vendredi 31 août 2012

Développement : première visite officielle en Cote d'Ivoire et en Afrique du Sud du président de la Banque mondiale, Jim Jong Kim

Pour sa première visite officielle, du 4 au 6 septembre, en terre africaine en tant que président de la Banque mondiale (BM), Jim Yong Kim se rendra en Côte d'Ivoire et en Afrique du Sud où il échangera avec les forces vives, les milieux d'affaires, les femmes et les dirigeants de ces deux pays
Cliquez pour plus d'informations! Jim Yong Kim devra convaincre de la manière dont la BM peut aider efficacement ces pays en particulier, l'Afrique en général, à accélérer la croissance économique, réduire la pauvreté et créer davantage d'emplois et d'opportunités pour les populations. C'est ainsi qu'il a rappelé la mission de la BM, à savoir « la réduction de la pauvreté et la création d'opportunités permettant aux populations de réaliser leur attente ». Il a souligné son intention de continuer à renforcer les activités menées par la banque pour atteindre ces objectifs.
« Conscient de la priorité accordée par les gouvernements africains à l'accélération de la croissance et la réduction de la pauvreté », Jim Yong Kim a choisi pour sa première visite officielle « l'Afrique, dont le passé se définissait souvent par ses problèmes, mais aujourd'hui, qu'il s'agisse de l'autonomisation des femmes, de la création d'emplois pour les jeunes, ou du lancement des nouvelles entreprises, les meilleures idées et solutions en matière de développement proviennent de plus en plus souvent d'Afrique », a-t-il indiqué.
Se réjouissant que le continent soit en plein décollage, il vient entamer un« dialogue direct » avec ses dirigeants et ses populations sur la façon dont la banque peut aider à promouvoir un développement plus solidaire, sur la nécessité de renforcer l'intégration régionale visant à assurer son avenir. Il regrette que l'Afrique perde chaque année « des milliards de dollars de recettes commerciales potentielles en raison des barrières élevées », véritable obstacle aux échanges avec les pays voisins et constate qu'il lui « est plus facile de faire du commerce avec le reste du monde qu'avec elle-même ».
En Côte d'Ivoire, important moteur de l'Afrique de l'Ouest, Jim Jong Kim rencontrera le président Alassane Ouattara et les principaux membres du gouvernement avec lesquels il discutera de la prochaine phase du processus de développement et de croissance du pays. Il aura également des échanges de vues avec des femmes occupant des postes de responsabilité pour générer des emplois, créer davantage d'entreprises et parvenir à une réconciliation et un développement durable dans un pays encore déchiré par la guerre ou des poches de résistance à sa pacification. Il rencontrera aussi de jeunes chômeurs et d'anciens soldats qui apprennent de nouveaux métiers dans le cadre d'un programme de formation financé par la BM dans ce pays, qui compte aujourd'hui plus de 4 millions de jeunes sans emploi.
« Les efforts de paix et de réconciliation entrepris par la Côte d'Ivoire sont des éléments importants pour jeter les bases d'un développement durable sur le territoire ivoirien et dans les pays voisins. J'espère en apprendre davantage sur la manière dont la banque peut aider plus efficacement les États fragiles et les pays sortant d'un conflit à assurer leur transition vers la stabilité et le développement », a déclaré Jim Jong Kim.
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En Afrique du Sud, Jim Yong Kim rencontrera le président Jacob Zuma, son ministre des Finances, Pravin Gordhan, d'autres membres du gouvernement et les entrepreneurs locaux pour discuter du déploiement de la BM pour promouvoir une croissance solidaire et durable dans le pays, et comment faire contribuer le secteur privé à la croissance.
L'Afrique du Sud est une composante de la croissance africaine et une voix prépondérante du continent africain au G20 et dans d'autres forums mondiaux. Le président de la BM veut renforcer le partenariat entre son institution et l'Afrique du Sud « en vue de promouvoir les meilleures perspectives de développement pour le pays et l'ensemble du continent, surtout dans le domaine du renforcement de l'intégration régionale ».
Jim Jong Kim sera accompagné par le vice-président de la BM, Makhtar Diop.
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Par Jrang An@go.                                                                        Retrouvez-nous sur Google+                

