis Bueto Moussa
- M. Alphonse Romuald Ngoko
- M. Déogracias Pinasilasse
- Mme. Albertine Tsana Bikouta
- M. Ferdinand Ntouakari
- M. Romaric Lendi
- M. Marc Moukassa
- M. Clotaire Kimpoudi Bambi
- M. Gilbert Taty
- M. Valère Marcel Mabiala Mapa
- M. Narcisse Bissemo
- M. Honoré Nsongui Tonadio
- M. Louis Hollat
- M. Frédéric Lahouya
- M. Jean Rock Zinga
- Mlle Tine Marinette Mbaissou-Mboba
- Mlle Suzanne Ndzaba
- M. Christian Sheran Moukanou
- M. Jonathan Mabiala Ndongo
- M. El HADJ Abdoulaye Djibril Bopaka
- M. Paul Hervey Kengoya
- Mme Boussa née Obongo Marie Colombe
- M. Christian Epouma
- M. Laurent Costaude Makosso
- M. Martin Itoua
- Mme Albertine Okoundou
- Mme Chantal Kanda
- Mlle Noëlle Annie Kou-Milho
- M. Fidèle Obambi
- Mme Chantal Obili
- M. Jean Appolinaire Tsiba
- M. Xavier Mpougalougui
- M. Paul Nzeté
- M. Serge Patrick Ekouna Mbani
- M. Hurges Fayçal Boussampha
- M. Jean Louis Okotaka Ebalé
- Jean Félix Ipemba
- M. Hervé Ibara
- M. Justin Goma Gabou
- Mme Françoise Marie Rose Yahoue
- M. André Bernard Awandza.

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mardi 12 juin 2012

CFCO : conseil d'administration sous le signe du renforcement des capacités opérationnelles et de l'augmentation des chiffres d'exploitation

Photo : La gare centrale de Pointe-Noire.

Les travaux de la session bilancielle et budgétaire du conseil d'administration du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) se sont tenus le 9 juin à la direction générale de cette entreprise à Pointe-Noire, sous la présidence de Jean-Jacques Bouya, conseiller du chef de l'État aux transports, à l'urbanisme, à l'équipement et à l'habitat, délégué général des Grands travaux
La situation générale de l'entreprise, les questions financières et la question budgétaire ont dominé les travaux. Sur la situation générale de l'entreprise, le conseil a relevé que l'horizon du CFCO s'éclaircissait, tout au moins en ce qui concerne sa capacité de traction et les moyens de communication. Le conseil a également relevé que le CFCO était dans l'absolue nécessité d'obtenir des financements conséquents pour la réhabilitation de l'infrastructure (rails, traverses, engins de transport, menu matériel, autonomie en gaz).Les administrateurs ont ainsi noté avec satisfaction, l'évolution sensible de l'exploitation du réseau qui est passé de 770 700 tonnes en 2010 à 913 277 tonnes en 2011, soit une augmentation de 18,50 % en ce qui concerne les marchandises.
Les états financiers 2010 ont fait l'objet d'une présentation dans les grandes masses par la direction Finances et comptabilité. À l'instar des états financiers 2010, les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2011, appréciés par le Commissariat national aux comptes sur la base du rapport élaboré à cet effet, n'ont suscité aucune réserve de fonds. Ces états financiers présentent un résultat net de 854 000 000de FCFA.
De l'examen et de l'adoption du budget 2012, le conseil a été informé de ce que ce projet, élaboré sur la base d'une révision de trafic marchandises de 950 000 tonnes et 840 000 voyageurs, a été arrêté en recettes à 32 296 millions de FCFA et en dépenses à 31 200 millions de FCFA, dégageant ainsi un résultat net bénéficiaire de 1 096 millions de FCFA. Le conseil a demandé au CFCO de réaliser sur fonds propres, à un niveau raisonnable, quelques travaux d'entretien du matériel existant. Il a en outre exhorté le CFCFO à prendre un train de mesures drastiques visant à réduire au maximum les pertes de recettes.

