dimanche 30 juin 2013

Promotion de la femme : le Congo veut se doter d'un cadre juridique pour les journées commémoratives

Photo : Une vue des participantes.

Les projets de décrets relatifs à sept journéesinternationales de la femme ont été examinés au cours d'un atelier organisé le 28 juin à la préfecture de Brazzaville

En dépit de la célébration depuis plusieurs années des différentes fêtes internationales, le Congo ne dispose toujours pas d'un cadre juridique instituant ces journées. C'est le cas des Journées internationales de la femme du 8 mars, des familles du 15 mai, des veuves du 23 juin, de la femme panafricaine du 31 juillet, de la jeune fille du 11 octobre, de la femme rurale du 15 octobre, et de l'élimination de la violence à l'égard des femmes du 25 novembre.

Outre l'examen de ces textes d'application, les participants à cet atelier ont également examiné le projet de décret portant création du Conseil national de la femme et de l'équité du genre. Une fois créée, cette structure va permettre à la politique nationale-genre de se doter d'un texte en plus du Programme national de développement.

Présidant la cérémonie d'ouverture, le directeur du cabinet de la ministre de tutelle, Ludovic Oniangué, a indiqué que cet atelier s'inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de promotion et d'intégration de la femme au développement. Il vise aussi l'amélioration du statut politique, économique, juridique, social et culturel de la femme, ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles.

« C'est une opportunité tout indiquée d'apporter votre appréciation pour requérir vos avis et recommandations en vue de l'enrichissement desdits projets de décrets, avant leur transmission au secrétariat général du gouvernement pour enrôlement et adoption en conseil des ministres », a-t-il souligné, souhaitant que cet atelier puisse jouer sa partition pour l'amélioration continue du statut de la femme congolaise.

Ludovic Oniangué a, par ailleurs, rappelé qu'au sujet de l'amélioration du statut de la femme, des chartes, conventions, résolutions, recommandations et déclarations ont été adoptées aux niveau des Nations unies, de l'Union africaine, des organisations régionales et sous-régionales. De même, des journées internationales concernant la femme ont été instituées. Mais, a-t-il poursuivi, au plan national, ces journées ne sont pas encore formellement instituées. 

Interrogée sur l'importance de ces journées pour le Congo, la conseillère administrative et juridique de la ministre de la Promotion de la femme et de l'Intégration de la femme au développement, Virginie Ndessabeka, a déclaré qu'elles concernaient l'amélioration du statut de la femme en général. « Il ne suffit pas de célébrer, il faut encore conforter l'engagement au niveau international du Congo par des textes nationaux qui sont eux des documents d'application, de confirmation de ces déclarations, de ces engagements internationaux »,

Par Jrang An@go.

samedi 29 juin 2013

Fespam : la société de télécommunications Azur sponsorise l'événement

Photo : Le ministre de la Culture et le PDG de la société Azur paraphant le contrat.

L'accord autorisant la société de télécommunications Azur à sponsoriser le Festival panafricain de musique (Fespam), qui se déroulera du 13 au 20 juillet, a été paraphé le 27 juin au ministère de la Culture et des arts

C'est en sa qualité du président du comité de direction du Fespam que le ministre de la Culture et des arts, Jean-Claude Gakosso, a signé avec le président-directeur général (PDG) de la société Azur, Jean Bruno Obambi, le contrat permettant à cette jeune société d'assurer la promotion à Brazzaville de la musique panafricaine.

Grâce à ce contrat, la société de télécommunications Azur, qui jouit actuellement d'une notoriété nationale, acquerra de la visibilité sur le plan international. Après avoir paraphé le document, Jean-Claude Gakosso a félicité le PDG de la société Azur et son équipe d'avoir choisi de soutenir le Fespam.

Le Fespam, a-t-il rappelé, est devenu une institution à la réputation établie, connue dans le monde entier. Il se bat pour la préservation de l'identité culturelle africaine à travers la musique et célèbre l'humanisme et la fraternité. Ainsi donc, la couleur bleu d'Azur est parfaitement appropriée à ce mariage.

Il a également remercié la société pour tout ce qu'elle a fait dans le passé en matière de mécénat envers les artistes. Le récent sponsoring de la célébration du vingtième anniversaire de l'orchestre Extra Musica de Roga-Roga en est une parfaite illustration. « Merci beaucoup de soutenir l'art et la culture et d'honorer les artistes. Je pense que nous avons scellé ce soir un mariage de raison qui va produire de beaux fruits, de beaux enfants », a conclu Jean-Claude Gakosso.

Pour le PDG d'Azur, ce contrat de sponsoring de la neuvième édition du Fespam est un grand moment pour sa société : « Pour Azur Congo, c'est un honneur de se marier avec cette grande maison qu'on appelle le Fespam qui fait notre honneur en Afrique et ailleurs. Parce que le Fespam est une institution très importante pour l'Afrique, pour la culture et la musique en général. Nous sommes très heureux d'être ici ce soir pour sceller ce mariage. Azur existe au Congo certes, mais elle n'est pas encore connue à l'extérieur. Grâce à ce contrat, on va parler aussi d'Azur à l'extérieur. »

Azur, a-t-il souligné, soutient les activités culturelles au Congo, parce qu'elle est une société congolaise. Chaque fois qu'il y a un événement qui concerne les Congolais et les Africains, Azur est toujours là pour les accompagner. « On va se préparer pour soutenir le Fespam en déployant la publicité qu'il faut, en soutenant les artistes qui vont arriver d'un peu partout, en restant à leurs côtés. Nous ferons en sorte que cette édition et la fête soient belles », a-t-il ajouté. 

Par Jrang An@go.

vendredi 28 juin 2013

Marchés publics : trois projets du ministère des Postes et télécommunications manquent de soumissionnaires

Photo : La séance d'ouverture des offres au ministère des Postes et télécommunications.

Sur les six marchés soumis aux appels d'offres, trois seulement ont trouvé des candidats lors de l'ouverture des plis qui a eu lieu le 26 juin

Les trois projets du ministère des Postes et télécommunications n'ayant pas fait l'objet d'offres concernent la création d'un réseau Intranet/Internet (e-gouvernement), le déploiement des logiciels pour les administrations et les structures annexes ainsi que la création d'un centre de sécurité des systèmes d'information de l'administration.

En revanche, les sociétés Fitec, Bacodim, Devea-Congo, Polytech et Sovemac ont soumissionné pour les équipements et matériels de contrôle et de surveillance de l'Inspection des postes et télécommunications. Les montants oscillent entre 190 et 232 millions FCFA.