mercredi 29 août 2012

Développement : le Conseil économique et social condamne les antivaleurs

L'institution place sa troisième session sur le thème « Le Congolais face au travail et à l'éthique » après le séminaire international sur le développement durable. Ce dernier avait démontré que l'homme est placé au centre du développement 
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Son président, Jean-Marie Tassoua, a exhorté les Congolais, le 28 août à Brazzaville, à lutter contre la paresse, la médiocrité et la tricherie. Tel est l'objectif de cette session, il a encouragé les Congolais à avoir une attitude fondée sur l'éthique de l'engagement dans le travail, et de faire preuve de responsabilité.  
« Il est important que le Congolais adhère à des valeurs cardinales, auxquelles tout le monde croit et qui fondent la nation : l'amour de la patrie, le respect de la chose publique ainsi que l'amour du travail bien fait », a soutenu le président du Conseil économique et social.  
Ce sujet d'actualité est d'une importance capitale pour l'institution, qui a pour rôle d'apporter sa contribution en tant que conseil des pouvoirs exécutif et législatif. L'homme porte une grande responsabilité dans le processus du développement économique et social du Congo. En effet, celui-ci est confronté au phénomène des antivaleurs dénoncées plusieurs fois tant par les pouvoirs publics que par la société civile, dont la fraude, la concussion et la corruption. 
Ces antivaleurs ont réduit tous les efforts fournis par les Congolais dans le processus d'un développement durable. Les Congolais font souvent place à l'oisiveté. Elles ruinent et freinent l'économie congolaise dans son évolution. Le Conseil économique et social se propose de jouer un rôle critique dans la consolidation et l'efficacité en vue d'atteindre tous ses objectifs.  
Jean-Marie Tassoua a indiqué que l'intérêt porté actuellement à l'éthique et au travail se ressentait dans tous les secteurs de la vie. L'institution en charge a initié ce thème afin d'apporter un coup de pouce dans la vision toute tracée du programme Le Chemin d'avenir de voir le Congo classé pays émergent à l'horizon 2025. Cette vision convainc les acteurs économiques, qui de leur côté, veulent insister sur cette vision linéaire qui pourra d'ici peu faire de la nation congolaise une puissance économique, tout comme certains pays d'Asie, comme la Malaisie qui est aujourd'hui un micro-État.  
Cette session est un appel à une prise de conscience de la nécessité pour les Congolais de s'engager dans le travail. Aussi la tâche qui attend le Conseil économique et social est-elle immense. Le savoir, le savoir-faire, le savoir-être sont mis en jeu, pour une totale réussite de cette rencontre. 
À cette même occasion, le budget du Conseil économique et social, exercice 2013, sera examiné. « Comme dit lors de la précédente session, aucune innovation ne sera apportée, car c'est un budget de transfert », a déclaré le président de cette institution. 
La session durera deux semaines pour amener la population congolaise à comprendre que le travail est à la base de tout développement. « Que tous prennent la mesure de la charge et se mettent au travail ! », a-t-il souhaité.
Par Jrang An@go.                                                                           Retrouvez-nous sur Google+

samedi 25 août 2012

Parlement : le Sénat autorise la modification du statut du Fonds de soutien à l'agriculture