Les membres du conseil d'administration du CFCO ont fait plusieurs recommandations. Ce sont entre autres : la mise à disposition d'un financement diligent représentant la globalisation des interventions d'urgence pour les situations prioritaires de l'entretien de la voie et l'acquisition des gros outillages pour lamaintenance des matériels ; la mise en place d'un plan quinquennal de renouvellement de la voie aux fins de doter le CFCO d'une infrastructure moderne ; l'élaboration d'un programme pluriannuel sur fonds d'État, destiné à favoriser la convention de frein à vide en frein à air comprimé et celle sur les dispositions à prendre afin de confier au Conseil congolais des chargeurs (CCC), les activités de régulation des transports pour améliorer les conditions de fluidité du trafic marchandises et favoriser la compétitivité de la chaîne de transports congolais ; ainsi que la recommandation relative tenant à la création des conditions d'ouverture de l'École supérieure africaine des chemins de fer (Esac).
Lors de ces travaux, Jean-Jacques Bouya, président du conseil d'administration,  a rappelé les principaux objectifs de la société, à savoir : la réorganisation et la redynamisation du trafic en vue de son augmentation, la poursuite avec efficience du programme de réhabilitation et d'acquisition, la maintenance des infrastructures et du matériel réhabilité ou renouvelé, enfin, l'accélération de l'étude relative à la mise en place du partenariat public-privé.
Par Jrang An@go.

vendredi 8 juin 2012

Développement durable : la presse africaine plaide en faveur d'un environnement plus sain

Plus d'une centaine de journalistes venant de 32 pays d'Afrique, en charge des questions environnementales, ont relevé l'urgence de préserver l'environnement, considéré comme une priorité pour le développement économique et le bien-être des populations
Ils se sont exprimés le 6 juin, au terme de la conférence internationale organisée à l'initiative du Réseau africain des journalistes environnementaux (ANEJ). Celle-ci était placée sous le thème « Quel partenariat pour l'Afrique 20 ans après Rio ».
S'adressant aux chefs d'État et de gouvernement, ils ont sollicité l'engagement de ceux-ci à allouer une partie conséquente de leur budget à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement.
Dans leur déclaration de Brazzaville, ils ont invité ceux des pays développés à honorer leurs engagements financiers. Ces derniers ont été conviés à s'engager pour le transfert des technologies nécessaires afin d'aider les pays africains à s'engager sur une croissance verte. « Les chefs d'État et de gouvernement des pays développés et émergents s'engagent à limiter drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre, quelque soit leur niveau de responsabilité historique », ont présenté les journalistes en terme d'urgence.
Cette conférence a exhorté les gouvernements africains à établir un agenda d'actions concrètes pour un développement durable afin de réduire la pauvreté. Elle a demandé aux chefs de l'Etat de mettre en place un modèle de partenariat équitable, pour le renforcement de la bonne gouvernance environnementale, à l'exemple des partenariats Union européenne /Union africaine et Sud-Sud.
Les professionnels de la plume et du micro ont saisi l'occasion de cette session pour insister sur leur liberté d'exercice en sollicitantl'ensemble des pays à les accompagner, en ce qui concerne l'accès aux sources, afin d'effectuer leur travail en toute indépendance.
Cliquez pour plus d'informations!Ils ont invité tous les acteurs concernés par la problématique environnement, à quelques jours du 4e sommet de la Terre qui se déroulera le 10 juin à Rio de Janeiro au Brésil, de relayer leurs suggestions.
Un stage à l'endroit des journalistes africains
En marge de la conférence internationale des journalistes africains sur l'environnement, près d'une centaine d'entre eux ont participé du 3 au4 juin à un atelier de renforcement des capacités. Cet atelier de deux jours lié aux Accords multilatéraux de l'environnement (AME) avait pour but d'aider la presse du continent à mieux cerner les enjeux liés au climat pour mieux informer. Selon le président du réseau ANEJ, Sidi El Moctar Cheiguer, il ne s'agissait pas de faire des journalistes des juristes, mais plutôt de leur donner des connaissances basiques afin de mieux traiter l'information.
À la suite des exposés, les participants ont été informés de la disponibilité d'accords et de conventions. De nombreux accords en effet, plus de 500, ont été signés depuis 1960. Seulement, la volonté de leur mise en œuvre ne vient pas de la part des États signataires. C'est à travers les échanges d'expérience entre les journalistes des divers pays, qu'ont été identifiées ces défaillances de conformité.
Ce stage de formation a été une opportunité d'approfondissement des notions sur les AME que l'on retrouve dans divers domaines tels que l'air, le milieu marin et autres à l'exemple de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacéesd'extinction. « Cet atelier tombe à quelques jours de Rio+20 et les connaissances basiques apprises vous permettront donc de mieux sensibiliser sur ces accords et d'en faire le lien sur leur mise en œuvre par rapport aux objectifs et attentes de Rio+20 », a indiqué le chef de la délégation de l'Union européenne, Marcel Van Opstal.
Ce programme sur les AME dans les pays Afrique Caraïbes Pacifique (ACP)  est un projet sur quatre ans. Le projet a démarré depuis 2009 et prendra fin en février 2013. Il a été mis en œuvre dans 79 pays ACP. Par ailleurs, la commission européenne le finance à hauteur de 21 millions d'euros sur le 9e Fonds européen de développement (FED). Le programme est coordonné et animé par le Programme des Nations unies pour l'environnement. Sa mise en œuvre se fait par le biais de sept partenaires, dont la commission de l'UA.
Notons enfin que la cérémonie de clôture de la conférence internationale des journalistes était présidée par le directeur de cabinet du ministre du Développement durable, de l'Économie forestière et de l'Environnement, Jacques Ongoto. Elle a connu la participation du chef de la délégation de l'Union européenne, Marcel Van Opstal, d'un représentant du ministère de la Communication ainsi que celle de nombreux invités.
Par Jrang An@go.

