vendredi 27 juin 2014

3ème forum culturel mondial de Taihu (Chine) : Le président Sassou-Nguesso a relevé l’importance de la dimension culturelle dans la gouvernance publique

Photo : Denis Sassou Nguesso et Mme Liu Yandong.

Lors de sa visite d’Etat en République Populaire de Chine, le président de la République, Denis Sassou Nguesso, était l’invité d’honneur, le 18 juin 2014, à Shanghaï, du 3ème forum culturel mondial de Taihu, placé sous le thème: «Renforcer l’interaction culturelle, pour promouvoir la paix et le développement dans le monde», sous le patronage de la vice-première ministre de Chine, Mme Liu Yandong. Dans le cadre de ce forum, s’est tenue une conférence annuelle qui, cette année, a eu pour thème: «Promouvoir la paix et consolider le soft power culturel».

L’ancien premier ministre français, Dominique de Villepin, était parmi les communicateurs de cette conférence, qui a réuni quelque 500 délégués de 20 pays et régions du monde à Shanghai. Le président Sassou Nguesso, qui s’est exprimé à cette occasion, a mis l’accent sur la dimension culturelle, dans la gouvernance des Etats.

A l’avenir, la Chine prêtera davantage attention au développement culturel, qu’elle a, d’ores et déjà, inscrit sur la liste des stratégies nationales, afin d’accroître son «soft power» et de multiplier les échanges culturels et de personne à personne avec l’étranger, pour accorder plus de place à la coopération mutuelle gagnant-gagnant dans le monde, a fait savoir la vice-première ministre chinoise, Mme Liu Yandong, dans son discours, à la cérémonie d’ouverture.

Dans son mot de circonstance, Denis Sassou Nguesso a souligné l’influence de la culture chinoise, qui vise un monde meilleur et a relevé la grandeur de la culture congolaise. «Le Congo est un pays de culture, héritier de l’une des plus grandes cultures du monde», a-t-il dit, en se référant au Nigeria et à l’Afrique du Sud, en passant par le Soudan. «Véritable réservoir culturel, le Congo est une terre de promesses, d’ambitions et d’avenir», a-t-il poursuivi. Le président congolais a, par ailleurs, présenté son pays comme «terre de grandes opportunités économiques», en évoquant les investissements chinois. C’est là, aussi, une expression du dialogue des cultures qu’il a qualifié de nécessaire. Pour lui, «la gouvernance des Etats modernes n’est plus possible sans la dimension culturelle». 

La déclaration universelle des droits de l’homme est la source d’inspiration de la convention adoptée par l’Onu, en 2005, sur la diversité culturelle et qui «évoque, sans équivoque, le concept de dialogue des cultures», a dit le président Sassou Nguesso. Cette convention affirme: «La diversité culturelle est une caractéristique inhérente à l’humanité. Elle crée un monde riche et varié, qui élargit les choix possibles, nourrit les capacités et les valeurs humaines, et qu’elle est, donc un ressort fondamental du développement durable des communautés, des peuples et des nations», a-t-il conclu.

Pour sa part, la vice-présidente du C.c.p.p (Comité consultatif et politique du peuple chinois), Mme Zhang Meiying, l’une des oratrices au forum, a mis l’accent sur la culture chinoise, en rappelant ce qu’elle a appelé «le pilier de la culture chinoise », qui voudrait que l’on «n’offre pas à autrui ce qu’on ne voudrait pas que l’on t’offre», parce qu’aucune culture n’est ni au-dessus, ni en dessous des autres. Elle a suggéré que dans le cadre du dialogue des cultures, personne n’impose sa volonté aux autres.

Dominique de Villepin a fait savoir que l’humanité s’engage dans une dangereuse voie: «Depuis 20 ans, nous avons vécu dans un monde avec une seule puissance, dans l’avenir, nous aurons un monde sans puissance». Il a fait observer: «Les différences culturelles nourrissent les conflits aux quatre coins du monde, des activités telles que le Forum culturel mondial de Taihu permettent de construire des ponts et de promouvoir le dialogue entre les différentes cultures», a-t-il avancé.