Le texte a été approuvé le 24 août au Palais des congrès, au cours d'une séance plénière présidée par le premier vice-président de la chambre haute, Vincent Nganga 
Cliquez pour plus d'informations!Les sénateurs viennent d'autoriser la modification du statut du Fonds de soutien à l'agriculture (FSA). Le gouvernement justifie son initiative par deux limites majeures liées au contenu des dispositions des articles 3 et 4 de la loi n° 022-2005 du 28 décembre 2005 portant création de cet établissement public à caractère administratif. En effet, d'après l'article 3, le FSA assure le financement des activités de production agricoles, pastorales, halieutiques de commercialisation et de conservation ainsi que l'appui institutionnel, la recherche-développement, la vulgarisation, la formation, l'encadrement et la création de filières.  
Il veille de même à la bonne exécution de ses activités depuis la mise en place et le fonctionnement de ses organes de gestion prévus à l'article 6 de ses statuts en janvier 2009.C'est ainsi que la pratique consistant à utiliser une partie de la subvention de l'État sous forme de crédits aux opérateurs économiques a été jugée incompatible avec son statut d'établissement public à caractère administratif : « À l'effet d'encadrer et de légitimer juridiquement une telle pratique, il a paru nécessaire de placer le FSA dans une perspective de partenariat actif avec les institutions financières nationales. Celles-ci devraient le relayer dans la mise en œuvre de la branche crédits de son activité par deux mécanismes. » 
Il s'agit notamment des dépôts de garantie destinés à favoriser l'accès aux crédits bancaires des opérateurs agropastoraux et de l'ouverture de guichets spéciaux qualifiés pour assurer la gestion des crédits sur la base des dossiers préalablement validés par le FSA.  
Défendant ce projet de loi, le ministre de l'Agriculture et de l'élevage, Rigobert Maboundou, a annoncé aux sénateurs que le gouvernement avait signé un accord de partenariat avec la Banque congolaise de l'habitat. Concernant les établissements de microfinances, il a indiqué que les négociations avec les Mutuelles congolaises d'épargne et de crédit étaient terminées. 
Cliquez pour plus d'informations!Expliquant les modalités d'octroi des subventions aux agriculteurs, le ministre a assuré aux parlementaires qu'une trentaine de bénéficiaires, qui n'avaient pas encore remboursé, le prêt seraient traduits en justice.« Une poursuite judiciaire sera ouverte contre tous ceux qui n'ont pas respecté cet accord. Il faudrait que l'argent vienne désormais du crédit soumis à des conditions de remboursement. Vous avez voté cette loi en 2005 avant son application en 2007, mais 2008 a été une année sabbatique », a déclaré Rigobert Maboundou. 
Le Sénat a également adopté en deuxième lecture le projet de loi portant dissolution de la Société de promotion et de gestion immobilière. Ils ont, par ailleurs, autorisé la ratification du protocole sur les amendements de l'Acte constitutif de l'Union africaine adopté le 3 février 2003 à Addis-Abeba (Éthiopie) puis le 11 juillet 2003 à Maputo (Mozambique).  
Le dernier document adopté par les sénateurs concerne l'avenant n° 17 du 5 juillet 2012 à la convention d'établissement signé le 17 octobre 1968 par le Congo et l'Entreprise de recherches et d'activités pétrolières, d'une part, et l'avenant n° 4 du 5 juillet 2012 au contrat de partage de production signé le 21 avril 1994 entre la République du Congo et les sociétés Elf-Congo et la Société nationale de recherche et d'exploitation pétrolière Hydro-Congo. Ce texte a été adopté le même jour par les députés qui se réunissaient dans le cadre de la dernière session de la douzième législature.
Par Jrang An@go.                                                                       Retrouvez-nous sur Google+ 
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lundi 20 août 2012

Intégration régionale : Nkosazana Dlamini-Zuma plaide pour la consolidation des relations entre l'Union africaine et les communautés économiques régionales