jeudi 7 juin 2012

New York Forum Africa : le Gabon parie sur les investissements pour donner à l'Afrique les atouts de son développement

Plus de 800 décideurs économiques et politiques de tous les continents, ainsi que des experts, sont arrivés à Libreville (Gabon) pour participer à la 1ère édition du New York Forum Africa (NYFA) qui se tiendra du 8 au 10 juin
Organisé par son président fondateur, Richard Attias, et la Fondation Omar Bongo Ondimba, ce Forum connaîtra la présence du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui prononcera le discours d'ouverture.
Quelques sommités ont fait le déplacement, parmi lesquelles, le président du Bénin, Thomas Yayi Boni, président en exercice de l'Union africaine (UA), la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, le prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus, l'ancien ambassadeur des États-Unis aux Nations unies, Andrew Young, et l'ancien athlète américain Carl Lewis.
Parmi les objectifs du Forum, on peut déjà retenir celui qui vise à favoriser toutes les initiatives susceptibles de concourir à la modernisation de l'Afrique et à doter un réel espoir à sa jeunesse. Le Forum sera dominé par les problèmes économiques et commerciaux auxquels l'Afrique doit faire face, à travers des groupes de travail collaboratifs et des sessions plénières, dont les principales résolutions seront présentées au prochain sommet du G20, dans deux semaines au Mexique.
Ce Forum est une occasion pour les décideurs économiques et politiques de travailler ensemble pour arrêter des propositions qui pourront stimuler l'innovation, la culture entrepreneuriale, améliorer la gouvernance, renforcer les relations entre les nouvelles dynamiques africaines, poursuivre la réflexion sur l'intégration régionale et faire évoluer les relations que l'Afrique entretient avec les autres régions du monde en pleine croissance économique.
Cette rencontre constitue également un atout pour les pays africains pour présenter à travers différentes thématiques, les conditions à réunir pour améliorer leur croissance. Il s'agit de mettre en valeur le nouvel optimisme des Africains et mettre en avant ses potentialités en ressources naturelles et humaines.
Des économies africaines connaissent depuis une décennie une forte croissance économique. Six des dix plus rapides économies du monde de la décennie, sont africaines. La population de l'Afrique atteindra 2 milliards d'âmes en 2050, soit 20% de la population mondiale. En matière d'urbanisation, neuf des vingt villes qui auront connu une urbaine galopante, sont africaines. Les Africains marchent sur un sol riche en matières premières mais insuffisamment exploité. Cette conjonction d'éléments apporte à l'Afrique un nouvel optimisme, qu'il faut savoir gérer, partager, transformer et faire durer, dans de nouvelles normes de sécurité et de gouvernance.
C'est dans ce contexte que la NYFA se révèle une plate-forme d'échange entre les Africains et le reste du monde dont les thèmes sont souvent transversaux.    Par exemple, le 8 juin :
ƒ{ƒ{     « L'essor de l'Afrique : Mythe ou réalité ? ». Il s'agit en fait de montrer la croissance économique des pays africains et de s'interroger sur les conséquences de cette dernière.
ƒ{ƒ{     « Trouver un business modèle nouveau et unique » au Gabon qui répond à de nouvelles stratégies économiques. Les acteurs politiques et économiques du pays devront expliquer les piliers de la nouvelle approche.
Le 9 juin sera consacré à deux thèmes :
« Le décodage des économies africaines » et les différents modèles économiques, selon les régions ; leurs différences et ressemblances ;les perspectives les plus prometteuses ; les barrières réglementaires ; des modèles de réussite à reproduire à travers le continent.
« L'intégration régionale ». Les intervenants vont s'interroger sur  l'amélioration que peut apporter une meilleure intégration régionale à la compétitivité et intensifier la diversification économique. 
« Le tourisme : comment en faire un facteur de développement économique et social ? ». En effet l'Afrique possède un énorme potentiel de développement touristique, mais qui n'est pas suffisamment mis en valeur, à cause d'un manque criant d'infrastructures.
« Les ressources naturelles ». Les participants devront répondre sinon s'interroger sur leur durabilité en termes de croissance et de valeur ajoutée, l'avantage économique qu'elles peuvent apporter ; « l'agriculture » et sa transformation en avantage concurrentiel ; « la technologie » qu'il faut parvenir à diffuser sur l'ensemble du continent ; « la valorisation du capital humain », un défi à relever ; « les villes africaines » et la lutte contre leur marginalisation et la création des communautés inclusives, en assurant aux grandes villes africaines une voie durable et de progrès économique.
Cliquez pour plus d'informations!« Les échanges commerciaux entre l'Afrique et les États-Unis », qui ont connu un fort développement ces dernières années, en partie grâce à l'Africa Growth & Opportunity Act (AGOA), mais aussi définir des perspectives d'amélioration à travers des investissements directs; les « infrastructures » considérées comme un défi majeur, essentiel pour l'Afrique ; « la sécurité et la bonne gouvernance » qui font partie des grandes préoccupations ; « l'énergie en Afrique », un autre grand défi à relever pour atteindre une autonomie, et répondre aux besoins de son industrialisation et de sa population qui s'accroît. Le nucléaire et les énergies renouvelables occuperont une partie du débat.
À ces thèmes il faut ajouter ceux du « dynamisme de l'investissement chinois en Afrique », comprendre ses facteurs clés de succès, les évolutions probables ; « le système de santé » dont il faut définir les priorités, contrôler la qualité et l'authenticité des médicaments ; les investissements directs étrangers ; enfin, « la création et le partage de la richesse ».
Ces débats seront clos par un thème essentiel à l'Afrique, à savoir sa jeunesse. On sait que l'avenir de ce continent est lié à sa jeunesse, dont on assure qu'elle  est plus novatrice que la nôtre, tant dans le secteur privé que dans le secteur public. En fait, il s'agira de comprendre leur vision de l'avenir de l'Afrique, leurs attentes de la part des responsables actuels, le rôle de la diaspora, ce 55e État d'Afrique dont la voie compte désormais, en vue d'engranger les  changements nécessaires. 
Par Jrang An@go.

Développement durable : la question foncière en Afrique au cœur d'un débat à l'Agence française de développement, le 6 juin à Paris