Signalons que les organisateurs du forum ont attribué au président Sassou Nguesso, le rôle d’aplanir les divergences et de construire la paix dans le monde, comme une aspiration partagée par toute l’humanité. Créé en 2008, le Forum culturel mondial de Taihu est une Organisation non gouvernementale, qui a pour but de promouvoir le développement de la culture chinoise et des communications interculturelles entre la Chine et le reste du monde.

Par Jrang An@go.

jeudi 26 juin 2014

53ème anniversaire des Forces armées congolaises et de la gendarmerie nationale : Charles-Richard Mondjo a rendu hommage aux soldats congolais morts et blessés en Centrafrique

Photo : Les ministres Mondjo et Mboulou (au milieu) avec les généraux Okoï, Moigny et Ndengué.

Les F.ac (Forces armées congolaises) et la gendarmerie nationale ont célébré, avec faste, dimanche 22 juin 2014, le 53ème anniversaire de leur création, sous le thème: «La discipline, la morale et l’éthique, pour une défense au service de la nation». De nombreuses activités ont été organisées, à Brazzaville, en présence du ministre Charles-Richard Mondjo, du général de division Guy-Blanchard Okoï, chef d’Etat-major général des F.a.c, du général de brigade Paul Victor Moigny, commandant de la gendarmerie nationale, des membres du conseil de commandement de la police, des membres du commandement militaire, des attachés de défense accrédités au Congo, ainsi que d’autres personnalités civiles et militaires…  

Le clou des activités du 53ème anniversaire a été la parade qui a réuni les militaires de la garnison de Brazzaville et les policiers, à l’esplanade du Stade Président Alphonse Massamba-Débat, devant le ministre à la présidence, chargé de la défense nationale, Charles Richard Mondjo, et le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, le commandement militaire et celui de la police. Dans l’assistance, il y avait des officiers généraux et supérieurs en fonction et à la retraite.

L’autre fait marquant de cet anniversaire, c’est le message prononcé, la veille, par le ministre Charles Richard Mondjo, dans lequel il a rappelé le sens de l’événement et salué le travail abattu par «nos vaillants soldats déployés sur l’étendue du territoire national», et qui «assurent, avec détermination, la défense du pays, veillant à préserver, jour et nuit, l’intégrité de notre territoire».

Par ailleurs, il a rendu hommage aux treize soldats congolais morts en mission commandée en Centrafrique et aux blessés. De même, il a salué l’action positive qu’entreprend le contingent congolais dans ce pays frère, aux côtés d’autres forces: «Au-delà de cette posture qui consiste à veiller à la souveraineté de notre pays et à son intégrité territoriale, vos missions s’élargissent, de nos jours, à la participation de notre pays aux opérations de maintien de la paix et de défense de la légalité internationale. Cette action, combinée à celle des contingents européens, vise à mettre fin à la guerre fratricide dans ce pays, donnant ainsi une parfaite illustration de la solidarité africaine et internationale agissantes.

La commémoration de ce 22 juin est donc, pour nous, le moment indiqué pour rendre hommage à nos soldats. Cette année encore, ils sont allés au bout de leur engagement. Treize d’entre eux ont consenti le sacrifice suprême en service commandé sur un théâtre d’opération. M’inclinant, une fois de plus, devant leurs mémoires, j’exprime tout à la fois l’émotion, l’admiration et la gratitude de la nation envers ces hommes qui ont fait don de leur vie aussi bien à la nation congolaise qu’à l’Afrique prise globalement. Leur sacrifice nous rappelle le sens de l’engagement militaire, la grandeur du choix de servir la patrie, d’accomplir la mission au péril de sa vie. Je n’oublie pas les blessés qui, malgré tout, portent, chaque jour qui passe, un témoignage d’espérance pour le retour à une vie normale», a-t-il affirmé.

