mercredi 30 avril 2014

Ministère à la présidence, chargé de la défense nationale : Signature d’une convention avec la France sur les missions d’expertises

Photo de circonstance

Charles Richard Mondjo, ministre à la présidence de la République, chargé de la défense nationale, a signé avec Jean-Pierre Vidon, ambassadeur de France au Congo, une convention sur les missions d’expertises. La signature de cette convention a eu lieu, mercredi 16 avril 2014, au Ministère de la défense, à Brazzaville, en présence de leurs collaborateurs.

Cette convention contribue, une fois de plus, au renforcement significatif des relations de coopération militaire entre les deux pays. Cette convention à durée quasi permanente fixe une procédure à suivre pour le financement des missions d’expertises demandées par la partie congolaise et ses demandes sont traitées du côté français dans un esprit favorable, pour qu’il puisse y répondre.

D’après l’ambassadeur Jean-Pierre Vidon, au-delà de ses aspects de procédure, «ce qui est important de souligner, c’est l’appropriation par le Ministère en charge de la défense nationale de la proposition de cet ensemble de demandes, l’initiative de demander les missions d’expertises sur des sujets que le ministère choisit et qui sont, ensuite, soumises que l’on étudie et que l’on fait en sorte de répondre, le financement étant à la charge de la partie congolaise. C’est pour ça que je parle d’appropriation», s’est-il exclamé.

Précisant, par la suite, que:  «Nous ne sommes pas dans un système où nous accordons un certain nombre de missions qui sont limitées forcément dans leurs volumes pour des raisons budgétaires. Nous faisons en sorte de mobiliser de l’expertise française et, cette expertise, notamment dans le domaine essentiel qui est celui de la formation, de la préparation. Et cela, c’était, pour moi, un maître-mot de la manière dont nous voyons nos coopérations actuellement à l’étranger et notamment avec le continent africain, du reste, au cœur de nos préoccupations», a relevé le diplomate français.

Il convient d’indiquer qu’il y a près de deux mois, précisément le 28 février dernier, la coopération militaire entre la France et le Congo s’était enrichie de deux conventions concernant, notamment, l’Ecole nationale à vocation régionale génie travaux et la direction centrale des services de santé.

Par Jrang An@go.

dimanche 27 avril 2014

Session ordinaire du Conseil d’administration de la B.c.h (Banque congolaise de l’habitat) : Amener la banque à jouer son rôle stratégique d’appui à la politique nationale de l’habitat

Photo : Alfred Onanga (à g) pendant la session.

La session ordinaire du Conseil d’administration de la B.c.h (Banque congolaise de l’habitat) s’est tenue, lundi 14 avril 2014, au siège de la banque, à Brazzaville, sous la direction de Jean Alfred Onanga, Président du Conseil d’administration, avec la participation d’une trentaine d’Administrateurs, représentant les Actionnaires de l’Etat congolais, de l’Etat tunisien, de la B.h.t (Banque de l’habitat de Tunisie), de la B.d.e.a.c (Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale) et du Port Autonome de Pointe-Noire.

Il ressort de cette session que la B.c.h a réalisé son premier bénéfice, après les difficultés rencontrées au démarrage des activités de la banque.

Dans son mot de circonstance, Jean Alfred Onanga a rappelé l’objectif fixé, lors du dernier conseil d’administration tenu en décembre 2013, de faire de l’année 2014, une année charnière à l’accroissement du portefeuille de la banque. Un grand défi pour la B.c.h qui se veut une banque citoyenne au service de la promotion de l’habitat au Congo. «Vous conviendrez avec moi qu’une telle mission ne saurait être possible qu’en mesurant, à la fois, nos atouts et notre capacité de répondre aux attentes de notre clientèle» a-t-il déclaré, ajoutant ainsi que cette première session du Conseil d’administration de l’année 2014 se tient dans un contexte de recapitalisation du portefeuille de la banque, ce qui les prédispose à renforcer davantage leurs capacités d’intervention. 

Par ailleurs, le Président du Conseil d’administration de la B.c.h a fait savoir: «Si nous nous réjouissons de l’attention  portée par le Gouvernement congolais sur notre institution, depuis l’augmentation de son capital, il nous revient d’accompagner cette volonté politique par la pleine réalisation de nos objectifs, c’est-à-dire, emmener la B.c.h à jouer son rôle stratégique, celui de servir de cadre institutionnel et d’appui à la politique nationale de  l’habitat».