L'AFD, en partenariat avec le ministère français des Affaires étrangères et européennes et le comité technique « Foncier et Développement », a organisé une conférence sur les avancées, les enjeux et les défis à relever pour faire de la question foncière un levier du développement durable en Afrique
Cliquez pour plus d'informations!Depuis l'ère coloniale, la question foncière est omniprésente en Afrique. À l'heure où la pression démographique se fait sentir, les populations veulent se procurer de la terre pour la mise en culture, la création de plantations ou celles d'aires protégées. Au même moment, le processus spéculatif, l'amplification de la mondialisation ayant pour corolaire les enjeux économiques, ont fait lourdement perdurer le phénomène. Et pourtant, la communauté internationale apparaît sans voix. Le peuplement, la mobilité à long terme ont rendu constantel'avidité de la terre, et les profits sont considérables pour les pays qui s'y engagent.
En effet, le contrôle de la terre n'a pas uniquement des enjeux de production agricole, puisqu'il existe des liens étroits entre l'accès équitable au foncier et la démocratie. De façon globale, une grande partie des ruraux n'a pas accès aux droits fonciers formels, soit une exclusion qui fragilise leur capacité à investir dans l'exploitation de leurs terres au profit des grandes exploitations. Pour Yolande Razafindrakoto, membre de l'observatoire foncier de Madagascar, les paysans sont vulnérables devant ces investisseurs et les gouvernements en Afrique ne sont pas prêts à pouvoir les sécuriser. Par conséquent, des communautés rurales autochtones ont été expropriées au profit de l'agro-industrie. Madagascar a perdu 3 millions d'hectares au profit d'une société sud-africaine spécialisée dans la production d'agro-carburant. Selon les estimations des experts, des chiffres allant de 60 à plus de 70% des titres fonciers sont acquis dans des conditions illégales. Au Brésil,environ 9 millions d'hectares, soit l'équivalent du Mexique, ont été appropriés de manière illégale.
Mais, quelles politiques foncières en Afrique ?
Avec l'urbanisation, la confiscation de la rente foncière s'accélère plus rapidement en milieu urbain et, d'ici à 2050, plus d'un tiers de la population mondiale vivra en milieu urbain, ce qui pourra avoir un incident très important sur la gestion de la « ressource rare » dans lesprochaines années. En Afrique, les politiques de privatisations des années 1980 et de gestion foncière présentent un bilan mitigé. La coexistence de multiples systèmes de normes foncières, le rôle des autorités locales dans la régulation foncière et le rôle des notaires de moins en moins reconnu, permettent de prédire que les conditions ne sont pas réunies pour parler de « propriété ». À Madagascar, pour obtenir un titre de propriété, les coûts sont élevés, pouvant dépasser les 350 €, et le délai d'obtention du titre peut aller jusqu'à six ans, voire plus pour un terrain de moins de 200 m².
« Sans volonté politique, il n'y a pas de réforme foncière et il n'y a crise de gouvernance que lorsque les sphères communautaires et étatiques n'ont plus de dialogue », affirme Yolande Razafindrakoto. Pour elle, la politique foncière devrait tenir compte des politiques locales et communales uniformes et de la gestion coutumière qui disposent d'une influence considérable sur la gestion foncière. Pour l'ancien ministre malien de l'Administration territoriale et des collectivités locales, Ousmane Sy, l'une des solutions serait de donner plus de pouvoirs aux communautés, puisqu'elles sont plus regardantes sur ces questions. Ces facteurs pourront ainsi permettre aux ruraux de disposer de la terre de manière la plus absolue, sans pourtant tenir compte des conditions économiques et juridiques.