Les quatre premières entreprises ont également postulé pour l'équipement des réseaux téléphoniques métropolitains à fibre optique (boucle locale). Les montants vont de 190 millions à 2,5 milliards FCFA Concernant l'acquisition des cars postaux, cinq compagnies sont en lice. Il s'agit des Ets S Continental et MegaMix, des sociétés Étoile Contact service, DG Sarlu et Sovemac, dont les offres varient de 94 à 112 millions FCFA. 

Cette première séance d'ouverture d'offres au ministère des Postes et télécommunications s'est déroulée en présence du ministre de tutelle, Thierry Lézin Moungalla, et du directeur général de l'Autorité de régulation des marchés publics, David Martin Obami. Selon le ministre, son but est double. « Elle consiste d'abord à déterminer que les administrations de l'État respectent les règles de transparence édictées par le Code des marchés publics.

Elle consiste aussi à remplir nos obligations nationales légales et aussi vis-à-vis des partenaires qui nous ont accompagnés pour l'élaboration de ce texte », a expliqué Thierry Lézin Moungalla, insistant sur le fait qu'il fallait s'assurer que les conditions préalables de transparence aboutiraient à des projets qui sortiront de terre.

Signalons que la majorité des entreprises soumissionnaires n'ont pas présenté de garanties bancaires. Les commissions techniques qui traiteront ces dossiers pour déterminer les sociétés qui seront retenues s'assureront probablement qu'elles existent.

Par Jrang An@go.

jeudi 27 juin 2013

Préparatifs des Jeux africains de Brazzaville 2015 : le Congo et l'Italie renforcent leur coopération dans le domaine du sport

Photo : le ministre des Sports s'entretenant avec le diplomate italien.

Le ministre des Sports et de l'éducation physique et le diplomate italien se sont engagés à poursuivre la coopération établie lors de la participation des cadets congolais au tournoi de Viareggio

Nicolò Tassoni Estense di Castelvecchio l'a indiqué le 26 juin au terme d'un échange avec Léon Alfred Opimbat. L'ambassadeur d'Italie au Congo entend jouer son rôle de facilitateur afin que le Congo bénéficie de l'expérience et de l'expertise italienne dans le domaine technique, mais aussi dans la gestion des infrastructures sportives devant accueillir les Jeux africains de Brazzaville 2015.

« Nous avons regardé les possibilités de continuer cette collaboration positive qui s'était établie. Et puis de voir comment l'Italie peut apporter son expérience et son expertise dans la gestion des événements sportifs dans le domaine des infrastructures, mais aussi dans le domaine technique pour soutenir l'effort congolais dans l'organisation de ce grand rendez-vous des Jeux africains de 2015 », a-t-il déclaré.

Le diplomate italien a salué la matérialisation de ce partenariat qui avait permis aux cadets congolais de se mesurer dans une compétition de haut niveau avec les équipes italiennes. « Certains joueurs ayant évolué dans ce tournoi ont été repérés par de grands clubs italiens de la série A. C'est une opportunité qui est déjà là. Mais notre travail consiste à entretenir cette dynamique, c'est-à-dire continuer à privilégier le travail sérieux et l'investissement sur le potentiel de ses jeunes », a-t-il souligné. 

Notons qu'au cours de cette compétition, les Diables rouges avaient été sponsorisés par la société italienne Fratelli Canalicchio. Cette dernière les a soutenus jusqu'à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations des moins de 17 ans qui s'est déroulée cette année au Maroc. L'ambassadeur d'Italie, qui jouera à coup sûr son rôle de facilitateur, poussera cette société à faire davantage pour les Jeux africains. 

Par Jrang An@go.

mercredi 26 juin 2013

Économie : la coopération italo-angolaise au beau fixe

Photo : Madame Micaela Biancofiore.

La sous-secrétaire d'État italienne à l'Administration publique vient de prendre part, à Luanda, à la Conférence internationale de coopération pour le Bassin atlantique

Si les mots n'ont pas toujours la même chaleur dans la bouche d'un politique, suivant qu'ils sont prononcés d'une partie ou de l'autre de l'équateur, on peut tout de même trouver dans le discours de Madame Micaela Biancofiore une certaine candeur et de la sympathie. Sous-secrétaire d'État à l'Administration publique, cette membre du parti de droite de Silvio Berlusconi, trouve qu'il y a plus de ressemblances que de dissemblances entre les Italiens et les Angolais qu'elle vient de rencontrer à Luanda. Bien plus, elle estime qu'en ces temps de crise en Europe, les Italiens pourraient trouver en Angola les opportunités qui furent celles qui leur permirent, il y a deux siècles, de retrousser les manches, s'implanter dans les Amériques et y prospérer.

« Je crois que les Italiens pourraient trouver leur Amérique en Angola et vice-versa. Ils pourraient y trouver un faisceau de relations inusuelles parce que l'Italie est un pays qui aime vraiment se donner aux autres », a déclaré Micaela Biancofiore. La ministre italienne a trouvé en Angola les caractéristiques d'un peuple presque méditerranéen. À l'instar des Italiens, a-t-elle soutenu, « les Angolais sont un peuple solaire, jovial, avec la seule différence par rapport aux Italiens et aux Européens qu'ils ont soif de croissance et ont, de ce fait, peut-être quelque chose à nous enseigner ». 

Absolument envieuse devant les 7% de croissance économique qu'affiche l'Angola, la ministre italienne a soutenu que les entrepreneurs de son pays feraient bien de venir investir en Afrique centrale. La région pourrait représenter l'une des solutions à la morosité d'une Europe en crise. Puisant ses références dans une réalité quelque peu lyrique, Micaela Biancofiore a cité...le Souverain pontife ! « Le pape François nous dit de ne pas nous faire voler notre espérance. Les Angolais peuvent nous redonner l'espérance de croître encore et de donner le meilleur de nous-mêmes, parce qu'il ne faut jamais oublier que l'Italie, c'est le pays de l'excellence », a-t-elle indiqué.

Et de louer l'état de la coopération italienne qui ne fonde pas ses racines seulement sur le pétrole, dont l'Angola est le deuxième producteur continent, mais aussi sur un partenariat basé sur des relations gagnant-gagnant. « C'est cette voie, ouverte par le ministre(des Affaires étrangères d'alors, Franco) Frattini, et que poursuit l'ambassadeur (Giuseppe - Ndlr) Mistretta, un de nos meilleurs ambassadeurs.  Et ce n'est donc pas un hasard si la ministre (des Affaires étrangères, Emma) Bonino reprendra le même chemin, ensemble avec une importante délégation d'entrepreneurs le mois prochain », a indiqué la ministre italienne.

Par Jrang An@go.

Tourisme : Nicolas Hulot au mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza

Photo : Bélinda Ayessa, Nicolas Hulot et le guide pendant la visite du mémorial.