La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma a insisté sur les défis à relever pour rendre l'Afrique unie et pour qu'elle parle d'une seule voix. Elle a jugé « cruciale » la consolidation des relations entre l'UA et les communautés économiques régionales pour la bonne marche du continent au cours du 32e sommet de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) à Maputo (Mozambique) les 17 et 18 août
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L'Afrique est le seul continent à afficher une croissance relativement forte, d'une moyenne de 6%. Nkosozana Dlamini-Zuma s'est engagée à mettre en place les valeurs de paix, de stabilité, de sécurité, de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption, de fin de l'impunité, l'obligation de résultat, la publication des comptes. « Sur cette base, nous allons pouvoir lancer les chantiers que nous avons ouverts », a -t-elle déclaré.
Lors de sa prise de fonction, Nkosazana Dlamini-Zuma avait mis en exergue le renforcement du programme de développement de l'agriculture sous l'égide du développement de la sécurité alimentaire, la mise en place des infrastructures destinées à relier le pays, les peuples et les économies du continent « avec comme objectif de préparer une zone africaine de libre-échange. Parce que l'Afrique doit pouvoir échanger avec elle-même », a-t-elle soutenu.
D'autres projets font partie des défis à relever, notamment les pandémies, avec la création de l'Observatoire sur le sida, le paludisme et la tuberculose et la lutte contre la transmission du sida à l'enfant. « Parce qu'aujourd'hui, 400 000 enfants africains souffrent du sida du fait de la transmission de la mère à l'enfant, a-t-elle dit.L'éducation, notamment la formation professionnelle et technique, est essentielle pour résorber le chômage de la jeunesse africaine. »
Dans un autre domaine, Nkosazana Dlamini-Zuma devra « résister aux différentes implications des puissances occidentales, par les sociétés multinationales interposées pour alimenter les différents conflits armés qui déchirent le continent », ont souligné les observateurs. Elle devra aussi redynamiser le programme Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique) qui, faute de fonds communs, n'a pu se développer. L'objectif étant de supprimer les barrières commerciales avant 2017 à travers la promotion du commerce interafricain avant 2017, date butoir pour la création d'une zone de libre-échange au niveau du continent.
Cliquez pour plus d'informations!Ce projet sera à la charge de la Commission de haut niveau pour le commerce en Afrique, composée de huit blocs économiques régionaux, qui devront tenir une feuille de route stricte destinée à lever les obstacles au commerce à travers le continent, pour stimuler le commerce régional. À l'occasion du 19e sommet de l'UA à Addis-Abeba (Éthiopie), un rapport validé par les dirigeants africains indique que si la zone de libre-échange est créée dans le délai fixé, la région deviendra une communauté économique unique d'ici 2025.
Pour elle, seules la construction d'infrastructures durables et une intégration effective pourraient permettre à l'Afrique de réaliser son objectif du commerce plein et entier avec elle-même. « Cela nécessite la mise au point de normes communes, l'harmonisation des législations et les autres mesures prises entre les communautés économiques régionales. Car en réalité, une Afrique unie permettra aux peuples du continent de traiter les questions brûlantes auxquelles ils sont confrontés », a expliqué Nkosazana Dlamini-Zuma à Maputo. Elle a demandé aux chefs d'État présents de prendre à bras le corps la question des changements climatiques, de la sécurité alimentaire et de l'emploi.
Elle pense que, malgré des taux élevés de croissance économique, cette tendance ne saurait se poursuivre sans les femmes et les jeunes, qui restent marginalisés. La présidente du Malawi, Joyce Banda, a qualifié l'élection de Nkosazana Dlamini-Zuma d'événement marquant pour les femmes africaines et du grand coup de fouet dont l'Afrique australe avait besoin. Le Premier ministre du Lesotho, Thomas Thabane, pense que, grâce à elle, l'UA sera une organisation continentale efficace, « de plus en plus visible dans les pays africains, et pas seulement à Addis-Abeba. Elle va porter l'UA au reste de l'Afrique. »
Par Jrang An@go.                                                                        Retrouvez-nous sur Google+
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dimanche 19 août 2012