Par Jrang An@go.
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16è sommet de l'UEMOA : la rencontre dominée par les crises maliennes et bissau-guinéenne

Les chefs d'État de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont réunis le 6 juin 2012, à Lomé au Togo,pour se pencher sur la crise malienne et la tension politique en Guinée-Bissau, sur la prévention de la crise alimentaire dans la sous-région ainsi que sur le processus de mise en œuvre des mécanismes d'intégration économique entre les États membres
À cette occasion, les dirigeants ouest-africains ont encouragé les autorités de transition au Mali et les autres acteurs à tout mettre en œuvre pour un retour rapide de la paix dans le Nord et la restauration de l'intégrité territoriale de la République du Mali. Ils ont plaidé pour la restauration de l'intégrité territoriale de ce pays secoué par des troubles sécessionnistes.
Abordant la situation en Guinée-Bissau, les chefs d'État ont appelé au respect de l'ordre constitutionnel et des dispositions prévues dans le cadre de la transition jusqu'à l'entame du processus électoral. Ils ont exhorté la classe politique bissau-guinéenne à tout mettre en œuvre pour« préserver les acquis démocratiques, la paix et la cohésion sociale dans ce pays ».
« Examinant la situation sécuritaire au sein de la sous-région, notamment dans la bande sahélo-saharienne, la Conférence s'est inquiétée de la multiplication des attaques armées et de la prolifération des armes, ainsi que des actes terroristes qui entravent les efforts de développement et la libre circulation des personnes et des biens », indique le communiqué final du sommet.
L'examen de la situation économique dans leur espace communautaire a conduit les chefs d'État à noter que les perspectives macroéconomiques apparaissaient favorables en dépit de quelques difficultés constatées. L'UEMOA s'est en outre inquiétée de l'incidence de la forte baisse des récoltes de la campagne agricole 2011-2012 sur la sécurité alimentaire, notamment dans les pays de l'hinterland.
La conférence de Lomé a décidé de reconduire le chef de l'État togolais, Faure Gnassingbé, à la tête de l'organisation sous-régionale.
Étaient présents à ces assises, outre le président du Togo, ses homologues Thomas Boni Yayi du Bénin, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Alassane Ouattara de Côte d'Ivoire, Mahamadou Issoufou du Niger, et Macky Sall du Sénégal. Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra et le ministre bissau-guinéen des Finances, Abubacar Demba Dahaba, ont également assisté à la réunion.
En marge du sommet, le chef de l'État congolais a, en sa qualité de président du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine (UA),pris part à la concertation sur les crises malienne et bissau-guinéenne en présence du représentant du Secrétaire général des Nations unies en Afrique de l'Ouest, Said Djinnit.
À l'issue du sommet qui se tenait à huis clos, Thomas Boni Yayi, président en exercice de l'UA, a assuré que les dirigeants ouest-africains s'étaient déclarés favorables à ce que l'UA saisisse le Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Mali. Et Thomas Boni Yayi d'évoquerl'envoi d'une « force de la Cédéao appuyée par l'Union africaine et les Nations Unies ».
Rappelons que l'UEMOA regroupe les pays d'Afrique de l'Ouest ayant le FCFA comme monnaie commune.
Par Jrang An@go.