En séjour à Brazzaville dans le cadre d'une tournée régionale en Afrique centrale, Nicolas Hulot, envoyé spécial du président de la République française, François Hollande, a visité, le 21 juin, le mémorial, en compagnie de la directrice générale de celui-ci, Bélinda Ayessa« 

L'histoire n'est pas un simple fil, elle est une dentelle délicate que l'on ne doit jamais détricoter », a écrit Nicolas Hulot dans le livre d'or du memorial. E

n effet, la tournée de Nicolas Hulot vise à attirer l'attention de l'opinion sur la protection des espèces menacées, singulièrement les éléphants, les grands singes et les rhinocéros ; mais aussi et surtout sur le développement durable. L'expert a non seulement consacré une partie de son temps à visiter le mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, mais il a également fait un lien entre sa mission et le site qui abrite les restes de cet explorateur qui, avant l'heure, a eu des préoccupations similaires.

En marchant sur les traces de l'explorateur Pierre Savorgnan de Brazza, l'envoyé spécial du chef de l'État français a découvert un anti esclavagiste, un homme de paix et de générosité de cœur. Mais il a aussi réalisé que l'explorateur avait des idées de développement, de préservation des populations locales et de leur environnement. C'est sans doute pour cette raison que Pierre Savorgnan de Brazza n'a pas permis, en son temps, l'installation des compagnies concessionnaires : il liait le développement des populations à leur milieu naturel.

Nicolas Hulot est resté très attentif aux explications qui lui ont été données par la directrice générale du mémorial, Bélinda Ayessa, et a apprécié le travail réalisé sur ce prestigieux site. 

Par Jrang An@go.

mardi 25 juin 2013

Karaté : plusieurs compétitions pour les Diables rouges

Photo : Le président de la Fécoka-Ama donnant les orientations.

Le programme qui s'étale sur une durée de sept mois a été retenu au terme du conseil fédéral de la discipline qui s'est tenu le 23 juin à Brazzaville

La réunion inaugurant l'olympiade 2013-2016 à la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires (Fécoka-Ama) a connu la présence de 59 conseillers sur 85 attendus. Un conseil que le président de la Fécoka-Ama, Dominique Ondzé, a qualifié de « conseil de l'espoir » car il a édifié les participants sur les défis que s'est fixés la fédération.

Des compétitions importantes attendent les karatékas congolais dans la période allant de juin à décembre de cette année. Les Diables rouges affronteront à la fin de ce mois les Léopards de la République démocratique du Congo dans une rencontre amicale internationale.
Les Diables rouges qui sont déjà en chantier, se préparent pour les 9e championnats d'Afrique centrale seniors qui se dérouleront du 20 au 24 août à Libreville au Gabon, et aux 7echampionnats d'Afrique juniors et cadets qui se disputeront du 26 août au 1er septembre en Tunisie.

Les Diables rouges sont engagés respectivement aux championnats du monde seniors en Grèce et à la Coupe du monde des juniors et cadets qui se disputera en décembre. Au cours de ce même mois, est prévu l'Open international de Brazzaville. La restructuration des Ligues départementales et la participation de Qwan ki do au stage de formation à Toulon en France, interviendront également entre juillet et décembre.

Les karatékas congolais ambitionnent par ailleurs de marquer la célébration du 53e anniversaire de l'indépendance du pays à Djambala dans le département des Plateaux par quelques démonstrations. « Le programme d'activités budgétisé nous édifie sur les défis auxquels nous serons confrontés.

Il nous faut faire violence pour tenir nos engagements. Se faire violence c'est opter pour la rigueur au travail, la volonté de réussir, la prise d'initiatives, la détermination et surtout la solidarité », a recommandé le président de la Fécoka-Ama avant de poursuivre : « Du karaté au Ju-jitsu, au Kick boxing, jusqu'au Qwan ki do et au Wu shu, nous avons des perspectives importantes, lesquelles nous tenons à faire aboutir positivement. Seul le succès doit être notre credo », a indiqué Dominique Ondzé au terme des travaux.

Par Jrang An@go.

lundi 24 juin 2013

Protection de la biodiversité : la France accompagne le Bassin du Congo

Photo : Nicolas Hulot.

Protéger davantage les ressources naturelles du Bassin du Congo afin qu'elles servent à l'humanité, tel est le sens de la mission que vient d'effectuer l'envoyé spécial du Président français pour la protection de la planète, Nicolas Hulot, dans quatre pays d'Afrique centrale

Le représentant de François Hollande s'est rendu tour à tour au Gabon, au Cameroun, en RD-Congo et au Congo-Brazzaville. À Brazzaville, il s'est entretenu avec le président de la République, Denis Sassou N'Guesso, le ministre de l'Économie forestière et du développement durable, Henri Djombo, et les responsables de quelques ONG et de la société civile œuvrant dans la protection de la faune. Les entrevues ont porté sur la protection des éléphants des forêts d'Afrique centrale, qui, si l'on y prend garde, risquent de disparaître dans les prochaines années, et surtout sur la protection de tout le Bassin du Congo, qui selon lui, est devenue une réserve mondiale.

Au cours d'une conférence de presse qu'il a animée le 21 juin à la case de Gaulle, marquant la fin de sa tournée dans la sous-région, Nicolas Hulot a salué les efforts entrepris par les pays d'Afrique centrale dans la protection des forêts et des espèces. Il a également annoncé la volonté de son pays d'accompagner ces États. Pour lui, il convient en effet d'accompagner les efforts des États africains dans la lutte pour la protection des espèces et de l'environnement.

Cela, a-t-il poursuivi, dans un esprit d'ouverture et de dialogue, avec en perspective les grandes échéances climatiques et environnementales à venir. « Derrière la problématique des éléphants de forêts d'Afrique centrale, il y a évidemment toute la problématique de gestion de cette forêt, des aires protégées et de la protection des espèces menacées du Bassin du Congo », a précisé l'envoyé spécial du chef de l'État français.

Nicolas Hulot a rappelé que le xxie siècle était marqué par des crises économiques, démographiques, environnementales... à cause de la bêtise humaine. À ces crises, a-t-il martelé, s'ajoutent toutes sortes de criminalités. Il est temps, a-t-il rappelé, de protéger l'environnement pour l'homme présent et les générations futures. 

« Le xxie siècle s'amorce dans une situation que l'humanité n'a pas connue jusqu'à présent, car c'est la première fois que l'humanité est confrontée à des enjeux universels de long terme. Ce que nous décidons de faire ou de ne pas faire aujourd'hui conditionne bénéfiquement ou cruellement, selon les dispositions, des conditions du présent de nos enfants et des générations futures », a prévenu l'envoyé spécial de François Hollande.