Pendant les travaux de cette session, il était question d’examiner l’activité, au cours de  cette période, le rapport de la dernière session du Conseil d’administration et de dégager les grandes orientations après l’augmentation du capital social de la banque. La session du Conseil d’administration a été suivie de l’assemblée générale qui a procédé à la désignation de nouveaux Administrateurs. 

Après la présentation des résultats de la banque par son Directeur général, le Conseil d’administration a pris acte de l’activité au 31 mars 2014, tout en encourageant le Comité exécutif à poursuivre l’élan d’efforts engagés pour la mise en œuvre du plan stratégique de la banque 2014-2018. Le Conseil s’est aussi réjoui de l’engagement du Comité exécutif dans l’application des résolutions issues du dernier Conseil d’administration.

Par ailleurs, le Conseil a pris acte, particulièrement, des conclusions de la dernière mission de la Co.b.ac (Commission bancaire de l’Afrique centrale) effectuée du 14 février au 14 mars 2014 et des dispositions de bonne gouvernance telles que proposées dans la charte du gouvernement d’entreprise à laquelle la B.c.h devra se conformer. Il a, ensuite, salué l’arrivée de nouveaux Administrateurs, représentant, respectivement, l’Etat congolais, la Banque de l’habitat de Tunisie et deux Administrateurs indépendants.

M. Ben Jameleddine Haj Abdallah, représentant l’Etat tunisien à cette session du Conseil d’administartion, la Tunisie, qui a l’expérience et l’expertise dans le domaine du financement de l’habitat, a donné quelques détails sur l’apport de la B.t.h à la B.c.h. «Ce partenariat est matérialisé par la nomination du Directeur général qui vient de la B.t.h. Il y a aussi un certain nombre de cadres qui viennent de la B.t.h, qui sont pour des missions de courte durée, pour appuyer la mise en œuvre des procédures au niveau de la B.c.h, soit au niveau de l’organisation, soit au niveau du produit épargne logements, etc», a-t-il dit.

Pour sa part, M. Fadhel Guizani, Directeur général de cet établissement bancaire, est optimiste sur l’avenir de la banque, surtout après sa recapitalisation. «L’augmentation du capital de 15 à 20 milliards va donner une grande impulsion au développement de l’habitat et surtout principalement l’habitat social qui est un objectif principal pour l’Etat congolais», a-t-il dit, en rappelant les différentes réalisations faites en 2013. Il s’agissait de l’amélioration des chiffes de la banque, surtout sur la réalisation des bénéfices, l’augmentation du capital de la banque. «La situation financière est devenue de plus en plus stable», a-t-il précisé et d’annoncer un nouveau produit dénommé «Epargne logement», qui met à la disposition des Congolais, une enveloppe de crédit à des taux préférentiels et sur une durée de remboursement allant jusqu’à 20 ans. Déjà, sur ce point-là, en 2013, nous avons accordé un certain nombre de crédits. Nous avons aussi engagé des financements de projets destinés à la promotion immobilière. On peut citer un premier dossier à Pointe-Noire sur le financement  de 118 logements et un autre à Brazzaville, pour la construction de 18 logements».

Clôturant la session, M. Jean Alfred Onanga est parti avec l’espoir que l’arrivée des nouveaux Administrateurs permettra à la banque de mutualiser les efforts, afin de répondre, à la fois, aux exigences des partenaires et de la clientèle. 

Rappelons que la B.c.h est une institution bancaire créée par la volonté politique du Président de la République, Denis Sassou Nguesso, grâce au soutien des hautes autorités de la République de Tunisie, pour promouvoir la politique du logement social au Congo, afin de permettre à chaque Congolais d’accéder à un logement décent.

Par Jrang An@go.

mardi 22 avril 2014

Ministère de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat : La Société Nationale des Habitations à Loyers Modérés a, désormais, ses statuts

Photo de circonstance

Lors du Conseil des Ministres du vendredi 21 mars 2014 le gouvernement a adopté les statuts de la SN-HLM (Société Nationale des Habitations à Loyers Modérés), sur présentation du Ministre de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat, Claude Alphonse N’Silou.

