mardi 10 février 2015

Ministère de la santé et de la population : Des correctifs, dans la construction des hôpitaux généraux

Photo de circonstance 

Dans le cadre du suivi des chantiers relavant de son département ministériel en cours d’exécution à Brazzaville, François Ibovi, ministre de la santé et de la population, a visité, jeudi 22 janvier 2015, les travaux de construction de l’hôpital général, à Nkombo, dans le 9ème arrondissement, Djiri. Sur l’ensemble du chantier, le ministre s’est dit satisfait de l’avancement des travaux. «Avec vos suggestions, on va revoir notre plan.

Nous allons faire une proposition que nous allons soumettre à votre approbation», a rétorqué Mario Lopes, directeur des opérations du site, en présence de Joao Lavigne, chef de chantier.
Implanté derrière le C.n.r.t.v (Centre national de radio et télévision), l’hôpital général en construction dans cette partie Nord de la ville, précisément au quartier Kombo, est un chantier exécuté par l’entreprise brésilienne Asperbras. A l’heure actuelle, les dalles et l’élévation des murs sont finies, les structures hydro-électriques presque installées. D’où la satisfaction du ministre François Ibovi.

Néanmoins, il a exprimé quelques corrections, afin de la ramener aux normes et standards arrêtées par son département. «Nous avons mis en place au Ministère de la santé et de la population, une direction générale des infrastructures, de l’équipement et de la maintenance qui a la responsabilité d’établir les normes en infrastructures, équipements et en personnel. Ce travail étant très avancé, des normes sont établies. Dans un cadre prévisionnel, en attendant l’adoption du texte, nous sommes venus corriger certaines erreurs pour éviter demain de venir casser. C’est un  réaménagement technique qui est nécessaire et qui devrait permettre que les hôpitaux généraux soient, dès le départ, totalement en norme», a précisé le ministre de la santé. Celui-ci a laissé entendre que ce correctif se fera dans tous les hôpitaux généraux en construction dans les 12 départements du pays, d’autant plus qu’il s’agit d’un même type de plan.

Il sied de noter que ces modifications portent sur le déplacement de la morgue, la construction d’une salle de conférence et des bureaux du directeur et des chefs de service. «On ne va pas voir la morgue côtoyer en permanence les malades et les accompagnants. C’est quand même un lieu triste. Ça devrait être un peu plus en retrait», a fait savoir le ministre.

François Ibovi a estimé que ce sont des problèmes techniques qui ne peuvent pas être réglés verbalement. «Ce que nous voulons, c’est l’accord de principe, c’est-à-dire l’opportunité de rattraper un certain nombre de choses, pour ne pas avoir à recommencer. Toute construction sanitaire que l’on devra réaliser sur le territoire congolais devra obéir à ces normes».

Il a fait part de sa volonté d’augmenter le nombre des logements des médecins de 10 à plus de 200. «En vertu de l’accord que nous avons avec le gouvernement cubain, il sera envoyé 192 personnels de santé au Congo. Nous ne pouvons pas les loger dans les 10 logements. Nous souhaitons que ça soit revue à la hausse, parce qu’il y a le personnel congolais qu’il faudra aussi loger. Il faut amener ce chiffre à plus de 200 logements. Cela a une incidence financière, mais ça vaut le prix», a expliqué François Ibovi. 

Au sujet de la radiation de l’antenne du centre émetteur située non loin de l’hôpital en construction, il a rassuré la population: «S’il avait été établi une quelconque radiation, on n’aurait pas autorisé la population à occuper les lieux. Il faudrait que cette spéculation cesse», a-t-il dit. 

Par Jr LesCloches 

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