Les pointes d'ivoire devront être brulées à Brazzaville

Nicolas Hulot s'est réjoui de l'organisation au mois d'octobre d'un sommet des États de la Cééac sur la lutte contre le braconnage. Il a souhaité que ce sommet soit l'occasion pour ces pays de donner un message fort à l'échelle internationale. Parlant de ce sommet, il a dit avoir suggéré au président de la République, Denis Sassou N'Guesso, que les stocks d'ivoire soient symboliquement brûlés à cette occasion afin d'envoyer un message fort.

Au Congo, comme ailleurs où il est passé, Nicolas Hulot a dit que le cadre juridique pour la protection de la biodiversité existait, mais n'était pas souvent respecté sur le terrain soit pour des problèmes de gouvernance soit pour des raisons purement sociales. Il a également dit avoir proposé au président du Congo l'idée de doter la sous-région d'Afrique centrale d'une cour de justice qui ne s'occuperait que des questions de trafic d'ivoire.

Après l'Afrique centrale, l'envoyé spécial de François Hollande se rendra très prochainement aux États-Unis et dans certains pays d'Asie où règne le trafic des ivoires. 

Par Jrang An@go.

samedi 22 juin 2013

Élections : les membres de l'organisation du recensement administratif spécial présentés à l'assistance

Photo : Raymond Zéphirin Mboulou.

Dans le souci d'organiser des élections libres et transparentes suivant les recommandations faites au cours de la concertation politique de Dolisie, un décret portant organisation du recensement administratif spécial a été officiellement dévoilé le 21 juin à Brazzaville, en présence du ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou

Cette organisation est composée de la coordination nationale, du comité technique ainsi que des commissions locales. La maîtrise du corps électoral constitue des fondamentaux essentiels. À cet effet, le comité technique, l'organe clé du recensement, a été installé afin d'organiser cette opération en vue de déterminer un corps électoral fiable. « Le comité technique est un organe défenseur. Il est appelé à concevoir toutes les stratégies concourantes pour la réussite de cette vaste opération. Les personnes nommées doivent se mouler dans un objectif unique », a déclaré le ministre de l'Intérieur.

Ces organes ont pour mission de travailler, dans les délais, en vue de respecter le calendrier électoral. Pour ce faire, plusieurs sous-commissions ont été mises en place, notamment celles chargées de : la méthodologie et la collecte des données ; l'exploitation des résultats ; la sensibilisation et la communication ; l'administration, les finances et la logistique ; enfin, la sous-commission informatique.

Raymond Zéphirin Mboulou a ainsi profité de l'occasion pour rappeler l'urgence de cette opération, étant donné que les conseillers départementaux arrivent au terme de leur mandat. « Il faudrait travailler à concilier les exigences constitutionnelles avec les obligations politiques pour que les nouvelles assemblées locales se mettent en place et poursuivent l'œuvre de développement local », a-t-il conclu. 

La coordination nationale

Président : Raymond Zéphirin Mboulou
1er vice-président : Henri Bouka
2e vice-président : Marius Mouambenga
3e vice-président : Michel Ngakala
4e vice-président : Dominique Basseyla
5e vice-président : Jean-Michel Bokamba-Yangouma
6e vice-président : Germain Pephas Ewangui
Secrétaire-rapporteur : Augustine Koï
Trésorier : Benoit Nzoulani

Le comité technique

Président : Antoine Evoundou
1er vice-président : André Ongagna
2e vice-président : Marcel Nzondo
3e vice-président : Didier Ngondi
4e vice-président : Christian Grégoire Epouma
Secrétaire-rapporteur : Albert Mboungou Kimbouala 

Par Jrang An@go.

vendredi 21 juin 2013

Développement : les États-Unis octroient 75 000 dollars à six ONG congolaises

Photo : Les récipiendaires et l'ambassadeur (au centre). 

L'ambassadeur des États-Unis au Congo, Christopher Murray, a procédé le 20 juin à Brazzaville, à la signature des contrats de ces subventions en présence des ONG bénéficiaires

L'aide des USA accordée aux Organisations non gouvernementales (ONG) congolaises est estimée à 37 500 000 FCFA. Elle s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des projets communautaires et de la promotion de la démocratie et des droits de l'homme.

Les récipiendaires sont nombreux. L'œuvre Notre-Dame des veufs et orphelins du Congo, qui évolue dans le domaine de l'élevage des volailles, pourra grâce à ces fonds augmenter sa capacité de production pour venir en appui au Centre de formation professionnelle de Mbouono. La coopérative Action du Congo appuiera le projet piscicole et agricole de son organisation afin d'offrir de l'emploi et améliorer les conditions de vie des personnes handicapées, membres de sa coopérative, vivant à Brazzaville.

 L'aide financière des USA permettra aussi au groupement Père Lebadezet d'installer un système moderne d'irrigation d'eau à Kibouendé, de s'équiper en matériel agricole et d'étendre son exploitation. Ces fonds sont aussi destinés à l'ONG Coopérative km4 qui doit démarrer un projet piscicole à Madingou-Kayes. Autre bénéficiaire, la Congrégation des petites sœurs des pauvres.

Ces fonds lui permettront de former les jeunes de Brazzaville aux métiers de broderie, de pâtisserie, de soudure et de l'électricité. Enfin la sixième ONG à bénéficier du soutien financier américain est l'Association pour les droits de l'homme et de l'univers carcéral. Cette aide lui permettra de conduire une étude sur les droits des prisonniers en République du Congo. Les résultats de cette études feront l'objet d'une discussion afin d'identifier et de mettre en œuvre des stratégies qui amélioreront les conditions de vie dans les prisons.

« A travers ces fonds, les USA travaillent en collaboration avec la République du Congo afin d'avoir un impact direct sur le terrain aussi bien sur le développement que sur la démocratie. Vos projets offrent ainsi des opportunités d'emplois et de formation des femmes et des jeunes. Je suis ravi de constater que vos projets touchent les questions importantes du Congo comme la sécurité alimentaire, l'emploi, l'éducation et le droit des prisonniers », a précisé Christopher Murray, qui a informé que les fonds alloués à ces six ONG devraient avoir un impact positif sur la vie de plus de 6 000 Congolais au cours de cette année.

Les bénéficiaires ont promis de réaliser leurs projets. « Nos travaux s'exécuteront conformément au projet que nous avons présenté auprès de l'ambassade des Etats-Unis. Il s'agira concrètement d'agrandir notre espace à travers l'installation d'une irrigation moderne à Kibouendé dans le département du Pool », a assuré l'abbé Jean de Dieu Bouekassa, président du groupement Père Lebadezet pour le développement agropastoral de Kibouendé.