Computex 2012 : ViewSonic prépare un moniteur 4K de 32 pouces

                                                Publiée par Romain Heuillard le Mercredi 6 Juin 2012
Maintenant qu'on a la poule, voici l'œuf ! (À moins que ce ne soit l'inverse ?) Au lendemain de notre actualité sur le premier documentaire distribué en 4K, un moniteur de taille raisonnable affichant une telle définition est découvert sur le stand de ViewSonic.

ViewSonic VP3280-LED
Crédit : XFastest

ViewSonic expose effectivement le « VP3280-LED », premier moniteur d'environ 32 pouces de diagonale (31,5 pouces précisément) affichant une définition de 3840 x 2160 pixels, soit strictement le quadruple de la Full HD enfin démocratisée, ce qui correspond à une résolution de 150 pixels par pouce.

Notons que le moniteur 4K d'Eizo mesure quant à lui 36 pouces, et que si les résolutions de plus ou moins 300 ppp sont désormais légion dans le domaine de la téléphonie mobile haut de gamme, il semble que les fabricants de dalles LCD peinent encore à augmenter la résolution sur de grandes diagonales.

Destiné aux professionnels de la vidéo, de la photo ou de l'infographie, le prototype de ViewSonic bénéficie quoi qu'il en soit de couleurs sur 10 bits, soit 1,07 milliard de couleurs, et d'un rétro-éclairage à LED. Il est piloté par deux entrées Dual-Link DVI ou DisplayPort, puisqu'aucune de ces connectiques n'est capable de transmettre une telle définition d'une traite.

Le « ViewSonic VP3280-LED » n'est encore qu'un prototype mais son fabricant ambitionne bel et bien de le commercialiser d'ici la fin de l'année, pour un prix « de l'ordre de celui d'une voiture ». On ne peut quoi qu'il en soit que se réjouir de la multiplication d'annonces dans ce domaine, qui mèneront à terme vers la démocratisation du 4K auprès du grand public.

Par Jrang An@go.

mercredi 6 juin 2012

Université Marien-Ngouabi : les étudiants sensibilisés aux critères de sélection des candidats au diplôme de Master

Photo : Les étudiants suivant les explications.