Environnement : le prix Congo-Vert rend hommage à Denis Sassou N'Guesso

Photo : L'ambassadeur du Kenya en RDC devant le prix décerné a Wangari Muta Maathai.
La deuxième édition du Grand Prix pour la promotion des acteurs du monde vert a honoré le 12 août 2012 à Kinkala plusieurs institutions et personnalités, dont le président de la République du Congo, Denis Sassou N'Guesso
Créé par l'Association jeunesse levons-nous et bâtissons (AJLB), le prix Congo-Vert est à la fois un grand événement de sensibilisation sur l'importance des arbres et un prix décerné aux personnes physiques ou morales qui contribuent de près ou de loin à la protection de l'environnement et à la promotion des espaces verts et de la nature.
Pour sa deuxième édition, tenue en présence du préfet du Pool et de plusieurspersonnalités, l'AJLB a décerné à Denis Sassou N'Guesso le prix spécial Congo-Vert « Bassin du Congo » pour son implication dans la promotion et dans la protection de ce grand poumon vert. Le trophée a été remis à la présidente de l'AJLB, Olga Akilangongo Ngakala, qui l'a remis à son tour au préfet du Pool.
L'édition a également rendu un hommage particulier à Wangari Muta Maathai,prix Nobel de la Paix et fervent défenseur de l'environnement. Le prix a été réceptionné par l'ambassadeur du Kenya en RDC, qui a fait le déplacement de Kinkala pour la circonstance. Un film de l'illustre disparu a été projeté dans la salle où d'autres prix ont été décernés dans trois diverses catégories, à savoir le prix d'encouragement, le prix spécial tourisme vert et le prix d'excellence.
Des associations et ONG de défense de l'environnement, des institutions,projets et personnalités à l'instar du Parsegd, Pronar, les ministères du Tourisme et des Affaires sociales, le Service national de reboisement, le parc national Nouabalé-Ndoki, la coopérative Bopeto-Bilanga, la grande pépinière deNfoa, le site touristique Mombo-Beach d'Owando, l'épouse du chef de l'État de la RDC ont reçu des distinctions.
Cliquez pour plus d'informations!La deuxième édition de Congo-Vert c'était aussi des conférences sur des thématiques variées de l'environnement. La coordonnatrice du Programme national d'afforestation et de reboisement (Pronar), Rosalie Matondo, est intervenue sur l'historique de ce projet et des actions menées sur le terrain, tandis que le représentant du parc Nouabalé-Ndoki évoquait l'importance de protéger ce joyau inscrit désormais sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
D'autres interventions, comme celle de l'ONG WCS, ont insisté sur l'importance de renforcer les programmes d'éducation à l'endroit des populations en ce qui concerne la protection de l'environnement et la salubrité.
La troisième édition de Congo-Vert se tiendra à Pointe-Noire l'année prochaine, a conclu le vice-président de l'AJLB.
Par Jrang An@go.                                                                  Retrouvez-nous sur Google+
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samedi 18 août 2012

Italie : le Vatican s'émeut de la flambée des prix des denrées alimentaires

Le Saint-Siège souligne qu'il y a suffisamment à manger pour la planète si on voulait bien se donner les moyens d'une distribution équitable
Cliquez pour plus d'informations!C'est l'observateur permanent du Saint-Siège auprès des agences spécialisées de l'ONU à Genève, Mgr Silvano Tomasi, qui a fait part cette semaine de la préoccupation de la hiérarchie catholique devant la flambée mondiale des prix des denrées alimentaires. Tout comme l'avait fait la FAO quelques jours auparavant, le Vatican a mis en garde lui aussi devant les graves conséquences qui résulteraient d'une indécision internationale devant la menace qui se profile. Une grave sécheresse affecte les principaux pays producteurs de céréales, États-Unis et Russie, et cela entraîne une envolée des cours du maïs et du blé.
Les principaux risques que Mgr Tomasi redoute, c'est surtout une répétition de la situation de la fin 2007. Cette année-là et l'année suivante, 2008, avaient été marquées par des émeutes en chaîne à travers l'Afrique et l'Asie, provoquées par la brutale flambée des prix. Or, dit le Vatican, les mêmes causes ne peuvent produire que les mêmes effets. Il est temps que la communauté internationale prenne les mesures qui pourraient apaiser et enrayer la situation. Une de ces mesures serait que la rencontre du G-20 convoquée le 27 août débouche effectivement en septembre sur un sommet mondial de l'urgence.
Pour le Vatican, la situation de pénurie actuelle est accentuée par la crise dont la planète n'est pas encore sortie. Déjà, les signes les plus inquiétants sont visibles dans les pays vulnérables. Mgr Tomasi cite par exemple des statistiques qui indiquent que 170 millions d'enfants souffrent aujourd'hui de rachitisme dans le monde du fait de la malnutrition. La sécheresse qui affecte les États-Unis, la Russie et l'Australie, principaux producteurs des denrées alimentaires les plus consommées dans les pays pauvres, est donc une vraie bombe à retardement. Spéculateurs et négociants ont déjà relevé les prix de 17%. Cette tendance n'est pas appelée à s'inverser de si tôt vu que la sécheresse actuelle est la plus sévère depuis soixante ans.
Cliquez pour plus d'informations!Les pays du Sahel accusent déjà un déficit alimentaire drastique même si, paradoxalement, de fortes pluies commencent à y tomber, noyant des récoltes insuffisantes. Les Nations unies évaluent à quelque 8 milliards de dollars la somme nécessaire pour couvrir les besoins alimentaires de pays comme le Niger, le Nord-Tchad, le Burkina Faso, la Somalie et le Sud-Soudan, relève-t-on au Vatican. Il y a urgence à agir. « L'Église catholique par sa doctrine sociale, le Pape avec ses incessants appels, réaffirment que le droit à l'alimentation, le droit à l'eau sont étroitement liés. On ne peut jouer ou spéculer par pur profit, ou par commodité économique sur des droits aussi vitaux. Il y a urgence à opérer une distribution équitable », souligne Mgr Tomasi.
Par Jrang An@go.                                                                Retrouvez-nous sur Google+