Rappelons que chaque année, l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique appuie les ONG congolaises à travers les fonds d'auto-assistance et les fonds pour la démocratie et les droits humains. Les fonds d'auto-assistance sont destinés à financer les projets communautaires dans les domaines de l'éducation et de la santé des ONG officiellement réconnues par le ministère de l'Intérieur. Les fonds pour la démocratie et les droits humains sont destinés à financer les organisations de la société civile qui promeuvent les droits humains et le renforcement des institutions démocratiques.

Par Jrang An@go.

jeudi 20 juin 2013

Rwanda : la ministre Séraphine Moukantabana invite les réfugiés rwandais du Congo a rentrer au pays

Photo : La ministre Séraphine Moukantabana animant la conférence presse.

La ministre rwandaise en charge de la gestion des catastrophes et des réfugiés a lancé cet appel le 18 juin au cours d'une conférence de presse animée à l'issue de la réunion bilatérale Congo-Rwanda sur la mise en œuvre de la clause de cessation du statut de réfugié des ressortissants de son pays au Congo

« Toutes les dispositions sur le plan politique, juridique, économique et social ont été prises par le gouvernement de la République du Rwanda pour garantir et faciliter le retour de tous les réfugiés rwandais vivant en République du Congo », a assuré Séraphine Moukantabana. Elle a ajouté que des passeports et autres titres de voyage allaient être attribués à tout candidat au rapatriement.

Et la ministre de poursuivre : « Nos compatriotes qui se sont réfugiés ici peuvent regagner leur pays sans s'inquiéter pour leur vie. La garantie que je peux leur donner concernant les conditions d'accueil, de sécurité, voire de paix c'est que le Rwanda a déjà rapatrié plus de 3,5 millions de personnes réfugiées dans d'autres pays. Elles sont là, réintégrées dans leurs activités. L'exemple le plus récent est celui de nombreux réfugiés rwandais qui étaient au Congo et qui sont rentrés chez eux. Les conditions de sécurité qui leur ont été accordées sont garanties à leurs semblables restés au Congo. »

Tout en espérant que son appel sera entendu et que les ressortissants de son pays vont abandonner le statut de réfugié, la ministre a demandé à ces derniers de croire en la volonté affichée par le gouvernement rwandais de les voir tous revenir sur leur terre natale : « Moi-même, j'ai été réfugiée et je sais ce que je dis. Je ne dis pas que tout le monde rentrera pour devenir ministre, mais pour rentrer dans sa dignité afin d'apporter sa pierre à l'édifice national. »

La ministre a néanmoins reconnu que certaines personnes ne voulaient pas opter pour le retour pour des raisons économiques ou parce qu'elles veulent d'abord solliciter des documents de voyage. Quant à ceux qui craignent de retourner parce qu'ils sont poursuivis pour « leur implication active » dans le génocide rwandais de 1994, Séraphine Moukantabana a rappelé que le Congo était signataire de conventions internationales et ne pouvait à ce titre « cautionner les gens en fuite de justice ». « Tout le monde n'est pas poursuivi par la justice, mais chacun en son âme et conscience sait comment il s'est comporté pendant la période du génocide »,a-t-elle relevé. 

Répondant à une question sur les raisons d'être de la prochaine réunion tripartite Congo-Rwanda-HCR prévue dans la deuxième quinzaine du mois d'août de cette année à Kigali, la ministre a dit que cette rencontre n'était pas une réunion de trop, comme certaines personnes peuvent le croire. Cette réunion s'inscrit dans la cadre de l'accompagnement de ce qui a été enclenché, a-t-elle précisé.

La rencontre de Brazzaville sur la mise en œuvre de la clause de cessation du statut de réfugié des ressortissants rwandais vivant au Congo a été l'occasion pour le gouvernement congolais de rappeler à la partie rwandaise qu'il retirera le 30 juin ce statut aux 8 404 Rwandais restés au Congo sur un total de 12 000 réfugiés arrivés en 1997.

Cette décision intervient après que des campagnes d'information et de sensibilisation aient été menées à l'endroit des réfugiés, des autorités locales administratives et de la force publique pour les édifier sur les trois options au libre choix des réfugiés. Il s'agit du rapatriement volontaire, de l'intégration locale, et de la demande d'exemption à la clause de cessation du statut de réfugié.

Notons que la délégation congolaise était représentée à la réunion bilatérale Congo-Rwanda par les ministres Basile Ikouébé des Affaires étrangères et de la coopération, Charles Richard Mondjo en charge de la Défense nationale et Émilienne Raoul des Affaires sociales, de l'action humanitaire et de la solidarité.

Par Jrang An@go.

mercredi 19 juin 2013

Université Marien-Ngouabi : journée culturelle Bayardelle

Photo 1 : Une représentation de la pièce de théâtre par les étudiants.

C'est sur le thème « Université, une vision pour le développement » que s'est tenue devant une pléiade d'étudiants la quatrième journée culturelle Bayardelle le 15 juin sur le perron de la faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH)

Cette journée culturelle a lieu chaque année au mois de juin et s'inscrit dans le cadre du programme d'activités de cet établissement universitaire. En effet, à la FLSH la dimension artistique est tout à fait indispensable, et la reconfiguration des programmes de cette faculté prévoit d'introduire ce module. Car l'art est une préoccupation académique de la FLSH.

La quatrième édition de la journée culturelle a été animée par plusieurs groupes réunis au sein de la compagnie culturelle de Bayardelle (CCB). Au programme théâtre, poésie, slam, contes, musique, danse, rap, one-man-show..., bref, tout ce qui a trait à la culture pour stimuler la FLSH dans le domaine de la culture et des arts.

La pièce de théâtre relatant l'histoire de la Grèce antique a été sans nul doute l'un des moments forts de cette journée. Très ému, le vice-doyen de la faculté, qui dans son mot d'ouverture a invité les étudiants a faire plus d'efforts de sorte que la culture prenne plus de place à Bayardelle, a déclaré que l'établissement allait s'engager à faire jouer la compagnie CCB à l'Institut français du Congo : « Je vous assure que vous êtes des jeunes talentueux. Sans metteur en scène, vous avez réalisé quelque chose de grandiose. Une bonne prestation théâtrale. La cinquième édition sera organisée en soirée et nous inviterons les autorités ministérielles et le recteur. »

Pour Dieudonné Tsokini, doyen de la FLSH, son établissement ne fait qu'exécuter le programme initié et adopté par le conseil d'établissement. En effet, il a été établi qu'à la fin de l'année, les étudiants et les enseignants se retrouvent pour célébrer la journée culturelle avant les examens.

Le thème retenu pour cette quatrième édition cadre parfaitement avec les préoccupations de l'alma mater congolaise, au centre de la problématique du développement. Le ministère de l'Enseignement supérieur fait, en effet, du développement, qui ne peut se faire sans que l'université ne s'implique, une priorité. La FLSH a le devoir de s'inscrire dans cette dynamique.