Cette campagne de sensibilisation à l'endroit des étudiants, a été lancée le 4 juin par les membres du bureau exécutif du Mouvement des élèves et étudiants du Congo (Meec)
Bernadet Hoswold Ndinga, vice-président aux questions administratives et juridiques, et Régis Privat Banguid-Amongo, secrétaire général permanent du bureau exécutif du Meec, ont échangé avec l'ensemble des étudiants de la faculté de droit de l'université Marien-Ngouabi (UMNG), sur les décisions 114 et 115/ UMNG-VR-DAAC, signées le 11 avril 2012 par le recteur de l'université, le professeur Armand Moyikoua. Ces décisions fixant respectivement les critères de sélection des candidats au diplôme de Master, et celles fixant les conditions d'ouverture d'un Master à l'UMNG.
Les différentes décisions que les responsables syndicaux des étudiants de l'université ont expliqué à leurs collègues tirent leurs sources de la directive communautaire n°02/06-UEAC-CM-14 du 11 mars 2006 portant organisation des études universitaires dans l'espace Cémac dans le cadre du système Licence-Maîtrise-Doctorat. En effet, l'article 18 alinéa 3 de ladite directive dispose que « l'admission ultérieure dans un parcours type de formation débouchant sur le Master professionnel est prononcée par l'autorité académique compétente (le chef d'établissement, le chef de l'institution) sur proposition du responsable de la formation, compte tenu du dossier de l'étudiant et des capacités d'accueil ».
L'article 21 de la même directive, stipule que « sont autorisés à s'inscrire à la préparation du doctorat, les candidats titulaires d'un Master recherche ou d'un diplôme d'études approfondies ou de tout autre titre reconnu équivalent et correspondant à la filière et à l'option envisagées ». L'autorisation d'inscription est prononcée par l'autorité académique compétente sur proposition du responsable de la formation. 
Les responsables syndicaux ont aussi expliqué : le décret n°2009-117 du 18 juin 2009 portant application du système LMD à l'UMNG, et l'arrêté n°1134/MES-CAB du 1er mars 2010 portant organisation des études à l'UMNG dans le cadre du système LMD. À propos, l'article 26 dudit arrêté dispose que « l'entrée en Master est sélective, elle relève de la compétence du chef d'établissement, sur proposition du responsable pédagogique du parcours type de formation ».
Le compte-rendu de la session ordinaire du conseil technique du 23 mars 2012, a fait également l'objet d'explications, puisque c'est sur la base de ce compte-rendu que le recteur de l'université a pris la décision fixant les critères de sélection des dossiers des candidats pour une inscription en Master, en application des articles 26 et 27 de l'arrêté n°1134 du MES-CAB du 1er mars 2010.
Parmi les critères de sélection établis, il est demandé à tout postulant d'avoir validé les six semestres du cycle Licence en trois ans. Cependant, en fonction du quota fixé, seuls les candidats classés dans l'ordre décroissant de la moyenne des six semestres sont retenus. Toutefois, si le nombre de candidats ayant validé ce cycle dans le délai prescrit, est inférieur au quota fixé, la sélection des candidats peut s'opérer comme décrit aux points b et c respectivement.
Il faut également avoir validé les six semestres du cycle licence en quatre ans. Sont retenus en vue de compléter, la liste des étudiants devant s'inscrire en Master, au prorata du quota, les candidats classés dans l'ordre décroissant de la moyenne des six semestres. Il faut enfin avoir validé les six semestres du cycle Licence en cinq ans. La liste des étudiants devant s'inscrire en Master est complétée éventuellement, au prorata du quota, par les candidats classés dans l'ordre décroissant de la moyenne des six semestres.
Le nombre total d'étudiants sélectionnés en Master doit tenir compte à la fois de la capacité d'accueil et de la capacité d'encadrement. Par ailleurs, le nombre d'étudiants étrangers ne devra pas dépasser 10% du quota. Le comité de sélection comprend : le chef d'établissement, le secrétaire académique, le chef de département des Masters, le chef de département des formations doctorales, les enseignants de rang A et les maîtres-assistants Cames, membres de l'équipe pédagogique du parcours propre au Master.
Quant à la décision rectorale n°115 fixant les conditions d'ouverture d'un Master à l'université Marien-Ngouabi, elle découle également du compte-rendu de la session ordinaire du conseil technique du 23 mars 2012. Elle fixe les conditions d'ouverture d'un Master, en application de l'arrêté 1134/ MES-CAB du 1er mars 2010. Elle est claire, l'ouverture d'un Master doit être justifiée par les besoins de la société. Cependant, dans le cadre de son fonctionnement, un Master doit comprendre une équipe pédagogique constituée d'au moins un enseignant de rang magistral, de maîtres-assistants Cames et, le cas échéant, de personnes qualifiées du monde professionnel, et des structures de stage. Un parcours type Master ne peut compter moins de cinq étudiants, ni dépasser trente étudiants.
Par Jrang An@go.