samedi 11 août 2012

Assemblée paritaire ACP-UE : les parlementaires reconnaissent l'existence de « malentendus et de désinformation » à propos des Accords de partenariat économique

Les parlementaires de la région du Pacifique et du Parlement européen se sont retrouvés récemment à Apia (Samoa) lors de la huitième réunion régionale de l'Assemblée parlementaire paritaire du Groupe (ACP-UE-Afrique, Caraïbes et Pacifique-Union européenne) pour débattre des questions clés du développement, notamment l'intégration régionale et le commerce, le changement climatique, les questions de gouvernance et les Objectifs du millénaire pour le développement
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Dans leur communiqué, les parlementaires de la région du Pacifique et de l'UE ont souligné le rôle primordial de l'intégration régionale dans la coopération au développement, et la contribution« capitale » des organisations régionales, notamment le forum des îles du Pacifique et la Communauté du pacifique, à l'accroissement de la participation accrue des petits États insulaires de la région à l'économie mondiale. Ils ont aussi souligné le rôle essentiel de l'assistance technique de l'UE dans la poursuite du dialogue politique et sur les politiques au niveau régional.
Au sujet des Accords de partenariat économique, ils ont insisté sur la promotion du développement durable et la croissance économique et le renforcement de l'intégration régionale, et ont considéré la clause de la « nation la plus favorisée » instituée par l'Organisation du commerce mondial (OMC) comme « une question particulièrement sensible » au regard des relations commerciales de la région avec la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Chine et d'autres acteurs régionaux, et ont mis en exergue les progrès accomplis en 2011 par les négociateurs de la région déjà soumis à la Commission des offres d'accès aux marchés auxquelles celle-ci n'a pas encore réagi.
Ils ont par ailleurs reconnu l'existence de beaucoup de « malentendus et de désinformation » au sujet des APE et ont demandé que des informations plus précises soient communiquées à l'ensemble des parties prenantes ; ont présenté le changement climatique comme « une préoccupation majeure pour le Pacifique, dont les îles sont menacées par la montée du niveau des mers et les aléas naturels » ; ont appelé à des partenariats efficaces avec l'UE aux plans local, régional et mondial, etont jugé encourageante la déclaration commune adoptée par les ACP et l'UE lors de la Conférence de Rio+20 qui vient de se tenir.
Faisant allusion aux OMD, l'assemblée paritaire ACP-UE a mis en avant les avancées réalisées dans les domaines de la santé et de l'éducation, fait état de fortes préoccupations de la prévalence du diabète, de l'obésité et l'hypertension ; encouragé l'adoption de législations visant à lutter contre l'inégalité entre les sexes et la violence à l'encontre des femmes - faiblement représentées dans les parlements de la région ; demandé une prise des mesures pour corriger le déséquilibre -, et jugé la bonne gouvernance « indispensable » pour la réalisation des OMD, le renforcement de la démocratie, qui passe par des institutions fortes : organes législatifs, structures judiciaires et société civile active.
Les résultats de la réunion seront présentés à la prochaine session de l'Assemblée paritaire ACP-UE prévue à Paramaribo (Surinam) en novembre.
Par Jrang An@go.                                                                     Retrouvez-nous sur Google+
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mercredi 8 août 2012