Enfin, le doyen de la FLSH a dévoilé le secret qui tient au cœur du recteur de l'université Marien-Ngouabi : mettre en place un orchestre au sein de l'université.

La journée s'est achevée par une parade de danses des étudiants sous le regard admiratif des responsables de l'établissement de Bayardelle. 

Par Jrang An@go.

Pêche et aquaculture : le ministre réceptionne des motos et du matériel de laboratoire

Photo : Un échantillon des motos réceptionnées.

Ce matériel composé de motos, de congélateurs et d'autres articles permettra au ministère de la Pêche et de l'aquaculture de renforcer les capacités opérationnelles de ses agents en vue d'un meilleur rendement

D'une valeur de 24 millions FCFA, ces équipements ont été officiellement livrés au ministre de la Pêche et de l'aquaculture, Bernard Tchibambéléla, le 15 juin à Brazzaville, par la société Thélusma, adjudicataire du marché.

Le premier lot de ces équipements flambons neuf est composé de 17 motos de liaison de marque KTM. Très performantes et opérationnelles, celles-ci seront mises à la disposition de tous les départements du Congo, afin de permettre aux chefs de stations piscicoles la mobilité dans la réhabilitation des stations piscicoles domaniales. Dans le même lot figuraient les équipements de laboratoire prévus dans le volet concernant la construction d'un débarcadère de pêche.

Le ministre de la Pêche a également réceptionné des congélateurs, des réfrigérateurs et des glacières nécessaires pour congeler le poisson, mais aussi des imprimantes et des photocopieuses.Le ministre de la Pêche et de l'aquaculture a transmis ce matériel à un échantillon de bénéficiaires, présents à cette cérémonie. Il a profité de l'occasion pour remettre à une communauté de pêcheurs de Ngamakosso, appelée La Nasse, une centaine de nasses de pêches. Un geste généreux visant à aider ces pêcheurs à augmenter leur production.

L'objectif du ministère de la Pêche et de l'aquaculture par l'acquisition de ce matériel est d'envisager l'augmentation significative de l'offre halieutique au Congo et de lutter contre la faim, conformément aux attentes du gouvernement. Rappelons que l'acquisition de ce matériel fait partie des projets prioritaires du ministère de la Pêche et de l'aquaculture, qui tient à exécuter les directives prescrites par le chef de l'État dans sa lettre de mission.

Par Jrang An@go.

lundi 17 juin 2013

Marchés publics : l'ARMP envisage de mettre en place un réseau de journalistes

Photo : Bienvenu Okiemy entouré de David Martin Obami et de Pierre Mabiala.

Le directeur général de l'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), David Marin Obami, a dévoilé cette ambition à l'occasion de l'atelier d'information et de formation des 11 et 12 juin à Brazzaville à l'attention des professionnels des médias

Placé sur le thème « Les médias, la commande publique et la bonne gouvernance », cet atelier n'avait pas seulement pour but d'édifier les professionnels des médias sur la place et le rôle de l'ARMP dans le dispositif institutionnel du pays. Il visait à la mise en place d'un réseau de journalistes spécialisés dans le traitement de l'information sur les marchés publics.

Selon le directeur général de l'ARMP, la réforme du système de passation des marchés publics engagée par le gouvernement de la République a besoin de plus de portée par les compétences et, au-delà, par les supports techniques pour le plus grand profit des bénéficiaires. « Cet atelier de formation et d'information marque le point de départ d'une collaboration sans faille entre les entreprises de communication et l'ARMP », a indiqué David Martin Obami, se demandant s'il l'on pouvait concevoir un pouvoir sans l'information et la formation de ses animateurs.

Présidant la cérémonie d'ouverture, le ministre de la Communication, Bienvenu Okiemy, a souligné que la problématique retenue était essentielle. Cela dans la mesure où le Congo a entrepris ces dernières années une série de réformes économiques et structurelles visant à soutenir la croissance économique et à lutter contre la pauvreté. D'après lui, la presse, qui est la sentinelle des valeurs publiques, doit jouer son rôle pour l'aboutissement et la réussite de ces réformes. « Dans le cadre de la bonne gouvernance, l'État a exigé un nouveau code. L'objectif est la transparence dans la gestion des marchés publics. La prise en compte du rôle des médias dans ce dispositif se révèle essentielle », a précisé le ministre.

Ainsi pendant deux jours, les participants venus des médias et organes de presse, tant du secteur privé que public, ont suivi plusieurs communications, entre autres, du traitement de l'information économique et de la commande publique, dont le montage institutionnel et la responsabilité des médias dans le processus des réformes en cours au Congo. Les autres exposés ont porté sur la fraude et la corruption dans les marchés publics et le contentieux dans le processus de passation et d'exécution des marchés publics. 

Par Jrang An@go.

vendredi 14 juin 2013

Santé publique : le contrôle et la prévention de la rage, véritables moyens pour faire face à la maladie

Photo : Firmin OyéPhoto : Dieudonné Koguiyagda entouré du représentant du ministre et de ses collaborateurs et partenaires. 

Le sujet a fait l'objet de discussions, le 12 juin à Brazzaville, à l'occasion du séminaire national sur le contrôle et la prévention de la rage, initié par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en partenariat avec le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage

Ce séminaire, qui a réuni les spécialistes venus d'Afrique et d'Europe, a été un moment solennel pour préparer une riposte efficace à la rage au Congo et dans le monde. Deux jours durant, plusieurs thèmes ont été développés par les professionnels de la santé animale et humaine, de l'environnement et de la faune. Il s'agit entre autres de : la rage : état des lieux et moyens de lutte ; la rage dans le monde : situation actuelle et méthodes de lutte ; la situation de la rage et la prise en charge des malades au Congo.

À partir de cette kyrielle d'exposés, les participants ont dressé l'état des lieux de la maladie et exploré des pistes de collaboration, en vue d'améliorer de façon efficace, les échanges ainsi que les capacités des acteurs, dans le diagnostic, la surveillance, la prévention, l'enseignement et la recherche sur la rage.

Ce séminaire atelier visait non seulement le renforcement des capacités de diagnostic et de prévention de la maladie, mais surtout l'appui à l'élaboration d'une stratégie efficiente de lutte contre ladite maladie, tant au plan national que régional. Ce séminaire visait aussi, une meilleure connaissance des cas de rage animale et humaine, et du risque, par les professionnels de la santé, les services vétérinaires et les personnes à risque.

Par ailleurs, pour parvenir à des résultats satisfaisants, la FAO a prévu courant 2013, plusieurs activités connexes. Il s'agit entre autres, de l'organisation, avec l'aide de son centre de référence pour la rage, d'une session de formation axée sur le diagnostic de la rage en laboratoire. Ces travaux permettront aux participants d'échanger et de partager les informations, les pratiques et les opportunités sur la lutte contre la rage.