De nombreuses activités ont aussi été organisées, pour donner un cachet particulier à l’événement: une messe d’action de grâces a été célébrée, à la Cathédrale Sacré-Cœur; les ministres Mondjo et Mboulou ont déposé, le 21 juin, journée du souvenir, des gerbes de fleurs au monument aux morts de la force publique, des journées portes ouvertes ont été organisées à l’Ecole de génie travaux, à la marine nationale et dans d’autres structures militaires, des actions de santé, à l’hôpital de campagne des F.a.c déployé au Stade D’Ornano, etc. A cela, il faut ajouter, des activités sportives (parcours d’obstacles, marche commando et tir, cross de 10 km en version féminine et masculine et ballon militaire).

Toutes ces activités ont eu pour point de chute l’Ecole de la gendarmerie nationale et les vainqueurs ainsi que leurs poursuivants ont reçu des prix divers.

Par Jrang An@go

mardi 17 juin 2014

Valery Alksandrovich Mikhaylov, ambassadeur de Russie : «La Russie demeure un allié fiable du peuple congolais»

Photo : François Ibovi et Valery Alksandrovich Mikhaylov (à g.)

Le 12 juin 2014, le peuple russe a célébré sa fête nationale appelée Jour de la Russie, instaurée depuis 1994, le jour de l’adoption de la Déclaration de souveraineté de la Russie par le parlement. Au Congo, notamment à Brazzaville, cet événement a fait l’objet d’une réception organisée par l’ambassade de la Fédération de Russie, à laquelle étaient conviés le corps diplomatique, les membres du gouvernement, les parlementaires, les hauts cadres de l’Etat, etc.

C’est le ministre de la santé et de la population, François Ibovi, qui y a représenté le président de la République. Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, l’ambassadeur de la fédération de la Russie au Congo, Valery Alksandrovich Mikhaylov, a mis un accent particulier sur l’excellente relation entre la Russie et le Congo, pour lui, la Russie demeure un allié fiable du peuple congolais. 

La réception organisée par l’ambassade de Russie à l’occasion de la fête nationale russe était agrémentée d’une projection vidéo sur les grands moments de cet événement à Moscou et diverses images du peuple russe. Après l’exécution des hymnes nationaux, le diplomate russe, Valery Alksandrovich Mikhaylov, arrivé à Brazzaville il y a à peine un mois, a prononcé son allocution dans laquelle il a déclaré que dans sa politique étrangère, «la Russie défend, avec l’esprit de suite, les principes de pré-éminence du droit international, des normes démocratiques et des approches communes dans les relations internationales, le rôle primordial de l’Onu, la responsabilité de son conseil de sécurité pour le maintien de la paix et de la sécurité universelle. L’approfondissement de la coopération dans tels formats dynamiques, comme l’union eurasiatique économique créée il y a deux semaines sur la base de l’Union douanière de la Russie, Biélorussie et Kazakhstan, les B.r.i.c.s et l’organisation de coopération de Shanghai, reste l’un des grands axes de la Russie». 

Pour M. Mikhaylov, la Russie attache une grande importance au développement de la coopération «gagnant-gagnant» avec les pays africains. C’est pourquoi, parlant des relations avec le Congo, il s’est réjoui de leur développement progressif. «Le 16 mars 2014, nous avons célébré les 50 ans des relations diplomatiques entre nos deux pays. On peut constater que ce demi-siècle a uni nos Etats par des liens d’amitié solides. A titre d’exemple, on peut citer le dialogue politique et diplomatique actif, notamment entre les parlements des deux pays.

Nos positions sur les questions principales de la vie internationale sont proches ou coïncident, ce qui crée une base solide pour la collaboration fructueuse dans le cadre de l’Onu et des autres organisations internationales. Nous voyons de grandes perspectives dans le domaine commercial et économique. La session de la commission mixte Congo-Russie tenue à Moscou a confirmé l’intérêt mutuel à la réalisation des projets ambitieux sur le sol congolais et a donné les repères pour le futur», a dit le diplomate Russe. 

Enfin, l’ambassadeur de la Fédération de Russie a estimé que le caractère actuel des relations russo-congolaises démontre qu’ensemble «nous pouvons utiliser toutes les opportunités qui s’ouvrent devant nous». Et, exprimant son optimisme, il a conclu: «Le monde change, mais la Russie était et sera toujours un vrai ami et un allié fiable du peuple congolais».

Par Jrang An@go.