Santé publique : l'expérience de soins gratuits pour la population de Dolisie et des villes alentour renouvelée

Photo 1 : Une patiente en consultation avec le docteur Serge Duckat.   Photo 2 : Des médicaments destinés aux patients.   Photo 3 : Les patients se bousculent devant la pharmacie de l'opération.

Les premières estimations révélées lors du bilan à mi-parcours de cette action humanitaire témoignent qu'une femme congolaise sur deux consultées souffrait d'un fibrome
Le docteur Serge Duckat a fait ce constat à l'occasion de la deuxième édition de l'opération Santé pour Dolisie. L'équipe vouée à l'opération, composée de spécialistes de santé, de médecins dolisiens de la diaspora et de confrères français, l'anime depuis le 30 juillet afin de permettre l'accès de malades démunis à certains services de santé. L'opération, qui s'achève le 11 août, se déroule normalement d'après le constat fait sur place.
Les animateurs de projet initié l'an dernier par le président de l'AC Léopards, le colonel Rémy Ayayos Ikounga, sont basés à l'hôpital général de Dolisie et au Cercle culturel. Chaque jour, la foule se bouscule pour se faire dépister du cancer du col de l'utérus, du diabète et de l'hypertension artérielle. Les spécialistes procèdent à des consultations gratuites de pédiatrie, de rhumatologie, de gynécologie, de médecine générale et à des interventions chirurgicales.

« Les patients viennent de Dolisie et des villes environnantes, notamment Pointe-Noire, Mvouti de Kibangou. Pour ce qui est de ma spécialité, la gynéco- obstétrique, on constate qu'une femme sur deux a un fibrome », a expliqué le docteur Serge Duckat, précisant que le but de cette action était de consulter les Congolais et de les soigner.
Une bonne organisation s'imposait pour faire face à la forte demande observée depuis le premier jour. Les organiseurs ont renforcé le dispositif et ont prolongé l'opération d'une à deux semaines pour s'occuper d'un nombre croissant de malades. « Nous sommes là pour essayer de répondre à cette demande. On a renforcé le dispositif par rapport à l'année passée. On a étoffé les équipes, y compris de logistique, parce que nous avons l'expérience de la première édition. On a prolongé l'opération d'une à deux semaines. Malgré cela, nous ne pourrons pas satisfaire tout le monde. Pour réussir ce pari, il faudrait être là toute l'année », a observé Patrick Ikounga, médecin pédiatre.
Ce dernier a ajouté : « En pédiatrie, nous traitons les pathologies courantes et des pathologies chroniques d'enfants dont le diagnostic n'a pas été fait ou dont les parents n'ont pas consulté. Ces pathologies demandent une prise en charge en dehors de ce dispositif aigu. Nous sommes là pour deux semaines, donc impossible de prendre en charge ces pathologies aiguës. Elles exigent une bonne organisation de façon que le suivi soit effectué après notre départ. »

Les patients, après consultation, reçoivent gratuitement des médicaments sur présentation de leur ordonnance au pharmacien de l'opération. Cette distribution, qui devait débuter le jour du lancement, n'a été effective que le 2 août pour la simple raison que les spécialistes devaient vérifier la date de péremption des produits à donner aux patients. «Nous avons eu quelques problèmes pour la distribution des médicaments. Nous devons être exemplaires, il était hors de question de distribuer des médicaments aux Congolais sans nous assurer des garanties d'une parfaite sécurité. Il fallait vérifier les dates de péremption de tous les médicaments, nous avons donc commencé la distribution des médicaments trois jours après le lancement de la mission », a commenté Serge Duckat.
Par Jrang An@go.                                                                     Retrouvez-nous sur Google+