Le représentant de la FAO au Congo, Dieudonné  Koguiyagda, qui a présidé les travaux, a réitéré le soutien de son institution pour lutter contre cette maladie d'origine animale.  

Par Jrang An@go.

jeudi 13 juin 2013

Éducation : le Centre de formation Objis s'implante au Congo

Photo : Le directeur associé d'Objis-France, Nassur Mhoumadi.

Le lancement officiel de cette structure s'est déroulé en présence du directeur associé de la société Objis-France internationale, Nassur Mhoumadi, et du représentant d'Objis-Congo, Philippe Ella Dirat

Spécialisé dans la formation informatique en France, le groupe entend apporter son savoir-faire en formant les Congolais dans six métiers d'avenir selon le projet de développement « Java/jee ». Nassur Mhoumadi déplore le fait que dans les pays africains, on a souvent recours à des personnes qualifiées de l'extérieur. « Le choix porté sur le Congo coïncide avec la volonté de ce pays d'avoir une formation qualifiante, en cette année particulière dédiée à l'éducation », a-t-il précisé.

La formation de développement « Java/jee » est organisée à l'intention des étudiants, des entreprises et des professionnels. L'OCI, la CNSS et le personnel du ministère des Finances vont profiter de cette opportunité, sachant toutefois que seulement soixante places restent disponibles. Parmi les options retenues, citons les métiers de développeur en informatique, de concepteur, de chef de projet, de testeur, d'administrateur et d'architecte informatique.  

Les cours débuteront le 2 octobre et s'étendront sur neuf mois. « L'objectif de ces cours du soir est d'encadrer des personnes capables de relever efficacement les défis informatique de demain. Á la fin de la formation, ils devront également être aptes à proposer des solutions adaptées aux besoins des administrations publiques et des entreprises du Congo », a indiqué Philippe Ella Dirat.  

Lors de l'inscription - adressée à la Maison des informaticiens au Congo - qui vient de démarrer, un diagnostic est élaboré par les formateurs sur le profil de l'apprenant. Cela consiste à connaître ses faiblesses et ses qualités pour une meilleure orientation de l'étudiant. Un accompagnement en ligne d'autres formateurs et pédagogues expérimentés est prévu pendant le cursus. Après l'évaluation finale, un certificat sera remis ainsi qu'un diplôme reconnu par l'État français. Des journées portes ouvertes pour les étudiants se tiendront samedi 15 juin afin de rapprocher le Centre du public congolais.  

Le Centre de formation des métiers de l'informatique, Objis-France international, a été créé en 2005 à Paris. Le groupe est également installé à Lyon et à Dakar.

Pour de plus amples précisions, consulter le site internet http://www.objis-congo/. 

Par Jrang An@go.

Coopération : la Russie se félicite de sa coopération avec le Congo

Photo : Youri Romanov pendant son allocution.

À l'occasion de la célébration à Brazzaville, le 12 juin, de la fête nationale de la Russie, l'ambassadeur Youri Romanov a salué l'excellence des rapports entre les deux pays

« Pour nous, la République du Congo demeure un partenaire fiable sur le continent africain. Au mois de novembre dernier a eu lieu la visite officielle du président Denis Sassou N'Guesso en Russie, la première visite du chef de l'État congolais depuis les trente dernières années », a rappelé Youri Romanov, avant d'ajouter que ces relations étaient marquées par une tradition d'amitié et de confiance mutuelle.

Son pays apprécie hautement cette coopération, a-t-il souligné, « d'autant plus que les positions de nos pays sur les questions internationales sont proches ou coïncident avec celles du Congo, ce qui assure une base solide à notre collaboration, constructive au sein de l'ONU et d'autres institutions internationales ».

Il s'est également réjoui des bonnes perspectives économiques et commerciales entre les deux pays, avec la tenue à Moscou du troisième Forum d'affaires russo-congolais qui a connu la participation du chef de l'État et a confirmé l'intérêt des opérateurs économiques russes à réaliser des projets socio-économiques au Congo. 

Au plan international, Youri Romanov a précisé  la position de son pays sur les différentes crises que connaît le monde aujourd'hui, notamment au Proche-Orient et en Afrique du Nord. À propos de la Syrie, il a indiqué qu'il existait une base consensuelle pour le règlement de ce conflit et que les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, notamment « Genève 2 », auront un impact positif sur la situation dans ce pays.

L'un des grands axes de la politique étrangère de la Russie reste l'approfondissement de la coopération dans les ensembles régionaux, comme le groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), le G20, le G8 et l'Organisation de coopération de Shanghai, qui connaissent un développement dynamique. L'un des objectifs prioritaires désigné par le président Vladimir Poutine est la création d'un espace économique et humain unique de l'Atlantique à l'océan Pacifique, a souligné Youri Romanov.

Pour y parvenir, a renchéri Youri Romanov, la Russie est en train de prendre des mesures cohérentes visant à renforcer la collaboration avec l'Union européenne. 

Par Jrang An@go.

vendredi 7 juin 2013

Écotourisme : Josué Rodrigue Ngouonimba échange avec Nicholas Galpine

Photo : Josué Rodrigue Ngouonimba s'entretenant avec Nicholas Galpine.

Le ministre du Tourisme et de l'environnement s'est entretenu, le 4 juin, avec le directeur général de l'ONG américaine Congo Conservation Company

L'entretien entre Josué Rodrigue Ngouonimba et NicholasGalpine a porté sur l'évolution du projet de développement d'écotourisme dans le parc d'Odzala-Kokoua (Pnok), dont la convention de concession a été signée en 2011. D'une durée de 25 ans, cette convention a pour objet la mise en valeur des concessions d'exploitation écotouristique et de gestion cynégétique situées dans les zones d'écodéveloppement du Pnok (plus de 1,35 million d'ha) et du sanctuaire de Lossi (35 000 ha).

« Nous avons déjà construit trois camps pour le tourisme en essayant de nous adapter à la réalité congolaise. En même temps, nous invitons des gens qui voyagent beaucoup dans le monde puisque le Congo est une nouvelle destination. Nous allons leur fournir des véhicules, des logements, des avions pour qu'ils visitent les lieux sauvages du Congo, observent les éléphants, les gorilles et les oiseaux qui chantent », a expliqué Nicholas Galpine à sa sortie d'audience.

La concession du Pnok est une expérience pilote de partenariat public-privé en matière de conservation. Ce parc, riche en biodiversité, constituera un socle au développement de l'écotourisme grâce à son attractivité favorisée par la forte densité de gorilles de plaine. Créé en 1935, il est l'une des plus grandes aires protégées d'Afrique centrale. Le Pnok est situé à cheval entre les départements de la Cuvette-Ouest (à quelques encablures de Mbomo) et de la Sangha, aux environs du lac salé.