Selon l’article 3 de la loi la créant, «La Société Nationale des Habitations à Loyers Modérés a pour missions de: permettre à un plus grand nombre d’accéder à un logement décent, sous forme locative à travers les loyers personnalisés adaptés aux revenus des populations économiquement vulnérables; assurer la gestion des habitations réalisées par l’Etat ou ses démembrements qui sont mis à sa disposition».
Voici la présentation faite par le Ministre Claude Alphonse N’Silou, lors du Conseil des Ministres qui a adopté les statuts de la SN-HLM et dans laquelle il fait le point des différents programmes immobiliers.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Ministres, Chers Collègues, Parmi les missions assignées au Département dont j’ai la charge, il y a celle d’améliorer le cadre de vie de nos concitoyens, notamment en augmentant, de manière significative, l’offre publique en logements, particulièrement au profit des populations vulnérables. Il est possible de faire aujour-d’hui un bilan sommaire sur les programmes immobiliers en cours:
- dans le partenariat public-privé, nous avions prévu de réaliser 4.500 logements, desquels 709 logements avec locaux commerciaux sont terminés ou en voie de l’être;
- dans le partenariat stratégique, nous avions prévu de réaliser 8.000 logements, desquels 1.032 logements sont terminés ou en voie de l’être.

Dans ce dernier partenariat, ce nombre n’est pas exhaustif. Vont s’y ajouter les logements à construire sur le site du sinistre du 4 mars 2012 et les logements à construire dans d’autres localités parmi lesquelles Sibiti et Ouesso. Il faut noter que de ces logements, 295 seulement ont été cédés. Cette cession s’est faite à titre expérimental, pour recueillir les observations des occupants, afin d’améliorer l’exécution des travaux et apprécier le comportement de nos concitoyens dans la vente en état futur d’achèvement (Vefa). 

Monsieur le Président, Chers Collègues, La problématique de logements a deux volets:- le volet production de logements; - et le volet accession au logement, particulièrement aux populations vulnérables, donc à revenus modestes. Le promoteur public dont la mission est de produire des logements a été créé: C’est la Soprim. 

Avec les réalisations du promoteur public, la Soprim récemment créée et celles du secteur privé qui deviennent de plus en plus importantes, et au regard du bilan que je viens d’évoquer, on peut dire que la dimension «production de logements» commence à prendre corps dans notre pays. Il faut maintenant régler la question de l’accession au logement, qui est un point crucial sur lequel les populations nous attendent. En effet, l’accès, par les populations à faibles revenus, aux biens produits par l’Etat est le début du règlement concret des problèmes sociaux auxquels les populations sont confrontées quotidiennement.

Monsieur le Président, Chers Collègues,L’accession au logement comporte également deux compartiments: l’accession à la propriété et l’accession sous forme locative. C’est celle dont il est question aujourd’hui. L’accession à la propriété suppose qu’on dispose d’un revenu conséquent permettant d’acquérir simplement un logement, ou d’un revenu éligible au prêt bancaire. Quand ces conditions ne sont pas réunies, l’Etat peut créer des mécanismes financiers permettant aux populations à revenus modestes d’accéder, malgré tout, à la propriété, à travers le prêt bancaire garanti par le Fonds de l’habitat.

Il y a, cependant, la majorité de nos compatriotes qui ne disposent pas de revenus pouvant leur permettre d’accéder à la propriété. D’où la nécessité d’avoir créé une entité dont la mission est de s’occuper de ces populations économiquement vulnérables, afin que celles-ci accèdent aussi aux logements. C’est la Société Nationale des Habitations à Loyers Modérés (S.N-H.L.M) dont la mission est de permettre à ces compatriotes économiquement vulnérables, à revenus très modestes, d’accéder, malgré tout, aux logements que nous construisons, à travers des loyers adaptés à leurs faibles revenus.

La Loi créant la S.N-H.L.M a été adoptée et promulguée. C’est la Loi n°19-2013 du 26 Octobre 2013. Il est question, aujour-d’hui, d’adopter ses statuts comme le prévoit l’article 7 de ladite loi.

Je vous remercie.

mercredi 16 avril 2014

A.f.d (Agence française de développement) : De l’eau pour tous, pour un développement durable en milieu rural

Photo : une vue des participants.

L’A.f.d (Agence française de développement) a organisé, le 19 mars 2014, à l’Institut français du Congo, dans la salle André Gide, une table ronde autour du thème: «Permettre un accès durable à l’eau en milieu rural, enjeux et retours d’expériences pour le Congo».

Quatre intervenants du secteur de l’Eau et de l’Assainissement, à savoir : Mme. Georgette Ingani, représentante du bureau Congo de l’E.a.a (Eau et Assainissement pour l’Afrique), François Gamboni, directeur général de l’Anhyr (Agence nationale pour l’hydraulique rurale), El Hadji Ba, chef de projet dans le district du Pool pour la Croix-rouge française, et Martin Lemenager, chef de projet de la division Eau et Assainissement de l’A.f.d à Paris, ont animé cette Table ronde.