Rappelons que dans le cadre de l'accord de concession, Congo Conservation Company investira à hauteur de 2,5 millions d'euros pour le développement et l'exploitation commerciale des infrastructures de tourisme et d'écotourisme.

Par Jrang An@go.

mardi 4 juin 2013

Jeux africains de Brazzaville 2015 : la course à la préparation technique est lancée

Photo : Léon Alfred Opimbat.Photo : Le compte à rebours a commencé à l'image de ce marathon

Selon la communication du ministre des Sports et de l'Éducation physique, la politique visant à rendre les athlètes congolais plus performants sera accentuée cette année

Léon Alfred Opimbat a tenu, dimanche 2 juin à l'hôtel de ville de Brazzaville, la réunion inaugurale avec les nouveaux bureaux élus des fédérations sportives nationales. L'occasion pour lui de lancer le marathon des 48 mois restants pour la préparation technique des Jeux du cinquantenaire. C'est une étape déterminante dans la mesure où elle verra les différentes fédérations donner le meilleur d'elles-mêmes pour améliorer les performances de leurs athlètes et contribuer à la relance du sport national.

« L'olympiade 2013-2016 est une olympiade de défis », a révélé Léon Alfred Opimbat aux gestionnaires des fédérations sportives, avant de les exhorter à tout mettre en œuvre pour atteindre cet objectif à travers deux étapes importantes d'évaluation, notamment les 11e Jeux africains de Brazzaville 2015 et les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2016.

« Les fédérations sportives nationales doivent présenter des programmes de préparation qui tiennent compte du premier objectif de cette olympiade à savoir les 11e jeux africains. Ces Jeux sont une étape importante d'évaluation du processus de la relance du sport dans notre pays. L'État porte son dévolu sur le financement y relatif », souligne le ministre.

Le processus de préparation pour le compte de cette année doit concerner la préparation de la performance sportive. Elle se fera par le biais du placement des sportifs dans des centres d'entraînement de haut niveau ainsi que par la programmation de compétitions nationales sur la base de la catégorisation des sportifs. La participation à des compétitions sous-régionales, continentales et internationales « sous conditions » intègre également ce projet.

Les fédérations invitées à s'arrimer à la nouvelle donne

Léon Alfred Opimbat a, par ailleurs, insisté sur l'ouverture d'un compte bancaire pour chaque fédération et la localisation d'un siège social visible pour améliorer les méthodes de travail des fédérations. « Toutes les subventions à venir, a-t-il indiqué, se feront désormais par virement bancaire. Les fédérations sont tenues de régulariser leur situation administrative auprès du ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation en vue d'obtenir un agrément technique par le ministère des Sports et de l'Éducation physique. »

Et le ministre d'indiquer : « La relance du sport dans notre pays ne peut se faire qu'en respectant la logique associative qui exige la qualité et l'éthique du pratiquant, la bonne tenue de l'environnement administratif et juridique, socle d'apprentissage et de reconnaissance des instances de gestion par l'État. C'est tout le sens que nous ambitionnons de donner à notre partenariat pour viser des résultats significatifs pour le sport congolais. »

Par Jrang An@go.

dimanche 2 juin 2013

Transport maritime : assemblée générale des chargeurs congolais

Photo : Le présidium de l'assemblée générale du CCC.

Présidée par Roger-Bruno Ongoly, directeur de cabinet du ministre d'État, ministre des Transports, de l'aviation civile et de la marine marchande, cette assemblée générale, tenue le 31 mai à Pointe-Noire, a permis aux chargeurs congolais d'élire le nouveau bureau de l'assemblée générale des chargeurs, présidé désormais par Guy-Gervais Bouanga

Élu pour un mandat de deux ans, le nouveau bureau de l'assemblée générale des chargeurs est composé de trois membres, à savoir président, Guy Gervais Bouanga (exportateur, société Air Liquide) ; vice-président, Amadou Niangadou (importateur, société Super Market ; et Jean-Jacques Banuanina Dia-Ngoma, directeur du Conseil congolais des chargeurs (CCC) en est le secrétaire.

En effet, cette réunion a non seulement permis aux chargeurs congolais de renouveler le bureau de l'assemblée générale des chargeurs, mais également de faire le point de l'action de son bureau depuis la tenue de sa dernière session inaugurale.

Profitant de l'occasion, Jean-Jacques Banuanina Dia-Ngoma a rappelé les faits majeurs qui ont marqué l'action de son institution ces quatre dernières années, et particulièrement la signature d'un accord de partenariat avec la chambre consulaire de Pointe-Noire en janvier 2012. Et au niveau de l'assistance des chargeurs, il a noté la réalisation d'études portant sur le coût du passage portuaire, le retour du trafic du bois du Nord-Congo par Pointe-Noire, l'organisation d'un séminaire sur les règles de Rotterdam, et enfin la mise en place d'un partenariat avec le CFCO.

Sur le plan international, le CCC a participé aux négociations sur la facilitation des échanges au niveau de l'OMC et a pris part à la dernière édition de la Journée du chargeur africain tenue à Libreville en novembre 2012. Il a également renoué, à travers l'Union des conseils des chargeurs africains, le dialogue avec l'association des armements européens afin d'examiner les questions liées aux taux de fret, ainsi qu'aux surcharges portuaires et à l'organisation de la desserte.

Pour sa part, Roger-Bruno Ongoly, avant de demander à l'assemblée générale des chargeurs d'élire des membres susceptibles de faire face aux problèmes des chargeurs, il a rappelé que l'élimination des entraves physiques et non physiques au commerce extérieur devenait une nécessité pour tous les pays engagés dans la facilitation des échanges : « Le choix d'aujourd'hui doit permettre au CCC de résoudre les problèmes des chargeurs, notamment la promotion des activités des différentes filières sur lesquelles il bâtira sa politique d'assistance. »

Par ailleurs, la surenchère observée sur la place portuaire par le bureau exécutif de l'assemblée générale des chargeurs a conduit la tutelle à instruire le CCC de réaliser une étude comparative des coûts de passage portuaire et de corridors de transit au port de Pointe-Noire. Ce qui va permettre au conseil des ministres du 28 septembre 2012 de décider ou non de la suppression de certains droits et taxes portuaires qui ont un impact sur la vie sociale.

Au cours de cette activité, le directeur du CCC a invité les membres de l'assemblée générale des chargeurs présents à Brazzaville de prendre part à l'atelier de restitution de l'étude du port sec de Dolisie qui aura lieu le 3 juin.

Par Jrang An@go.