L’accès à l’eau potable constitue un enjeu important au Congo où le taux d’équipement en milieu rural était en moyenne de 29%, en 2008, avec de fortes disparités entre les départements. Si des efforts importants sont consentis par le gouvernement congolais, afin d’améliorer cette situation, la question de l’accès à l’eau en milieu rural constitue, toujours, un enjeu, compte tenu de l’isolement, des contraintes techniques ou socio-économiques rencontrées. C’est dans cette optique que Mme Georgette Ingani a présenté les enjeux de l’accès à l’eau pour les populations et les initiatives, pour y faire face. Pour elle, la mission de l’E.a.a est l’hygiène et l’assainissement de l’eau pour tous et toujours  dans une Afrique  prospère  et réunie, car, a-t-elle poursuivi, «l’accès à l’eau potable conduit à une meilleure situation de santé.» 

Par ailleurs, François Gamboni a évoqué, pour sa part, la situation de l’accès  à l’eau en milieu rural et les enjeux plus spécifiquement rencontrés au Congo. Pour rappel, l’Anhyr  a été créée en 2008 et elle est gérée par le gouvernement. Le lancement de ses travaux a eu lieu en août 2013, à Madingou, dans le département de la Bouenza. En termes d’accès à l’eau en milieu rural, l’Anhyr a mission d’assurer la production économique rurale. A ce titre, elle devra réaliser les barreaux hydrauliques en milieu rural. 

Concernant les enjeux, François Gamboni  a évoqué plusieurs facteurs, parmi lesquels: l’ouverture de la concurrence dans l’exploitation eau, le marché de la consommation d’eau potable en pleine expansion. El Hadji Ba a fait, ensuite, le témoignage d’un projet d’amélioration  d’accès à l’eau potable et d’assainissement en cours dans les districts d’Ignié et de Ngabé. «Ce projet durera 42 mois et prendra fin en Avril 2015. Il consiste à améliorer l’état de santé de la population des districts d’Ignié et Ngabé», a-t-il souligné. 

Enfin, Martin  Lemenager a abordé la question des projets d’adduction d’eau et de leur pérennisation; il a présenté les caractéristiques clés du secteur de l’eau et l’assainissement. Pour lui, la crise de l’eau est, souvent, une crise de la gouvernance, une gouvernance «multi niveaux».Notons que cette table ronde a permis non seulement d’échanger entre les acteurs du secteur, mais aussi, de mener une démarche qui consiste à poser   les puits d’eau et  à évoquer  les difficultés qui se présentent. 

L’A.f.d intervient dans plusieurs pays pour combattre la pauvreté et favoriser le développement. Elle met en œuvre la politique définie par le gouvernement français. 

Par Jrang An@go.

mardi 1 avril 2014

Congo-Maroc: équipements et travaux publics : Emile Ouosso et Aziz Rabbah vont insuffler une nouvelle dynamique au management du B.c.b.t.p

Photo : Séance de travail entre les deux parties.

Du 18 au 24 mars 2014, une délégation congolaise, constituée, essentiellement, d’experts en travaux publics, conduite par Emile Ouosso, ministre de l’équipement et des travaux publics, a séjourné à Rabat, capitale du Royaume chérifien. Suite aux  deux conventions signées, en marge du Forum Build Africa, tenu à Brazzaville, du 5 au 7 février 2014, par Emile Ouosso, et Mohamed Najib Boulif, ministre délégué auprès du ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, chargé du transport du Royaume du Maroc.  

La première convention est un cadre d’assistance technique entre le Ministère de l’équipement et des travaux publics de la République du Congo et le Ministère de l’équipement, du transport et de la logistique du Royaume du Maroc. Son objet: faire bénéficier la partie congolaise de l’assistance technique appropriée, dans le cadre de projets de construction routière, par la mise en place de moyens et compétences techniques spécifiques nécessaires. La seconde consacre un partenariat et une coopération entre le laboratoire public d’essais et d’études (L.p.e.e) du Royaume du Maroc et le B.c.b.t.p (Bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics) de la République du Congo. Cette convention va définir le cadre général des rapports de coopération et de partenariat entre L.p.e.e et le B.c.b.t.p. Elle facilitera et intensifiera les échanges techniques et professionnels entre les deux parties, constituant, ainsi, un cadre de base devant servir à l’établissement de contacts de coopération opérationnelle plus spécifiques entre les différents centres des deux structures.

Au cours de son séjour de travail et, en vue de répondre à ses différentes attentes, notamment celles ayant trait à l’assistance technique, à l’échange d’expertises et à la formation, la délégation congolaise a effectué des visites auprès du laboratoire public d’essais et d’études, à l’institut de formation portuaire, à l’institut de formation aux engins et à l’entretien routier ainsi qu’au port Tanger Méditerranée. Par ailleurs, une réunion regroupant les experts des deux pays a été tenue, le 18 mars 2014, au centre d’accueil et de conférences du Ministère de l’équipement, du transport et de la Logistique. Au cours de celle-ci, les deux parties respectives ont discuté des moyens de développer et de renforcer la coopération bilatérale, dans le domaine des infrastructures et des travaux publics, notamment par l’identification d’actions et de projets de coopération concrets, ainsi que par la proposition de recommandations visant leur mise en œuvre effective. 

Le ministre Aziz Rabbah et son homologue Emile Ouosso ont co-présidé une réunion plénière à l’issue de laquelle les deux parties ont convenu d’œuvrer à la consolidation de ce partenariat offrant d’énormes opportunités de collaboration et de coopération sud-sud entre les deux pays. Réaffirmant leur profond attachement au renforcement de la coopération exemplaire et séculaire, les deux parties ont convenu d’insuffler une nouvelle dynamique au management général du B.c.b.t.p. La partie congolaise a exprimé, à cet effet, l’urgente nécessité de mettre à disposition de cette entité deux experts ou consultants ayant une expérience avérée en matière d’ingénierie administrative et financière, d’expertise comptable et de conseil en gestion (assistant du directeur général); d’action commerciale et marketing (directeur commercial). 

Les deux parties ont, aussi, convenu de mettre en place une assistance technique permettant d’élaborer des référentiels techniques au Congo, pour réaliser des travaux et contrôler la qualité: Cpc (Cahiers de prescriptions communes) routes et ouvrages d’art à appliquer sur un projet pilote; un programme de formation dans les domaines d’activités du laboratoire et de la gestion du patrimoine routier. Ce faisant, une première mission d’experts marocains sera effectuée auprès du Ministère de l’équipement et des travaux, publics du Congo, au mois de mai 2014, en vue de définir la méthodologie, la feuille de route ainsi que les termes de référence, pour réaliser chacune des actions précitées. 

La partie marocaine s’est dit disposée à assurer un transfert d’expertise et d’expérience à la partie congolaise, en matière d’élaboration du système de qualification et de classification des entreprises et des laboratoires du B.t.p, de manuels d’utilisation ainsi que du système d’agrément des bureaux d’études et du renforcement du dispositif légal et réglementaire lié au contrôle des ouvrages et grands équipements publics. 

La société nationale des autoroutes du Maroc, à travers sa filiale Adm Projet, accompagnera le Fonds routier congolais en matière de modernisation et d’informatisation du système de péage. Car, la partie congolaise a émis le souhait de bénéficier de l’expérience marocaine en matière de développement du système de pesage des poids lourds; du montage institutionnel et du fonctionnement de la caisse de financement routier et du fonds spécial routier. La partie congolaise a, de son côté, exprimé le besoin de se faire accompagner par une assistance technique marocaine, dans la réalisation des trois projets structurants: Rn6 reliant Mila-Mila-Makabana-Mossendjo-Mayoko-Mbinda-Frontière Gabon (255 km); Rn15 reliant Liranga-Impfondo-Dongou-Enyelle-frontière République centrafricaine (573 km); Rn4 reliant Tandou-Youmbi-Nzambi-frontière Gabon (110km) y compris la construction des ponts sur la Noumbi (100 ml) et la Lagune Conckouati (980 ml). 

A la demande de faire bénéficier d’une formation aux techniciens congolais au sein des instituts de formation des techniciens des travaux publics, sous tutelle du Ministère de l’équipement, du  transport et de la logistique, la partie marocaine étudiera la possibilité d’accueillir 4 à 5 techniciens congolais par an, chargés de l’entretien routier à l’lfeer (Institut de formation aux engins et à l’entretien routier), tout comme des agents et cadres congolais pour des sessions de formation continue. 

Toutefois, les deux parties ont convenu de mettre en place une commission mixte sectorielle, pour le suivi et l’évaluation des actions précitées. Cette commission mixte se réunira tous les deux ans, alternativement, à Rabat et à Brazzaville. Elle regroupera les experts des deux parties.

Par Jrang An@go.